Dans ce livre tiré d'un discours qu'il prononça en 1985, Roszak souligne une caractéristique du mouvement contre-culturel tel qu'il s'était développé dans les années 1960 : l'existence en son sein de deux perspectives antagonistes. D'un côté les hippies qui aspiraient au « retour à la nature » et de l'autre des technophiles, celles et ceux qui aspiraient à une vie plus douce grâce aux drogues psychédéliques de synthèse et s'imaginaient que le développement du numérique, de l'informatique et de la haute technologie allaient nous propulser dans un monde meilleur. Un camp l'a emporté, l'autre a perdu. Nous en vivons actuellement les conséquences.
Voici le livre qui a révélé au public la contre-culture, à tel point que Theodore Roszak a souvent été réputé l'inventeur du terme... C'est une défense de la contre-culture qui, malgré ses aspects bizarres et hétéroclites, son usage des drogues, son ingénuité, la superficialité de ses expériences spirituelles, sa probable récupération, ne peut être considérée comme un caprice de la jeunesse.
Pour Roszak, il s'agit au contraire d'un rejet instinctif et salutaire des tendances morbides de la société de consommation d'après-guerre et de la société technologique d'abondance : un refus politique de la technocratie.
Emmenez ce livre le matin sur la plage et sachez que vous n'irez pas déjeuner, certainement pas dîner non plus. La Conspiration des ténèbres est hypnotique. On a du mal à s'en relever.
Washington Post Avec un sens magistral du romanesque, du suspense et de l'intrigue, Theodore Roszak tisse une toile machiavélique, qui n'est pas sans rappeler le meilleur d'Umberto Eco.
En fréquentant les cinémas miteux de Los Angeles, Jonathan Gates découvre l'oeuvre fascinante de Max Castle. Jeune prodige, celui-ci a tourné quelques films avant de tomber dans l'oubli.
L'élucidation des mystères qui entourent la vie et l'oeuvre de Castle va devenir une véritable obsession pour Gates. À l'issue de sa quête, qui va le mener des sommets de l'industrie cinématographique jusqu'au c½ur des sociétés secrètes, où plane l'ombre des cathares, il apprendra l'incroyable vérité sur ce maître des illusions que fut Max Castle et mettra au jour un étonnant complot.
La Conspiration des ténèbres est un grand thriller historique et métaphysique, d'une intelligence et d'une érudition peu communes.
Un roman qui fait date et qui sera bientôt adapté pour le cinéma par le metteur en scène Darren Aronofsky (Pi, Requiem for a dream) et le scénariste Jim Uhls (Fight Club)
Nouvelle édition augmentée de textes inédits, écrits par Theodore Roszak pour l'édition américaine de 2005.
Un grand thriller historique et métaphysique d'une érudition impressionnante qui, au-delà de son intrigue machiavélique, nous interroge sur le pouvoir qu'exerce sur chacun le scintillement des images cinématographiques.
En fréquentant une salle d'art et d'essai miteuse dans le Los Angeles du début des années 1960, le jeune Jonathan Gates, passionné de cinéma, est fasciné par l'oeuvre de Max Castle, un réalisateur allemand arrivé à Hollywood en 1925 et mystérieusement disparu en 1941. Jeune prodige, il a réalisé quelques films géniaux, pour la plupart perdus, avant d'être obligé de se contenter de tourner des séries B puis de tomber dans l'oubli.
L'élucidation des mystères qui entourent la vie et l'oeuvre de Max Castle va devenir une véritable obsession pour Gates. À l'issue de sa quête, qui le mènera des sommets de l'industrie cinématographique (Orson Welles, John Huston...) jusqu'au coeur des sociétés secrètes, où plane l'ombre des cathares, il apprendra l'incroyable vérité sur ce maître des illusions que fut Max Castle et mettra au jour un terrifiant complot.
Un roman devenu culte, salué par une critique unanime, et qui devrait prochainement être adapté au cinéma.
Daniel Silverman, romancier dont le dernier succès remonte à près de vingt ans, reçoit une invitation à faire une conférence, émanant du collège évangélique d'une petite ville perdue du Minnesota. Lorsqu'il arrive à destination, il découvre que les membres du collège en question sont des fondamentalistes chrétiens, dont le mode de vie et la vision du monde sont plutôt déroutants. Quel intérêt ont-ils alors à inviter un écrivain comme Daniel Silverman, juif athée et homosexuel, autrement dit l'incarnation quasi parfaite de l'Antéchrist ? Alors que le blizzard se déchaîne, Daniel va aller de surprise en surprise et vivre un véritable cauchemar. On retrouve ici le ton inimitable et l'intelligence proprement diabolique de l'auteur de La Conspiration des Ténèbres qui, après le cinéma, s'attaque à la fracture religieuse et morale dont souffrent les Etats-Unis, pour nous livrer un roman aussi palpitant qu'effrayant.
Une superbe réflexion sur la vieillesse et la science par l'auteur de La Conspiration des ténèbres.
Julia Stein, une brillante gérontologue, se voit confier un cas exceptionnel, Aaron Lacey, un enfant atteint de progéria. Quand ses parents le lui confient, il présente tous les signes de la vieillesse : petit, voûté, la vue faible, le crâne chauve. Touchée par Aaron, Julia tente tout ce qu'elle peut pour lui venir en aide, quitte à user de méthodes peu conventionnelles. Commencent alors chez Aaron, dont le corps est épuisé, une série de métamorphoses qui vont en faire un être exceptionnel, d'une intelligence rare, d'une sensibilité peu commune, d'un savoir iconoclaste. Après diverses péripéties, Aaron va fuir son entourage et se retrouver au fin fond de la campagne mexicaine, dans l'étrange propriété d'un extravagant docteur DeLeon, dont les travaux sur le vieillissement sont plus que sujets à caution.
Critique d'une société dans laquelle la condition humaine est de plus en plus médicalisée et aux ordres d'une philosophie rationnelle et scientifique, L'Enfant de cristal est aussi une bouleversante réflexion sur le corps, la vieillesse et le temps qui passe.
Daniel Silverman, romancier dont le dernier succès remonte à près de vingt ans, reçoit une invitation à faire une conférence, émanant du collège évangélique d'une petite ville perdue du Minnesota.
Lorsqu'il arrive à destination, il découvre que les membres du collège en question sont des fondamentalistes chrétiens, dont le mode de vie et la vision du monde sont plutôt déroutants. Quel intérêt ont-ils alors à inviter un écrivain comme Daniel Silverman, juif athée et homosexuel, autrement dit l'incarnation quasi parfaite de l'Antéchrist ? Alors que le blizzard se déchaîne, Daniel va aller de surprise en surprise et vivre un véritable cauchemar.
On retrouve ici le ton inimitable et l'intelligence proprement diabolique de l'auteur de La Conspiration des Ténèbres qui, après le cinéma, s'attaque à la fracture religieuse et morale dont souffrent les Etats-Unis, pour nous livrer un roman aussi palpitant qu'effrayant.
Recueillie par la baronne Frankenstein, la jeune Elizabeth est introduite dans le monde secret des sorcières et initiée à l'alchimie, aux lois de la nature et à celles du corps humain. De son côté, Victor, fils légitime de la baronne, ne jure que par la raison et le savoir : il prétend pouvoir créer une vie qui ne naîtrait pas du ventre de la femme mais de la science. C'est finalement un monstre que va créer ce nouveau prométhée...
Après la conspiration des ténèbres, Theodore Roszak signe là un roman d'une intelligence diabolique, gothique, féministe, dans lequel il rend un vibrant hommage à Mary Shelley.
Deirdre Vale, seule rescapée avec sa fille Laney, 12 ans, d'un drame épouvantable, travaille à la clinique psychiatrique du docteur Devane, spécialiste des enfants autistes. La jeune femme possède un véritable don : celui d'entrer dans les rêves de ses semblables, de manipuler ainsi leurs désirs les plus inconscients, leurs peurs les plus secrètes. Le jour où une religieuse expulsée du Guatemala à cause de son activisme politique et social arrive à la clinique, Deirdre est loin de se douter de l'implacable mécanique qui va l'emporter. On retrouve dans ce récit aux nombreux rebondissements, où l'on va de surprise en surprise, tous les thèmes chers à Theodore Roszak, que ce soit l'exploration de l'inconscient, le complot ou la corruption du pouvoir. Une fois encore, l'auteur traite de la liberté de l'homme et de la lutte sans fin entre le bien et le mal.
Aujourd'hui, Roszak est un homme blessé. Toutes les valeurs pour lesquelles il s'est battu sont mises à mal dans un pays qui est en train de perdre son âme. Jamais auparavant nous n'avons lu une telle remise en question, non seulement du gouvernement Bush, mais aussi d'un système et d'une idéologie, mis en place dans les années Reagan. Roszak dresse un état de lieux sans concession des influences économiques, culturelles et religieuses néo-conservatrices qui se sont emparées des lieux de pouvoirs d'un pays aujourd'hui prêt, politiquement et institutionnellement, aux dérives les plus folles. La gauche américaine n'est pas épargnée, ni même les citoyens américains qui, après les grands mouvements de révolte des années soixante, se taisent, restent devant leur télé et élisent en Californie un Scharzenegger.
An apocalyptic thriller and a secret history of film - Sunset Boulevard meets The Da Vinci Code!
après la conspiration des ténèbres, les mémoires d'elizabeth frankenstein, roman gothique et féministe, d'une intelligence diabolique, est le nouveau chef-d'oeuvre de theodore roszak.
recueillie par la baronne frankenstein, la jeune elizabeth est introduite dans le monde secret des sorcières et initiée à l'alchimie, aux lois de la nature et à celles du corps humain. de son côté, victor, fils légitime de la baronne, tournant le dos à cet univers féminin respectueux de la " loi naturelle ", est pris du vertige de la science. il prétend pouvoir créer une vie meilleure, une vie qui ne serait pas née du ventre de la femme mais de la science, nouveau maître du monde.
alors que victor s'égare dans sa quête et crée un monstre, elizabeth essaie de trouver sa place en pleine révolution scientifique... voire scientiste. peu à peu, leur univers se délite jusqu'à leur tragique nuit de noces. theodore roszak nous entraîne dans une folle aventure romanesque, riche en péripéties, mettant en scène une héroïne forte et complexe dans un monde dominé par la raison et l'intellect masculins.
cet émouvant portrait est à la fois un hommage à la féminité, un roman historique haletant et une réflexion passionnée et passionnante sur la science et ses dérives.