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jean louis sous
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Cette étude essaiera de prendre soin du divers dans les différents cas de figure d'un deuil. Le terme de « deuil » demeure instance abstraite si ne sont pas envisagés la singularité de ses traits, la spécificité des circonstances où il survient. Elle réinterrogera le paradigme freudien de la substitution d'objet ainsi que l'injonction actuelle au travail de deuil sous forme de protocoles préétablis.
Faire part, faire cas de ce qui est perdu dans un deuil (chute d'une idéalisation, résurgence du regret, endossement du deuil d'un autre, morsure du remords...) faire la part ce qui revient aux uns et aux autres dans cet événement douloureux, en serait le pathétique enjeu. -
Le paradigme R.S.I.: variantes et tribulations
Jean-Louis Sous
- Epel
- Essais
- 16 May 2024
- 9782354275228
De 1953 à 1980, Jacques Lacan n'aura cessé de soutenir les trois dimensions avec lesquelles il entendait rendre compte de la découverte et de la pratique freudiennes.
Lors de sa conférence inaugurale, un premier ordre s'imposait : « Symbolique, Imaginaire, Réel ». Il s'agissait de promouvoir la dimension symbolique, en partie négligée par les freudiens de l'époque. Le « signifiant » allait devenir le fer de lance de cette mise en valeur du symbolique - l'imaginaire ayant été mis en place dès le stade du miroir en 1936.
Lorsqu'en 1975, Lacan annonce comme titre de son séminaire : R. S. I., les trois dimensions sont plus que jamais à l'honneur, mais dans un autre ordre : le réel désormais prévaut sur les deux autres, tout plongé qu'il soit dans la nouvelle équivalence borroméenne.
Jean-Louis Sous s'applique à suivre de près ce parcours historique et théorique, plus tâtonnant et buissonnant qu'on pourrait le croire, en cherchant à apprécier sa pertinence au regard du déroulement d'une cure. -
Le soin psy qui entoure aujourd'hui l'enfance est devenu tentaculaire.
Bien qu'ayant nourri cette attention nouvelle portée à l'enfant, la psychanalyse ne s'y reconnaît plus : la parole qu'elle avait privilégiée n'est plus que communication avec des clients, voire des usagers. Dans cet ouvrage, à la fois humoristique et moqueur, Jean Louis Sous, qui travaille depuis longtemps dans un Centre médico-psycho-pédagogique (CMPP), décrit comment l'enfant s'y trouve affublé d'une histoire fabriquée façon psy.
Revisitant le " petit Hans " au-delà de l'historiole oedipienne sur laquelle si souvent on se focalise, il montre comment la relation complice de Freud et du père de Hans intervient de façon décisive dans la fameuse phobie. Qui demande ? quoi ? et pourquoi ? et à qui ? Supposer l'enfant permettrait de le savoir.
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L'équivoque interprétative ; six moments, de Freud à Lacan
Jean-Louis Sous
- Le Bord de l'eau
- Psychanalyse, Sciences Sociales Et Politique
- 23 April 2014
- 9782356873064
Cet ouvrage tente de répondre à cette question insistante pour la psychanalyse: qu'est-ce qu'une interprétation? Comment passe son effet? Quelle est sa portée? Peut-on soutenir qu'il y aurait une affinité entre sa résonance et la polyphonie musicale?
Freud a pu laisser penser que l'interprétation relèverait d'une construction de l'analyste avec les risques inhérents à tout échafaudage (suggestion, persuasion...). Pourtant, il abandonna la localisation cérébrale de sa « neurotica » en ne prenant plus en compte que le support matériel du langage. Lacan reprit cette veine en s'écartant résolument de toute emprise imaginaire propre à une interprétation moïque, en faisant valoir son côté décentré où le sujet serait en jeu dans cette dimension symbolique. Et même si la figure de l'équivoque (mais qu'est-ce qu'une équivoque?) se démarque ce trop plein interprétatif, il n'en demeure pas moins, qu'à ce moment-là de son frayage, le langage signifiant appartient exclusivement à l'ordre symbolique.
Un glissement par la suit s'opérera: le signifiant glissera à la jouissance de la langue et engagera notre écoute d'un discours vers sa valeur de plus-de-jouir et sa résonance pulsionnelle. L'interprétation porterait alors sur une approche plus «réelle» du langage. Dès lors plusieurs figures de l'équivoque ou de l'équivalence accompagneront la fabrique lacanienne:
équivalence-matière, équivalence-parasite, équivalence-valeur, équivoque résonance. Ce livre tentera de feuilleter toutes les superpositions en jeu dans cette notion d'équivoque Par ailleurs, les citations littéraires (Ulysse, de James Joyce, La poétique chinoise de François Cheng, L'attente l'oubli de Maurice Blanchot ou l'oeuvre de Marguerite Duras) ou picturales (Nicolas de Staël) viendront, en contre-point, nous enseigner sur cet art de l'interprétation.
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L'auteur vous donne quelques demi-nouvelles d'Enzo Barbini. Piètre descendant d'illustres miroitiers italiens, il est en quête perpétuelle de son image. Il n'arrive jamais à en joindre les deux bouts. Il essaye sans cesse son portrait, mais il ne le porte qu'à moitié. Il revisite ainsi, en mode intermittent, le cogito cartésien et le stade du miroir lacanien : « Je pense, donc j'essuie-glace. » S'il galère de petit boulot en petit boulot, son existence tangue aussi avec les femmes. Il va de rocambolesques aventures en cuisants fiascos qui se terminent souvent en débandade, feu de paille ou couillonnade.
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L'auteur, de souche landaise, a choisi le le style sobre et pudique de la nouvelle pour répercuter l'onde de choc provoquée par le passage de Klaus, chez les gens du pays.
"Huit clos dans la forêt des Landes après le passage de la tempête. Un an après, Klaus souffle encore fort, très fort, entre un père et un fils qui tentent de panser les plaies, réduire la fracture et retrouver la paix. Non sans avoir fait, en cheminant ensemble au milieu des quelques pins restants, d'étranges rencontres..."
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Une nuit, j'ai reçu un appel de ma mère. Elle pleurait. Elle me disait que l'homme avec qui elle vivait était ivre et qu'il l'insultait. Cela faisait plusieurs années que la même scène se reproduisait : une fois sous l'influence de l'alcool il l'attaquait avec des mots d'une brutalité extrême. Elle qui avait quitté mon père pour échapper à la violence domestique se retrouvait à nouveau piégée. Je lui ai conseillé de partir. Quelques heures plus tard elle traversait la ville avec un sac à dos et son chien.
Ce livre est le récit d'une évasion.
É.L. -
«- Bardamu, qu'il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n'en dis pas de mal !... - T'as raison, Arthur, pour ça t'as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux le dire ! Nous ne changeons pas ! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d'opinions, ou bien si tard, que ça n'en vaut plus la peine. On est nés fidèles, on en crève nous autres ! Soldats gratuits, héros pour tout le monde et singes parlants, mots qui souffrent, on est nous les mignons du Roi Misère. C'est lui qui nous possède ! Quand on est pas sage, il serre... On a ses doigts autour du cou, toujours, ça gêne pour parler, faut faire bien attention si on tient à pouvoir manger... Pour des riens, il vous étrangle... C'est pas une vie... - Il y a l'amour, Bardamu ! - Arthur, l'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches et j'ai ma dignité moi ! que je lui réponds.»
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Ferdinand, le héros de Guerre, a quitté la France pour rejoindre Londres, «où viennent fatalement un jour donné se dissimuler toutes les haines et tous les accents drôles». Il y retrouve son amie prostituée Angèle, désormais en ménage avec le major anglais Purcell. Ferdinand prend domicile dans une mansarde de Leicester Pension, où le dénommé Cantaloup, un maquereau de Montpellier, organise un intense trafic sexuel de filles, avec quelques autres personnages hauts en couleur, dont un policier, Bijou, et un ancien poseur de bombes, Borokrom. Proxénétisme, alcoolisme, trafic de poudre, violences et irrégularités en tout genre rendent chaque jour plus suspecte cette troupe de sursitaires déjantés, hantés par l'idée d'être envoyés ou renvoyés au front. S'il entretient des liens avec Guignol's band, l'autre roman anglais plus tardif de Céline, Londres, établi depuis le manuscrit récemment retrouvé, s'impose avec puissance comme le grand récit d'une double vocation : celle de la médecine et de l'écriture... Ou comment se tenir au plus près de la vérité des hommes, plongé dans cette farce outrancière et mensongère qu'est la vie.
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En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.
É. L.
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«Je m'étais divisé en parties tout le corps. La partie mouillée, la partie qu'était saoule, la partie du bras qu'était atroce, la partie de l'oreille qu'était abominable, la partie de l'amitié pour l'Anglais qu'était bien consolante, la partie du genou qui s'en barrait comme au hasard, la partie du passé déjà qui cherchait, je m'en souviens bien, à s'accrocher au présent et qui pouvait plus - et puis alors l'avenir qui me faisait plus peur que tout le reste, enfin une drôle de partie qui voulait par-dessus les autres me raconter une histoire. C'était plus même du malheur qu'on peut appeler ça, c'était drôle.» Écrit deux ans après Voyage au bout de la nuit, Guerre lève le voile sur l'expérience centrale de l'existence de Céline : le traumatisme physique et moral du front. Avec ce livre d'une violence totale, entre récit autobiographique et oeuvre d'imagination, une pièce capitale de l'oeuvre de l'écrivain est mise au jour.
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Mon frère a passé une grande partie de sa vie à rêver. Dans son univers ouvrier et pauvre où la violence sociale se manifestait souvent par la manière dont elle limitait les désirs, lui imaginait qu'il deviendrait un artisan mondialement connu, qu'il voyagerait, qu'il ferait fortune, qu'il réparerait des cathédrales, que son père, qui avait disparu, reviendrait et l'aimerait.
Ses rêves se sont heurtés à son monde et il n'a pu en réaliser aucun.
Il voulait fuir sa vie plus que tout mais personne ne lui avait appris à fuir et tout ce qu'il était, sa brutalité, son comportement avec les femmes et avec les autres, le condamnait ; il ne lui restait que les jeux de hasard et l'alcool pour oublier.
À trente-huit ans, après des années d'échecs et de dépression, il a été retrouvé mort sur le sol de son petit studio.
Ce livre est l'histoire d'un effondrement.
É. L.
Édouard Louis est écrivain. Il est l'auteur de plusieurs livres autobiographiques qui ont été traduits dans plus de trente langues.
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La vie de passion et de combat d'une océanographe pionnière de l'écologie.
Quelques semaines à peine après sa naissance, le père d'Anita Conti la baigne dans l'Atlantique, au large de Lorient. Celle que l'on surnommera plus tard « la Dame de la mer » ne quittera plus jamais le monde aquatique.
Océanographe, photographe, cinéaste, journaliste, essayiste, Anita Conti a cherché toute sa vie à percer les mystères de l'océan, de Terre-Neuve aux côtes mauritaniennes, de l'Adriatique à la mer de Barents. Cette passion devient très tôt un combat écologique. Dès les années 30, elle lance l'alerte sur les dangers de la pollution des mers et de la surpêche. Trente ans plus tard, elle tente d'apporter une réponse en se révélant pionnière de l'aquaculture. Anita Conti aura passé plus d'heures sur mer que sur terre, partageant ses idées et ses espoirs avec le Commandant Cousteau.
Sa vie est une plongée au coeur d'un monde inconnu et sauvage, mais surtout un cri d'alarme universel : si les mers représentent les 3/4 de la surface de notre planète, l'avenir de celle-ci dépend de leur sauvegarde. -
Un roman foisonnant où Céline raconte son enfance et sa jeunesse : «C'est sur ce quai-là, au 18, que mes bons parents firent de bien tristes affaires pendant l'hiver 92, ça nous remet loin. C'était un magasin de "Modes, fleurs et plumes". Y avait en tout comme modèles que trois chapeaux, dans une seule vitrine, on me l'a souvent raconté. La Seine a gelé cette année-là. Je suis né en mai. C'est moi le printemps.»
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« Une question s'est imposée au centre de ma vie, elle a concentré toutes mes réflexions, occupé tous les moments où j'étais seul avec moi-même : comment est-ce que je pouvais prendre ma revanche sur mon passé, par quels moyens ? J'essayais tout. ».
É. L. -
« Edouard Louis est à l'avant-garde de la nouvelle génération d'écrivains politiques... ».
Evening Standard.
Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose.
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« Chez ceux qui ont tout, je n'ai jamais vu de famille aller voir la mer pour fêter une décision politique, parce que pour eux la politique ne change presque rien. [...] Pour les dominants, le plus souvent, la politique est une question esthétique : une manière de se penser, une manière de voir le monde, de construire sa personne. Pour nous, c'était vivre ou mourir. »
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En 1894, l'Amérique se remet difficilement d'un important crack boursier. Les travailleurs sans emploi se comptent par milliers. Fauché, vivotant de petits boulots, Jack London quitte San Francisco et prend la route à la recherche d'une vie meilleure, en quête de liberté. Sautant d'un train à l'autre, il traverse l'Amérique d'ouest en est, du sud au nord, et gagne ses lettres de noblesse de vagabond sous le pseudonyme de « Kid-de-Frisco ». Il fera ainsi l'expérience de la vie de hobo : la liberté et la solidarité qui la caractérisent, mais aussi les périls et les dangers qui l'accompagnent. Ces récits de Jack London inspirerons d'autres vagabonds célèbres comme John Steinbeck et Jack Kerouac.
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L'île au trésor
Robert Louis Stevenson
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior ; Textes Classiques
- 7 March 2013
- 9782070651849
La vie du jeune Jim Hawkins bascule le jour où un marin ivrogne et balafré s'installe dans l'auberge tenue par ses parents. Qui est réellement celui que l'on surnomme le «capitaine» ? Pourquoi se cache-t-il ? Une nuit, des pirates attaquent l'auberge. Jim n'a que le temps de fuir, emportant avec lui le secret du vieux forban : la carte d'une île abritant un fabuleux trésor... Le chef-d'oeuvre incontesté d'un maître de l'aventure.
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Blake et Mortimer Tome 29 : huit heures à Berlin
José-louis Bocquet, Jean-Luc Fromental, Antoine Aubin
- Blake et Mortimer
- 25 November 2022
- 9782870972366
Printemps 1963.
Dans l'Oural, au coeur de l'Empire soviétique, une mission archéologique découvre sept cercueils. À l'intérieur, des cadavres dont la peau du visage a été arrachée.
Au même moment, à Berlin, un homme se fait tirer dessus alors qu'il franchit le Mur coupant la ville en deux. Avant de succomber, il réussit à prononcer un mot étrange : Doppelgänger.
A priori, aucun rapport entre ces deux événements.
Mais en réalité, il existe bien un lien entre la macabre découverte et le transfuge abattu. Ce lien porte un nom : Julius Kranz, un chirurgien est-allemand spécialiste des manipulations électro-chirurgicales sur le cerveau humain.
L'un après l'autre, Mortimer et Blake vont croiser la route de ce scientifique machiavélique. Ils auront la désagréable surprise de retrouver à ses côtés un aventurier sans scrupules, qui prépare la plus grande mystification de l'histoire de l'humanité...
Antoine Aubin met son trait éminemment « jacobsien » au service du scénario original de José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental, qui conjugue la grande aventure, les brouillards de l'espionnage, les dérives de la science et les ressorts cachés de l'Histoire. -
«La seule chose qu'il aima d'elle tout de suite, ce fut la voix. Une voix de contralto chaude, profonde, nocturne. Aussi mystérieuse que les yeux de biche sous cette chevelure d'institutrice. Bérénice parlait avec une certaine lenteur. Avec de brusques emballements, vite réprimés qu'accompagnaient des lueurs dans les yeux comme des feux d'onyx. Puis soudain, il semblait, très vite, que la jeune femme eût le sentiment de s'être trahie, les coins de sa bouche s'abaissaient, les lèvres devenaient tremblantes, enfin tout cela s'achevait par un sourire, et la phrase commencée s'interrompait, laissant à un geste gauche de la main le soin de terminer une pensée audacieuse, dont tout dans ce maintien s'excusait maintenant.»
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La vie d'Antonin Dubonnet racontée en pâtes alphabet
Didier Lévy, Louis Thomas
- Gallimard Jeunesse
- 8 May 2025
- 9782075209854
Et si avec le goût des lettres venait le goût des mots ? Et, si pour ne plus s'ennuyer devant sa soupe aux pâtes alphabet, on commençait à assembler des mots, à jouer avec ? Figurez-vous que c'est arrivé à Antonin Dubonnet. Pour de vrai !
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Un autre regard sur Blake et Mortimer : l'art de la guerre
Jean-Luc Fromental, José-louis Bocquet, Floc'h
- Blake et Mortimer
- 27 October 2023
- 9782870973011
À New York, le capitaine Francis Blake doit prononcer à l'ONU un discours en faveur de la paix devant huit cents délégués venus du monde entier.
Au même moment, dans la section des antiquités égyptiennes du Metropolitan Museum, un homme vandalise la stèle d'Horus avant d'être arrêté par la police.
Francis Blake et Philip Mortimer, informés de l'incident par le FBI, connaissent bien cet homme. Il s'agit d'un certain Olrik. Mais celui-ci, plongé dans un état catatonique, a perdu la mémoire.
Alors que nous sommes à la veille de l'ouverture de la conférence pour la paix, Blake et Mortimer mènent l'enquête. Le temps presse, car tout incite à penser qu'une grave menace pèse sur l'ONU...
Admirateur de l'univers de Jacobs, Floc'h allie sa passion de la « ligne claire » à sa maîtrise de la couleur pour s'approprier avec maestria ces personnages mythiques, qui visitent New York pour la première fois. José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental signent pour lui un scénario sur-mesure. -
Ce poème d'Aragon est un «roman achevé», au sens où l'on dit qu'une oeuvre est achevée ; c'est un roman en ce qu'il raconte une aventure du coeur. L'amour, l'expérience, la réflexion sur la vie en constituent les thèmes. Un Roman de la Rose. Et comme le Roman de la Rose, difficile à analyser, car sa signification est multiple, et la Rose ici, de l'aveu de l'auteur, indescriptible. Peut-être le lecteur en trouvera-t-il la clef dans les épigraphes au poème, l'une tirée du Gulistan ou L'Empire des Roses, de Saadi, l'autre de Roses à crédit, roman d'Elsa Triolet. Le thème de la Rose, commun à nos poètes médiévaux et à ceux de l'Orient, ne semblera aucunement d'apparition fortuite au coeur du poème que voici, à condition de se rappeler qu'Elsa voit le jour en même temps que ces Roses à crédit.