Nombre de femmes : 5 - Nombre d'hommes : 5 - Décor : Durée : 120 min.
La ronde, ronde d'amour (c'est le premier titre de Schnitzler), quête de vie, lutte contre la solitude. Dis-moi si tu m'aimes ! N'est-ce pas ce cri que poussent les personnages de la ronde, qui par-delà les classes sociales interroge leur solitude. La ronde pour se donner l'illusion de ne pas être seul, l'illusion de commander à sa vie, de vivre, quoi !
La prostituée s'offre au soldat qui séduit la femme de chambre qui dépucelle le Jeune Maître, qui devient l'amant d'une honnête femme qui s'éveille les sens avec les fredaines de jeunesse de son mari, qui accoste la jeune fille suave qui le trouble au-delà de toute mesure - jeune fille suave qui se révèle muse du poète, qui veut l'actrice, qui « dépoussière » le comte, qui ressent un trouble profond face à la prostituée qui. Et la route tourne.
Schnitzler passe au scalpel, met à nu chaque personnage dans sa vérité, dans sa nudité la plus crue : avant, pendant, après l'acte amoureux ou de la difficulté d'être deux.
« Je ne vois pas ton visage », dit la femme de chambre - pendant l'acte amoureux - au soldat qui ricane grossièrement. « Mon visage ! Il s'agit bien de cela !. » Hommes, femmes, pouvons-nous nous comprendre ?
Une ronde aussi à travers Vienne, ville natale de Schnitzler, une Vienne qui révèle les hypocrisies sociales et les non-dits. C'est aussi ce qui a contribué au scandale.
BUILDING de Léonore CONFINO 16 f. - 19 h. ou 5 interprètes minimum - Décor : une entreprise - Durée : 1h20 Un building. Une entreprise. 13 étages. 35 employés. Une journée. Une scène par heure et par niveau. Hôtesses, comptables, agents d'entretien, cadres, directeurs des ressources humaines, chargés de communication s'agitent, déjeunent, coachent, prospectent ou brainstorment au rythme intempestif des crashs d'oiseaux contre leurs baies vitrées. Une ascension vers la chute. L'écriture de la pièce, féroce, caustique et ponctuée de chansons, met en relief la noirceur des thèmes abordés : la perte de notre identité dans l'entreprise et, avec elle, celle de nos idéaux.
Comment une fausse manoeuvre avec un téléphone portable vous fait découvrir ce que vos meilleurs amis pensent de vous en réalité, juste avant leur arrivée pour un week-end finalement pas comme les autres dans votre maison de campagne.
Charles Perrault a été tué ! Qui a pu commettre ce meurtre ? Le détective privé Paul X est charge de l'enquête. Il convoque tous les personnages des contes de Perrault afin de savoir qui peut être le ou la coupable. Il découvrira, suite à ses interrogatoires, que chacun d'entre eux avait de bonnes raisons de vouloir assassiner Charles Perrault.
Le détective Paul X est sollicité par la direction d'un théâtre pour retrouver deux personnages qui ont disparu mystérieusement. Il mène son enquête en interrogeant tout le personnel du théâtre. Il découvre que chacune ou chacun des protagonistes a pu faire disparaître les personnages. Mais pour quelles raisons ? C'est à cette enquête dans les coulisses d'un théâtre mêlant humour et suspense à laquelle le public est convié.
Cardinal! N'était-ce pas le destin idéal pour un arbitraire autoritaire et solitaire?
Car voici Alceste dans la situation très inconfortable d'un homme coupé du monde, mais tenant ce monde dans sa main de fer: au dix-septième siècle, le pouvoir d'un prélat est considérable. Vingt ans après, il s'invite donc chez son ancienne amante pour trouver une jolie quadragénaire, qui, loin de la Cour qu'elle a "trahie" en épousant un bourgeois, semble parfaitement heureuse avec ses quatre enfants. Mais qu'est donc venu faire l'égal de Mazarin chez cette mère de famille sans histoire?
La sauver! Car il se dit hanté, depuis des mois, par un rêve "terrifiant" qu'il a pris pour un message du ciel, et selon lequel Célimène court un danger mortel... Convaincu d'être l'ambassadeur de Dieu auprès des hommes, Alceste décide donc de confesser cette brebis égarée, trop heureuse pour être honnête. Cette "confession", tour à tour cocasse, émouvante et... érotique, tournera vite à la joute oratoire entre un janséniste ancré dans son époque et une libertine avant l'heure, figure de proue, selon Alceste, d'un dix-huitième siècle qui arrive à grand pas. Mais de ce conflit, seul l'Amour sortira vainqueur, puisque vingt ans après, les amants de Molière s'aiment toujours. Et pour toujours.
« Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » Nous avons tous en nous quelque chose de Jean Racine. Mais qui connaît vraiment l'homme et ses onze tragédies ? Une étrange confrérie, les Alexandrins Anonymes, vous emmène dans un voyage iconoclaste au pays de Phèdre et de Bérénice. Vous y ferez de surprenantes et cocasses rencontres et découvrirez un autre visage du grand tragédien et de ses oeuvres.
Pierre, célèbre comédien, a fait dans la nuit un cauchemar: un spectateur tirait sur lui alors qu'il était en scène.
Illusion ou prémonitionoe Il décide d'arrêter là sa carrière et l'annonce à son agent pour qui c'est la catastrophe. Sa femme, Annouk, qui l'a épousé pour sa célébrité, ne veut surtout pas y croire.
Mais voici qu'un auteur débutant qui a envoyé un texte se présente et raconte sa pièce à la fin de laquelle claque un coup de feu...
Pierre va-t-il accepter ce rôle qui pourrait être son dernier acte?