Dernier Telegramme
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Ce livre regroupe tous les poèmes express encore en la possession de l'auteur. Presque 500 poèmes express depuis le premier, créé en 1987, jusqu'au dernier, le millième. 35 années pour construire ce projet littéraire. Le poème express, dérivé des expérimentations de William Burroughs, est aussi dans l'esprit de Lucien Suel, cousin des productions dadaïstes - les mots dans un chapeau de Tristan Tzara et les poèmes simultanés d'Hugo Ball - et du ready-made de Marcel Duchamp. Il doit aussi une part de son existence au mouvement Fluxus et à ma lecture des Cahiers de l'Internationale Situationniste.
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La montée des eaux
Katrin Backes, Sylvain Tanquerel, Guillaume Contré, Frédérique Breuil
- Dernier telegramme
- 23 November 2023
- 9791097146566
La Montée des eaux est une immersion mouvementée - visuelle, poétique, musicale - dans l'un des motifs du sentiment de catastrophe qui nous imprègne : l'inéluctable montée des eaux.
Textes, photogrammes, mise en page et musique construisent un objet iconoclaste. C'est une expérience et par conséquent une possibilité de toucher au réel, vraiment. -
L'eternite - t01 - dans les decombres - recit
Christophe Manon
- Dernier telegramme
- 14 October 2014
- 9782917136805
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La Peau Lisse est un territoire ainsi qu'une expérimentation aux dimensions tant litté- raire que politique. C'est un geste fort, intelligent et élégant. La Peau Lisse est un une réflexion ouverte, non bornée, dont la forme poursuit le sujet principal, c'est-à-dire la création irrésistible de patterns ou motifs reproductibles, sa course à travers les manifestations générales culturelles de nos sociétés, et son écho temporaire dans des numéros ou suites plus personnels à l'auteur. Chaque motif créant une musique par sa répétition, leur variation constitue l'ambition de rupture et de suture à l'oeuvre ici, afin de traquer sans doute le besoin de connexion par la plus grande fiction, celui de se raconter plus loin que soi, et de répéter le cercle encore.
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Défense de Louise Michel est une affiche publiée en 1883 en soutien à Louise Michel qui vient d'être condamnée pour «faits de pillage». Cette affiche reprend une partie du discours prononcé par l'accusée lors de son procés. Discours où tout l'engagement et la ferveur politique de Louise Michel s'expriment avec l'évidence du bon sens et viennent questionner sans anachronisme notre réalité. Nous reprenons, ici, sous forme de livre, cette affiche. Le texte est accompagné d'une contextualisation historique de Samuel Autexier.
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Dieu aussi est une chienne : dernier télégramme
Maria Paz Guerrero
- Dernier telegramme
- 23 September 2022
- 9791097146474
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Saison été seize est un récit sous forme de journal constitué des notes prises sur l'Iphone pendant l'été 2016. Et précisément d'une sélection de ces notes évoquant la répétition, la rémanence, les reflets, la symétrie - c'est-à-dire les formes d'insistance sémantique du réel. C'est la sensation physique d'un écho (un bourdon vocal) qui en a décidé du principe. L'intégrité des notations originales (les formes naturelles du poème) a été conservée, comme des traces : liste de courses, dialogues entendus, nota bene, toponymies, événements d'agenda, récits de rêve, recherches Google, etc. C'est un récit sur ce qui reste encore quand quelque chose a disparu, quand quelque chose s'est éloigné.
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La correction - t04 - co-incidence
Jean-Paul Curnier
- Dernier telegramme
- 11 November 2022
- 9791097146481
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Dans un style inimitable, tout en autodérision, fantaisie et jeux lexicaux, Jules Vipaldo s'attaque, de la plus décalée des façons, à un sujet on ne peut plus sérieux : « l'enrésinement du Plateau de Millevaches et d'une grande partie du Massif central ». D'où, Pour qui sonne le douglas ?, titre explicite de son livre, et qui fait, bien entendu, référence à cette essence nord-américaine que l'on a plantée massivement à partir des années Soixante dans nos régions de moyennes montagnes, dont le Limousin.
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Comment avancer dans le noir, sans jamais avoir l'impression de reprendre son souffle et pourtant se libérer de son propre souffle nocturne. Et après avoir affronté la nuit n'être plus que simplement disponible à la possible lumière qu'aura fait apparaître une traversée comme une épreuve par les mots. Il y aura aussi la montagne, le vin, l'amour ou ce que l'on appelle ainsi mais à la fin, les mots pour faire le livre pour sortir au jour.
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Christophe Manon, insolemment comme il se doit et savamment tout autant, titube dans les enjambées de François Villon dont il traduit et récrit le Testament, tout en même temps. (...)De Villon, Manon réanime pas loin d'exactement et la lettre et tout l'esprit, tout en demeurant Manon jusqu'au fond des strophes et bout des ongles. Du premier lèvent ici toujours la pâte et la vigueur, la rythmique étrange, quelques secrets, une féerie d'insultes, un coeur battant. Du second nous retrouvons nombre d'obsessions, à savoir le politique et l'intime, la satire, le goût des sarabandes et des confessions carnavalesques. Pour les confondre, on les confond, en langue d'aujourd'hui, d'usine, de livre ou de bistrot, le frère Villon, le frère Manon, cancres géniaux, en un seul legs pour deux vauriens. Florian Caschera
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(m)ondes regroupe les derniers travaux de Catherine Bernis. Des mondes vus du ciel, des cartographies singulières composées de formes et de taches, parfois des lignes. Il y a aussi des volumes et le jeu des ombres à l'intérieur même des pièces.