Depuis les années 1980, la spéculation a envahi la sphère financière, puis l'économie réelle et enfin la société tout entière. Elle a bouleversé le travail, la consommation, les entreprises, les mentalités, mais aussi notre vie quotidienne et notre manière de nous situer dans une société à la fois fébrile et fataliste. Bien que les dettes financières, sociales et environnementales se soient creusées de manière vertigineuse, l'esprit de ce nouveau capitalisme a affirmé que notre avenir sera si riche que nous n'avons pas à nous en soucier : elles seront effacées par les performances technologiques que nous promet l'avenir. Rebondissant après chaque crise depuis un demi-siècle, le capitalisme spéculatif a pris la forme de la financiarisation, puis de la digitalisation. La crise de la Covid-19 prépare-t-elle une nouvelle mue ou marque-t-elle un coup d'arrêt à son expansion insouciante ?
Voici l'édition revue et augmentée d'un ouvrage qui se lit comme le roman de l'économie contemporaine raconté par un des meilleurs spécialistes du lien entre les entreprises et la société.
Le capitalisme, tout le monde en parle, mais qu'est-il au juste ? Plus qu'un système économique, il est une forme d'organisation de la société, un aménagement des liens sociaux et une culture collective, en bref, une civilisation au sens que Norbert Elias donne à ce mot, c'est-à-dire une manière de policer les moeurs et les comportements dans laquelle les rapports économiques jouent un rôle déterminant.
Après les précédentes synthèses sur le sujet, Pierre-Yves Gomez le revisite dans un contexte de postmondialisation et d'incertitude écologique. Il expose la logique du capitalisme en la comparant avec celle d'autres civilisations et montre en particulier l'importance que joue l'État-nation dans son fonctionnement, la place ambiguë du « marché », le rapport à la nature qu'il impose et combien la recherche du profit constitue un fait social total qui explique sa dynamique.
Voici une analyse structuraliste neutre qui permettra au lecteur de se faire son opinion sur le fonctionnement et l'avenir du capitalisme.
On définit la gouvernance d'entreprise comme le moyen de légitimer ceux qui, dans l'entreprise, ont le droit d'en orienter l'activité et la stratégie.
Or, toute gouvernance repose sur trois grands pouvoirs : le pouvoir souverain, le pouvoir exécutif, le pouvoir de surveillance. De l'articulation de ces trois pouvoirs dépendent des « régimes de gouvernance » qui sont comme autant de « régimes » en politique. Par quelle fiction légale l'actionnaire est-il souverain ? Les salariés doivent-ils participer à l'exécutif ? Comment être un bon chef d'entreprise ?
Derrière une apparente question technique, Pierre-Yves Gomez met au jour en quoi la manière dont s'établit la gouvernance dans une entreprise détermine en réalité - et ce, bien au-delà de la vie des affaires - une large part des décisions économiques et politiques de notre époque.
Une nouvelle édition du célèbre Parcours Zachée (10 000 ex. vendus) qui intègre un nouveau thème sur l'écologie.
Prix du meilleur ouvrage 2014 décerné par Toit Citoyen, Club des Élus de CE ; Prix du livre RH 2014 « Syntec, SciencesPo-Le Monde » ; Prix 2014 de la Fondation Manpower/Élèves HEC.
Voilà trente ans que l'on nous promet une société sans travail. L'esprit de rente est devenu le nouvel opium du peuple, un narcotique puissant pour gouverner une société où l'on divertit les travailleurs en les rendant invisibles. Pendant ce temps, les nouveaux capitaines du monde ont imposé leur pouvoir grâce à « la finance », comme si l'on pouvait créer de la valeur à partir de rien.Les travailleurs aspirent pourtant à être reconnus, à trouver du sens à ce qu'ils font. Leurs tâches peuvent être pénibles et fatigantes, mais elles sont aussi enrichissantes. Véritable thriller économique, cet essai déroule la logique qui nousa conduits à cette situation absurde. Plaidant pour un travail vivant, il aide à comprendre ce qui ronge nos sociétés - et ce qui, déjà, les renouvelle.
Pierre-Yves Gomez est professeur à l'EM LYON, où il dirige l'Institutfrançais de gouvernement des entreprises. Spécialiste du lien entre l'entreprise et la société, il a été élu, en 2011, président de la Société française de management. Il a notamment publié : Le Gouvernement de l'entreprise (1996) ; La République des actionnaires (2001) ; L'Entreprise dans la démocratie (2009) ou Intelligence du travail (2016).
L'homme est un être nuisible qui a dévasté la planète et qui mérite ou bien de disparaître ou bien d'être régénéré par la technologie. Telle est l'alternative que l'esprit du capitalisme spéculatif nous propose comme destin. Sa puissante séduction nous fait miroiter un avenir où des performances économiques et techniques fantastiques effaceront les dettes du présent.
Depuis près d'un demi-siècle, cet esprit malin a saisi la sphère financière, puis l'économie réelle, et enfin la société tout entière. Il a bouleversé le travail, la consommation, les entreprises et la vie quotidienne pour produire une société matérielle ludique et fébrile. Rebondissant à chaque crise, il a pris la forme de la financiarisation, puis de la digitalisation. Il prépare désormais sa nouvelle mue.
A l'heure où la société française cherche sur quoi fonder un « vivre ensemble », on ne parle jamais du travail. Cette absence traduit la crise de notre identité nationale. Elle mesure aussi la perte de notre prestige : c'est parce que nous avons perdu cette intelligence du travail que notre pays n'est pas attirant pour ceux qui viennent chercher en Europe de quoi reconstruire leur vie.
Les autres pays ne promettent pas que des aides aux migrants : ils leur assurent un emploi. Ils restaurent la dignité de ces personnes, en leur donnant une place dans la société. Il n'y a de communauté que lorsqu'ensemble on défriche une terre, on trace des routes, on jette des ponts. Or nous avons déconsidéré la condition du travailleur. C'est la raison pour laquelle les Français ne s'aiment plus.
Comment avons-nous pu nous aveugler à ce point ? Selon quels partis pris idéologiques ? Sous quelles contraintes économiques et financières ? Notre identité dépend du sens que nous saurons redonner à cette réalité. D'autant que le salariat entre en crise et que, pour le meilleur ou pour le pire, de nouvelles formes d'activités apparaissent. Elles bouleverseront nos vies si nous ne nous emparons pas de la question.
Il n'y a plus qu'un thème politique sérieux - c'est celui-là.
Un complément au célèbre parcours Zachée qui propose une approche joyeuse et originale de l'écologie, avec des exercices concrets et accessibles à tous. Livre + CD.
Le mouvement social autour de la loi Taubira en France a révélé une nouvelle exigence de liberté susceptible de renouveler la société. L´auteur dessine ici les contours de l´« écologie humaine » au service de tout l´homme et de tous les hommes. Une analyse lumineuse pour comprendre les transformations sociétales en cours.
Dans une économie obsédée par le rendement du capital et la finance, peut-on ignorer les critiques que Marx fit du capitalisme, et dont la plupart conservent une troublante validité ? Il met le travail humain au coeur de la vie économique et sociale, ce qui rend ses analyses éclairantes pour sortir de la crise que nous connaissons aujourd'hui. Mais href= https:= fr.wikipedia.org= wiki= karl_marx= target= _blank= rel= noopener= noreferrer= =>Marx est aussi le prometteur d'une transformation de la société dont la mise en oeuvre fut un désastre. Est-ce à dire que ses critiques ne mènent à rien qu'à un fatalisme désespérant ?
Dans Penser le travail avec Karl Marx, Pierre-Yves Gomez, spécialiste de la relation entre l'entreprise et la société et du rôle politique de l'entreprise, explique dans un langage simple et accessible la logique de la pensée de Marx. Il montre que le matérialisme de Marx l'enferme dans la certitude absolue que la transformation de la société se fera de manière automatique et mécaniste - ce qui s'est avéré une tragique impasse. Penser le travail avec Karl Marx invite ainsi à relire Marx pour renouveler notre regard sur le présent mais aussi pour refonder, de manière différente, notre espérance en une société plus juste, où le travail manifeste la dignité de la personne humaine.
Si la société contemporaine prête une attention réelle à la mise en oeuvre des deux premières notions de la devise républicaine française, qu'en est-il de la fraternité ? Quel est le sens de cette notion ? Est-elle toujours une quête populaire et politique ? Ne trouverait-on pas dans sa mise en oeuvre un remède puissant à certaines difficultés de la société ? Économiste de renom et chroniqueur pour Le Monde, Pierre-Yves Gomez offre ici essai passionnant, percutant et positif qui propose une voie sûre et concrète de reconstruction sociale.
Qu'est-ce que l'entreprise, sinon une communauté ? Au moment où on constate un individualisme exacerbé, une financiarisation du management et une mise à distance croissante du travail, cet ouvrage fait le choix de considérer l'entreprise comme une communauté humaine. Une communauté revendiquée par des travailleurs menacés d'être toujours plus isolés des autres (collègues, clients, managers...), parce qu'elle donne du sens au travail collectif. Une communauté mise en cause par certaines formes d'organisation du travail et de management qui délitent les collectifs mais qui reste désirable parce qu'on y trouve les ressorts pour une résistance et pour l'affirmation d'une humanité indispensable à la conduite durable des entreprises.
Ouvrant un programme de recherche et alimenté d'études de cas menées au sein d'organisations de secteurs et de tailles différents, cet ouvrage collectif montre qu'il existe des aspirations communautaires dans toute organisation, que celles-ci sont vulnérables à certains modes de gestion et d'organisation, et qu'il est de la responsabilité des directions d'entreprises et au-delà, de l'ensemble des décideurs politiques et institutionnels qui influent sur leur gouvernance, de promouvoir la dynamique commnautaire des organisations. Il démontre aussi l'utilité d'étudier la communauté en sciences de gestion et invite praticiens et chercheurs à réinvestir cette dimension. Un appel argumenté, sans concession, profondément humaniste.
Avec les contributions de Vincent Berthelot, Bruno Cazenave, Dominique Coatanea, Sébastien Dérieux, François Gallon, Johan Glaisner, Pierre-Yves Gomez, Olivier Masclef, Florence Palapcuer, Laurent Taskin.
Voici le premier volume d'une collection dédiée à la recherche des conditions et moyens nécessaires pour la Société de Bien Commun. Ce livre est un appel lancé aux femmes et aux hommes d'ici et aujourd'hui : le Courant pour une écologie humaine veut vous encourager à vous engager pleinement dans la transformation de notre société. Cette dernière peut et doit évoluer dans le sens du bien de tout l'homme et de tous les hommes. Les 21 contributions que vous allez découvrir font justement prendre conscience de notre responsabilité, de notre désir et de notre pouvoir de transformation.
Ils ont contribué à cet ouvrage : Benoît Bréchignac - Martin Choutet - Didier Christin - Tugdual Derville - Marie Desjars de Keranrouë - Éric Didio et Timothée Tixier - Solweig Dop - Thierry François - Pierre-Yves Gomez - Bernard Guéry - Gilles Hériard Dubreuil - Cyrille Krebs - Pierre de Lauzun - Benoît Morel - Olivier Pinot de Villechenon - L'équipe de Plateau Urbain - Frédéric Prat - Tanneguy Ramière de Fortanier - Luc de Revel - Tristan Robet - Anne-Marie Trébulle.
En instituant le « mariage pour tous », le gouvernement français a voulu instaurer un « changement de civilisation ». Ce faisant, il s'est arrogé un pouvoir qui n'est pas le sien.
En effet, il existe une nature humaine qui échappe à toute définition politique, économique et juridique. Le mouvement pour l'écologie humaine veut rappeler aux citoyens cette vérité fondatrice. Sans elle, il ne saurait y avoir de vraie liberté.
Une réflexion dans le vif de l'actualité attendue par de nombreux citoyens de tous bords, une analyse des évènements du printemps 2013 objective, un regard réaliste, optimiste et tourné vers l'avenir.
Un ouvrage synthétique, concret et dense : à offrir largement autour de soi pour réveiller et libérer les consciences endormies.
Une analyse lumineuse et indispensable pour comprendre les transformations en cours.