"Pour moi, un vitrail est une séparation transparente entre mon coeur et le coeur du monde. Le vitrail doit être sérieux et passionné. C'est quelque chose qui élève et exalte l'âme. C'est la perception de la lumière qui lui donne vie" Marc Chagall
Chefs d'oeuvre ? L'exposition d'ouverture du centre Pompidou-Metz.
« Mon but est d'essayer d'imposer ceci : qu'il n'y a pas de Beau catalogué, hiérarchisé ; que c'est l'erreur la plus lourde qui soit. Le Beau est partout, dans l'ordre de vos casseroles, sur le mur blanc de votre cuisine, plus peut-être que dans votre salon XVIIIe siècle ou dans les musées officiels. » Fernand Léger, 1923
L'ouverture au public du Centre Pompidou-Metz s'incarne symboliquement dans l'architecture de Shigeru Ban et Jean de Gastines.
En son sein, l'exposition inaugurale "Chefs-d'oeuvre?" a permis d'esquisser une histoire des musées d'art moderne et contemporain depuis 1937 - année de l'Exposition internationale à Paris. Les établissements français les plus emblématiques sont ici mis en perspective avec des chefs-d'oeuvre de t'architecture muséale internationale. Du Palais de Tokyo au Centre Pompidou-Metz, c'est toute une histoire architecturale et culturelle qui est ici retracée, incluant les projets qui marqueront les années à venir.
Exposition du 17 mai 2013 au 7 octobre 2013 Centre Pompidou de Metz L'exposition montre comment la vue d'en haut - des premiers clichés aériens au milieu du XIXe siècle jusqu'aux images satellites - a fait basculer la perception que les artistes ont du monde.
Sur plus de 2000 m2, l'exposition plonge dans le rêve d'Icare et offre, à travers près de 500 oeuvres en dialogue (peintures, photographies, dessins, films, maquettes d'architecture, installations, livres et revues...), un panorama inédit et spectaculaire de l'art moderne et contemporain.
Une compilation d'écrits d'artistes, de textes littéraires et historiques sur le thème du jardin.
Le second titre de la collection « Instantanés » est consacré à Hubert Colas, dramaturge, metteur en scène, scénographe et directeur artistique de la compagnie Diphtong, basée à Marseille.
En écho à son travail d'auteur, Hubert Colas explore à partir de 1998 les textes de Witold Gombrowicz, Christine Angot, Sarah Kane ou encore Martin Crimp. Il a été artiste associé au Théâtre national de la Colline et au Lieu Unique à Nantes. Sa dernière création, Le Livre d'or de Jan, a été présentée au 63e Festival d'Avignon. Ses mises en scène sont souvent très proches de lectures performées, d'actes oraux qui explorent la langue dans ses moindres recoins. Parallèlement à ces recherches, Hubert Colas a également créé montévidéo, centre de création dédié aux écritures contemporaines, et le festival actOral à Marseille.
La première mondiale de sa nouvelle création, Kolik, sur un texte de l'auteur allemand Rainald Goetz, aura lieu au Centre Pompidou-Metz.
Le spectacle Mon képi blanc, mise en scène d'Hubert Colas sur un texte de Sonia Chiambretto, sera également présenté au théâtre du Saulcy de Metz. D'autres projets sont à l'étude : lecture à deux voix avec le cinéaste Philippe Grandrieux, atelier pour amateurs, concert.
Un texte du jeune metteur en scène Thomas Ferrand vient interroger avec humour et tendresse l'un des paradoxes de Hubert Colas, célébré pour ses mises en scène d'autres auteurs alors que son propre travail de dramaturge reste méconnu, remettant ainsi en perspective les notions d'écriture contemporaine et d'écriture scénique.
Le jardin est demeuré une source d'inspiration fertile tout au long du XXe siècle et continue d'exercer chez nombre d'artistes une attraction profonde. Le jardin fascine, non pas tant pour ses vertus nourricières, curatives et ornementales que pour la subversion dont il est porteur. Au-delà de l'espace clos et ordonné, le jardin de cet ouvrage est celui des passions privées : trouble, licencieux et indiscipliné.
Lieu de résistance et de dissidence, d'ensauvagement comme du raffinement le plus exquis, il devient un laboratoire biologique, éthique et politique. Essentiellement contemporaines, les oeuvres rassemblées dans Jardin infini décrivent un jardin expérimental et vivifiant.
Le Centre Pompidou-Metz accueillera, en juin 2016, les chefsd'oeuvre de la collection du Saarlandmuseum, fonds prestigieux du sud-ouest de l'Allemagne. Le musée sarrois inaugurera en effet à l'horizon 2017 la nouvelle aile de sa Galerie d'art moderne ;
Sa fermeture provisoire pour cause de travaux offre l'opportunité d'un prêt exceptionnel d'oeuvres représentatives des divers mouvements d'avant-garde du xxe siècle - impressionnisme, expressionnisme, fauvisme, Brücke (Pont), Blauer Reiter (Cavalier bleu), cubisme, surréalisme, abstraction, etc.
Les collections du Saarlandmuseum témoignent des liens étroits qui unissent la France et l'Allemagne et de l'esprit transfrontalier qui a présidé à leur constitution. Entre deux horizons révèle ses oeuvres depuis une perspective inédite, celle du regard et du dialogue d'artistes français et allemands sur plus d'un siècle d'histoire partagée. L'ouvrage raconte ainsi plusieurs histoires d'échelles différentes : l'histoire d'une collection d'art avec la genèse du Saarlandmuseum, l'histoire politico-culturelle mouvementée de la région transfrontalière qui l'a vue naître, l'histoire franco-allemande au xxe siècle et, a fortiori, une histoire de l'art commune à deux grandes nations voisines.
Si les pièces de l'institution située dans la Sarre, région placée sous occupation française de 1919 à 1935, reflète les oscillations politiques de son territoire, elle ne figure pas moins une histoire de l'art emblématique du xxe siècle à travers ses plus grands acteurs : Renoir, Sisley, Derain, Liebermann, Kirchner, Nolde, Ernst, Delaunay, Dix, Beckmann, Picasso, Léger, etc.
Présentation de l'histoire de l'architecture japonaise depuis les destructions d'Hiroshima et Nagasaki par la bombe atomique en 1945 s'attardant sur les mutations des grandes villes japonaises à travers les enjeux urbains. Avec un point sur les réalisations de grands architectes comme Tadao Ando, Kenzo Tange et Kengo Kuma ainsi que sur les mouvements et les écoles.
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Le troisième titre de la collection «Instantanés» est dédié à Fanny de Chaillé, artiste touche à tout basée à Paris.
Fanny de Chaillé s'intéresse avant tout à la langue, aux espaces qui se trament derrière elle, cachés derrière des aspects prêts à l'emploi et ses images dramatiques stéréotypées. Un travail qu'elle a initié sans souci du genre artistique : théâtre, danse ou performance.
De 1996 à 2001, Fanny de Chaillé travaille avec le chorégraphe Daniel Larrieu au Centre chorégraphique national de Tours en tant qu'assistante à la mise en scène et en tant qu'interprète. Elle collabore en parallèle aux travaux de Rachid Ouramdane et Gwenaël Morin, puis avec Emmanuelle Huynh et Alain Buffard.
Depuis 1995, elle crée ses propres pièces, installations et performances :
Karaokurt (1996), karaoké réalisé à partir de l'oeuvre de Kurt Schwitters, l'Ursonate ; La Pierre de causette (1997), installation-performance ; Le Robert (2000), performance pour un danseur et un dictionnaire ; Le Voyage d'hiver (2001), lecture-performance à partir d'un texte éponyme de Georges Perec ; Wake Up (2003), concert pour 55 réveils préparés ; mais aussi Underwear, pour une politique du défilé (2003), Ta ta ta (2005), AMÉRIQUE (2006), Gonzo Conférence et A nous deux (2007), pièces chorégraphiques.
Depuis novembre 2009 et pour trois ans, elle est artiste associée au Théâtre de la Cité internationale, à Paris. Elle y a créé, lors d'un «Week-end à la Cité», Human Library, projet de « bibliothèque vivante » mené avec 23 résidents de la Cité universitaire internationale. Sa dernière création, Je suis un metteur en scène japonais est présentée en avril et mai de cette année, à Paris.
A Metz, du 12 au 16 octobre, Fanny de Chaillé présentera plusieurs de ses projets dont Je suis un metteur en scène japonais, Gonzo Conférence et La Course de Lenteur.
Cet ouvrage retrace le riche et étonnant parcours de Fanny de Chaillé et nous ouvre les portes de son univers artistique.
Le chorégraphe portugais Tiago Guedes inaugure la collection « Instantanés ». Son travail oscille entre la danse, la performance, la musique et les arts visuels. Trois spectacles seront présentés au Centre Pompidou-Metz : une forme jeune public avec Matrioska, une performance dans les espaces d'exposition du Centre Pompidou-Metz avec Um Solo (2002) et une performance visuelle avec Matériaux divers (2003).
Dans ces pièces, les matériaux plastiques (sacs, chaises, journaux, etc.) se transforment en costumes et paysages ou deviennent des éléments scénographiques autonomes proches de la sculpture ou de l'installation. Dépassant leur fonctionnalité primaire, ils ouvrent de nouveaux espaces de signification poétiques et ludiques, interpellant le spectateur.
Matériaux divers est également le nom du festival que Tiago Guedes dirige et qui se déroule chaque année en septembre, au Portugal.
À ses yeux, cette activité de programmation est indissociable de son travail d'artiste, pluridisciplinaire par essence.
Cette monographie retrace les temps forts de la carrière de l'artiste et explore les différentes facettes de son travail. Le critique de théâtre et de danse Tiago Bartolomeu Costa, fondateur et rédacteur en chef de la revue Obscena, vient éclairer sous un nouveau jour ce parcours en l'interrogeant à l'aune de la dialectique pièce solo / forme collective.