Foyer de création artistique et littéraire, creuset de nouvelles pratiques religieuses, terre de vestiges antiques, l'Italie est à l'époque moderne une source d'inspiration et un objet d'admiration pour l'Europe entière. Elle devient alors à la fois la caisse de résonance de multiples ambitions étrangères et un laboratoire politique et social original, au moment où ses transformations économiques mettent en place un système de production dans lequel se décèlent déjà les contrastes entre le Nord et le Sud.
Adoptant une perspective chronologique et thématique large, ce manuel entend proposer une grande synthèse sur quatre siècles d'histoire de l'Italie et souligner toute la richesse de cette période en présentant les plus récents renouvellements historiographiques. Il met en lumière la situation originale d'une Italie moderne qui, morcelée en de multiples États et inexistante sur le plan politique, voit pourtant se développer une identité géographique, symbolique et culturelle spécifique dont l'existence précède le projet d'un État unitaire.
Rome, dont l'élite cultivée parlait grec, aurait pu n'être qu'un empire hellénique comme celui du macédonien Alexandre, et les lettres latines ne jamais exister. Par la création et la pratique sociale des « lettres latines », Rome s'est démarquée des autres cités antiques en s'identifiant à sa propre langue, indigène, le latin. La République romaine a ainsi édifiée sa culture littéraire - mixte, ajoutant le latin au grec - pour des raisons et en fonction de pratiques politiques (théâtrales, judiciaires, etc.). Cette vision très concrète de l'histoire des lettres latines comme processus, en relation avec l'affirmation progressive d'une identité latine de Rome à partir du IIIe s. av. J.-C., conduit l'auteur à une relecture décapante des principaux textes latins antiques. A l'opposé d'une histoire de la « littérature latine », sous-tendue par la conception romantique de la littérature comme expression spontanée du génie national sous la figure de l'écrivain, l'auteur propose une histoire littéraire de Rome, comme il en existe une histoire militaire ou politique.
L'histoire économique a connu un renouveau depuis un demi-siècle grâce à l'analyse économique, aux théories institutionnalistes et aux approches globales. Cette nouvelle édition, revue et actualisée, présente, en s'appuyant sur ces acquis, une version synthétique de l'évolution économique du monde depuis l'origine des civilisations jusqu'aux premières décennies du XXIe siècle.
Elle aborde en premier lieu les problèmes de la discipline elle-même, puis remonte à la fin de la préhistoire pour exposer de façon chronologique les traits de l'économie antique, puis médiévale, avant d'arriver aux Temps modernes et à la révolution industrielle. Le livre insiste ensuite sur l'évolution au XIXe siècle, l'extension de l'industrialisation et les mutations économiques et sociales qu'elle entraîne, puis la mondialisation d'avant 1914.
Le XXe siècle et la période actuelle font l'objet des derniers chapitres, depuis les guerres mondiales, la crise de 1929 et la montée des totalitarismes jusqu'à l'évolution plus favorable qui suit : paix globale, montée des échanges, intégration de l'Europe, nouvelle révolution technologique et développement au Sud, avant d'aborder les difficultés actuelles, depuis la crise de 2008.
Débouchant directement sur l'actualité la plus immédiate, cet ouvrage présente une synthèse globale des relations politiques internationales depuis 1945.
La fin de la Deuxième Guerre mondiale marque une césure majeure dans les rapports entre nations. Face au déclin des États européens, on assiste à l'ascension des États-Unis et de l'Union soviétique, qui visent à constituer autour d'eux des blocs homogènes. Tandis que se développe la guerre froide, les peuples colonisés s'émancipent de la tutelle de l'Europe. Il n'y a plus guère de lieu sur la planète qui ne participe peu ou prou aux relations internationales.
Des années 1960 aux années 1980, le monde bipolaire fait place à un monde multipolaire, où aux lieux traditionnels de conflits s'ajoutent de nouveaux terrains d'affrontement et de nouveaux enjeux.
Les événements révolutionnaires des années 1989-1991 mettent un terme à la guerre froide. Dominée par l'hyperpuissance américaine, la communauté internationale est à la recherche d'un nouvel ordre mondial que le 11 septembre 2001 rend encore plus improbable.
Le début du XXIe siècle est marqué par le phénomène de la mondialisation et l'ascension des puissances émergentes, en particulier de la Chine. Loin des espoirs de paix de la décennie 1990, les défis à l'ordre international replongent le monde des années 2010 dans un cycle de tensions et de violences.
Pourquoi parler de crise des identités ? Cette expression renvoie à des phénomènes multiples : difficultés d'insertion professionnelle des jeunes, montée de nouvelles exclusions sociales, brouillage des catégories servant à se définir et à définir les autres...
Comprendre comment se reproduisent et se transforment les identités sociales implique d'éclairer les processus de socialisation par lesquels elles se construisent et se reconstruisent tout au long de la vie.
La dimension professionnelle des identités a acquis avec la modernité une importance toute particulière.
La socialisation secondaire - à l'âge adulte - est devenue indispensable pour affronter les changements de plus en plus fréquents dans les cycles de vie et les impératifs de la construction identitaire.
Ce livre fournit des instruments d'analyse et des résultats empiriques pour saisir la dynamique en cours de la socialisation professionnelle et des identités sociales.
Conçu dès l'origine comme un cours à l'usage des maîtres de tous ordres de l'enseignement, cet ouvrage est resté profondément novateur dans sa démarche. L'orthographe est importante mais elle demeure une des faces de la langue : elle ne peut en être séparée. Il s'agit de changer les mentalités en modifiant la conception élitiste, maximaliste et dogmatique associée à la maîtrise de l'orthographe.
Après une introduction théorique générale, la première partie de ce cours traite des phonogrammes, c'est-à-dire de la partie prononcée de notre orthographe avec l'association systématique du phonème, de l'archigraphème et des graphèmes correspondants. La seconde partie traite des principaux morphogrammes, des logogrammes et des lettres en marge du système. Chaque chapitre est suivi d'applications et de modèles d'exercices.
La 6ème édition de cet ouvrage décompose les différentes étapes de la recherche en sciences sociales, offre un panorama complet et actualisé des techniques et méthodes disponibles et propose de nombreux travaux d'application.
Afin de tenir compte de l'évolution très rapide des dispositifs pédagogiques, elle s'accompagne de compléments en ligne : questionnaires à critiquer, corpus d'entretiens à analyser, fichiers documentaires thématiques, exercices.
Cet ouvrage explicite une méthode de recherche en sciences humaines et sociales, fondée sur les pratiques narratives. Il détaille une démarche : celle de l'enquête narrative.
Après avoir situé épistémologiquement les pratiques narratives, les avoir caractérisées en tant que méthode de recherche, ce livre décrit les différentes étapes de cette enquête : description des dispositifs, explicitation des procédés, formalisation des consignes, formulation des relances, afin d'aider le lecteur à construire des repères pour la conduite et la guidance au cours de l'entretien narratif.
Pourquoi certains problèmes suscitent-ils plus l'attention médiatique que d'autres ? Comment, à quel moment et pourquoi, un dossier ou un événement devient-il un "problème", dont on parle dans les débats sociaux, et que les politiques publiques décident de traiter ? Comment sont-ils définis ? Comment les mettre en récit pour qu'ils soient au diapason des sensibilités sociales ? Qui en sont les entrepreneurs (think tanks, haut-fonctionnaires, mouvements sociaux) ? Comment sont-ils relayés (ou non) par des politiques publiques ?
Ce manuel, sans équivalent sur le marché, restitue dans un langage clair le cadre théorique du sujet et vient répondre à l'ensemble de ces questions.
Assorti de nombreux exemples concrets ancrés dans l'actualité (passe sanitaire, retraites, réchauffement climatique) et d'outils théoriques, la nouvelle édition de cet ouvrage aide à penser comment s'alimentent nos conversations, les « Unes » des médias et l'agenda des politiques.
Juin 1815 : avec la victoire de Wellington sur Napoléon Ier à Waterloo, la Grande-Bretagne accédait à la prééminence mondiale. Cet apogée devait durer un siècle, tant sur le plan militaire, avec la Royal Navy, première marine de guerre mondiale, qu'économique - elle se situe au coeur d'une vaste « économie-monde » qui constitue un premier âge de la mondialisation contemporaine - et colonial, avec un Empire regroupant en 1914 près du quart de la population de la planète. Contrairement à l'idée longtemps soutenue, la Première Guerre mondiale n'entraîna pas de recul de la puissance britannique faute, principalement, de véritable relève : ce n'est qu'au lendemain d'un second conflit mondial très coûteux pour la Grande-Bretagne que les États-Unis furent réellement en position de se substituer à elle. Dans un contexte de difficultés économiques chroniques, les Britanniques durent alors réduire leur engagement international, abandonner progressivement leur Empire colonial et hésitèrent entre l'engagement européen et la « relation spéciale » avec les États-Unis. Toutefois, les deux dernières décennies du XXe siècle ont vu la Grande-Bretagne revenir au premier plan de la scène internationale, comme la crise irakienne du printemps 2003 a pu le démontrer.
Au-delà de la seule histoire diplomatique, cet ouvrage tente de dégager les lignes de force, les principes directeurs qui structurent, à court, moyen et long terme, les rapports des Britanniques au reste du monde.
Alors que l'on croyait en avoir fini avec la religion sous la poussée d'une modernité occidentale qui semblait en avoir fortement réduit l'impact social, la religion occupe à nouveau une place centrale dans l'actualité française. Elle est au coeur de discussions et polémiques sociales ; elle figure également à l'agenda politique, les autorités publiques cherchant à redéfinir aussi bien les conditions d'exercice de la liberté religieuse et ses limites que le point d'équilibre à trouver pour garantir la neutralité religieuse de l'État dans la société. Dans ce contexte, les diverses religions relisent leurs traditions et l'actualisent, suscitant des réactions diverses en leur sein.
Cet ouvrage présente, de la manière la plus complète possible, les grandes données dont nous disposons actuellement sur les reconfigurations contemporaines du religieux en France : net décrochage du catholicisme, progression des « sans religion », croissance de certaines croyances, brouillage des frontières précises entre les religieux et les non-religieux avec des minorités significatives de religieux non-croyant et de sans religion croyant, inversion de la corrélation entre engagement religieux et grande agglomération d'une part et entre engagement religieux et âge d'autre part...
Congédiant l'idée selon laquelle plus de modernité signifierait moins de religion, cet ouvrage vient également montrer que, bien au contraire, l'ultramodernité contemporaine entraîne de profonds bouleversements du religieux qui ont des conséquences politiques, sociales et culturelles dont on ne mesure pas suffisamment l'ampleur.
Les politiques publiques font pleinement partie de notre vie quotidienne, et influencent, si ce n'est déterminent, la plupart de nos comportements individuels, que ce soit dans les domaines de l'alimentation, des loisirs, de la famille, de la vie professionnelle... L'action publique est donc devenue un objet d'étude incontournable, et son analyse permet d'interroger plus largement la place du politique dans la société et les rapports de pouvoirs entre groupes sociaux.
Cet ouvrage propose des grilles d'analyse de l'action publique, en mettant l'accent sur la sociologie des acteurs (des élus locaux aux institutions internationales en passant par les experts, les citoyens et les médias), la compréhension de leurs interactions et la démarche comparative.
Cette nouvelle édition, assortie de nombreuses études de cas en phase avec l'actualité (pouvoir d'achat, protection de l'environnement, réforme fiscale, retraites...), permet de comprendre comment les enjeux actuels sont appréhendés par les politiques publiques.
La Révolution française est ici revisitée à la lumière des recherches novatrices qui ont vu le jour depuis vingt ans. L'ouvrage est ordonné selon un plan qui, tout en respectant le récit chronologique, insiste sur certains aspects thématiques. Deux approches ont été particulièrement privilégiées : d'une part, la Révolution est saisie comme une rupture politique majeure, fondamentale pour la construction de la démocratie en France ; d'autre part, elle est replacée dans son environnement international à travers ses singularités et ses influences dans le monde de la fin du XVIIIe siècle.
Cet ouvrage, panorama clair et complet, donne à voir et à comprendre l'un des événements majeurs de l'histoire universelle.
Au carrefour de la philosophie politique et de l'histoire des idées, la théorie politique est une sous-discipline centrale de la science politique, qui a pour objet l'étude des doctrines et idéologies contemporaines.
Cet ouvrage dresse un panorama complet des théories politiques actuelles, en les regroupant par grands thèmes : en partant du libéralisme, qui constitue la doctrine dominante, il identifie ensuite plusieurs "familles" de théories qui se sont construites en critique des théories libérales (critiques morales, politiques, économiques, écologistes et féministes).
Illustré de nombreux encadrés thématiques (le transhumanisme, le conservatisme de gauche, les accommodements raisonnables, le populisme de gauche, le socialisme libéral, le revenu universel, la cause animale, le féminisme cyborg), ce manuel sans équivalent sur le marché permettra également aux étudiants de mieux comprendre les phénomènes politiques actuels et d'en mesurer la portée.
En un siècle, de la fin de l'Empire en 1814 jusqu'au premier conflit mondial en 1914, la France est passée de l'Ancien Régime à la modernité. C'est un siècle de transformations profondes, à travers la succession des régimes politiques, qui ont abouti à l'épanouissement du modèle républicain. C'est un siècle qui a vu la révolution industrielle, la croissance urbaine, l'affirmation de la bourgeoisie d'affaires et la naissance du prolétariat. C'est le siècle de la déchristianisation progressive et de la laïcisation républicaine. Enfin, c'est un siècle d'un extraordinaire bouillonnement intellectuel et créatif, traversé pêle-mêle par le romantisme, le positivisme, le symbolisme, l'impressionnisme et l'Art nouveau.
Des mises au point historiographiques et biographiques, des commentaires de documents, un glossaire, des rappels chronologiques et biographiques contribuent à éclairer les principaux aspects de cette période d'innovations et de renouveau.
La période classique (Ve-IVe siècles) est la plus célèbre de l'histoire de la Grèce. Elle a exercé une véritable fascination jusqu'à aujourd'hui grâce aux témoignages littéraires, architecturaux ou artistiques qu'elle a laissés à la postérité. Mais cette fascination est-elle pleinement justifiée, et est-elle réductible à la seule Athènes ?
Cet ouvrage interroge la vision idyllique du monde grec à travers les événements, mais aussi les grands domaines de l'histoire (politique, société, culture, religion), pour aboutir à des conclusions plus nuancées sur une période qui reste l'une des plus fascinantes de la civilisation occidentale.
Guerres, attentats, radicalisation, mouvements de révolte sociale... l'actualité nationale et internationale est fortement marquée par des manifestations de violences politiques extrêmes dans un contexte de chamboulement de l'ordre mondial et d'incertitudes sur l'avenir. Pour comprendre ces phénomènes et les mettre à distance, cet ouvrage propose une grille de lecture complète des violences politiques, en convoquant les apports de la sociologie politique et de celle de l'action collective. Après une présentation des grands modèles théoriques d'explication de la violence (théories fonctionnalistes, marxistes, identitaires, émotionnelles, de la frustration...), il propose une typologie précise des violences extrêmes (terrorisation, conflictualités, etc.) et vient interroger l'activation de la violence en démocratie à des fins d'interpellation politique.
Toute société est traversée par de multiples conflits, et c'est cette conflictualité irréductible qui permet aux sociétés de changer dans le temps. C'est ce que démontre ce livre, pionnier sur la question de la conflictualité sociale en France.
Son but est tout d'abord de délimiter un champ de recherches, qui ne se confond pas avec la sociologie de l'action collective, mais l'englobe par ses questionnements : comment et pourquoi des conflits sociaux naissent-ils dans une société donnée ? A-t-on affaire à des conflits structurellement différents entre les sociétés traditionnelles et les sociétés modernes, les sociétés industrielles et les sociétés post-industrielles ? Quels effets les conflits produisent-ils sur l'organisation sociale, sur les liens sociaux et sur les processus de socialisation ? Comment les analyser aux échelles « macro » et « micro » ? Comment objectiver leur contribution au changement social ?
L'ambition de ce manuel est aussi d'examiner la diversification extrême des conflits sociaux ultra-contemporains (de classe, de race, de genre, post-coloniaux, intersectionnels, urbains, au travail, dans les organisations, etc.), en distinguant plus particulièrement trois familles : les luttes autonomes, les luttes subalternes et les nouvelles luttes à l'heure de la crise climatique.
Comprendre la France d'Ancien Régime implique de se distancier de réflexes mentaux trop contemporains. L'État moderne se construit dans une économie préindustrielle, entraînée par le commerce des produits agricoles dans une société où les libertés sont longtemps confondues avec les privilèges des ordres sociaux et dans une culture largement vivifiée par la religion. La formation de l'État-nation est l'oeuvre d'une monarchie sacralisée à perspective absolutiste, où le souverain ne parvient pas à s'adapter à la redéfinition de la nation au siècle des Lumières.
Après un lent dégagement des conceptions féodales, la monarchie n'a pas été capable de maîtriser la question du pluralisme religieux, ni d'imposer une réforme progressive de la société pour en tirer une fiscalité à la hauteur de ses ambitions. Le refus politique d'association de la nation à la gestion de l'État, longtemps maîtrisé grâce à l'attachement des élites au partage financier des ressources de l'État fort, finit par asphyxier la monarchie lorsque l'enlisement des réformes se paie par la faillite.
Pour cerner la vraie nature de l'absolutisme français, de sa naissance à sa crise ultime, huit chapitres thématiques replacent l'État royal dans son environnement géographique, économique, social, religieux et culturel. Trois chapitres dégagent ensuite les caractéristiques essentielles de chaque siècle ; enfin, des synthèses approfondissent quelques questions fondamentales pour l'histoire de la France moderne.
Analyse textuelle, art de l'interprétation, esthétique de la réception, tels sont les différents modes d'approche du phénomène théâtral, qui sont dictés à chacun d'eux, tant par la problématique de la période à laquelle ils appartiennent que par leur pratique personnelle, philosophique, littéraire ou scénique.
Accompagné d'un glossaire, d'une chronologie sur les théoriciens de l'esthétique théâtrale et d'un index des noms d'auteurs, ce livre constitue un outil de référence pour les étudiants de lettres, les candidats aux concours de recrutement, les élèves des cours d'art dramatique et pour tous ceux qui s'intéressent au théâtre.
Les méthodes qualitatives occupent une place grandissante en sciences humaines et sociales, constituant depuis leurs origines américaines un courant aussi riche que diversifié.
Cet ouvrage, véritable manuel, permet d'appréhender aussi bien l'histoire que les enjeux épistémologiques et applications pratiques de ces méthodes dans leur diversité (analyses thématiques, à l'aide des catégories, en mode écriture...).
Réactualisé dans cette 5e édition, il cible toute la fécondité du dénominateur commun à ces méthodes : une démarche rigoureuse de reformulation, d'explicitation ou de théorisation des données d'enquête participant de la découverte et de la construction de sens.