Passionné par les langues, Maurice Guilhon en est le sauveteur, cueillant et consignant inlassablement, en voyageur infatigable, les vocabulaires en danger afin de sauver autant de langues que possible de la disparition de leurs locuteurs.
Alors qu'une femme insaisissable et silencieuse bouscule sa vie, une étrange maladie frappe les dictionnaires. Des temps entiers disparaissent, des pans complets de vocabulaire s'effacent des pages des livres.
Une réflexion sur le patrimoine linguistique mondial, menée dans une langue d'une saveur rare. Un régal.
Nous sommes aux premières années de l'ascension de Charles Martel, grand-père de Charlemagne, au temps des rois francs chevelus et de la christianisation de l'Europe. C'est une époque de saints et de nobles brigands, de foi et de sauvagerie, d'où émergera bientôt un empire et une nouvelle civilisation.
À l'ombre du monastère que vient de fonder Sainte Odile, la découverte d'un corps, rendu par les eaux boueuses du Rhin, va lancer sur les routes un jeune homme blessé, une jeune fille audacieuse et un vieux moine attentif.
Ce roman policier nous emmène avec délicatesse et un art maîtrisé du suspens dans une époque excessive, en dureté comme en amour.
1682 : la République de Strasbourg vient de déposer les armes aux pieds du Roi Soleil.
Elle lui livre l'Alsace : une région dévastée par les guerres et les disettes depuis plus d'un siècle, ce «pays des cendres» arraché au Saint-Empire Romain Germanique. Dans la petite seigneurie de Barr, Gaston-Louis Bertaut, chevalier de France et officier du roi, assiste à la découverte du corps sans vie d'un forestier. A qui profite le meurtre de cet homme ? Qui est Franz Müller, ce négociant brutal qui ne quitte plus Margarete, l'ancienne compagne du mort ? Que vient faire ce jeune pasteur arrivé de la lointaine Mulhouse ? Le chevalier Bertaut aurait eu raison de s'en aller à temps.
Mais, pris au piège par la beauté de Margarete, il ne peut désormais plus échapper à l'issue mortelle vers laquelle l'entraîne cette histoire. où il perdra presque tout. Un policier historique à suspense, que vous ne quitterez plus avant la dernière page.
Grande figure de la mythologie grecque, Ulysse est un modèle de ruse et d'inventivité, dont les aventures passionnent les adolescents.
Sylvie de Mathuisieulx est revenue aux sources (Homère, mais aussi Virgile) pour nous offrir une nouvelle version du long voyage d'Ulysse vers Ithaque. Le cheval de Troie, le Cyclope, Circé, les Sirènes et les nombreuses autres rencontres d'Ulysse sont ici racontées dans un vocabulaire contemporain et accessible. Le texte est découpé en paragraphes courts et rythmés. Les épisodes peuvent être lus en une seule session d'une demi-heure au plus par un jeune adolescent.
Les illustrations proposées sont vivantes et très modernes, et rapprochent encore le texte de l'univers d'un jeune d'aujourd'hui. En complément de chaque chapitre, des pages illustrées racontent la vie quotidienne au temps d'Ulysse, pour devenir incollable sur le sujet.
Avec la fin du premier Empire et la restauration de la monarchie, on aurait pu croire au retour de la paix, et la famille Knobloch l'aurait souhaitée ardemment, après avoir versé un lourd tribut aux aventures impériales. Hélas, à la fin de l'année 1832, Sigismond Knobloch et Michel Woehrel se retrouvèrent tous les deux sous l'uniforme, quoique pour des raisons différentes. Ce nouveau tome de la série « Vicissitudes militaires » nous propose de vivre, du côté des simples soldats, la conquête de l'Algérie, les multiples guerres du Second Empire et sa chute, qui offrit l'Alsace-Lorraine au nouvel Empire allemand. De la chute de Napoléon Ier à celle de Napélon III, Bertrand Jost poursuit sa chronique extrêmement détaillée du parcours d'une famille, la sienne, au gré des conflits européens. Travail historique extrêmement documenté (archives militaires et civiles) et accompagné d'un appareil de notes important, cette fresque se lit également comme un véritable roman. Les cinq volumes à paraître traiteront de sept générations d'une même famille aux armées de cinq empires.
Ils sont deux cousins, Boniface et François, deux Alsaciens, nés en même temps que la Révolution ; deux voisins, deux " pays " de Diebolsheim, deux soldats...
Et deux destins. Incorporés en 1809, le premier dans l'infanterie, le second dans les chasseurs à cheval, ils participeront, sous les ordres de Napoléon, à la bataille de Wagram. Après Wagram, la paix avec le Tsar ne peut plus durer. Une nouvelle guerre éclate. Boniface et François entrent en Russie avec la Grande Armée. Mais ce qui ressemble d'abord à une promenade militaire glisse doucement vers la tragédie, alors que l'automne s'avance et qu'on ne trouve devant soi que la terre brûlée.
Après la victoire de la Moskwa et son pénible séjour à Moscou, Napoléon décide enfin la retraite. Commence alors une des plus vastes tragédies de l'histoire. A cause du froid, de la faim, rarement un groupe humain aura été poussé dans de telles limites. Des 70000 hommes partis, 5% à peine reviendront ! L'ouvrage de Bertrand Jost est le fruit de deux ans de recherches. Travail de référence, il se lit comme un roman, grâce au fil rouge représenté par les deux cousins.
En toute objectivité, il traite aussi bien des grandes manoeuvres que du quotidien de la troupe. Ce volume historique très documenté s'inscrit dans une vaste fresque appelée à couvrir 150 ans d'histoire. Elle traitera, sur cinq volumes, de sept générations de conscrits d'une famille alsacienne ; sept générations dans une région en guerre.
La situation était désespérée. 28 000 Français faits comme des rats au sommet du Donon ! Tout autour 100 000 Allemands armés jusqu'aux dents et appuyés par une puissante artillerie et de nombreux avions. D'ici quelques jours ils feraient déguerpir les derniers Français qui se dépêcheraient de rejoindre les autres colonnes bleu-horizon fuyant en désordre vers le sud. D'ailleurs le Maréchal avait appelé à la fin des hostilités depuis plusieurs jours déjà. Mais ce vieil homme qui parlait de cesser le combat si tôt, était-ce bien le même maréchal qui jadis opposa aux Allemands une résistance farouche dans les cratères lunaires de Verdun ?
Parmi ces soldats transis retranchés autour du Donon, il y avait une forte minorité d'Alsaciens comme Léon Meyer qui se battaient sur leur sol. De la victoire française de 1918 à la débâcle de 1940, Léon Meyer aura intégré les zouaves dès 1925, connu la guerre dans la colonie française du Maroc, avant de fonder une famille en Alsace dans les années trente. Il sera mobilisé en 1939, 12 ans à peine après avoir achevé son service militaire. Et tout au long de ce parcours jalonné de guerres si différentes les unes des autres, Léon Meyer sera témoin de l'ascension et de la chute d'une figure majeure de l'histoire de France : le maréchal Pétain.
Travail historique extrêmement documenté (archives militaires et civiles) et accompagné d'un appareil de notes important, cette fresque se lit également comme un véritable roman. Les six volumes de la série traiteront de sept générations d'une même famille aux armées de cinq empires.
Le Voyage vers l'ouest, signé par Wu Cheng'en au XVIe siècle, est unanimement considéré comme le fleuron de la littérature mythologique chinoise.
Il raconte le voyage d'un moine bouddhiste, rendu en Inde afin d'en rapporter des écrits sacrés. Le bon Tripitaka, accompagné par de bien étranges novices, fera ce voyage long de quatorze années, riche en péripéties et semé de dangers. Mais le véritable héros de cette histoire est en réalité l'un de ses trois disciples : le fougueux, l'irrespectueux, le fameux Roi des singes, l'une des figures les plus populaires de la tradition chinoise ! S'il est vrai qu'un tel périple a bien eu lieu, entre 629 et 645, l'aventure a rapidement été reprise, amplifiée, elle est devenue légendaire bien avant la rédaction de l'ouvrage que l'on connaît.
Elle demeure aujourd'hui encore le sujet de nombreuses adaptations : opéra, films, dessins animés, jeux vidéo... Vous trouverez dans ce livre les principales péripéties du Voyage vers l'ouest. A chaque étape, les "Rouleaux de l'Empereur" vous permettront de découvrir, avec humour et en images, quelques éléments-clefs d'une civilisation très différente de la nôtre...
« Alison, » dit son père, « sera élevée comme un garçon. » Mais cette fille non désirée a un caractère bien trempé ; elle devient une femme pleine de passion, qui défie toute autorité masculine et connaîtra de nombreux mariages.
Alison est un pur produit du XIVe siècle, une époque tourmentée par des guerres interminables, la peste noire et une impitoyable chasse aux hérétiques.
Et pourtant, il y a quelque chose d'intemporel dans l'histoire de cette femme. Sa vie est assombrie par le conflit qui la déchire, entre son appétit insatiable et son besoin inassouvi de sérénité spirituelle.
Marquée par de lourds secrets, elle connaît le chagrin, l'angoisse et la perte des siens. Et pourtant, la joie débordante d'Alison est semblable à une flamme : elle ne faiblit jamais bien longtemps.
L'auteur a rencontré Alison parmi les pèlerins imaginés il y a plus de 600 ans par Geoffrey Chaucer dans ses Contes de Canterbury. Elle reste une des femmes les plus populaires de la littérature anglaise.
Une aventure humaine au service de la connaissance L'étude des déplacements dans le monde antique recèle encore de nombreux mystères.
L'armée romaine, qui a dominé le monde occidental pendant plusieurs siècles, faisait réaliser des périples de milliers de kilomètres à des légions entières.
Comment tenait leur équipement ? Quel confort était celui du soldat ? Quelle endurance pouvaiton attendre des armées en campagne ?
À quels petits "trucs" le légionnaire faisait-il appel ? Une fois les sources écrites épuisées, seule l'expérimentation peut apporter des réponses.
Trois ans de suite, un groupe de l'association Legio VIII Augusta, harnaché comme les légionnaires de César, a relié à pieds la grande cité gauloise de Bibracte à celle d'Alésia.
Avec armes et bagages, accompagnés de mules, à travers forêts et sentiers sur le tracé des anciennes voies romaines, les reconstituteurs ont expérimenté ce qu'a pu être ce voyage pour les soldats d'il y a deux mille ans.
Sur leur chemin, les populations du Morvan ont encouragé et applaudi chaleureusement ces jeunes gens "originaux" mais passionnants. Yann Kervran, grand photographe de l'archéologie expérimentale, les a suivis sur le chemin.
Voici le récit de leur aventure.
« Ukumbusho », en Swahili, signifie « Mémoire ».
Au pied des volcans, bien loin de tout axe routier, un campement Batwa se prépare à la veillée. Ce soir, comme tous les soirs depuis fort longtemps, toute la communauté s'est réunie pour écouter l'Ancien, celui qui transmet, celui qui sait.
Celui qui explique, aux plus petits serrés contre les plus grands, que l'« Ukumbusho » ne doit pas s'éteindre, que la mémoire doit être alimentée, entretenue comme une flamme pour éclairer le futur.
L'Ancien, cette fois-ci encore, a sans doute un peu trop bu de « matango », mais il raconte toujours aussi bien cette histoire où il est question d'enfant, de gorilles, et de l'aube qui renouvelle la vie : « C'était il y a longtemps, très longtemps.. À l'époque où les premiers hommes à la peau blanche sont arrivés. À l'époque où femmes, hommes et enfants avaient peur d'être emportés loin de leur terre .. À l'époque où l'on s'exerçait à écouter les bruits de la forêt et les cris d'animaux ».
Après deux générations qui avaient servi la France sous les couleurs successives de deux empires, de la monarchie et de la république, la famille Knobloch a vu soudainement l'Alsace basculer, et a rejoint l'Empire allemand.
Ce troisième tome raconte l'histoire de la quatrième génération de la famille, celle de Leo Knobloch et Joseph Meyer appelés au service du nouveau Reich Allemand de Guillaume II. Ils seront entraînés dans l'horreur de la guerre 14-18. Travail historique extrêmement documenté (archives militaires et civiles) et accompagné d'un appareil de notes important, cette fresque se lit également comme un véritable roman.
Les six volumes de la série traiteront de sept générations d'une même famille aux armées de cinq empires.
Bertrand Jost poursuit dans ce cinquième tome sa chronique historique avec les mémoires de son grand-père Marius Meyer, né en 1917.
Instituteur de village, Marius voit son destin basculer en 1942, lors de son incorporation de force à la Wehrmacht. Soldat et « malgré-nous » mais avant tout père de famille dévoué, il deviendra une figure essentielle de la lutte contre le nazisme, à cheval entre la France et l'Allemagne.
De l'annexion douloureuse de l'Alsace-Moselle à l'inauguration du camp du Struthof, et de la terreur du front russe à l'introduction dans la Résistance, Marius nous livre ici son passionnant journal de guerre, jusqu'à, enfin, la libération d'une région particulièrement meurtrie.
Travail historique extrêmement documenté (archives militaires et civiles) et accompagné d'un appareil de notes important, cette fresque se lit également comme un véritable roman. Les six volumes de la série traiteront de sept générations d'une même famille aux armées de cinq empires.
Bertrand Jost pose la dernière pierre de quatorze années de recherches et d'écriture dans ce sixième et dernier tome de sa chronique historique Vicissitudes militaires. L'ouvrage nous offre une vision d'ensemble de cette famille alsacienne à la fois ordinaire et extraordinaire, dont sept générations ont laissé des traces importantes de leur passage aux armées de cinq empires à travers l'Europe. On revit ainsi toute l'histoire de la région et de la vie rurale, notamment au Kochersberg, des seigneurs paysans de la fin du Moyen-Age à la mécanisation et aux remebrements du XXe siècle.
Il revient enfin sur l'histoire de son oncle Philibert, parti à son tour rejoindre le service armé lors du dernier conflit de l'Empire colonial français : la guerre d'Algérie. Il clôt ainsi une série passionnante, six tomes d'un travail historique extrêmement documenté (archives militaires et civiles), accompagné d'un appareil de notes important. Cette fresque se lit comme un véritable roman.
Quels événements se sont passés dans le gotha le jour de votre naissance ? Quels sont les saints qui y sont honorés et qui sont-ils ? Que doit-on fêter chaque jour de l'année ? De quel souverain ou membre du gotha doit-on fêter l'anniversaire ? Quelles sont les dates des mariages princiers ?
Avec plus de trois mille réponses, parfois surprenantes, cet éphéméride est un outil ludique et pratique, indispensable pour connaître les dates qui ont fait l'histoire des grandes familles européennes et du monde chrétien.
« Dans l'ombre de Néron, l'empereur de tous les excès, les intrigues de palais, les meurtres, les ambitions. et l'amour. » En cette 8e année du principat de Néron, un violent séisme ravage Pompei. Dans les décombres de sa luxueuse villa gît le corps de Sabinus, richissime négociant et oncle de Poppée, la concubine de l'Empereur.
Accident ? Le corps écrasé par une statue porte des blessures fatales laissées par un poignard.
Jalousie, avidité, ambition : les mobiles ne manquent pas pour le tribun Sextus Hamius Decius, dit Sham, neveu du défunt, qui jure de retrouver l'assassin.
La piste de Myrna, seul témoin du meurtre, ravissante prêtresse orientale à qui l'on prête le pouvoir de rajeunir les courtisanes, mène tout droit au palais impérial.
Dès les premières pages, Marie Visconti nous plonge, sans le moindre temps mort, à la suite de Sham, dans des lieux magiques et prestigieux, au devant de personnages hauts en couleur.
L'intrigue savamment nouée de ce roman nous mêle aux grands noms de l'histoire des hommes et des religions, au carrefour de l'Orient et de l'Occident. Des courses de char aux boudoirs du palais, des réceptions mondaines aux ruelles sombres de Subure, la quête de Sham et de la belle Myrna est un moment intense de découvertes, de sensualité et de surprises.
Elle a sept ans, le même âge que Ludivine, la fille de ses maîtres. Si on lui demandait quel être au monde lui était le plus cher, elle répondrait à coup sûr Ludivine. Il faut la voir cette presque soeur, comme elle sait susciter l'attention et l'affection de son entourage. La petite princesse feint de ne pas entendre les hommages, ça fait vulgaire, mais elle aurait rendu un crapaud amoureux rien que pour tester son pouvoir de séduction. Comment, quand on n'est fille que de la cuisinière, grandir sans drame à l'ombre de cette presque-soeur là ? Ne faut-il pas, un jour, pour gagner sa propre place, commettre l'irréparable ?
Témoins silencieux du passage des générations, qui sait quels secrets pourraient révéler les meubles de famille, s'ils étaient doués de parole ? Ceux de la famille Picquart, par exemple, ont assisté à l'ascension d'Auguste, bonapartiste convaincu, féru d'architecture et collaborateur du préfet Haussmann, qui a redessiné le visage de Paris.
Ils ont vu sa fille, Julie, devenir peintre, proche de Claude Monet. Son petit-fils, Frédéric, devenir un journaliste talentueux, qui couvrira l'affaire Dreyfus, et rencontrer Marcel Proust. Et ses arrière-petits-enfants partir pour l'horreur des tranchées... Oui, à travers le Second Empire, la Commune et la troisième République, les meubles de la famille Picquart ont assisté au destin extraordinaire des hommes, et conservé par-devers eux nombre de secrets...
L'un d'entre eux, un confident, un siège double fait pour la conversation, prend enfin la parole. Il nous livre ses mémoires, lui à qui l'on n'a jamais rien caché...
Il a été décidé au XIXe siècle que les Gaulois étaient les ancêtres officiels des Français.
Mais la réalité quotidienne de ces hommes de l'Antiquité qui vécurent plus ou moins sur le territoire national français commence à peine à se dévoiler. Les héritiers de la puissante civilisation celtique qui s'était étendue jusqu'aux confins de l'Asie Mineure eurent à affronter Rome lors de la fameuse Guerre des Gaules menée par Jules César. De cet affrontement résulta une synthèse brillante, le monde gallo-romain.
Les principaux événements de l'existence d'un guerrier noble vous sont dévoilés par des scènes de la vie quotidienne à la fin de l'Âge du Fer.
Le XIXe siècle a fait d'eux "nos ancêtres les Gaulois" parce qu'ils vécurent plus ou moins sur le territoire français. Mais le quotidien de ces hommes de l'Antiquité commence à peine à se dévoiler. Ils étaient les héritiers de la puissante civilisation celtique, étendue jusqu'aux confins de l'Asie Mineure. A l'aube de notre ère, leur parcours s'est heurté à Jules César. De cette fameuse "Guerre des Gaules" est né un monde nouveau, une synthèse brillante : la culture gallo-romaine. Grâce à une reconstitution méticuleuse, scrupuleusement documentée, cet ouvrage exceptionnel vous propose de découvrir en images la vie quotidienne d'un noble et de tous les siens à la fin de l'Age du Fer.
Lutèce, capitale des Gaules, janvier 358 de l'ère chrétienne. Victorieuses des envahisseurs alamans, les légions du César Julien passent un hiver de repos sur les bords de la Seine. Le César lui-même a été rejoint par son épouse, Hélène, qui porte en son sein un enfant, peut-être un futur empereur. Mais même au plus froid de l'hiver, peut-on jamais trouver la paix ? Dans les faubourgs de la cité des Parisii, des jeunes femmes agonisent dans d'atroces souffrances, victimes d'une maladie étrange. Sortilège ou empoisonnement ? Magie noire ou complot ? Comme celle du César, toutes ces femmes étaient enceintes... Après le Feu de Mithra, le centurion Marcus Pius et ses hommes enquêtent à nouveau dans la Lutèce antique.
Vincent, jeune garçon d'origine modeste vivant à Sarcelles, est en première année de faculté en 1968. À son copain Yves, mort jeune loin de la France, il entreprend de raconter par écrit « son » Soixante-huit à lui. Avec tous les détails.
Du baccalauréat aux événements du mois de mai, Vincent va traverser cette formidable éclosion de désirs et de revendications. L'expérience se révélera tout à la fois enrichissante et traumatisante. Elle l'amènera à s'éveiller à la conscience. et à l'amour.
Un roman d'initiation, un tableau humain et sensible des « événements », loin de tout cliché