«Au fond, je sais que je n'ai pas d'autre choix que de repousser au maximum les frontières de ce que je sais faire pour avoir la possibilité d'éprouver un plaisir essentiel et puissant.»Rien n'arrête Kilian Jornet. Sans cesse en quête de nouveaux défis, la légende de l'ultra-trail est née pour affronter les sommets. L'impossible, il l'a déjà atteint, lors de sa double ascension de l'Everest. Cette vie passée à repousser les frontières de l'extrême repose sur une discipline rigoureuse, des entraînements réguliers et pénibles et une maîtrise technique irréprochable : toute victoire a un prix.Dans ce récit poignant et profondément honnête, Kilian Jornet se confie. Il raconte son enfance, ses choix, ses peurs, ses aventures hors norme, ses trophées et ses erreurs. Avec humilité, il témoigne de sa carrière prodigieuse. Avec enthousiasme, il nous conduit avec lui, là-haut, goûter l'air des cimes et partager ce qui seul compte : l'amour puissant de la montagne.
«Avec ces hommes qui n'étaient pas de ma race, j'ai vécu au grand large plus de cinq lentes semaines. Je les ai vus à toutes heures du jour et de la nuit. Je les ai écoutés longuement, aussi bien lorsqu'ils chantaient que lorsqu'ils se plaignaient. Dans cette intimité de chaque minute, qui est le propre de la vie d'un navire morutier, j'ai senti leur fatigue, leur rancoeur et leurs espoirs.»Émile Condroyer, romancier et journaliste, rend un hommage puissant à tous les travailleurs de la mer confrontés à un élément qui ne connaît pas de repos.Dans Les Hommes dans la tempête, de Ouessant à l'île de Sein, de phare en phare, les coups de vent rythment la vie des navigateurs à l'ancre, des gardiens de phares, des sauveteurs et des familles restées au port. Peur, folie, mort tissent des destins tragiques, où le courage et l'héroïsme émergent en permanence.Dans les houles d'Islande est le récit d'une immersion de cinq semaines sur un navire morutier. Jour et nuit, dans l'intimité la plus étroite, Émile Condroyer est parti sur les traces des Pêcheurs d'Islande de Pierre Loti pour sentir le courage et l'humilité de ces héros maritimes.
Kilian Jornet, légende de l'ultra-trail, « sky runner » à l'assaut des sommets et du ciel, a toujours considéré ses incroyables records comme autant d'étapes dans une quête personnelle d'accomplissement sportif et spirituel. Mont Blanc, Cervin, Elbrouz, Denali, Aconcagua, Everest..., ces sommets parmi les plus hauts du monde ont inspiré Kilian depuis son enfance. Avec l'épopée Summits of my life, celui qu'on surnomme l'ultra terrestre a transformé ses rêves en autant d'ascensions et d'exploits inédits. Ce tour de force sportif est pour lui l'occasion de défendre deux valeurs essentielles : l'amitié et l'écologie, en s'engageant au plus près de la nature sans assistance et sans laisser la moindre trace derrière soi. Une philosophie puriste et minimaliste à l'origine de l'immense popularité de ce champion hors normes.
Deux textes à la portée écologique du géographe et libertaire français. Le premier, paru en 1880, est un traité de vulgarisation géographique en même tant qu'une médiation poétique et morale sur la montagne. Dans le second, il décrit les phénomènes naturels et les paysages au fil d'un ruisseau, de la source à l'embouchure.
«Laisse l'instinct guider tes pas, il t'amènera vers ce que tu aimes.»Qu'est ce qui fait courir Kilian Jornet ? Quelles sont les pensées, les motivations profondes de cet extraterrestre du trail ? «Sky runner» à l'assaut des sommets et du ciel, il multiplie les exploits : quatre fois champion du monde de skyrunning, champion du monde de ski de montagne, il bat aussi des records en courses rapides comme la traversée du GR20, l'Ultra-Trail du Mont-Blanc ou l'ascension du Kilimandjaro.De son premier «4000» réalisé à l'âge de 7 ans au défi mondial Summits of my Life, Kilian Jornet revient sur son destin de champion. Cet athlète d'exception nous livre un témoignage palpitant sur sa passion pour la course et la montagne et sur sa philosophie de vie profondément ancrée dans sa pratique sportive et son amour pour les grands espaces.
«Parce que nous sommes des hommes forgés par nos rêves. Parce que sans nos rêves, nous sommes morts.» Après Courir ou Mourir, Kilian Jornet reprend la plume. Avec La Frontière invisible, celui que l'on surnomme «l'ultra-terrestre» livre une réflexion intime et poignante sur son amour des sommets, son besoin de solitude et son attirance pour les défis les plus insensés : records d'ascension du mont Blanc, du Cervin, etc. Grâce à un style très personnel où il mêle harmonieusement fiction et réalité, Kilian Jornet révèle la complexité de son identité tout en assumant ses choix. Pour lui, «vivre sans prendre de risques n'est pas vivre».
Un ouvrage authentique, intense et terriblement humain, à l'image de son auteur.
«Le fait d'épuiser ma marche, et de demeurer pourtant au coeur du mouvement, me transforme en profondeur. Mes pensées se perdent moins, je surplombe moins les choses. Je me focalise sur le troupeau qui avance devant moi. Je suis porté par sa puissance.»De juin à octobre, randonner dans les Alpes du Sud signifie marcher en compagnie des moutons : aujourd'hui encore plus de trois cent mille bêtes se retrouvent chaque année dans les alpages d'estive.Antoine de Baecque est parti sur les traces du parcours millénaire des bêtes et des hommes, cette transhumance traditionnelle disparue dans les années 1950. Il a cheminé sur les anciens sentiers de la transhumance par des voies oubliées, serpentant au milieu d'un paysage que le passage des moutons a façonné. Il a inauguré la Routo, cet itinéraire de randonnée bientôt homologué GR qui chemine sur plusieurs centaines de kilomètres à travers les Alpes, de la plaine de Crau en Provence jusqu'au Piémont italien.Ce récit voyageur d'un parcours montagnard, où la quête de la mémoire d'une transhumance millénaire accompagne la mémoire intime du marcheur, résonne comme un hommage au lien entre hommes et bêtes.
Dans ce récit de mer et de résilience, Capucine Trochet raconte sa folle aventure avec Tara Tari, un petit voilier de pêche fait de jute et de matériaux de récupération. L'architecte du bateau l'avait prévenue : Tara Tari n'est pas fait pour traverser l'Atlantique. Pourtant, c'est peut-être la seule embarcation avec laquelle elle se sent capable de traverser l'océan. Après dix mois en mer, Capucine apprend le nom de sa maladie génétique qui lui impose des souffrances permanentes et décide de poursuivre ses navigations. Sans défi. La tempête vers l'archipel du Cap-Vert, la traversée de l'océan Atlantique..., elle atteint l'essence de son rêve.
Tout prend sens, au cours du voyage ; même la maladie.
Sans moteur, sans électronique et sans un sou, elle avance ou recule au rythme des éléments. Au fil des milles nautiques, Tara Tari, plus qu'un bateau, est devenu « ses ailes et sa liberté ».
«Pour dire vrai, la relation entre le cheval et l'homme est une bizarrerie, une anomalie, une étrange affaire puisqu'elle consiste en un rapprochement entre deux espèces que tout oppose, une alliance presque contre nature:celle d'un carnivore avec un herbivore, d'un chasseur avec un gibier. Cela a été souvent souligné, mais jamais avec suffisamment d'insistance, car cette particularité détermine la vie orageuse de ce couple insolite, improbable ou, à tout le moins, mystérieux.»Oublier notre condition animale, nous croire libérés des contraintes naturelles. Jamais dans l'histoire, il n'a été aussi nécessaire de se rapprocher des chevaux, pour ne pas perdre complètement nos repères. Par leur vitalité, leur énergie, leur spontanéité, leur générosité, les chevaux peuvent nous aider à renouer avec notre propre animalité.Depuis plus de dix ans, inspiré des turbulences d'une époque en pleine ébullition, Jean-Louis Gouraud exerce une fonction de sentinelle en tenant dans le mensuel Cheval Magazine une chronique dans laquelle il essaie d'attirer l'attention sur ce qui va bien ou moins bien, non seulement dans le monde du cheval - mais aussi, et surtout, dans le monde tout court. Un formidable coup de sabot sur notre société contemporaine.
« Personne ne peut savoir quel plaisir on éprouve à naviguer seul en toute liberté sur les océans immenses, à moins d'en avoir l'expérience ».
En 1895, Joshua Slocum part de Boston avec le voilier qu'il a restauré avec ardeur plusieurs années durant. Lui qui a déjà tant navigué veut retrouver le large, seul cette fois.
Trois ans plus tard, c'est la fin d'une « croisière » de quarante-six mille milles. Slocum jette l'ancre dans le port de Newport : il a réalisé le premier tour du monde en solitaire. Un exploit hors du commun à l'époque et encore légendaire aujourd'hui.
Pour des générations de marins du monde entier, Slocum reste un modèle par sa détermination et sa présence d'esprit comme par son art d'affronter la solitude. Son attitude indéfectiblement positive est peut-être le secret de l'engouement toujours aussi vif suscité par ses aventures, dont le récit est devenu un classique incontournable de la littérature maritime.
Du XVIe au XVIIIe siècle, dans la littérature de voyage, les récits de naufrages et histoires de rescapés occupent une place de choix, répondant au vif intérêt d'un public avide de sensationnel. La littérature, se faisant le miroir de la réalité, en surenchérissant dans le spectaculaire et le larmoyant, a engendré de mémorables morceaux d'éloquence. Parmi les destinées singulières qui connurent des fortunes aussi diverses que remarquables figurent celles de Manoel de Sosa Sepulveda, de Guillaume de Laujardière et de Narcisse Pelletier, dont on trouvera ici les récits des infortunes et des vicissitudes de leur retour à la civilisation.
Fin 1894, le jeune géographe et cartographe suédois Sven Hedin quitte Stockholm pour se livrer à l'exploration de régions de l'Asie encore méconnues : le Haut-Pamir, le Turkestan chinois, que Marco Polo a jadis sillonné et décrit comme « peuplé de fantômes », le Lap Nor, ce lac réputé pour se « déplacer » sur des distances considérables, et le Tibet septentrional avant de regagner son pays trois années plus tard. Ce long et harassant périple n'aura pas été inutile. Des milliers de pages de notes, des centaines de cartes, de croquis, de dessins ; la moisson est monumentale. Grâce à Sven Hedin, les connaissances dont les savants disposaient alors sur ces immensités est entièrement renouvelé. C'est le texte de l'édition procurée par Charles Rabot dans Le Tour du Monde que nous livrons ici.
Cet ouvrage d'Ivan Illich s'inscrit dans la publication successive de quatre textes polémiques (Une société sans école, Énergie et équité, La Convivialité et Némésis médicale) qui suscitèrent des débats dans le monde entier. Illich relève
" Qu'ont-elles en commun, toutes ces femmes aux personnalités si fortes ?Sinon l'intrépidité et le talent unique de savoir reconnaître leur instinct et soutenir leur désir. " Les grandes aventurières ne sont plus seulement des courtisanes: ce sont des conquérantes d'un type nouveau apparu dans la première moitié du XIXe siècle. Des femmes qui voulaient être des géographes, des botanistes, des ethnologues - bref des exploratrices à part entière ! Et elles ont conquis le monde, d'est en ouest et du nord au sud, le collet bien monté, pour que leur vertu ne soit en rien suspectée, leur corset étroitement lacé.
Mais sous leur armure vibraient des émotions violentes, des sentiments brûlants. Et beaucoup ont vécu des amours, qui, pour êtres secrètes, n'en furent pas moins passionnées.
«Se lever tout à l'aube dans un doux froid. Contempler par l'ouverture en arc de l'abri cette première image du jour : une fine lune calligraphiée dans le ciel et deux ombres, l'ombre de la lanterne et l'ombre de l'arbre, étendues sur le socle de la grande cloche. Déboucher dans la vaste cour du temple encore à peine éclairée où les bâtisses, dans leur torpeur, ont une certaine magnificence. Ébrouer son sommeil comme ce gong qui résonne, un grelot de piécettes, le chant murmuré d'une vieille femme.»
«Mais qu'allais-je trouver de l'autre côté de la barrière, ici en Europe? Je me retrouverais seul, mais pas de la façon que j'affectionnais : ce serait la solitude totale. Cette nouvelle liberté me semblait bien sombre. Je savais pourtant que c'était là le seul choix possible, parce qu'il m'offrait l'espoir de construire quelque chose qui me corresponde, l'espoir d'apprendre, d'observer par moi-même, de grandir...».
En 1962, alors que la guerre froide atteint son apogée, le jeune Russe Rudolf Noureev éblouit l'Occident par son art et devient en quelques mois une star de renommée internationale. C'est le moment que ce danseur de 25 ans choisit pour publier le témoignage de ses jeunes années, depuis son enfance difficile en URSS jusqu'à son passage fracassant à l'Ouest, tout juste un an auparavant.
L'ancienne étoile du ballet soviétique du Kirov en passe de devenir une superstar occidentale se livre entièrement dans ce texte, qui mettra plus de cinquante ans à être édité en France. Toute la personnalité de Noureev y figure déjà, avec ce caractère entier et volontaire, source de mélancolie, mais aussi atout essentiel pour oser transgresser l'autorité familiale, politique et artistique de son temps.
« Ayant fait, au printemps dernier, une petite croisière sur les côtes de la Méditerranée, je me suis amusé à écrire chaque jour ce que j'ai vu et ce que j'ai pensé ».
Sur l'eau est un charmant journal de bord en Méditerranée, une dérive de pensées au fil de l'eau. À bord de son yacht Bel- Ami, Maupassant alterne le récit de sa croisière avec celui d'excursions menées à terre et se laisse aller à de longues digressions amusées, tristes ou ironiques, sur la mort, la compagnie des hommes, la société mondaine cannoise, la guerre mais aussi sur le vent, capricieux et dangereux, et la mer, étincelante et irisée.
Maupassant s'y révèle farouchement pacifique, un brin misanthrope, et dans le même temps amoureux de la vie. À travers ce court récit qui servit de livre de chevet à Tolstoï en personne, ses lecteurs les plus assidus découvriront une autre facette du grand écrivain réaliste.
« Il était une icône, je n'étais pas grand-chose, juste un jeune cadet dans son ombre. Vingt ans après sa mort, j'ai pourtant eu envie de raconter. Parce que si je suis devenu celui que je suis, je le dois aussi à Éric. À ce qu'il m'a transmis, à ce que j'ai partagé avec lui, à ce que j'ai vécu depuis qu'il n'est plus là. Au-dessus de moi, ange protecteur ou simplement aîné attentionné, j'ai toujours eu l'impression qu'il m'accompagnait. Avec ses silences soupesés et ses phrases si souvent pertinentes, ses récriminations de marin et son comportement de légende ».
Homme discret, Patrick Tabarly n'en est pas moins un témoin privilégié. Comme Éric, son frère aîné, il a vécu les grandes heures de la voile française de la fin des années 1960 au début des années 1990. Il a surtout partagé au plus près le quotidien du « premier marin de France », disparu en mer d'Irlande il y a un peu plus de vingt ans. Il était à ses côtés lors de la première navigation du mythique Pen Duick ; ensemble, ils ont remporté des compétitions, en ont perdu d'autres, toujours animés par une même passion pour la mer, qui les a unis plus sûrement encore que leurs liens de sang. Patrick Tabarly vouait à son aîné un respect sans borne, et son regard, sans concession, n'en est que plus précieux.
Sur la trace d'un nouveau territoire de la pensée, Donald Worster remonte aux origines du concept d'écologie et dresse les portraits attachants des personnalités marquantes de cette conquête : Linné, White, Darwin, Thoreau, ainsi que quelques écologistes incontournables comme Clements, Leopold ou Odum.
Tout au long de cette histoire, l'auteur montre comment la pensée écologique s'est développée dans différentes directions. Concluant sur les orientations essentielles de l'écologie, l'auteur établit comment, en tant que science mais aussi mouvement majeur des idées, elle a modelé la perception moderne de la place de l'homme dans « l'économie de la nature ».
«Je veux boire à tes rêves, Nicolas, parce que les rêves, c'est le plus important. On n'est peut-être pas des spécialistes de la vodka, et ça ne fait rien, mais pour ce qui est des rêves, on s'y connaît !»Pourquoi les Russes et leurs voisins ex-soviétiques boivent-ils tant de vodka ? Que «dit» cette boisson à propos de leurs racines et de leur âme ? Pour tenter d'éclaircir ces mystères, Nicolas Legendre est parti durant quatre mois du Caucase à l'Asie centrale et de la Sibérie à Moscou. Son unique mot d'ordre : laisser faire le hasard. Errer jusqu'à ce que les rencontres surviennent et que les verres s'entrechoquent.Les Routes de la vodka est le récit de cette tonitruante expédition entre steppe, désert et montagne où passent des routiers, des éleveurs nomades, un liquidateur de Tchernobyl, une jeune Ouzbek battue par son mari, un ex-agent des forces spéciales soviétiques, des employées du Transsibérien, un politicien kirghize... D'épiques saouleries succèdent aux rêveries et aux plongées dans l'Histoire. L'auteur, entraîné dans un périple initiatique, décrit dans une langue nerveuse et captivante un monde chamboulé tour à tour par le communisme et par le capitalisme.
Après un deuxième Vendée Globe, le tour du monde en solitaire et sans escale - un Everest pour un marin -, Fabrice Amedeo livre un témoignage littéraire fort sur cette connexion au monde que permet le voyage sur les océans, loin de la terre et des contrées habitées. Le large offre cette possibilité de retrouver le rythme du cosmos, d'expérimenter un nouveau rapport au temps et surtout la faculté de faire dialoguer son monde intérieur avec le monde extérieur, celui que nous cachent trop souvent nos sociétés modernes. Loin d'un récit de course, ce livre tente de partager l'indicible des expériences de l'homme seul face à lui-même, face à ses défis et face à la nature.
«Le renard est devenu familier. On l'apercevait partout, au coeur de la nuit ou au petit matin, arpentant les rues, les avenues, franchissant les ponts, traversant les places...»Dans une ville appelée Lutetia, Christian Maupertuis dirige une multinationale chargée de la construction d'un Grand Métro. En homme avisé, il n'hésite pas à s'allouer les services d'un tueur à gages pour supprimer tout obstacle à l'expansion de son empire, du militant écologiste au défenseur des droits de l'Homme. Solitaire et désabusé, Patrick Amiot exécute cette mission sans états d'âme et en toute impunité. Jusqu'au jour où les renards envahissent la ville, ensauvagent les habitants et paralysent le chantier. Objet de tous les fantasmes, cristallisant les peurs et les passions, Goupil provoque une guerre urbaine sans merci. Lutetia devient un terrain de chasse, le théâtre d'un affrontement social où l'homme et l'animal se confondent...
La vie d'un homme est l'intervalle de temps entre sa première et sa dernière respiration. Les plongées de Guillaume Néry se situent entre une dernière et une première respiration. Chaque immersion de ce champion du monde d'apnée en poids constant est un cheminement spirituel, un voyage intérieur vers une meilleure connaissance de soi, une renaissance à des sensations disparues depuis la fondation du monde.Dans ce livre, Guillaume Néry nous immerge au coeur de son entraînement, de sa routine, de ses performances, des difficultés techniques qu'il doit surmonter. Plus qu'un sport, la plongée est pour lui une philosophie de vie, un moyen de renouer avec lui-même et d'explorer ce sixième continent encore méconnu qu'est l'océan. Se confronter au danger, mais surtout au lâcher-prise, à l'acceptation des contraintes physiologiques et climatiques pour s'adapter à cet autre univers qu'est le fond des mers. Un parcours hors du commun qui nous mène aux frontières des limites humaines.
Rebattre, entre 14 et 18 ans, les cartes de leurs vies un peu biseautées par des enfances brisées, c'est le contrat que Seuil, association atypique en France, propose à des adolescents égarés, embourbés dans des conflits familiaux, des bandes ou des séries de délits qui les ont conduits dans une impasse ou en prison.
Le contrat proposé est simple et brutal : marcher un peu moins de 2 000 kilomètres, sac au dos, pendant trois mois, par tous les temps, dans un pays étranger. Et avec une contrainte terrible pour eux : ni musique, ni téléphone, ni internet pendant 110 jours!
À ce pari fou, une seule règle : c'est le jeune qui est maître de dire «j'arrête» ou «je continue». Dans tous les cas, c'est son juge qui arbitrera. Ce qu'ils gagnent? Une place dans la société qu'ils avaient rejetée.
Douze ans après le premier départ, que sont devenus ces gamins perdus, ces possibles gibiers de potence? Attention aux jugements hâtifs. Ceux qui «ratent» une marche ne ratent pas obligatoirement leur réinsertion et ceux qui font une rechute ne ratent pas nécessairement leur vie. Pour savoir, il fallait aller les revoir, ceux qui ont «réussi» et ceux qui ont «échoué».