Le récit des conditions matérielles et sociales dans lesquelles vivaient les mousses et l'évolution de leur statut au fil de l'histoire. Dans le passé, et un passé encore récent, la violence était presque inhérente au métier de marin. Cet état de choses a bien souvent été occulté, parfois nié, pour le moins minimisé. C'était l'omerta de la mer. De la sorte, ce que nous savons de ces exactions ne constitue que la partie émergée de l'iceberg. Les mousses, des enfants de douze ans, parfois moins, étaient les premières victimes. Combien de ces mousses déclarés emportés par la fureur de la mer ont été victimes de la fureur des hommes ? Certes, ils ne mourraient pas tous, mais presque tous étaient frappés ; certains subirent des services sexuels. Les matelots aussi ont été souvent « accablés de mauvais traitements » (doux euphémisme). Et, cela est advenu, même des passagers. Les capitaines, quant à eux, avaient sur la tête une épée de Damoclès : être remerciés à tout moment par leur armateur s'ils n'étaient pas trouvés assez « performants ».
Le 14 juin 1931 le Saint-Philibert fait naufrage. Ce bateau, construit pour la navigation côtière, modifie exceptionnellement son programme pour emmener des voyageurs de Nantes jusqu'à l'île de Noirmoutier. Si l'aller se passe sans encombre, le retour connaît une issue dramatique. Toute la région est marquée par la catastrophe. Si les conditions météorologiques font partie des causes du naufrages, les experts démontreront aussi que le bateau portait en germe ce sinistre : trop de cargaison, négligences de la part des professionnels... Ce sont tous ces éléments que l'auteur tente ici de démêler grâce aux archives mais aussi aux témoignages des rescapés.
Roland Mornet a vu le jour le 24 mai 1945 à la Chaume, quartier des Sables d'Olonne. Mousse à 14 ans, il deviendra à 24 ans, capitaine d'un navire océanographique basé outre-mer et fera l'essentiel de sa carrière dans cette fonction, dans différents organismes de recherches océanographiques, notamment IFREMER.
Le 9 janvier 1920, l'Afrique, paquebot français, est en perdition au large de l'embouchure de la Gironde suite à une météo particulièrement mauvaise. Les bancs de sable présents entre Royan et le Verdon le contraignent à dériver vers le terrible « plateau de Rochebonne » situé au large de La Rochelle, entre l'île de Ré et la côte vendéenne. Le paquebot finit par percuter le terrible écueil de récifs : il n'y aura que 35 rescapés sur les 599 personnes embarquées. L'accident maritime le plus grave après le naufrage du Titanic en 1912. L'ouvrage relate les causes, les circonstances et les suites de ce sinistre maritime.
Roland Mornet nous livre dans cet ouvrage un des visages de la Première Guerre mondiale en l'abordant non pas de la terre, mais de la mer. Tout n'avait pas été dit et écrit sur la guerre en mer et en particulier aux abords de nos côtes. Roland Mornet, enrichi de ses multiples recherches archivistiques (faites au Service historique de la marine ainsi qu'au Service historique de la défense à Rochefort), s'emploie à réparer cette erreur en proposant un récit chronologique des faits allant du secteur de la Loire à la frontière espagnole. Il publie son livre en 2017, seulement un siècle après l'année 1917, qui fut la plus meurtrière de la période 14-18.
Roland Mornet revient ici sur les naufrages qui ont marqué les côtes vendéennes depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui. Caprices du temps, problèmes mécaniques. les causes sont nombreuses. L'auteur, grâce de nouvelles découvertes, explique précisément les conditions dans lesquelles se sont déroulés ces drames ainsi leurs conséquences sur l'homme et l'environnement.
Des naufrages énigmatiques comme celui du Sodium, provoquant la première marée noire des côtes vendéenne, à la tragédie du croiseur Infernet, Roland Mornet revient sur 17 faits qui ont marqué le département.
Roland Mornet revient ici sur les naufrages qui ont marqué la Charente-Maritime depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui. Caprices du temps, problèmes mécaniques. les causes sont nombreuses. L'auteur, grâce de nouvelles découvertes, explique précisément les conditions dans lesquelles se sont déroulés ces drames ainsi que leurs conséquences sur l'homme et l'environnement. Des naufrages énigmatiques comme celui de l'Arana qui périt sous les côtes de l'Ile d'Aix, à celui du Cristina Rueda aux abords de l'Ile de Ré, Roland Mornet revient sur 17 faits qui ont marqué le département.
L'auteur de cet ouvrage y expose les dangers de l'estuaire de la Gironde : de la pointe de la Coubre, au sud d'Hourtin. De nombreux échouements y ont eu lieu, entraînant parfois le naufrage ou les abordages comme celui du paquebot Louisiane en décembre 1875, par le paquebot Gironde.
Aperçu du tra?c maritime de Bordeaux, notions de pilotage, l'animosité entre les pilotes, histoires sinistres : bateaux pilotes perdus, corps et bien. L'auteur parcourt di?érents récits de naufrage ; pathétiques, curieux, ou même amusants.
Roland Mornet, embarqué comme mousse à quatorze ans, a navigué sur toutes les mers du globe. Une fois posé son sac terre, sa passion pour le monde maritime ne l'a pas quitté. Sa proximité avec le milieu des marins pêcheurs lui a permis de recueillir des témoignages émouvants et précieux : « Les marins consultés ont maintenant pour la plupart filé leur chaîne par le bout, entendez par là qu'ils ne sont plus de ce monde. À ma demande, j'ai souvent été reçu chez eux.?Je me rappelle ces moments teintés de nostalgie et même d'émotion. Je les vois me raconter les mauvais temps subis, rappeler le souvenir de leurs camarades disparus. La parole et le geste étaient évocateurs : on pouvait se croire en mer, en pleine tourmente. » Grace à un impressionnant travail de recherche, l'auteur a reconstitué 77 ans de drames maritimes. La mer est nourricière, elle peut être aussi impitoyable et on réalise la dureté de ce métier et les risques encourus par ces hommes pris dans la puissance des éléments déchaînés. Cet ouvrage est un hommage au courage de ces marins pêcheurs vendéens mangés par la mer, à leur famille, et à ceux qui ont tout fait pour les secourir.
Les marins ont toujours entretenu un rapport très particulier avec la mer. Elle les rend malade, les attire, les effraie aussi parfois. Roland Mornet, marin, nous livre ici son expérience : le mal de mer, le parler maritime, le rapport aux cétacés qui peuplent ces étendues et les tabous des marins.
Par exemple, a-t-on jamais vu une femme à bord d'un navire ? Non car selon les croyances maritimes, elles ont une influence néfaste...
Tout l'univers marin est présenté, expliqué, argumenté dans cet ouvrage très complet.
Entre prospérité et crise, le port des Sables d'Olonne a traversé de nombreuses épreuves, connu des heures de gloire et sa renommée s'est contruite petit à petit.
L'auteur a choisi de retracer l'histoire de ce port du xixème au xxème siècle. C'est en effet l'une des période les plus intéressantes. De la catastrophe du Liberté à la fin de l'industrie charbonnière sablaise, les thèmes et moments qui ont marqué l'histoire du port sont retracés méticuleusement.
Des textes riches et complets sont accompagnés d'une iconographie inédite.
Grâce à son implication dans le monde maritime sablais, l'auteur fait de l'ouvrage une chronologie exhaustive de l'histoire maritime des Sables d'Olonne.
Avec plus de 200 photgraphies aériennes réalisées en ULM, ce beau-livre permet de découvrir et de redécouvrir le département de la Vendée sous un angle inédit. Ville par ville, village par village, on découvre la richesse et la variété des paysages vendéens : rivages, bocages, patrimoine historique parfois insoupçonné, . Les photos aériennes permettent une lecture visuelle de l'Histoire de la Vendée, de la quiétude de son cadre de vie sans oublier son dynamisme économique. Même les lieux les plus connus se teintent d'une nouvelle lumière grâce à ce point de vue inhabituel. Un bel hommage est rendu à cette région de caractère.
Roland Mornet est né aux Sables d'Olonne. Il a été capitaine puis chercheur dans différents organismes de recherches océanographiques, notamment IFREMER. Passionné d'histoire en général, et d'histoire maritime en particulier, il a écrit « La tragédie du paquebot Afrique » paru chez Geste Éditions en novembre 2006. Il vit entre La Rochelle et Les Sables d'Olonne.
Francis Gardeur est un passionné de vol depuis 1989 et de photographie depuis 1995. À la fois, pilote et photographe, il combine ses deux passions à travers tous les continents. Ses photographies sont réalisées à bord d'ULM optimisés pour la prise de vue aérienne. Il habite dans la Sarthe.