Remarquablement illustré par Steinlen - à qui nous devons la célèbre affiche annonçant la tournée du Chat noir - voici, à nouveau disponible, ce livre de Gégout et Malato. Emprisonnés pour délit de presse à Pélagie, qui était à la fois un lieu de détention et un salon à la mode, Gégout et Malato, militants anarchistes, prirent le parti de cultiver le rire. Outre l'aspect cocasse de bien des passages de cet ouvrage, et le style très remarquable de ces auteurs, c'est aussi une galerie de portraits d'opposants politiques de toutes sortes, partageant le même sort et du coup s'acceptant mutuellement, sans ranger pour autant leurs drapeaux respectifs.
Ce Petit Florilège anarchiste est composé d'écrits de quatre auteurs, tous libertaires, mais dont les sensibilités différentes composent une forme de musicalité. Les Réflexions sur l'individualisme, de Manuel Devaldès, sont notamment une réponse au Petit Manuel individualiste de Han Ryner. Quant à Élie Reclus, il joua un rôle déterminant dans la formation de pensée de son frère Élisée, célèbre géographe. Nous présentons ici un écrit d'Élisée, L'Anarchie, ainsi que l'étonnante thèse pour l'obtention du baccalauréat de théologie que nous devons à Élie, Examen du principe d'autorité.
Un recueil de discours de Jaurès, réuni pour permettre un accès aisé à sa pensée et à son oeuvre. Figurent notamment le célèbre Discours à la jeunesse, le dernier discours de Jaurès, ainsi que ses interventions dans le cadre de l'affaire Dreyfus.
Les lettres, souvent bouleversantes, adressées par Dreyfus à sa femme, au cours de sa captivité. Une immense leçon de sincérité et de courage.
Sans doute l'ouvrage dans lequel Han Ryner tente une synthèse de ses réflexions et méditations sur la sagesse antique, et ses applications dans l'univers contemporain.
Une remarquable étude d'un proche de Ferdinand Buisson, qui, ayant eu accès à des archives inédites, reprend - avec sa plume inoubliable - la question ouverte par le cheminement de Castellion, entre la thèse de Buisson et le pamphlet de Zweig.
Surtout connu par l'ouvrage qu'il cosigna avec son ami Malato, "Prisons fin de siècle. Souvenirs de Pélagie", Ernest Gégout est aussi l'auteur d'un "Jésus". S'agissait-il de tromper la censure ? Toujours est-il que l'ouvrage se présente au départ comme une fiction à la limite de la farce. Mais l'un des objectifs de l'auteur est bien de dresser un tableau sévère des politiques de la IIIe République, comme c'est précisément alors que Jésus est supposé être revenu. Un pamphlet libertaire, mais qui témoigne aussi de la manière dont la figure de Jésus, au XIXe siècle, fut réappropriée par les anarchistes, parfois d'une manière plus fine qu'un regard inattentif pourrait le supposer.
Cet ouvrage de Pierre-Yves Ruff fut la première thèse relative à l'oeuvre de Jacques Derrida soutenue en France dans la discipline philosophique, sous la houlette de Jean-Luc Nancy, professeur de philosophie à l'Université des Sciences Humaines de Strasbourg. Elle valut à son auteur la mention "Très honorable à l'unanimité du jury", mais fut publiée bien plus tard, à la demande de plusieurs proches de l'auteur. En couverture, une carte postale reçue de Jacques Derrida...
Dans cet essai, le Pasteur Pierre-Jean Ruff effectue un tour d'horizon des différentes approches de l'euthanasie, constatant que tout plaidoyer pour la vie devrait aussi prendre en compte la dignité et le choix des humains
L'un des livres-phares de Han Ryner, célèbre écrivain anarchiste
Ce volume de l'oeuvre de Louis Leblois, l'avocat du colonel Picquart, porte sur deux étapes de l'affaire Dreyfus : L'arrestation de Dreyfus - Le procès du Cherche-Midi
Louis Leblois, ami d'enfance et avocat du colonel Picquart, poursuit la description de l'affaire Dreyfus. De l'iniquité à la réparation. Le supplice. La découverte du coupable. La lutte pour la révision.
Le Procès Esterhazy. Le Procès Zola... Sans doute le sommet de l'affaire Dreyfus, avec les inoubliables interventions de Jaurès et de Zola
Volume 5 de l'oeuvre que Louis Leblois, avocat du colonel Picquart, consacra à l'Affaire Dreyfus.
Dernier volume de la "somme" que Louis Leblois, ami d'enfance et avocat du colonel Picquart, consacra à l'Affaire Dreyfus. Une fin en un sens heureuse, puisqu'il y va de la réhabilitation, mais qui laisse demeurer bien des zones d'ombre et bien des questions, sur les motivations de certains membres de l'Etat-Major, et sur ce que l'ensemble de l'affaire Dreyfus pouvait servir à camoufler...
Louis Leblois, fils d'un célèbre pasteur protestant libéral, se retrouvera sans s'y attendre mêlé à l'Affaire Dreyfus. Le hasard a voulu que ce soit son ami d'enfance, le colonel Picquart, qui détienne le premier les preuves de l'innocence de Dreyfus. Picquart pensa d'abord que ses supérieurs hiérarchiques allaient opter pour la justice. Il constata, bien au contraire, qu'il était désormais en danger, et confia à Leblois, qui était avocat, les précieux documents, lui laissant décider la manière (et le jour) où il serait peut-être nécessaire d'en faire état. Louis Leblois décrit ici l'ensemble des éléments qui constituèrent cette affaire, à laquelle il dédia sa vie, refusant tout salaire et jusqu'à la légion d'honneur. L'un des aspects les plus déconcertants est sans doute cette impression que l'affaire Dreyfus ne visait qu'à masquer des agissements, bien plus graves, au plus niveau de l'Etat-Major...
Un général, qui a osé parler, de l'horreur de la guerre, de l'horreur et des sinistres manigances qui envoient à la mort tant de milliers d'enfants. Un général, qui ose dire, ce qui est vrai. Un général, devenu pacifiste, antimilitariste, décrit ici les horreurs de la guerre, et les sinistres intérêts sacrifiant tant de vie pour la gloriole des sabreurs. Préface de Ferdinand Buisson, maître d'oeuvre de l'école laïque, artisan de la loi de 1905, entre autres, entre autres... Le général Percin devrait rester, pour nous, comme un héros de la conscience.
Après avoir présenté les principaux faits de l'affaire Dreyfus, Louis Leblois, avocat de Picquart, relate dans ce premier volume les origines de l'affaire, puis l'étude du bordereau, seule pièce "officielle" de la condamnation de Dreyfus. - Du bon usage de la mauvaise foi...
Historien de la Révolution Française et de la Première Internationale, James Guillaume fut appelé par Ferdinand Buisson pour coordonner un monument de la pédagogie, le Dictionnaire de Pédagogie et d'instruction primaire, qui connut deux éditions assez différentes, en 1887 et 1911. Parmi les contributions majeures de James Guillaume à l'édition de 1911, figure une importante étude publiée à l'entrée «Convention». Cet article étant en fait un livre, nous avons choisi de le rendre disponible sous cette forme.