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jean louis poitevin
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Née en 1968 à Jiangsu en Chine, LiFang vit et travaille à Paris. Son travail figuratif, à la frontière de l'abstraction, aborde tous les sujets de notre univers quotidien : foules anonymes des mégalopoles, portraits de son entourage, scène d'oisiveté au bord de l'eau, actualité (censure chinoise, migrants)...
Sa technique singulière procède par larges touches : les corps apparaissent comme des blocs sculptés, à même la matière colorée.
LiFang travaille de la même façon les traits du visage, les corps et les vêtements. Cette unité de traitement et ce refus d'individualiser les personnages transforment les sujets en des êtres qui, n'ayant plus d'autre consistance que celle de la peinture, nous renvoient l'image de nos solitudes partagées.
Derrière leur banalité apparente, ses tableaux expriment des ressentis universels : la solitude dans les foules, la joie des corps en repos connectés à la nature... En revisitant les sujets de la peinture classique, LiFang invente de nouveaux codes pour proposer une vision contemporaine de la beauté du monde.
Intemporelle, légère et profonde, joyeuse et dramatique, l'oeuvre de LiFang est une oeuvre ouverte. Elle offre au spectateur la liberté de concrétiser son propre imaginaire tout en se sentant appartenir à la communauté du vivant. Cette première monographie invite le lecteur à en explorer tous les aspects.
LiFang est représentée par plusieurs galeries, dont la galerie Boulakia, Red Zone Arts, SpArts Paris.
Le musée Cernushi a acquis trois de ses oeuvres en 2013. -
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On a fait des attaques du 11 septembre 2001 un acte exécuté et commandité par le terrorisme international.
Pourtant, tant les faits que l'immense manipulation médiatique, politique puis militaire à laquelle elles ont donné lieu auraient dû nous pousser à y voir une affaire américano-américaine.
La nouvelle donne socio-politique, la puissance de ces clans infiltrés au coeur de l'État, les racines religieuses de ce pays et enfin la manière dont ces images ont été transformées sous nos yeux en mécanique idéologique planétaire, tout devrait nous conduire à comprendre que ce qui est en jeu là concerne avant tout la transformation de l'image que les Américains se font d'eux-mêmes et de celle qu'ils voudraient donner d'eux au monde entier.
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Seoul, play station mélancolique
Jean-louis Poitevin
- Atelier Des Cahiers
- 25 October 2016
- 9791091555319
« Je marche, je regarde, j'entends, j'absorbe. Mon corps absorbe. Mon cerveau absorbe. Je laisse s'épanouir en moi ces milliers de fleurs urbaines et sauvages qui explosent à chaque endroit, néons en plein jour, écrans aux dimensions de cataracte déversant leurs millions de litres de pixels sur des passants apparemment indifférents...
C'est à partir de cet instant que la ville commença de glisser, carte mentale incertaine, sur la carte de ce monde enfoui et que les lignes brisées de mes vies non vécues sont venues épouser (...) le dédale imprécis des rues de Séoul ».
Un photographe de presse, habitué des zones de guerre, est invité à venir en Corée, pour réaliser une série de photos de mode. Malgré lui, il va être entraîné dans une aventure qui le conduit à tenter de récupérer des oeuvres d'art volées. Mais c'est la ville, Séoul, qui le happe...
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Nicole Sottiaux ou le désir de l'analyste
Werner Lambersy, Jeanne Lafont, Jean-Louis Poitevin
- Lelivredart
- 11 February 2022
- 9782355323782
En 2012, Nicole Sottiaux entreprend une nouvelle psychanalyse et décide de se consacrer pleinement à la peinture : elle explore l'objet, comme elle s'interroge face à son analyste. Mais sa recherche plastique fait davantage que résonner avec son introspection personnelle. Elle fonctionne comme une véritable écriture, avec ses constructions, ses résolutions, ses formalisations se déployant par strates.
Les deux séries de peintures présentées ici sont des ensembles cohérents, issus de deux expositions parisiennes : les Objêtres, au cloître des Billettes en 2018, et Utéron le Noeud, à la galerie Jean Briance en 2019. Elles sont l'occasion d'un double regard. D'un côté elles font voir en quoi la cure a permis à cette pratique artistique d'advenir, et d'appréhender ainsi le travail analytique de Nicole Sottiaux comme un élément clé de ses oeuvres. De l'autre, elles s'offrent au regard de psychanalystes et de poètes qui mettent en relief le fonctionnement si particulier qui est le leur.
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Roma amor
Jérôme Sevrette, Jean-Louis Poitevin
- Editions De Juillet
- Villes Mobiles
- 28 November 2014
- 9782365100397
Loin des vrombissements des scooters et de la Dolce Vita, Roma Amor nous délivre une vision contemplative de la ville éternelle, dans ses aspects les plus romantiques. Les ruines, la statuaire et les détails architecturaux forment le décor d'un tableau qu'Hubert Robert n'aurait pas renié.
Le texte de Jean-Louis Poitevin propose une libre interprétation des images, en forme d'un vagabondage hors du temps, dans une Rome désertée, éternelle.
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« US today after... » ; portrait of the american contemporary photography ; Lyon, septembre de la photographie (6e édition)
Gilles Verneret, Jean-louis Poitevin, Gilles Morat
- Silvana
- 22 September 2010
- 9788836618125
Cet ouvrage, publié à l'occasion de la 9ème édition de la biennale de photographie de Lyon, se penche sur la photographie américaine contemporaine.
La question de « l'Amérique dans la photographie » se pose à plusieurs titres. D'abord parce que la question de l'Amérique se pose à tous, elle qui, en dépit de la fin d'une hégémonie, reste le lieu des fantasmes d'une bonne partie de l'humanité qui en rêve ou la démonise. Ensuite, parce que la question de l'Amérique se pose en photographie car c'est là que s'est inventée pour une large part la photographie d'aujourd'hui.
Ce volume se propose de se reposer toutes ces questions ;
Il s'articule en deux grandes parties. La première présente les essais de trois spécialistes de la photographie : Jean- Louis Poitevin, Gilles Verneret et Gilles Morat.
La seconde présente le travail de vingt photographes sous forme d'un court texte ainsi que de la reproduction de quelques photographies représentatives de leur travail.
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Dans le berlin du tournant du millénaire, xanthe, une jeune femme libre et fantasque, invente des nuits particulières où les images gouvernent les corps.
Elle décide d'organiser des soirées privées dont l'intégralité est retransmise en direct sur des écrans géants. tout en se livrant à des jeux érotiques dans d'immenses bâtiments désaffectés, les convives peuvent donc, en une troublante mise en abyme, se perdre dans la contemplation de leur propre plaisir. très vite, une faune interlope se presse à ces fêtes galantes post-modernes. mais il y a aussi la réalité, celle du pouvoir et du ressentiment de quelques membres de la bonne société berlinoise, qui ne goûtent pas l'indépendance d'esprit de xanthe.
La jeune femme leur fera face et trouvera des amis singuliers qui lui permettront de retourner contre ces gens leur haine de la liberté, au moyen d'une vengeance exemplaire, cruelle, et implacable. avec les nuits sans nom, jean-louis poitevin passe au scalpel de sa plume ciselée nos fantasmes les plus inavouables. un roman fascinant et une réflexion très contemporaine sur le pouvoir des images.
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"Les moines se recouchent à l'heure où l'astre roi plante ses rayons dans le coeur de ceux qui ont soif.
Ici, il n'est pas lumière mais feu, le feu auquel il faut soumettre son corps pour qu'il se dessèche. Quant à la beauté, l'infernale beauté du monde elle est peut-être signe qu'aussi il prie. " Notes d'un séjour au mont Athos, brusques convulsions de l'esprit et des sens jusqu'au commentaire distant et désabusé, ces pages tentent de retenir assez de moments pour que s'y accrochent - dans un chaos qui est la vérité- des méditations.
Lyrique, parodique, la dérive de Jean-Louis Poitevin s'impose comme un singulier hommage à ce haut-lieu du retrait, et comme la plus sceptique des prières.
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Avec Hubble, oeuvre imposante par sa taille (12 mètres de long sur 2 mètres de large), Basserode questionne les manières de penser l'espace aujourd'hui. Couvert de photographies de la voie lactée, ce squelette de baleine est un défi autant à notre curiosité et notre capacité d'invention qu'à l'univers lui-même.
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Wolfgang amadeus mozart
Jean-louis Poitevin
- Hors Commerce
- Hors Bleu Junior
- 7 December 2006
- 9782915286649
Vienne, 1762.
Wolfgang Mozart donne avec sa soeur Nannerl un récital de clavecin devant François Ier, Empereur d'Autriche-Hongrie. Six ans et déjà virtuose, sa musique ensorcelle tous ceux qui l'écoutent. Un an plus tard, la famille Mozart part sur les routes de France, d'Angleterre, des Pays-Bas et d'Italie, afin de lui ouvrir les portes des hautes sphères de la société des Arts et des Lettres. Sillonnant l'Europe, le jeune Mozart progresse avec une rapidité prodigieuse.
A huit ans, il compose sa première symphonie, à douze ans, son premier opéra. Reconnu par ses pairs, Mozart, qui sera surnommé Wolfgang Amadeus Mozart (celui qui aime Dieu) après son premier concert en Italie à l'âge de dix ans, est pourtant confronté à un public inconstant, successivement adulé puis renié. Plus il avance en âge, plus les difficultés redoublent. De retour dans sa ville natale de Salzbourg, il doit affronter la jalousie, l'indifférence.
Cependant rien ne saurait altérer son génie et jusqu'à son dernier souffle il compose une musique toujours plus sublime.
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L´histoire de Jonas occupe dans notre imaginaire une place importante. On y dit comment un homme qui craint d´être porteur d´une parole de mort essaye d´échapper à sa mission mais se retrouve confronté à son destin. Ce texte est plus qu´une histoire, c´est un conte. Jonas, croyant pouvoir échapper à l´ordre que Dieu lui a transmis d´être un de ses messagers auprès des habitants de Ninive, prend la mer dans la direction opposée. Il est jeté à l´eau par des marins convaincus qu´il est la cause de la tempête qui menace leur bateau. Puis il est avalé par un grand poisson et survit dans son ventre avant d´être rejeté sur une plage. Alors, il comprend qu´il ne peut échapper à sa mission et se rend dans la ville de Ninive afin d´annoncer aux habitants. L´auteur, Jean-Louis Poitevin, a tenté de revivre plume à la main le parcours d´un Jonas appelé à délivrer aujourd´hui son message dans la ville de Mossoul sise sur les ruines de la grande Ninive.
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Enquête sur la pensée Ricciotti
Jean-louis Poitevin, Rudy Ricciotti
- Editions Marcel
- 12 May 2021
- 9782956341390
Enquête sur la pensée Ricciotti est le fruit d'une rencontre entre Jean-Louis Poitevin, critique d'art, et Rudy Ricciotti : en surgit un échange amical où la franchise est de mise. Les créations architecturales mondialement connues de Ricciotti ont fait sa renommée, mais qui sait vraiment ce qui lui passe par la tête ? La Méditerranée au doux parfum rassurant, son verbe pamphlétaire, la politique, la littérature ou sa définition de la beauté : aucun sujet n'est épargné.
Il se prête volontiers à la fin de l'ouvrage au jeu de l'abécédaire, pour lequel il a préféré apposer en face de chaque mot une locution incisive plutôt qu'une longue définition.
Ricciotti déteste qu'on lui assigne un courant, une théorie. Loin des instances architecturales ou des écoles d'architecture, ce livre est à mettre entre les mains de tous les curieux.
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Nicolas Sanhes ; une géométrie incidente
Jean-louis Poitevin, Benoît Decron
- Archibooks
- 25 June 2015
- 9782357333666
Le livre traduit dans un langage accessible le choix d'un travail de type monumental, sans négliger les aspects plus "intimiste" d'autres oeuvres, petites sculptures et dessins.
Cet ouvrage retrace le parcours qui a conduit l'artiste d'oeuvres en bois comme le "nid" et de structures de type réticulaire, à ces lignes monumentales d'acier, composées de quinze éléments. Il permet de situer le travail de Nicolas Sanhes dans le champ élargi des pratiques sculpturales contemporaines.
Par une étude approfondie de son travail ce livre dégage les enjeux de chacune des oeuvres dans la double relation qu'elle entretient avec les matériaux qui la composent et avec les dessins préparatoires. Le geste créateur est compris comme le moment "central" de cet agencement inédit de lignes dans ce que l'auteur a appelé une "géométrie incidente", c'est-à-dire une géométrie dans laquelle la singularité d'une invention se réalise en poussant à la limite les conditions mêmes de la construction.
Une approche critique des sources et des influences rend compte de la position de l'oeuvre de Nicolas Sanhes en le rapprochant pour mieux l'en distinguer du travail de Bernar Venet, Marc Fornes ou encore Robert Schad. Tous travaillent à des constructions qui résolvent le problème de l'équilibre par des artifices techniques. Nicolas Sanhes, réalise des oeuvres qui se situent toujours à la limite de la rupture, rendant le danger si tangible que le miracle de l'équilibre en devient plus sensible et plus puissant.
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Paris, paradis des plaisirs
Jean-Louis Poitevin
- Douro
- La Bleu-Turquin
- 25 September 2024
- 9782384063567
Paris, ville lumière ! Durant un été aux alentours de 2010, Paul Drouët, qui tente de faire face à un passé douloureux, trouve une échappatoire à sa mélancolie en s'abandonnant sans réserve à sa passion pour les femmes. Les vraies, celles dont la peau est douce, les seins charmeurs et les cuisses avenantes, mais aussi les autres, les déesses devenues images, celles que les peintres ont su, depuis toujours, rendre immortelles et désirables.
Et à son autre passion, déambuler sans but à travers les rues, guettant ici un regard, espérant une rencontre, se laissant porter par ses souvenirs, peuplant ainsi la ville de ses fantasmes les plus intenses.
Virgile des temps modernes, avec deux jeunes italiennes et quelques amis, il va leur faire découvrir un Paris secret. Leur préférence : se glisser la nuit dans certains musées, jardins ou appartements privés, et créer dans ces lieux mythiques, une manière d'être fidèle à ce leitmotiv du grand marquis : créer des « tableaux vivants » !
Et Paris, grâce à eux, redevient, pour un été, le Paradis des plaisirs.
Et de ces nuits folles naîtra le désir d'abolir la maladie de la mort qui gouverne le monde, au moyen d'un projet fou inspiré par Machiavel et Boccace, celui d'inventer une « société de plaisir ».