Ce livre fait le point sur les bases neurologiques des fonctions cognitives supérieures telles : le langage, la mémoire, l'apprentissage, l'attention, et le raisonnement. Il présente les nouvelles avancées en neurosciences cognitives, utiles en sciences de l'éducation, notamment en lien avec les troubles de l'apprentissage.
Il propose également une riche réflexion sur la nécessité, la difficulté et les dangers d'une collaboration entre neurosciences, sciences cognitives et sciences de l'éducation.
L'ouvrage comporte trois parties :
- La première aborde la neuroanatomie fonctionnelle et les neuromythes.
- La deuxième présente les bases des fonctions cognitives hautement sollicitées en milieu scolaire, soit les différents types de mémoires et les processus attentionnels ainsi que certains aspects du développement de l'enfant et de l'adolescent.
- La troisième partie porte sur les domaines d'apprentissage, leurs difficultés et certaines pistes d'intervention.
Les contributeurs :
Ansari Daniel, University of Western Ontario, London, Ontario, Canada.
Ashcraft Marc, H., University of Las Vegas, USA.
Bader Michel, Université de Lausanne, Centre hospitalier universitaire vaudois, Lausanne, Suisse Bauer Patricia, University of Atlanta, USA.
Choudhury Suparna, University McGill, Montréal, QC, et Jewish General Hospital, Montréal, QC, Canada.
De Ribaupierre Anik, Université de Genève.
Delcenserie Audrey, Université de Montréal, QC, Canada.
François Clément, Universitat de Barcelona, Espagne.
Genesee Fred, McGill University, Montréal, QC, Canada.
Laganaro Marina, Université de Genève, Suisse Laliberte Vincent, McGill University, Montréal, QC, Canada.
Crafa Daina, McGill University, Montréal, QC, et Jewish General Hospital, Montréal, QC, Canada.
Meylan Nicolas, Université de Lausanne et Haute école pédagogique, Vaud, Lausanne, Suisse.
Moore Alex, M, Université de Las Vegas, USA.
Pasquinelli Elena, Ecole normale supérieure Paris, France.
Schön Danièle, Aix Marseille Université et INSERM, Marseille, France.
Tzieropoulos Hélène, Université de Genève, Suisse Vogel Stephan, E., Geoarg-August-University, Göttingen, et University of Western Ontario, London, Ontario, Canada Zesiger Pascal, Université de Genève, Suisse
Ce manuel de sciences de l'éducation et de la formation permet de s'initier et de comprendre les concepts, les méthodes et les diverses questions d'actualité portant sur l'éducation et la formation. Il est composé de trois parties complémentaires : - Une présentation de la discipline. - Les méthodes d'investigation : enquête par entretien d'explicitation, entretien sociologique, questionnaires, instruction au sosie. - « L'éducation en débat » : cette partie vise à alimenter la réflexion de chacun sur l'éducation et la formation à partir de 25 questions d'actualité consacrées aux savoirs scolaires, à la démocratisation de l'enseignement, à la place des acteurs (élèves, enseignants, parents), aux politiques éducatives...
Le concept de pratique réflexive est devenu un incontournable pour former des professionnels.
La force de cet ouvrage est d'articuler la clarification des concepts clés autour de la réflexivité à la conception de dispositifs de mise en oeuvre de la pratique réflexive.
L'auteur a créé un dispositif de formation initiale des enseignants, ARPPEGE (Analyse Réflexive de Pratiques Professionnelles En Groupe d'Echanges) et en décrit le fonctionnement concret, ce qui permet au lecteur de visualiser un dispositif à travers - les séances, - les règles, - les phases et les effets.
Son objectif est de doter les professionnels d'outils (qu'ils soient conceptuels ou pratiques) pour penser leur pratique et la faire évoluer en fonction de leurs problématiques contextuelles.
Accompagner les étudiants individuellement ou en groupe est un enjeu majeur en pédagogie.
Avec le développement des stages, de l'apprentissage par projet et par problème, des études de cas, des portfolios..., l'enseignant du supérieur doit quitter sa chaire et prendre place à côté des étudiants pour les accompagner dans leur apprentissage et les aider à construire leur identité professionnelle.
À partir d'une centaine de situations vécues en France, en Belgique, en Suisse et au Québec dans une grande variété d'institutions et de disciplines, les enseignants du supérieur trouveront dans ce livre des pistes de réflexion, des exemples et des outils qui les aideront à mettre en place ou améliorer leur propre dispositif d'accompagnement.
De nouveaux chapitres en vue d'y intégrer quatre dimensions émergentes :
- l'accompagnement des étudiants à distance - l'accompagnement dans une vision intégrée de la formation (approche programme) - l'accompagnement des étudiants par / pour / à l'entrepreneuriat et l'innovation - l'accompagnement des étudiants et l'espace d'accompagnement
Neurosciences et éducation offre un référentiel neuroscientifique pour éclairer la pratique de l'accompagnement à l'apprentissage, notamment lorsque cette dernière pose défi. Ce livre est une aide précieuse quand des difficultés propres à l'apprenant, le déficit d'attention ou les fameuses dyspar exemple, compliquent la tâche. Il donne enfin à voir de quelle manière ces connaissances sur le cerveau apprenant se reflètent dans certaines stratégies d'apprentissage en général, en particulier le savoir lire, le savoir écrire et le savoir vivre ensemble. Le livre propose au lecteur de nombreuses pistes d'interventionfondées sur les neurosciences, notamment un questionnaire nommé le profil apprenant. Celui-ci permet de comprendre ses propres manières de penser et d'agir dans une situation qui pose problème, enclenche un processus de réflexion et, donc, de changement.
Rédigé par des spécialistes de l'écrit, ce livre propose des réflexions théoriques, des pratiques, des représentations, des dispositifs transposables, des perspectives pour mieux (faire) écrire. Les difficultés liées à l'écrit peuvent entraver le cursus académique des étudiants, elles peuvent également nuire à leur professionnalisation. Le problème est d'autant plus aigu et préoccupant qu'il concerne tous les types d'enseignement supérieur et tous les cursus. L'écrit est généralement le mode privilégié de construction et de diffusion des savoirs au supérieur. Le présent ouvrage réunit les contributions d'enseignants-chercheurs autour de la question de la transition secondaire-supérieur, de l'écrit dans les diverses disciplines, du numérique...
Un ouvrage incontournable sur l'échec scolaire. Cette nouvelle édition développe une large réflexion à la fois sur le redoublement qui ne produit pas les effets escomptés et sur la formation des enseignants qui nécessite un changement dans les pratiques d'évaluation notamment.
L'échec scolaire n'est pas une fatalité.
Cette nouvelle édition développe une large réflexion sur la problématique de l'échec, toujours fondée sur des éléments de recherche empirique, comme l'étude de l'évolution des taux de retard scolaire dans trois pays francophones (Belgique, France et Suisse) ou l'analyse des représentations que se font les enseignants à son propos, ou encore l'évaluation des effets cognitifs du redoublement ou des préjudices socio-affectifs.
L'ouvrage aborde également les études internationales du rendement scolaire. Elles permettent de comparer l'efficacité respective des systèmes d'enseignement qui ont aboli le redoublement et de ceux qui ont conservé cette pratique.
Les enseignants, les pédagogues et les décideurs politiques trouveront dans cet ouvrage de très nombreuses informations scientifiques qui nourriront leur réflexion.
Cet ouvrage propose une théorie de l'ingénierie pédagogique en 3 actes : l'acte d'apprendre, l'acte d'enseigner et l'acte de concevoir un enseignement. Cette théorie est ensuite appliquée à 11 disciplines et niveaux d'enseignement très diversifiés.
Véritable précis d'ingénierie pédagogique qui s'inscrit dans une double continuité par rapport à l'ouvrage Comment concevoir un enseignement ? : préciser les bases théoriques de l'ingénierie pédagogique et fournir de nombreux exemples pour soutenir sa mise en oeuvre.
Les auteurs proposent une théorie fondée sur les trois actes : l'acte d'apprendre à l'école, l'acte d'enseigner et l'acte de concevoir un dispositif d'enseignement-apprentissage. S'appuyant sur les recherches les plus récentes en psychologie cognitive, en psychologie de l'apprentissage et en résolution de problèmes, cette théorie établit le lien entre les approches didactiques, centrées sur l'analyse des savoirs à enseigner, et les approches pédagogiques, centrées sur les activités à proposer aux élèves. Autrement dit, comment s'y prendre pour faire apprendre sachant ce qu'est "apprendre".
L'ouvrage propose ensuite 11 applications dans des domaines et des niveaux d'enseignement très diversifiés (l'histoire au collègue, le système de numération au lycée, le calcul littéral en IUT, la résolution de problèmes de mécanique pour préparer un concours...).
Dans ce livre, les concepts théoriques de la psychologie cognitive sont envisagés comme des outils pour questionner, penser ou repenser les pratiques d'enseignement des langues étrangères en milieu scolaire.
Comprendre les activités cognitives des apprenants dans la classe de langue permet l'analyse des activités de classe non pas à travers les caractéristiques apparentes des tâches, mais à travers la nature des activités cognitives sous-jacentes, qui sont supposées conduire à l'acquisition de la langue-cible. Cette analyse permet d'identifier des leviers didactiques pour la classe de langue. L'ouvrage propose de considérer les concepts théoriques de la psychologie cognitive comme des outils pour questionner, penser ou repenser à la fois les pratiques d'enseignement des langues étrangères en milieu scolaire, mais aussi certaines théories de l'acquisition qui sous-tendent la didactique des langues. Il aborde quelques grands thèmes tels que le rôle du guidage et de l'attention, la théorie de la charge cognitive, la compréhension de l'oral, le potentiel des supports vidéo, puis des outils numériques, et enfin le vif débat actuel autour de la possibilité d'apprendre un contenu disciplinaire enseigné dans une langue étrangère.
Les classes pour l'inclusion scolaire accueillent des élèves présentant un handicap physique, sensoriel ou mental, mais qui peuvent tirer profit, en milieu scolaire ordinaire, d'une scolarité adaptée à leur âge, à leurs capacités, à la nature et à l'importance de leur handicap.
À partir des textes fondamentaux, les auteurs présentent une synthèse de ce qui caractérise chacun des thèmes centraux associés à l'inclusion scolaire : les fondements (le pourquoi), les acteurs (le qui) et les pratiques (le comment).
Cet ouvrage présente une synthèse des différentes approches théoriques et propose des réponses pratiques aux enjeux de management des établissements scolaires.
Unique en son genre, cet ouvrage est un outil inédit de travail pour les enseignants-chercheurs, les étudiants et les praticiens dans le domaine en pleine émergence de l'e-formation des adultes.
Ce traité propose une synthèse des savoirs de référence dans le domaine de la e-Formation des adultes grâce à la contribution d'une quinzaine de chercheurs reconnus dans leur spécialité scientifique.
La première partie porte sur les dynamiques individuelles et/ou collectives des apprenants adultes en e-Formation. Elles sont abordées sous l'angle motivationnel (projet, choix, engagement, persistance, etc.), métacognitif (mémoire, émotions, autorégulation des apprentissages, etc.) ou encore relationnel (collaboration/ coopération, entre-aide, etc.). La seconde partie concerne les caractéristiques instrumentales, technico-pédagogiques ou socio-pédagogiques des environnements de e-Formation en lien avec l'apprentissage des adultes.
Différents regards disciplinaires contribuent chacun à la perception du champ éducatif et à la profondeur de ses enjeux. Ces savoirs inspirent des dispositifs d'apprentissage et de formation adaptés à une pluralité de publics, selon des besoins et contextes spécifiques. Il tente de sensibiliser aux nombreuses perspectives de recherche mais aussi d'interventions socio-éducatives qui font les métiers d'aujourd'hui et de demain, de l'école aux structures d'insertion, de l'inclusion de publics en situation de handicap à l'accueil et la valorisation des compétences de publics âgés.
Ce livre est le premier qui propose un bilan critique de l'internationalisation de l'enseignement supérieur en abordant à la fois les aspects politiques, économiques, institutionnels et pédagogiques.
L'enseignement supérieur s'est massivement internationalisé ces dernières années. Dans tous les pays les plus développés économiquement, les universités cherchent à capter un public d'étudiants étrangers, à envoyer elles-mêmes leurs étudiants à l'étranger et à recruter des enseignants-chercheurs étrangers. Les finalités assignées sont multiples, parmi lesquelles mieux préparer les étudiants à travailler dans un monde multiculturel et globalisé, obtenir une meilleure visibilité à l'international en accédant au statut « d'université de classe mondiale », se manifestant entre autres par un classement en bonne place dans les palmarès les plus réputés (Shanghai, Times Higher Education).
L'objectif de ce livre est de proposer une analyse globale du processus d'internationalisation de l'enseignement supérieur en examinant les aspects politique, économique, institutionnel et pédagogique et en clarifiant plusieurs concepts utilisés dans ce domaine tels que globalisation, éducation transnationale, citoyenneté globale, compétence interculturelle, mobilité internationale et internationalisation chez soi. L'ouvrage développe en outre différents scénarios d'évolution de l'internationalisation de l'enseignement supérieur et avance des propositions pour qu'elle soit plus équitable et plus sociale.
A travers des cas choisis, l'ouvrage illustre des avancées conceptuelles et opérationnelles, mais aussi des constats, doutes et ouvertures dans la mise en oeuvre de programmes axés sur le développement de compétences dans l'enseignement supérieur et la formation d'adultes.
Confrontées aux défis et aux enjeux de la conception d'un programme axé sur le développement de compétences, les équipes d'enseignants s'interrogent sur les traductions et les transpositions possibles de cette logique de formation dans leurs activités d'apprentissage et d'évaluation. Cet ouvrage fournit des réponses à partir d'un cadre de référence précis, traduit dans des propositions méthodologiques et expérimenté dans onze cas concrets, mettant en exergue des choix pédagogiques et explicitant des démarches d'élaboration, d'implémentation et de régulation.
Ce cadre puissant génère des programmes ambitieux qui offrent de façon régulière aux apprenants de se confronter à la complexité de « savoir-agir » tout au long de leur parcours d'apprentissage, et ce, jusque dans l'évaluation finale. Ce cadre est loin des clichés qui associent l'approche par compétences à la maîtrise de procédures, à l'appropriation minimaliste de connaissances, au formatage de futurs professionnels selon les besoins actuels des marchés ou à une vision mécaniste de l'élaboration des programmes.
Des onze cas, les directeurs de l'ouvrage retirent treize leviers de gouvernance et d'innovation pédagogiques qui ont contribué à la réussite de la réforme des cursus en question.
L'ouvrage se veut à la fois conceptuel et concret. En annexe, il propose de larges extraits d'une douzaine de référentiels de compétences, mais aussi des grilles, exemples, consignes, étapes, principes, guides et échelles diverses. Ces éléments sont de nature à inspirer les équipes d'enseignants qui souhaitent intégrer le maximum de sens et de cohérence dans leurs programmes, au bénéfice des institutions... et surtout des étudiants et de leur parcours.
Former à l'évaluation et l'autoévaluation : un enjeu majeur pour favoriser les apprentissages.
Trois grands modèles ont été instruits par l'histoire de l'évaluation : la mesure des produits, la gestion des procédures et l'évaluation située.
Pour être utilisés aujourd'hui dans le champ de l'éducation comme de la formation et dans le champ des ressources humaines (en entreprise), ces modèles demandent d'adhérer à des principes, des postulats, des théories, des centres d'intérêt spécifiques qui déterminent des dispositifs types et des outils emblématiques.
Les connaître permet aux professionnels ayant à conduire des évaluations, de choisir le modèle pertinent au projet d'évaluation dans lequel ils sont, à un moment donné.
La pédagogie par compétences veut rendre les élèves capables de mobiliser des savoirs dans des situations diverses et « réelles ». Cependant elle aboutit souvent à accroître les inégalités de résultats entre élèves : ceux d'entre eux que leur socialisation langagière et cognitive familiale n'a pas familiarisé aux attendus scolaires peinent à identifier les enjeux d'apprentissage des tâches qui leur sont proposées.
À partir de recherches conduites dans plusieurs champs (langues, production écrite, mathématiques, formation des enseignants), cet ouvrage ouvre des pistes de réflexion sur des pratiques susceptibles de diminuer les risques d'inégalités sans réduire les exigences des tâches et le niveau taxonomique des apprentissages. Il insiste sur la nécessité de rendre explicites et collectifs les savoirs en voie d'appropriation par les élèves.
Cet ouvrage collectif regroupant les contributions de 11 équipes de chercheurs issus des 4 pays francophones questionne l'impact des contextes et des disciplines sur l'évaluation mais aussi, en effet retour, l'impact de l'évaluation, aujourd'hui omniprésente dans nos vies quotidiennes, sur les contextes et les disciplines.
L'évaluation n'a jamais été aussi présente dans nos vies quotidiennes. En tant qu'apprenants, enseignants, chercheurs, ou simples quidams, nous sommes cernés par des dispositifs d'évaluation. Leurs fonctions sont diverses : pour nous aider, pour nous sélectionner, pour nous accorder une promotion, etc. Les contextes dans lesquels nous sommes évalués sont multiples, de même que les disciplines mises en jeu.
Au cours d'un colloque de l'ADMEE-Europe, des chercheurs d'horizons francophones divers se sont réunis pour étudier en quoi les contextes influencent les processus d'évaluation, l'interprétation des résultats et les pratiques des acteurs.
La prise en compte effective des disciplines implique de s'intéresser aux apports réciproques entre didactiques disciplinaires et évaluations (axe 1). Prenant en considération le fait qu'évaluer revient toujours à porter un jugement, les processus psychologiques mobilisés par le jugement évaluatif sont également analysés (axe 2). Enfin, la prise en compte des contextes et des disciplines étant particulièrement vivace au niveau des pratiques d'évaluation de l'enseignement supérieur, un axe est consacré à ce niveau scolaire (axe 3).
Cet ouvrage rassemble des contributions qui, s'inscrivant dans les trois axes thématiques susmentionnés, donnent un aperçu contemporain d'un domaine riche en perspectives nouvelles, mais aussi en questionnements autour d'une problématique - évaluer - qui structure nos vies dans de si nombreuses circonstances.
Si les pratiques de classe se vivent avant tout au quotidien, elles vivent également dans le regard qu'on leur porte, et dans les représentations des enseignants à leur propos.
C'est cet angle particulier qu'a adopté ce livre, qui aborde la question du changement des pratiques de classes dans l'approche par compétences, et en particulier dans ce cadre concret de mise en oeuvre que constitue la pédagogie de l'intégration.
Il aborde la pédagogie de l'intégration à travers son lien avec plusieurs problématiques liées à l'organisation des apprentissages, dans l'enseignement primaire et au collège : les apprentissages des ressources et les apprentissages de l'intégration, l'évaluation formative, le rôle des langues, les méthodes et techniques pédagogiques, le matériel pédagogique, ou encore les contextes caractérisés par des grands effectifs, des classes multigrades ou la présence d'enfants à besoins spécifiques.
Cet ouvrage est à la fois un ouvrage de réflexion et un ouvrage qui trace des pistes concrètes pour améliorer les pratiques de classe de façon réaliste. Il est le fruit d'une initiative de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), qui appuie sans relâche le développement de l'éducation dans les pays de la francophonie et tout particulièrement dans les pays africains.
Le concept de classe inversée ou flipped classroom est relativement récent. Bien qu'il paraisse simple, sa mise en application peut toutefois se révéler complexe et nécessiter un accompagnement pédagogique de même qu'un recours à des notions théoriques ou à des outils pratiques. De ce constat est née l'idée d'un livre en langue française sur le concept de classe inversée, pas tant comme méthode ou dispositif pédagogique mais plutôt comme façon de revoir ses pratiques enseignantes. Ainsi, cet ouvrage traite de classe inversée de façon à aborder divers repères théoriques permettant de repenser ses pratiques pédagogiques pour rendre les étudiants davantage maîtres de leur apprentissage, en classe et hors de la classe. Divers scénarios de mise en oeuvre de dispositifs s'apparentant à la classe inversée sont présentés pour aider les enseignants à envisager les aspects pratiques liés à la révision de leurs enseignements.
Cet ouvrage fait le point sur les débats actuels entre la pertinence d'une collaboration entre les neurosciences cognitives et les sciences de l'éducation en ce qui concerne notamment le langage, la mémoire, l'attention, le raisonnement, l'apprentissage et les troubles qui lui sont reliés. Les auteurs parmi les plus prestigieux (Canadiens, Américains, Français, Suisses) donnent un aperçu général des résultats de recherches récentes et font le point sur de nouvelles avancées en neurosciences cognitives en lien avec les sciences de l'éducation. Bien que prometteuse, cette collaboration entre neurosciences, sciences cognitives et sciences de l'éducation comporte plusieurs obstacles (attentes irréalistes ; interprétations abusives de résultats de recherche ; fausses croyances qui ont profondément pénétré le milieu des enseignants et des formateurs d'enseignants dans différents pays). L'ouvrage rend attentif à de telles dérives. La diversité des sujets traités rencontrera l'intérêt tant des psychologues que des étudiants à l'enseignement, des enseignants, des formateurs d'enseignants et des chercheurs en éducation et en psychologie de l'éducation.
L'évaluation, sous ses différentes formes, a envahi l'enseignement supérieur et il est désormais urgent d'en analyser les évolutions, les modalités et les effets de manière à « réconcilier » les acteurs de l'enseignement supérieur avec l'évaluation.