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thomas ostermeier
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L'art du débutant
Valérie Dréville, Jean-Louis Fernandez, Brigitte Enguerand
- Actes Sud
- Essais (Théâtre)
- 3 January 2024
- 9782330185190
Le témoignage de Valérie Dréville sur l'ensemble de sa carrière d'actrice, à travers les enseignements qu'elle a reçus d'Antoine Vitez, de Vassiliev, d'Ostermeier ou encore de Lupa. Elle y décortique ses méthodes de jeux et la façon dont sa pratique théâtrale lui a permis d'aller à la rencontre d'elle-même.
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« Reda se lève et marche d'une extrémité à l'autre de la chambre.
Reda.
Tu vas le payer, je vais te buter moi sale pédé, tu m'as insulté de voleur, je vais te faire la gueule pédale.
Édouard, voix intérieure.
Voilà pourquoi. Il désire et il déteste son désir. Maintenant il veut se justifier de ce qu'il a fait avec toi. Il veut te faire payer son désir. Il veut se faire croire que ce n'était pas parce qu'il te désirait que vous avez fait tout ce que vous avez fait mais que ce n'était qu'une stratégie pour faire ce qu'il te fait maintenant, que vous n'avez pas fait l'amour mais qu'il te volait déjà. »
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Le théâtre et la peur
Thomas Ostermeier, Jitka Goriaux Pelechova
- Actes Sud
- Le Temps Du Théâtre
- 3 February 2016
- 9782330039875
Thomas Ostermeier fait du présent son territoire d'élection. Il le dit : "Il y a très peu de metteurs en scène qui s'intéressent à ce qu'est l'homme... non pas dans son essence, mais dans son présent." Il procède à cet examen en le reliant sans cesse aux données de la pensée économique aujourd'hui majoritaire. Son théâtre invite à prendre conscience des menaces qui pèsent sur l'homme sans qu'il envisage la moindre perspective de rachat. Le théâtre d'Ostermeier s'avance comme un fer de lance dans le monde inquiet qui est le nôtre.
GEORGES BANU -
Corps et acteur sont au coeur des enjeux du théâtre de Thomas Ostermeier. Sa pratique de la scène, qu'il veut artisanale, commence par un apprentissage du regard, puis s'élabore dans une dynamique d'expérimentation, autour du plaisir du jeu, de la conception scénographique, du mouvement chorégraphique, de la composition musicale et de la partition rythmique. Chacune de ses trois à quatre mises en scène annuelles est l'occasion d'explorer de nouvelles formes, dans une perpétuelle recherche influencée autant par Meyerhold ou Eisenstein que par Artaud.
Dans ces entretiens avec Sylvie Chalaye, Thomas Ostermeier revient sur sa formation à Berlin, entre beaux-arts, musique et art dramatique, sur ses expériences à la Baracke, sur ses compagnonnages comme sur ses influences croisées. L'occasion de transmettre quelques clefs de sa pratique artistique.
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« Un monde sombre où se répand un sentiment presque apocalyptique. Et dans ce monde à l'agonie, l'érotisme célèbre une dernière fois l'ultime révolte contre notre incapacité métaphysique à habiter le monde » Thomas Ostermeier, postface de SUTURE
SUTURE est un livre hybride, bicéphale. Reliées entre elles par un texte du metteur en scène Thomas Ostermeier, la série de dessins de Julien Spianti et Château-Tyran, la pièce de théâtre du poète et dramaturge Clément Kalsa se font face et se répondent dans un livre d'art à deux entrées, avec deux sens de lecture.
Dans la pièce de Clément Kalsa, une mère lutte pour protéger ses enfants d'un prédateur. Ou, du moins, c'est la version qu'elle veut faire entendre : à ses enfants, au public, à elle-même. En face, l'intensité et la nervosité du trait de Julien Spianti, creusent d'innombrables sillons, comme le ferait un graveur, qui laissent apparaître ce que Thomas Ostermeier nomme une « orgie d'absence de sens ».
Fruit d'une amitié et d'une affinité artistique, SUTURE fait apparaître la source commune à laquelle puisent les deux oeuvres : la tentative de répondre aux questions que posent le désir et la fascination devant cette même douloureuse absence de réponse.