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valérie rouzeau
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Pour la première fois, Valérie Rouzeau se frotte au sonnet. Du crépitement de ses vers très libres jaillit une tristesse allègre : Ma quarantaine sans amour sauf Ses poignées qui ne fondent pas ou une drôlerie rêveuse : Pendant qu'elle digitale envoie textos Ses orteils dansent nus vernis vernis nus Sous son trône d'un moment siège de tram Elle pianote joliment ses jtm. Elle se tient au coeur du monde, en même temps qu'à sa marge. Sa vie chahute entre les lignes. Elle dit le plafond qui grince, le jeune homme pâle dans le métro, la visite chez le gynéco, les nuits blanches et les nuits noires. Elle s'empare du quotidien et fait violon de tout bois.
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Passage de témoin continu entre la petite dame (certainement pas petite d'âme) et Valérie, Valérie Rouzeau, ces poèmes sont un ballet où elles s'effleurent du bout des doigts avant de s'effacer et de céder la place à l'autre. C'est délicat, fluide, drôle (cet agent culturel en train de se sentir l'aisselle, on le voit !), déterminé même dans les passages plus durs (cocotte avion flèche papier - c'est plié), plein de trouvailles (bien vieillir ou vieillir bien...), de jeux avec l'anglais (entre le quai et le marchepied please mind the gap) et toujours avec les mots (persévérance - perce et révérence)...
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Pas revoir ; neige rien
Valérie Rouzeau
- La Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 10 February 2022
- 9791037110145
«Dans le déferlement des messages factices, des bruits de glotte, des rengaines rhétoriques, une voix nouvelle ce n'est pas rien. Une voix vraiment nouvelle qui ne ressemble à aucune autre. Une voix qui se reconnaît d'un signe, d'un souffle, et que l'on capte à jamais, à toujours. Un tel prodige a pris depuis quelque temps le nom de Valérie Rouzeau, et c'est un prodige qui dure.» Extrait de la préface d'André Velter.
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«Les mots vont si vite, étirant les phrases comme si elles étaient élastiques, qu'ils s'entrechoquent parfois, prennent des raccourcis sémantiques qui affolent le sens. Ce que l'on perçoit alors et d'abord, c'est la matière même de la langue, c'est, métaphoriquement, un corps titubant comme celui d'un enfant qui apprend à marcher ou d'un adolescent ivre et gai. (...) Les gens les gens sont des anges à l'envers, écrit Valérie Rouzeau. Mais rares sont ceux qui, comme elle, ont été touchés par la grâce.» Thierry Guichard, Le Matricule des anges.
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«Combien de fois ne m'a-t-on pas demandé d'éclairer le sens de ce deux ! du verbe se douloir, fréquemment usité au Moyen-Âge et signifiant souffrir, plus au plan moral que physique. Apollinaire l'a fait revivre dans son Guetteur mélancolique, en optant pour cette belle graphie qui donne 2 aussi. J'ai envie de suggérer aux lectrices, aux lecteurs de commencer par la fin, à savoir par la table, qui se trouve être une sorte de comptoir : histoire de dire que j'aime presque autant les chiffres (surtout si je pense à Queneau) que les lettres, il y a tant de bâtons dans nos roues ! Ce petit livre parle d'amitié surtout.» Valérie Rouzeau
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Les Plus Belles Berceuses jazz
Misja Fitzgerald-michel
- Didier jeunesse
- Classique & Jazz
- 5 January 2024
- 9782278126026
Sélectionnées par Misja Fitzgerald Michel, voici 15 berceuses à la beauté intemporelle, interprétées par les plus belles voix de l'âge d'or du jazz : Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Sarah Vaughan, Nat King Cole, Chet Baker... Des standards incontournables, mais aussi des titres moins connus à découvrir, immortalisés par des voix chaudes et sensuelles, qui font de chaque chanson un moment d'une infinie douceur. Les traductions de Valérie Rouzeau nous révèlent des textes d'une rare poésie.
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Nina Simone
Florent Chopin, Valérie Rouzeau
- Philharmonie De Paris
- Supersoniques
- 21 September 2023
- 9791094642702
Vous ne pouvez pas savoir ce que ça fait de porter un nom qui n'est pas le sien. La vie a refusé à Eunice Waymon d'être la première pianiste classique noire du monde, mais Nina Simone est devenue l'une des plus grandes divas de tous les temps. Proche des poètes, elle a donné sa voix à la cause du peuple noir, celle des femmes en particulier, et créé un style qui s'affranchit des catégories, incrustant les thèmes de Bach ou Chopin dans ses songs, renversant les paroles de Bob Dylan. Libre, sans peur, follement aimée, Nina reste pourtant la petite fille blue de son premier album.
Pianiste et compositrice née Eunice Waymon à Tryon (Caroline du Nord) en 1933, Nina Simone s'est éteinte à Carry-le-Rouet en 2003. Elle venait de recevoir le titre de docteure honoris causa en musique du Curtis Institute. -
Je voulais écrire un poème : autobiographie d'un poète par ses livres
William Carlos Williams
- Unes
- 7 October 2022
- 9782877042505
Quand Edith Heal propose à William Carlos Williams au milieu des années 1950 de se prêter à une série d'entretiens autour de son oeuvre le poète américain est alors âgé de 75 ans ; accompagné par son épouse Florence H. Wiliams (Flossie), il accepte de jeter un regard rétrospectif sur son parcours à travers ses livres. Au fil de ces conversations alertes, complices et fourmillantes de détails sur le monde littéraire américain du début du XXe siècle, William Carlos Williams évoque de façon chronologique son parcours poétique, de son premier livre publié en 1909 à compte d'auteur, Poems, jusqu'à ses derniers ouvrages de la fin des années 1950, et notamment la série des Paterson. De ses premières lectures poétiques, Keats et Whitman, à son amitié avec Ezra Pound en passant par sa carrière de médecin pédiatre, celui qu'Edith Heal appelle le Dr. Williams, et qui est venu à la poésie « seul dans son coin », mêle avec une grande fluidité, détails biographiques, réflexions théoriques et commentaires de ses propres poèmes. On traverse une époque d'avant-gardes littéraires, les figures de Marianne Moore, de Mina Loy et de Hilda Doolittle, l'univers des petits éditeurs et des revues le plus souvent confidentielles qui ont accueilli les premières publication de Williams, qu'il soutiendra tout au long de son parcours avec reconnaissance, l'aventure des objectivistes avec Reznikoff, Stevens, Oppen, Rakosi et Zukovsky, l'influence européenne... au cours de cet ouvrage dans lequel on traverse de nombreux extraits d'une oeuvre composée de poèmes, de romans, de nouvelles, de pièces de théâtre, de traductions de Soupault et Quevedo, et qui est à la fois une autobiographie vivante, une bibliographie exhaustive, une porte d'entrée et un mode d'emploi de la démarche littéraire de l'un des plus grands poètes américains de son temps. Il ressort de ce portrait, de cette expérience qui n'est pas « très différente finalement de celle du nouveau poète de demain », une présence charnelle, sexuée du poème, un rapport à la construction des images, une force du réel également, tant les sujets des livres de Williams sont puisés à même la vie quotidienne, sans jamais se détourner de la brutalité sociale dont sont victimes ses contemporaines dans les années de crise économique et de guerre. Et surtout son obsession de la simplicité, sa volonté de dégager une forme poétique « sans déformer la langue telle qu'on la parle », sa conquête d'une forme propre dont ce qu'il appelle « l'idiome américain » est le vecteur : direct, oral, limpide. En somme, un parcours dominé par « le besoin d'en apprendre le plus possible sur la poésie et le besoin d'en apprendre le plus possible sur la vie, qui n'est pas plus poésie que prose ».
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Jazz sous la lune
Misja Fitzgerald-michel, Ilya Green, Valérie Rouzeau
- Didier jeunesse
- Classique & Jazz
- 21 October 2015
- 9782278081455
Après le succès des Plus Belles Berceuses jazz, découvrez 14 standards jazz des années 1950 et 1960 : ballades, chansons d'amour ou chansons « Christmas ». Les voix magnifiques de Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Nina Simone, Eartha Kitt, Louis Armstrong ou encore Ray Charles font de l'écoute de ce disque un moment inoubliable.
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En 1956, Sylvia Plath écrivait à sa mère Aurelia : « J'ai le sentiment d'être en train de développer une sorte de style primitif bien à moi, et que j'aime beaucoup.
Attends de voir... » Tout au long de sa vie, Sylvia Plath a parlé de l'art comme de sa source d'inspiration la plus profonde ; et pourtant, tandis que ses écrits connaissent un succès mondial, ses dessins restent méconnus.
La présente édition rassemble des dessins datés de 1955 à 1957, période durant laquelle elle étudiait à l'Université de Newnham, à Cambridge, boursière du prestigieux programme Fulbright. C'est à cette époque qu'elle rencontre, et épouse en secret, le poète Ted Hughes ; ils partiront en lune de miel à Paris et en Espagne avant de retourner aux États-Unis en juin 1957.
Les dessins à l'encre de Sylvia Plath témoignent de délicieux moments d'observation à cette période de sa vie, et comptent parmi leurs sujets des toits parisiens, des arbres, des églises, et un portrait de Ted Hughes.
Avec une introduction éclairante de sa fille Frieda Hughes, le livre met en lumière ces années clés de l'existence de Sylvia Plath, et inclut des lettres ainsi qu'un passage de son journal où il est question de son art.
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Pascale Petit crée un univers où la nature luxuriante et l'imaginaire occupent une place centrale. Elle livre ici un texte d'une grande résilience sur le décès de son père.
Seule avec mon père / dans une pièce qu'il appelait la jungle/ Au matin je flottai le long des trottoirs de Paris /et me retrouvai au zoo. (...) et c'est là que je viens, encore et encore - Pascale Petit se remémore son enfance, la maladie et la mort de son père. De ses souffrances jaillit un univers éclatant, onirique et luxuriant.
- Ses traumatismes prennent une autre couleur, Paris, ville grise, se métamorphose en une ville sauvage comme l'Amazone, hantée par Aramis le jaguar noir et ses compagnons sauvages.
- Fauverie révèle les facettes les plus sombres de l'homme tout en célébrant la férocité et la grâce de la nature et des êtres qui l'habitent. -
Prix de La Crypte 1991. Deuxième édition revue.
Avec une invitation à la lecture de Lou Sarabadzic. -
Face au monde qui déraille, Valérie Rouzeau fait front : elle érige ardemment un mur de poèmes, seule manière de poursuivre "le dur métier de vivre" . "Tu dois te remettre à l'heure heureuse" , écrit-elle dans Sens averse. Tâche difficile, car tout l'agresse : les acronymes, l'argent des footballeurs, la mort des abeilles ou encore les "happy technologies" . Au fil de ce nouveau recueil, elle glane dans sa mémoire de quoi tenir bon.
Pied à pied, mot à mot, elle oppose sa force fragile à l'âpreté de la vie. "Se laisser porter au fil de l'air de la chanson" , "monter au grenier pour écouter la pluie" , mais aussi se régaler d'un coq au vin, d'un oeuf meurette : autant de consolations qu'elle glisse en douceur entre "les jours où rien ne va" .
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« À l'automne 2017, j'ai eu le désir de quelque chose de nouveau pour moi : réunir des textes variés - notes, fragments, lettres et courriels, traductions, commentaires, poèmes encore (et toujours !) ; constituer un recueil de «miscellanées».
J'ai pensé à Pierre Reverdy, à Antoine Emaz. Je souhaitais quelque chose d'hybride sans trop savoir comment rassembler un tant soit peu de cette matière (ce «métier», eût dit Cesare Pavese) oui cette matière de vivre accumulée au fil du temps, et ce fil, par quel bout le saisir...Le mur au-dessus de ma tête était couvert de post-it saturés de «deadlines» (de ces mots qui ne font pas grand bien), noircis de listes de choses à faire «asap», etc. etc. : de ces «dates-limites» dont la seule aurait dû, idéalement, être celle du jour de ma mort, donc ailleurs que sur un post-it, nulle-part en somme. Bref, de ces urgences de ceci ou cela, tous ces diktats issus des technologies, lesquels vous somment d'être en connexion permanente, toujours «réactive» quand vous n'aspirez qu'à respirer normalement. (Soupir...) Toutes ces échéances régulièrement vouées à mes amnésies parfois salutaires malgré les soucis occasionnés, retards et rendez-vous manqués. Qu'à cela ne tienne, je ferais un atout d'un handicap, j'effeuillerais l'éphéméride, consulterais mes agendas et convoquerais mes souvenirs. Les dates défileront dans le désordre de ma mémoire tantôt atrophiée, tantôt hypertrophiée, avec moult pieds-de-nez à Kronos, des coq-à-l'âne, des digressions, du saute-mouton et des téléphones qui sonnent au moment où la baignoire n'attend plus que vous pour déborder...
Voici quelques bornes, quelques cailloux de ce chemin qui est le mien. On me reprochera peut-être de ne quasiment rien dire de l'actualité : à quoi bon. Naguère le merveilleux Stephan Eicher chantait «Déjeuner en paix» : «les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent...» Tout le monde devrait pouvoir déjeuner en paix, déjeuner sur l'herbe. Vivre enfin. Merci à toutes celles, tous ceux qui m'ont prêté leurs mots, «mes mots (mémo ! J'ai toujours sur moi de quoi prendre des notes), mes mots des autres».».
Extrait de la préface
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Dans la douceur d'un paysage enneigé, tout semble calme et silencieux... mais, oh, regarde ! Au pied de l'arbre nu, trois lapins ont surgi, et petit oiseau rougit. Oh, regarde... un gros chat se dirige sans bruit vers l'oiseau petit... Mais OH, VOILA UN OURS !
Une histoire haletante toute en poésie. -
J'ai raté une marche
Rue de la Fontaine
J'ai dévalé
Un historique escalier -
Rien entre elle et ciel loque
Direct à terre dans sa flaque
Ou mare de chien de nuage quoi
Pleut pus tomber toujours
Même greuler plus elle sent pas -
Sandra Lillo est l'une des grandes révélations de la poésie contemporaine, Valérie Rouzeau affirme qu'elle est devenue addict à la lecture quotidienne d'un de ses poèmes.
Une poésie à la fois du quotidien et universelle, ancrée dans notre société et notre époque, une écriture qui surgit de l'inattendu.
- La voix de Sandra Lillo, simple et profonde, mêle q uotidien, rêve, intimité et amour de la littérature. On est rapidement saisi par la fraîcheur et la gravité mêlées des mots. Par une forte douceur qui subtilement dit l'amour et le désespoir, la pauvreté et la jubilation. Une écriture dépourvue de prétention mais débordante de fulgurances, sobre et efficace, à la fois engagée socialement et dépouillée sur l es petits riens du quotidien qui font la vie.
- À travers la poésie, Sandra Lillo aborde le quotidien et convoque ses souvenirs, elle parle des vivants et des morts, de la famille et de la solitude, du courage pour dire les choses et survivre au jour le jour.
Les bonbons pleurent est en quelque sorte un journal intime où les anecdotes personnelles deviennent très vite universelles. -
On trouvera dans Mange-Matin, pêle-mêle, une vache très ivre, un cheval, un poisson et une superbe euphorbe (le nom oublié de cette plante vivace m'est revenu quand s'est imposé à moi ce drôle de titre d'«oeuf en robe») morts, un amour vivant, des choses belles des choses moches d'époque, un million de tolars. Et enfi n, tout ce que tu y mettras, lecteur ! Mon farfadet bleu est un peu si l'on veut une sorte de « leaping leprechaun », ce lutin vert du folklore irlandais qui court qui court avec un pot rempli de pièces d'or entre les bras, si tu l'attrapes, le trésor est à toi. (V.R.)
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Animal : hiver 2024
Pascal Commère, Marc Graciano, Hervé Piekarski, Valérie Rouzeau, Esther Tellermann
- Lettres Verticales
- 27 November 2024
- 9782958102630
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Neige exterminatrice poèmes, 1967-2003
Christian Bachelin
- Le Temps Qu'Il Fait
- Littérature
- 11 October 2004
- 9782868534040
" En des vers fantasques, baroques, syncopés. En des rengaines, des ballades, des blues, des litanies empreints d'une nostalgie tellement inouie qu'on croirait qu'un sentiment nouveau a été découvert. L'art de détourner les fonds à ses propres fins, qui distingue le créateur authentique de l'épigone ou du faussaire n'est pas en reste avec ce poète dont le lyrisme turbulent révèle l'étrangeté merveilleuse ou cocasse des êtres et des choses en apparence les plus banals, les plus misérables ou insignifiants. " (Valérie Rouzeau)
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Sylvia Plath, un galop infatigable
Valérie Rouzeau
- Nouvelles Editions Place
- 10 March 2003
- 9782858936854
« Ce n'est pas la biographie de Sylvia Plath qui fait Sylvia Plath », écrit Valérie Rouzeau, comme pour expliciter le parti pris qui sous-tend son essai. Sans jamais verser dans la mise en avant exagérée d'éléments biographiques, l'auteur retrace le parcours de la poétesse et l'évolution de son oeuvre. La plume de Rouzeau va chercher au-delà du mythe qui s'est constitué autour de certains épisodes de la vie de Plath (ses tendances suicidaires, son rejet de Dieu lors du décès de son père, sa séparation d'avec Ted Hughes). La statue de Sylvia Plath, imperceptiblement forgée par les années et la postérité, en vient à se fissurer peu à peu tout au long de l'essai.
Née à Jamaica Plain (Massachusetts) en 1932, Sylvia Plath est une élève brillante et appliquée. Son père succombe d'une embolie pulmonaire, alors qu'elle n'a que huit ans. Étudiante, elle publie ses premiers poèmes et nouvelles dans différents magazines et reçoit plusieurs prix de poésie. En 1956, elle se marie en secret avec Ted Hughes, un poète encore inconnu. Leur séparation, 6 ans plus tard, marquera le début d'une période d'écriture effrénée de poèmes, parmi lesquels figure Ariel, son chef-d'oeuvre. Elle continuera d'écrire avant de se suicider le 11 février 1963.
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Ne plus tenir debout quelquefois tu disais.
Depuis quoi j'ai rêvé que je te relevais que je te relevais et que tu retombais.
Dans la pièce la plus froide tu te serais cassé.
Quand bien même je t'aurais mis debout et tenu aux épaules et parlé à l'oreille apporté des lilas ça n'aurait pas marché.
D'ailleurs je t'ai pleuré dessus ça ne t'a pas remué ni quand j'ai pris ta main dans mes mains bonnes à rien ni rien.
Tu te serais cassé.
Trêve d'éternité.
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Quand je me deux quelques poèmes tout relativement longs, id est + qu'un sonnet, dont un en anglais,
Valérie Rouzeau
- Le Temps Qu'Il Fait
- Littérature
- 22 October 2009
- 9782868535276
Quelque chose cloche ou boite à vide, Manque la neige l'élément heureux sans paternel sempiternel, La neige et puis ensuite le boueux l'avant printemps le presque bleu, L'empreinte fauvette de joie peut-être.
La route du berceau à la tombe offre quelques méchants cailloux, Des blessants cailloux par milliers, Qui n'oublient nos petits souliers, De la poussette au tumulus du joli lange au cumulus, De la laine du mouton au marbre au dernier souffle évaporé, Nous ne savons pas ce que c'est.