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xavier helary
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Au matin du 11 juillet 1302, Français et Flamands se font face dans la plaine de Courtrai. D'un côté, l'armée du roi Philippe le Bel et ses 8000 hommes sous le commandement du charismatique Robert d'Artois. De l'autre, les milices flamandes qui combattent à pied, armées de leur bâton de bois. Les Français jugent la victoire facile. Péché d'orgueil ?
Pour la postérité, la bataille de Courtrai sera la « bataille des Éperons d'or », du nom de ces attributs réservés aux chevaliers français, ramassés en grand nombre sur les cadavres qui parsèment le champ de bataille.
Victoire d'une armée d'artisans et de paysans sur une armée de nobles et de professionnels de la guerre, la bataille de Courtrai est aussi un échec majeur du règne de Philippe le Bel. Du côté flamand, elle signe la naissance d'un véritable sentiment national. -
L'ordre du Temple a-t-il réellement disparu ? Et, avec lui, son fameux trésor ? La malédiction lancée par le dernier grand maître sur le bûcher doit-elle être prise au sérieux ? Les templiers sont-ils les ancêtres des francs-maçons ?
Dès la première croisade, on trouve trace des templiers et des combats qu'ils ont menés en Terre sainte aux côtés des croisés. Pourtant, la naissance de l'ordre est aussi mystérieuse que sa déchéance. Du pouvoir réel qu'il a exercé au Moyen Âge entre Orient et Occident - notamment grâce à la protection du pape - aux mensonges colportés par le roi de France Philippe le Bel pour entraîner sa chute, partez à la découverte du plus énigmatique, du plus célèbre et du plus fascinant des ordres militaires et religieux.
Xavier Hélary, professeur des universités, revient sur l'histoire de l'ordre en le débarrassant du mythe pour brosser, avec clarté, son développement et sa chute.
Historia Une bonne synthèse aux airs de roman qui saura satisfaire les amateurs d'intrigues historiques.
Le Figaro Histoire -
Entre le Xe et le XIVe siècle, les seigneurs de Beaujeu se sont tenus au premier rang de la chevalerie française. Ces grands seigneurs sont des hommes de guerre : parfois un peu brigands,
ils sont surtout attirés par la croisade et l'aventure, contre les Sarrasins ou les Albigeois. Maîtres du Beaujolais, ils doivent faire leur place entre les puissances qui les entourent : l'abbaye
de Cluny, l'archevêque de Lyon, le comté de Forez, la Bresse savoyarde et le Dauphiné. Ils fondent des villes et des abbayes ; leur piété les
pousse à se faire enterrer à Notre-Dame de Belleville ou à Cluny. D'abord réticents envers les Capétiens, ils comptent bientôt parmi leurs principaux soutiens ; un mariage heureux, à la fin
du XIIe siècle, n'a-t-il pas rapproché les deux familles ? Au XIIIe siècle, les Beaujeu sont à leur apogée. Une branche cadette, les seigneurs de Montpensier, donne aux Templiers un de leurs
derniers grands-maîtres, Guillaume de Beaujeu. En 1265, Guichard V meurt sans enfants. Sa fille Isabelle, qui a épousé le comte de Forez, exige que son fils cadet, Louis, relève la seigneurie, que ses descendants gouvernent jusqu'en 1400. Étrangement, les Beaujeu n'ont jamais été que des seigneurs : ils n'ont jamais reçu le titre de comte auquel ils auraient pu prétendre. À la fin du XVe siècle, Anne, la toute-puissante fille de Louis XI, la régente du royaume, n'est encore que la « dame de Beaujeu ». C'est sur sa figure que se clôt un volume qui entend relancer l'intérêt pour une famille sur laquelle il reste encore beaucoup à faire. -
Les templiers ; leur faux tresor, leur vraie puissance
Xavier Hélary
- First
- 29 March 2018
- 9782412030271
Dès la première croisade, on trouve trace des templiers et des combats qu'ils ont menés en Terre sainte aux côtés des croisés. Pourtant, la naissance de l'ordre est aussi mystérieuse que sa déchéance. Comment démêler le vrai du faux parmi les légendes circulant à son sujet, régulièrement réactivées par le cinéma et la littérature ?
Du pouvoir réel qu'ils ont exercé au Moyen Âge entre Orient et Occident - notamment grâce à la protection du pape - aux mensonges colportés par le roi de France Philippe le Bel pour entraîner leur chute, partez à la découverte du plus énigmatique, du plus célèbre et du plus fascinant des ordres militaires et religieux.
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L'ascension et la chute de Pierre de La Broce, chambellan du roi (1278) : étude sur le pouvoir royal au temps de Saint Louis et de Philippe III (v. 1250 - v. 1280)
Xavier Hélary
- Honore Champion
- Etudes D'histoire Medievale
- 28 May 2021
- 9782745355522
En juin 1278, Pierre de La Broce, autrefois le chambellan tout-puissant du roi de France Philippe III, est pendu au gibet de Montfaucon. Il est le premier d'une longue série de favoris déchus. Si la mort de Pierre a été publique, les conditions de sa chute sont demeurées mystérieuses pour les contemporains, qui ont eu tout loisir de méditer sur les inconstances de Fortune, qui pousse au sommet de sa roue les hommes, avant de les précipiter dans l'abîme. Les documents conservés dévoilent une partie de ce qui s'est tramé à la cour de France entre 1276 et 1278 : la mort suspecte du fils aîné du roi et de sa première épouse, la mise en cause de sa seconde femme, Marie de Brabant, par Pierre de La Broce, les prétendues révélations d'une sainte femme du diocèse de Liège, le tout sur fond de rumeurs complaisamment répandues autour de la possible homosexualité de Philippe III. Le chambellan a joué, et il a perdu : les barons ont fait corps autour de Marie de Brabant. Au-delà des circonstances à la fois dramatiques et rocambolesques de l'affaire, le riche dossier qui la documente donne accès aux ressorts de la cour capétienne et ouvre des perspectives sur le fonctionnement du gouvernement royal dans la seconde moitié du XIIIe siècle, tandis que la confiscation des archives du chambellan destitué permet de reconstituer l'opulent patrimoine qu'il avait réussi à se constituer, en peu d'années et grâce à la faveur royale. À bien des égards, l'affaire Pierre de La Broce se révèle d'un intérêt exceptionnel.
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Jeanne d'Arc : histoire et mythe
Jean-patrice Boudet, Xavier Hélary
- Presse Universitaire de Rennes
- Histoire
- 28 August 2014
- 9782753533899
À l'occasion du 600e anniversaire de la naissance de la Pucelle, ce volume illustre le profond renouvellement des recherches sur Jeanne d'Arc. Depuis longtemps, ces études ne sont plus le domaine réservé des historiens médiévistes. Les spécialistes des époques postérieures se penchent ainsi sur la postérité de Jeanne jusqu'à nos jours, dans l'histoire, la littérature, les arts et la politique, en France, en Europe et même au Japon.
Avec le soutien de l'ANR Juslittera et du laboratoire POLEN (CESFIMA) de l'université d'Orléans.
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La ville médiévale de Lyon, véritable ville-frontière, fut longtemps l'objet de tensions entre France et Empire : son entrée dans le royaume de France, en 1312, est ici réexaminée par de nombreux spécialistes de la question.
Annexion, rattachement ou réunion ? Le bon terme n'est pas facile à trouver, tant le processus qui a conduit les Lyonnais à devenir de bons et fidèles sujets du roi de France a été long et tortueux. Les mots latins du droit (permutatio, annexio, superioritas, imperium, potestas, auctoritas...) employés par les médiévaux eux-mêmes accentuent encore cette difficulté. Une chose est sûre : jusqu'au début du XIVe siècle, la ville relève sans aucun doute possible de l'Empire - séquelle des lointains partages qui ont divisé l'empire de Charlemagne. Mais, depuis saint Louis, les Capétiens ont mis à profit les querelles incessantes qui opposent l'archevêque et les bourgeois de Lyon pour intervenir dans les affaires de la ville. C'est sous Philippe le Bel (1285-1314) que la mainmise se fait plus pesante. En 1307, les «Philippines» fondent la souveraineté du roi sur Lyon ; en 1310, l'armée royale vient à bout des velléités de résistance de l'archevêque ; à partir de 1313, Lyon est le siège d'une sénéchaussée royale nouvellement créée. Tout s'est joué en quelques années. Philippe le Bel et ses conseillers ont montré leur opiniâtreté. Quand la mauvaise foi et la duplicité n'ont pas suffi, ils n'ont pas reculé devant l'usage de la force. À la mort du «Roi de fer», les Lyonnais sont français.
C'est pour mieux comprendre l'entrée de Lyon dans le royaume de France qu'une vingtaine d'historiens ont joint leurs efforts. Il leur a paru nécessaire, en effet, de reprendre la réflexion sur la situation particulière de Lyon à partir du IXe siècle et de la conduire jusqu'au début de l'époque moderne, quand la ville accueille les rois de France sur le chemin des guerres d'Italie. Grâce à leurs contributions, c'est l'histoire toute spéciale d'une ville-frontière, entre France et Empire, qui se trouve éclairée d'un nouveau jour.
Contributions d'Elizabeth A. R. Brown, Alexis Charansonnet, Philippe Contamine, Léonard Dauphant, Fabrice Delivré, François Demotz, Bruno Galland, Jean-Louis Gau/in, Xavier Hélary, Armand Jamme, Élisabeth La/ou, Tania Lévy, Sébastien Nadiras, Gisela Naegle, Nathanaël Nimmegeers, Jacques Rossiaud, Marco Versiero. -
25 août 1270 : Saint Louis s'éteint dans le camp de l'armée croisée, près de l'ancienne Carthage. Partis au début du mois de juillet d'Aigues-Mortes, les barons et les chevaliers qui ont pris la croix à la suite du roi de France ont débarqué à Tunis quelques jours plus tard. Paralysés dans l'attente toujours différée du roi de Sicile, épuisés par les chaleurs de l'été tunisien, les croisés sont rapidement décimés par la maladie qui emporte le roi et plusieurs hauts personnages. Après quelques combats menés pour sauver les apparences, l'armée croisée rembarque au mois de novembre. La destruction de la flotte dans un port sicilien par une tempête empêche l'expédition de se poursuivre en Terre sainte. Les croisés n'ont plus d'autre choix que de rentrer en France.
Entreprise à grands frais, précédée de nombreux préparatifs de toutes sortes, la Huitième et dernière croisade est un échec complet. C'est le récit d'un désastre qu'entreprend ce livre, depuis la prise de croix de Saint Louis en 1267 jusqu'au retour de l'armée croisée au printemps 1271. Un désastre à méditer en ces temps de crispations et de confrontations.
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L'armée du roi de France ; la guerre de saint Louis à Philippe le Bel
Xavier Hélary
- Perrin
- 8 November 2012
- 9782262040758
La première grande synthèse sur la Guerre au Moyen Age, de Saint Louis à Philippe le Bel, ou comment l'armée et la guerre participent à la création de l'Etat français.
Les rois capétiens sont trop souvent présentés comme de piètres guerriers et de médiocres stratèges. Et pourtant, tous ont guerroyé, de l'Egypte à la Tunisie, de la Flandre à la Catalogne.Tous ont été chevaliers et tous ont pris la tête de leurs troupes. Tous, enfin, ont modifié le fonctionnement et la structure de leurs armées.
Qu'il s'agisse du recrutement, de la place de la chevalerie, de la nature des combats ou du sort des combattants, l'art militaire change en ces XIIIe et XIVe siècles. Et les conséquences sont lourdes pour la France : essor de l'administration, développement de la fiscalité, rassemblement de la noblesse autour du roi... Les grands Capétiens ont ainsi fait de la guerre l'instrument de l'expansion de leur autorité dans le royaume et de leur hégémonie en Europe.
En conjuguant récits des campagnes et réflexions sur la geste guerrière de Saint Louis à Philippe le Bel, Xavier Hélary propose une synthèse novatrice et sans équivalent sur la guerre médiévale.
Ancien élève de l'ENS, agrégé d'histoire, Xavier Hélary est maître de conférences en histoire médiévale à l'université Paris IV-Sorbonne. Il est l'auteur d'un Courtrai salué par la critique et, avec Philippe Contamine et Olivier Bouzy, de Jeanne d'Arc. Histoire et dictionnaire. -
Pouvoirs, églises et société dans les royaumes de France, Bourgogne et Germanie (888 - vers 1110). Manuel et dissertations corrigées
Bruno Dumézil, Xavier Hélary, Sylvie Joye, Isabelle Rosé, Paul Bertrand, Charles Mériaux
- Ellipses
- Capes/Agrégation
- 25 September 2008
- 9782729839956
Le 13 janvier 888, Charles le Gros meurt. Avec lui disparaît l'Empire que Charlemagne avait édifié un siècle plus tôt et dont le maître prétendait être à la fois le continuateur de Rome et le protecteur de la chrétienté occidentale.
Profitant de la crise de la dynastie carolingienne, de nouveaux royaumes et de nouvelles principautés voient le jour, en France et en Germanie, comme en Bourgogne. Leurs maîtres n'ont pas oublié le vieux rêve impérial ; pour l'heure, il leur faut toutefois contrôler les ambitions de leurs propres aristocraties. En ces temps où les pouvoirs se recomposent, un nouveau système social s'élabore. Les hiérarchies institutionnelles s'estompent au profit de relations d'homme à homme et de solidarités nouvelles. À l'ombre des châteaux, des cathédrales ou des monastères, les premières seigneuries se construisent. Loin du chaos longtemps décrit par les historiens romantiques, la période dite « féodale » apparaît comme celle d'un ordre nouveau, encore objet de débats, où l'Église occupe une place de premier plan.
Sollicités par ces transformations, moines et clercs adoptent en effet plusieurs types de stratégies, de la soumission traditionnelle aux souverains temporels à la quête d'une certaine indépendance. Entre la fin du IXe et le début du XIIe siècle, l'Église passe ainsi du statut de simple enjeu de pouvoir entre les mains de l'aristocratie à celui d'institution puissante et autonome, luttant à armes égales avec d'autres détenteurs de l'autorité.
Ce sont les modalités, les manifestations et les conséquences de ces bouleversements sociaux et institutionnels touchant l'Église et la société qui sont mis en avant dans cet ouvrage.
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Abordée dans la perspective des mutations documentaires du second Moyen Âge (XIIe-XVe siècles), la question des archives princières s'inscrit dans un courant historiographique qui vise à contribuer aux renouvellements de l'histoire politique, en s'attachant à l'étude des usages de l'écrit, et plus particulièrement aux mécanismes de la production et de la conservation documentaires. Fondées sur les méthodes les plus récentes de la science diplomatique, les études ici rassemblées, attentives aux dynamiques temporelles, portent sur les principautés d'un vaste espace européen, centré sur l'aire d'influence française. Leur objet se situe à l'intersection de l'histoire des archives, des pratiques d'archivage, et des institutions. Au-delà de leur dimension proprement juridique et financière, les problèmes posés par la gestion des archives des princes touchent aux pratiques et aux techniques de l'administration et du gouvernement, tandis que la formation de la mémoire écrite d'une principauté constitue en elle-même un enjeu pour le pouvoir princier. Sur ces thématiques, encore peu étudiées, le présent ouvrage constitue un premier bilan, un instrument de travail, et une invitation à poursuivre la recherche.
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Histoire de l'Europe Tome 2 : La naissance de l'Europe ? Ve-XVe siècle
Sylvie Joye, Xavier Hélary, Paul Bertrand
- Passés composés
- 10 September 2025
- 9782379336614
Comment faire l'histoire de l'Europe pour le millénaire médiéval ? D'abord en définissant un espace commun, délimité au sud par la Méditerranée, au nord et l'ouest par la mer du Nord et l'océan Atlantique. C'est dans cet espace qu'au cours du Ve siècle sont nés les royaumes romano-barbares. Sous les Mérovingiens d'abord, sous les Carolingiens ensuite, ces royaumes se sont bientôt étendus au-delà des frontières de l'ancien empire romain. Les liens sont structurels avec les espaces qui entourent l'empire franc : la péninsule Ibérique, les îles Britanniques, le sud de l'Italie ; un peu moins intenses, sans doute, dans un premier temps, avec la Scandinavie ou l'est du continent. L'unité est aussi politique. Le royaume mérovingien, à compter de la fin du VIe siècle, puis surtout l'Empire carolingien exercent une forme d'hégémonie, que reprennent par la suite leurs héritiers, l'Empire et le royaume franc. Enfin, si le christianisme romain n'est pas le seul facteur d'unité, il demeure toutefois le principal. Pour prendre la mesure des 1 000 ans d'histoire, dans les différentes parties qui forment le volume, les auteurs ont toujours cherché à privilégier la dimension européenne des phénomènes étudiés, sans gommer pour autant les spécificités de chaque région et le poids de chronologies nécessairement différenciées.