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dorothy parker
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"M. Durant n'a aucun problème avec les femmes, qu'il ne dédaigne d'ailleurs pas de lorgner dans le tram. Son épouse, sa maîtresse et sa fille ont pour lui une égale considération. D'où peuvent donc lui venir tous les soucis qu'il a avec elles ?
M. Durant est un employé sans histoire et un citoyen modèle ; il serait bien étonnant qu'il y soit pour quoi que ce soit.
Dorothy Parker (1893-1967), figure emblématique du New York des années folles, se fit connaître par son humour acerbe et son sens de la formule. Journaliste, scénariste, militante anti-nazie et anti-ségrégation, elle s'abîma dans l'alcool et les mariages ratés, à l'instar d'autres membres de la « génération perdue ». Elle écrivit une cinquantaine de nouvelles, toutes aussi drôles qu'impitoyables."
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Célébrée pour son humour et son extraordinaire sens de l'observation, Dorothy Parker a laissé une oeuvre dans laquelle les petits ratés de la vie de couple prennent souvent l'allure d'une comédie désopilante. Qu'il s'agisse de cette amoureuse, tremblante à côté d'un téléphone qui ne sonnera pas ou de cette ex-reine de beauté qui cherche à prolonger ses illusions par un whisky sans glace, chacun des personnages de ce recueil de nouvelles devient attachant parce qu'il nous ressemble. Pour reprendre le mot d'Edmund Wilson, les écrits de Dorothy Parker nous renvoient l'écho d'une voix à nulle autre semblable. Écoutons-la nous parler de nous.
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En dix-neuf poèmes assassins, publiés en 1916 dans Vanity Fair et réunis ici sous le titre évocateur d'Hymnes à la haine, Dorothy Parker n'épargne rien ni personne.
Tout y passe : les maris, qu'elle dit haïr car "ils lui bouchent la vue", les femmes, la famille, qui lui "donne des crampes d'écriture", le théâtre, les livres, les films, les fêtes... Féroce, drôle et d'une incroyable modernité, la plume de Dorothy Parker libère les frustrations et permet l'exultation de la rage et la formulation de ce qui devrait être tu.
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Entre lassitude et neurasthénie, ironie et fausse douceur féminine, les nouvelles de Dorothy Parker narre avec causticité des tranches de vie quotidiennes. Un vrai régal.
Je suis le seul être vivant réveillé pendant que le reste de l'humanité est en train de dormir , constate la narratrice d'Heures blêmes, première nouvelle du livre. D'emblée, l'auteur donne le la : ses monologues et pas de deux oscillent entre ivresse et neurasthénie. Belle, célèbre, puis oubliée, Dorothy Parker (1893-1967) n'ignore rien des petites ironies de la vie. En quatre, dix pages ou quelques mots, ses personnages deviennent plus réels que votre voisine de palier ; on n'est pas près d'oublier Madge et Annabel, qui jouent à et si un millionnaire nous léguait un million de dollars ?, ni Lolita, morne fille d'une mère survoltée, que Miss Parker décrit ainsi : À chaque fois que Madame Ewing entrait quelque part, toute tranquillité paraissait déserter la pièce. -
With a biting wit and perceptive insight, Dorothy Parker examines the social mores of her day and exposes the darkness beneath the dazzle.
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Best remembered as a member of the Algonquin Round Table, the fabled Jazz Age literay coterie, Dorothy Parker built a reputations as one of the era's most beloved poets. Parker's satirical wit and sharp-edged humour earned her a reputation as the wittiest woman in America. This Penguin Classics edition of her poetry - the companion to Parker's Complete Stories and introduced by her noted biographer, Marion Meade - is the only complete collection available, showcasing the dry quips and piercingly introspective verse of a writer whose legend continues to fascinate. For more than seventy years, Penguin has been the leading publisher of classic literature in the English-speaking world. With more than 1,700 titles, Penguin Classics represents a global bookshelf of the best works throughout history and across genres and disciplines. Readers trust the series to provide authoritative texts enhanced by introductions and notes by distinguished scholars and contemporary authors, as well as up-to-date translations by award-winning translators.
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« Qu'elle soit dans son rôle de critique littéraire, de poète satirique, de
chroniqueuse ou de nouvelliste, elle est parfaite. Pleine d'esprit plus encore
que d'humour, ravageusement non-conformiste, tranquillement immorale, doucement
cruelle souvent, vraiment tendre et pleine de compassion parfois, et même, à
l'occasion, complètement déjantée. Mais qu'elle brille par ses réparties, par
ses formules, son sens de l'ironie ou de la dérision, quelle dissèque la
bêtise, la lâcheté, les conformismes de tous ordres ou quelle porte un regard
plus apitoyé sur les victimes, elle laisse toujours apparaître un vrai et
profond désenchantement. » (Martine Silber, Le Monde, 2000) « La vie de Dorothy
Parker a cela d'émouvant qu'elle ressemble étrangement à celle de ses
personnages. Célèbre à vingt-cinq ans, amie des Fitzgerald et de Hemingway,
considérée à trente ans comme un des plus brillants auteurs des années folles,
admirée pour son talent et redoutée pour son humour, elle termina misérablement
sa vie dans une chambre d'hôtel à Manhattan, avec son vieux chien pour tout
compagnon et une bouteille d'alcool pour illusion. Celle qui avait incarné si
parfaitement l'esprit brillant des années 30, l'émancipation sexuelle, le droit
à toutes les libertés pour les femmes, celle d'aimer et d'être infidèle, la
fureur de vivre aussi et le désespoir éléguant qui caractérisaient cette
époque, passa de mode avec la grande dépression américaine et survécut trente
ans à ce désastre, oubliée de tous. » (Benoîte Groult) Dorothy Parker est née à
West End dans le New Jersey en 1893. Journaliste, elle collabore à Vogue,
Vanity Fair, au New Yorker et à Esquire. Proche de Scott Fitzgerald et des Marx
Brothers, connue pour son humour corrosif et ses bons mots, elle écrit comme
elle boit sec, et fréquente chaque jour la célèbre Table ronde de l'hôtel
Algonquin où se réunissent les esprits les plus brillants de cette époque.
Auteur de poèmes, de recueils de nouvelles, de pièces de théâtre, elle écrit
également des scénarios pour Hollywood, dont Une étoile est née, pour lequel
elle obtient l'Oscar du meilleur scénario. Inquiétée dans les années 50 en
raison de ses sympathies communistes puis finalement jugée inoffensive, elle
reprend sa chronique satirique au New Yorker. Elle publia également des
reportages sur la guerre d'Espagne. Elle meurt d'une crise cardiaque à New York
en 1967, léguant tous ses biens au mouvement du pasteur Martin Luther King.
Redécouverte dans les années 80 par le lectorat français, ce recueil de
nouvelles est le dernier a avoir été publié en France. Épuisé depuis quelques
années, il est de nouveau disponible au format de poche dans la collection
Titres. « C'est drôle, lapidaire, parfois méchant. Un vrai régal ! » Pascale
Frey, Lire « Toute personne normalement constituée devrait connaître son petit
Dorothy par coeur. » Fabrice Gaignault, Elle « Quelle époque bénie c'était, ces
années 20-60 du siècle passé, quand des journaux comme Vanity Fair, le New
Yorker ou Esquire permettaient à une Dorothy Parker d'écrire tout haut ce
qu'elle pensait des livres qu'elle avait pour métier de critiquer ! » Jacques
Henric, Art Press « La moindre ligne est marquée du sceau de l'intelligence, de
l'ironie, du style. Un aperçu de la littérature d'une époque qui est aussi un
véritable manuel de lecture. » Christophe Mercier, Le Point « On aimerait être
la marquise de Sévigné et pousser de grandes exclamations - par écrit - à la
gloire de Dorothy Parker. Comme tous les grands textes, les siens, même les
plus courts, sont d'une modernité étonnante. » Martine Silber, Le Monde (2001)
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Articles et critiques
Dorothy Parker
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 30 December 2000
- 9782267015669
De 1918 à 1920 dans vanity fair, de 1927 à 1933 dans le new yorker, de 1957 à 1962 dans esquire, les lecteurs de dorothy parker ont pu apprécier l'humour redoutable, l'acuité acerbe, la clairvoyance vacharde des critiques de l'auteur de mauvaise journée demain.
Cette " meilleure ennemie " de tous n'épargnait personne, et mieux valait s'appeler ernest hemingway ou ring lardner qu'être un de ces auteurs à succès des années 20, victimes de son mépris assassin. mais il ne faut pas s'arrêter au brio séduisant de ces textes, il faut deviner derrière eux le souci d'apprendre à lire au lecteur, la volonté d'aiguiser son regard, de lui faire saisir que hemingway, fitzgerald, nabokov ou gide sont de grands écrivains modernes et qu'ils font l'objet d'une politique des auteurs et non des modes.
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'She felt a cozy solidarity with the big company of the voluntary dead.' Wise-cracking and heartbreaking, these tales of women on the edge by the legendary wit Dorothy Parker show the darkness beneath the surface of the Jazz Age. Penguin Modern: fifty new books celebrating the pioneering spirit of the iconic Penguin Modern Classics series, with each one offering a concentrated hit of its contemporary, international flavour. Here are authors ranging from Kathy Acker to James Baldwin, Truman Capote to Stanislaw Lem and George Orwell to Shirley Jackson; essays radical and inspiring; poems moving and disturbing; stories surreal and fabulous; taking us from the deep South to modern Japan, New York's underground scene to the farthest reaches of outer space.
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'The young man with the scenic cravat glanced nervously down the sofa at the girl in the fringed dress. She was examining her handkerchief; it might have been the first one of its kind she had seen, so deep was her interest in its material, form, and possibilities.' Dorothy Parker captured early twentieth century American society like no one else could. She was a masterful observer of character, a witty, sharply exact composer of dialogue and a poignant reader of the subtleties of relationship. In these five stories, of relationships strained by ill-will, social distance or circumstance, all her strengths are clear.
This book includes The Sexes, The Lovely Leave, The Little Hours, Glory in the Daytime and Lolita.
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Grand format 14.90 €
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