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paul leautaud
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"Je n'ai rien créé, je n'ai rien inventé. Je suis un rapporteur de propos, de circonstances, un esprit critique, qui juge, apprécie, extrêmement réaliste, auquel il est difficile d'en faire accroire. Rien de plus. Je peux ajouter : le mérite d'écrire avec chaleur, spontanément, sans travail, prompt et net, - et quelque esprit". Lire le Journal littéraire de Paul Léautaud, c'est vivre une deuxième vie.
Sourire à la malice, aux indiscrétions de celui que Jean Chalon surnomma le concierge des lettres, son Attila. Mais plus qu'une galerie de portraits - de Valéry, Apollinaire, Giraudoux, Sacha Guitry entre tant d'autres - ou l'observation minutieuse d'une société, c'est le quotidien même de son auteur qui nous est ici décrit. Paul Léautaud y apparaît avec sa tristesse, son égocentrisme, son inflexible liberté de penser.
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"In memoriam parut en 1905, deux ans après la mort du père de Léautaud. Ce décès marque le point de départ d'un vagabondage dans ses souvenirs d'enfance et une tentative de réponse à ces questions intemporelles, particulièrement ardues dans son cas : quel homme était mon père ? quel couple formaient mes parents ?
Fils d'un homme de théâtre, séducteur invétéré auprès de qui il grandit sans en être jamais proche, et d'une actrice qui déserta définitivement le domicile conjugal peu après sa naissance, Léautaud s'interroge, esquive, raconte, dans le style impeccable dont il est coutumier - sans amertume, mais avec une élégance parfaite, et une impitoyable ironie."
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«Qui sait aussi si cet enfant que j'ai été et que je revois en ce moment avec une netteté qui touche au prodige ne me reprochera pas, quand j'aurai achevé, d'avoir été, à son sujet, si loin dans ce livre. Pauvre chéri ! comme disent si tendrement mes amies, quand je leur en parle. Enfin, ça fera peut-être quelques bonnes pages.» Abandonné par sa mère et laissé pour compte par son père, Paul Léautaud grandit bercé par la littérature et les «cocottes», au beau milieu du monde interlope parisien du XIX? siècle. Singulier récit autobiographique, Le Petit Ami raconte ces années de formation. Entre souvenirs embués et sentiments refoulés, on y voit le jeune homme devenir artiste et peut-être se réconcilier avec un passé chahuté. Écrit dans une langue d'une élégante simplicité, hors des canons de l'autobiographie, avec la distance ironique de l'écriture, ce texte nous transporte dans un Paris ancien et captivant, fait de liberté et de drame.
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«Mes souvenirs, en effet, s'arrêtent là, de ce grand jour où je fis avec Jeanne, et pour la première fois, l'amour pour de bon. Ce n'est même pas la peine que je me fatigue à chercher. Je revois ce corps d'un rose pâle, ces seins pleins et durs, ce visage brillant d'ardeur, d'autres beautés encore plus intéressantes...»
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Jeudi 18 février - A l'Acropole, de dix heures un quart à onze heures et demie. Elle soupe. Je prends un chocolat. Je la reconduis à sa porte. Propose un petit tour dans un coin de la gare, sans lumière, pour quelques baisers. Grand plaisir à la tenir dans mes bras. Je... J'ai des velléités de certaines petites choses. S'y refuse, par prudence. Je lui dis comme elle est déplaisante, en pareil cas.
Le Journal particulier de Paul Léautaud, qui constitue une branche annexe de son fameux journal littéraire, est parvenu jusqu'à nous grâce à Marie Dormoy, sa maîtresse. Chargée de dactylographier le monumental Journal, elle en a ôté et isolé les pages la concernant, trop explicitement érotiques et sexuelles. Elles constituent le Journal particulier, dont le Mercure a déjà publié les années 1933, 1935 et 1936.
En 1937, sur un coup de tête, Léautaud retire à sa maîtresse son statut de légataire universelle. Il se ressaisira bien vite et reconnaîtra que Marie Dormoy est bien celle qui protège à la fois l'homme, l'écrivain et son oeuvre avec une infinie dévotion amoureuse...
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Léautaud comptait ses véritables amis parmi les animaux. La preuve: ce Bestiaire (1959), composé des parties du Journal consacrées aux bêtes, supprimées par l'auteur et données ici dans leur intégralité de 1908 à 1926. A Paris, puis à Fontenay-aux-Roses, les demeures de l'auteur furent constamment envahies de chiens et de chats, malades ou abandonnés. Follement attendri, Léautaud reconstitue leur histoire.
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"Je n'ai rien créé, je n'ai rien inventé. Je suis un rapporteur de propos, de circonstances, un esprit critique, qui juge, apprécie, extrêmement réaliste, auquel il est difficile d'en faire accroire. Rien de plus. Je peux ajouter : le mérite d'écrire avec chaleur, spontanément, sans travail, prompt et net, - et quelque esprit". Lire le Journal littéraire de Paul Léautaud, c'est vivre une deuxième vie.
Sourire à la malice, aux indiscrétions de celui que Jean Chalon surnomma le concierge des lettres, son Attila. Mais plus qu'une galerie de portraits - de Valéry, Apollinaire, Giraudoux, Sacha Guitry entre tant d'autres - ou l'observation minutieuse d'une société, c'est le quotidien même de son auteur qui nous est ici décrit. Paul Léautaud y apparaît avec sa tristesse, son égocentrisme, son inflexible liberté de penser.
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Voici, extraites de sa préface, les très érudites remarques qu'Édith Silve, la spécialiste incontestée de Léautaud, a écrites pour l'édition de poche du Petit Ouvrage inachevé.
À quoi tient le charme discret de ce petit récit, dont Marie Dormoy acheva d'établir le texte en 1944 et qu'elle ne livra à la publication que vingt ans après ? Au style ? Il est de facture classique. Au mouvement alerte et sec des phrases ? Aux bons mots, bien frappés, vulgaires pour certains, délicieuses polissonneries pour d'autres ? Aux propos prélevés par une langue de vipère sur la masse des souvenirs de l'auteur ? Aux anecdotes d'une rare méchanceté qu'on penserait découpées à vif dans le quotidien de la vie d'un couple, le tout cyniquement spirituel et qui pimente ce petit récit où les sentiments n'ont pas cours. Et il est vrai que les phrases trottinent joliment lorsqu'il s'agit d'évoquer Mme C., à genoux, de six à sept, dans le bureau de Léautaud et le chapeau sur la tête.
Ceux qui, en 1964, lurent, et ils furent peu nombreux, Le Petit Ouvrage inachevé, qui connut un faible tirage aux éditions du Bélier, durent se demander qui étaient, entre toutes, cette maîtresse dont Léautaud disait avoir été l'amant. Mais le Journal particulier que l'écrivain réserva en 1933 à Marie Dormoy permet de l'identifier sous les multiples initiales qui la masquent. Elle est Fanny, CN, XXX, Charlotte, N., Irène, et même une simple parenthèse (.).
L'année 1935 est probablement une année charnière pour les deux amants. Tandis que Marie découvre avec ravissement le manuscrit de ce Journal tant désiré, et qu'elle commence, émerveillée, à le déchiffrer et à le dactylographier, Léautaud tombe amoureux de cette femme qui sait le séduire, répondre à son attente et l'accepter jusque dans sa jalousie, sa misanthropie, son attachement aux animaux dont il s'entourait, et que le nombre contraignait aux tâches ménagères les plus absorbantes. Il se lance donc dans le récit de ses dernières amours, et compose ce livre comme une mosaïque de notes et d'observations que lui ont inspirées les états amoureux qu'il a traversés au cours de ses deux dernières liaisons avec Anne Cayssac puis avec Marie Dormoy. C'est seulement à partir de 1938 que ce récit prend le titre de Petit Ouvrage. Le terme d'inachevé apparaît sans explication dans le Journal littéraire le 30 novembre 1945. Est-ce parce que l'auteur a définitivement renoncé à l'achever ?
L'inachevé ne correspond-il pas, finalement, dans cet ouvrage, à la rêverie, cette part mystérieuse de la création en laquelle les mots n'ont plus cours et que représentent symboliquement les pointillés dans le texte ?
Tandis qu'Anne Cayssac, la rivale, est renvoyée aux ténèbres des sens, et qu'elle n'est plus qu'une femme ayant eu une relation charnelle avec Léautaud, l'hommage que rend l'écrivain à cette inconnue éclaire de mille nuances le portrait qu'il fait de Marie Dormoy, la femme qu'il a passionnément aimée. -
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"Je n'ai rien créé, je n'ai rien inventé. Je suis un rapporteur de propos, de circonstances, un esprit critique, qui juge, apprécie, extrêmement réaliste, auquel il est difficile d'en faire accroire. Rien de plus. Je peux ajouter : le mérite d'écrire avec chaleur, spontanément, sans travail, prompt et net, - et quelque esprit". Lire le Journal littéraire de Paul Léautaud, c'est vivre une deuxième vie.
Sourire à la malice, aux indiscrétions de celui que Jean Chalon surnomma le concierge des lettres, son Attila. Mais plus qu'une galerie de portraits - de Valéry, Apollinaire, Giraudoux, Sacha Guitry entre tant d'autres - ou l'observation minutieuse d'une société, c'est le quotidien même de son auteur qui nous est ici décrit. Paul Léautaud y apparaît avec sa tristesse, son égocentrisme, son inflexible liberté de penser.
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Journal litteraire - vol01 - novembre 1893 - juin 1928
Paul Léautaud
- Mercure de France
- 20 July 1999
- 9782715213883
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Journal litteraire (tome 2-juin 1928 - fevrier 1940)
Paul Léautaud
- Mercure de France
- 20 July 1999
- 9782715213890
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Éditions originales séparées en 1929 et 1964. Nouvelle édition en un volume
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Journal litteraire - vol04 - 1922-1924
Paul Léautaud
- Mercure de France
- 1 February 1957
- 9782715205017
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"Je n'ai rien créé, je n'ai rien inventé. Je suis un rapporteur de propos, de circonstances, un esprit critique, qui juge, apprécie, extrêmement réaliste, auquel il est difficile d'en faire accroire. Rien de plus. Je peux ajouter : le mérite d'écrire avec chaleur, spontanément, sans travail, prompt et net, - et quelque esprit". Lire le Journal littéraire de Paul Léautaud, c'est vivre une deuxième vie.
Sourire à la malice, aux indiscrétions de celui que Jean Chalon surnomma le concierge des lettres, son Attila. Mais plus qu'une galerie de portraits - de Valéry, Apollinaire, Giraudoux, Sacha Guitry entre tant d'autres - ou l'observation minutieuse d'une société, c'est le quotidien même de son auteur qui nous est ici décrit. Paul Léautaud y apparaît avec sa tristesse, son égocentrisme, son inflexible liberté de penser.
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"Je n'ai rien créé, je n'ai rien inventé. Je suis un rapporteur de propos, de circonstances, un esprit critique, qui juge, apprécie, extrêmement réaliste, auquel il est difficile d'en faire accroire. Rien de plus. Je peux ajouter : le mérite d'écrire avec chaleur, spontanément, sans travail, prompt et net, - et quelque esprit". Lire le Journal littéraire de Paul Léautaud, c'est vivre une deuxième vie.
Sourire à la malice, aux indiscrétions de celui que Jean Chalon surnomma le concierge des lettres, son Attila. Mais plus qu'une galerie de portraits - de Valéry, Apollinaire, Giraudoux, Sacha Guitry entre tant d'autres - ou l'observation minutieuse d'une société, c'est le quotidien même de son auteur qui nous est ici décrit. Paul Léautaud y apparaît avec sa tristesse, son égocentrisme, son inflexible liberté de penser.
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"Je n'ai rien créé, je n'ai rien inventé. Je suis un rapporteur de propos, de circonstances, un esprit critique, qui juge, apprécie, extrêmement réaliste, auquel il est difficile d'en faire accroire. Rien de plus. Je peux ajouter : le mérite d'écrire avec chaleur, spontanément, sans travail, prompt et net, - et quelque esprit". Lire le Journal littéraire de Paul Léautaud, c'est vivre une deuxième vie.
Sourire à la malice, aux indiscrétions de celui que Jean Chalon surnomma le concierge des lettres, son Attila. Mais plus qu'une galerie de portraits - de Valéry, Apollinaire, Giraudoux, Sacha Guitry entre tant d'autres - ou l'observation minutieuse d'une société, c'est le quotidien même de son auteur qui nous est ici décrit. Paul Léautaud y apparaît avec sa tristesse, son égocentrisme, son inflexible liberté de penser.
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"Je n'ai rien créé, je n'ai rien inventé. Je suis un rapporteur de propos, de circonstances, un esprit critique, qui juge, apprécie, extrêmement réaliste, auquel il est difficile d'en faire accroire. Rien de plus. Je peux ajouter : le mérite d'écrire avec chaleur, spontanément, sans travail, prompt et net, - et quelque esprit". Lire le Journal littéraire de Paul Léautaud, c'est vivre une deuxième vie.
Sourire à la malice, aux indiscrétions de celui que Jean Chalon surnomma le concierge des lettres, son Attila. Mais plus qu'une galerie de portraits - de Valéry, Apollinaire, Giraudoux, Sacha Guitry entre tant d'autres - ou l'observation minutieuse d'une société, c'est le quotidien même de son auteur qui nous est ici décrit. Paul Léautaud y apparaît avec sa tristesse, son égocentrisme, son inflexible liberté de penser.
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"Je n'ai rien créé, je n'ai rien inventé. Je suis un rapporteur de propos, de circonstances, un esprit critique, qui juge, apprécie, extrêmement réaliste, auquel il est difficile d'en faire accroire. Rien de plus. Je peux ajouter : le mérite d'écrire avec chaleur, spontanément, sans travail, prompt et net, - et quelque esprit". Lire le Journal littéraire de Paul Léautaud, c'est vivre une deuxième vie.
Sourire à la malice, aux indiscrétions de celui que Jean Chalon surnomma le concierge des lettres, son Attila. Mais plus qu'une galerie de portraits - de Valéry, Apollinaire, Giraudoux, Sacha Guitry entre tant d'autres - ou l'observation minutieuse d'une société, c'est le quotidien même de son auteur qui nous est ici décrit. Paul Léautaud y apparaît avec sa tristesse, son égocentrisme, son inflexible liberté de penser.
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