Aujourd'hui, le pétrole est notre principale source d'énergie. Mais pour combien de temps encore ? Ce livre apporte des éléments essentiels de réponse en établissant l'histoire de ce produit d'importance stratégique mondiale. De l'Antiquité jusqu'au XXIe siècle, en passant par le XIXe et la révolution industrielle, cet ouvrage fait connaître les principales étapes de son développement et leurs conséquences.
Le pétrole est une énergie fossile que l'homme a rapidement su exploiter. Si aujourd'hui la recherche et l'exploitation de nouveaux gisements nécessitent des technologies toujours plus sophistiquées, on retrouve, dès l'Antiquité, des traces d'activités humaines liées à ses ressources.Découvrir l'histoire du pétrole semble essentiel à une époque où sa prédominance est hautement polémique. D'un côté, les écologistes critiquent son impact sur l'environnement - thèse renforcée par la récente catastrophe survenue en Louisiane -, d'un autre, la peur récurrente engendrée par la perspective de son épuisement accroît les tensions entre pays consommateurs et pays producteurs.
Si Napoléon fut l'un des plus grands hommes d'État de la France, pour d'autres il fut un despote. En revanche, il est universellement considéré comme un génie militaire inégalé dans l'Histoire. Pourtant, il y a un abîme entre sa réputation et ses résultats en tant que chef de guerre.
Certes, le jeune Bonaparte sait entraîner ses soldats vers d'innombrables conquêtes (encore que la campagne d'Egypte ait été un fi asco). Certes, l'Empereur, à ses débuts, accumula les victoires (Austerlitz, Iéna, Friedland, Wagram.). Mais l'examen détaillé des dernières campagnes napoléoniennes (1812 à 1815) ainsi que celui de la guerre d'Espagne, révèle d'énormes erreurs qui aboutirent à des catastrophes militaires et à des pertes humaines effroyables, à l'occupation du pays et à l'abandon des territoires conquis par la République.
À l'analyse, par exemple en Russie, en 1812, Napoléon apparaît comme peu préoccupé par l'intendance; il confi e à son frère Jérôme des commandements pour lesquels il n'était pas fait. L'expédition est ainsi hasardeuse, et pour fi nir désastreuse.
Autre exemple, Waterloo. Il y eut, selon Hugo, « plus de massacre que de bataille ». 30 ou 40 000 soldats français tués en une journée, véritable préfi guration des boucheries de la Grande Guerre. Humainement, le bilan global est ainsi accablant. Au terme d'une série ininterrompue de guerres, il s'élèverait à un million de victimes.
S'appuyant sur des travaux rigoureux et sur de nombreux documents de l'époque (journaux, récits, témoignages, mémoires, voire pièces d'archives), tant français qu'allemands, anglais ou russes, Pierre O. Juhel analyse d'un oeil neuf la renommée du « petit caporal ». Deux cents ans après Waterloo, cet examen objectif s'imposait.
L'ouvrage comporte une douzaine de cartes permettant de suivre les mouvements stratégiques au fi l des campagnes, ainsi qu'une dizaine d'illustrations.
Comment les aventures des hommes de mer se conjuguent à celles, savantes, des gens de calcul et de mesure.
Au fil d'un récit vivant et très illustré, Pierre Juhel nous convie à la rencontre d'innombrables savants, de marins, d'ingénieurs et d'inventeurs qui ont sondé les profondeurs de l'océan, l'ont exploré, ont mesuré ses courants et ses vents, tracé des cartes, construit des navires toujours plus rapides, des submersibles aux prouesses abyssales, ont imaginé des îles artificielles ou encore décrit d'énigmatiques formes de vie, jusqu'alors insoupçonnées.
Ces pages sont pleines d'aventures. et de mésaventures ! L'auteur y révèle les heurs et les malheurs des différents explorateurs, les querelles, les atermoiements ou les victoires des océanographes, des physiciens, des mathématiciens et autres arpenteurs de l'océan - mais il nous donne aussi la mesure de leur perspicacité théorique ou de leur ingéniosité, d'où les dispositifs actuels d'aide à la navigation, de télécommunication ou de propulsion.
À côté des enjeux économiques et politiques dont l'Atlantique est l'objet depuis longtemps, c'est aussi l'histoire de la boussole, de l'hélice de bateau ou des phares que nous raconte ici Pierre Juhel. Pour se documenter aux sources, il a reçu à Brest l'inestimable appui du Service historique de la marine où sont notamment conservés - parmi toutes les publications spécialisées - les ouvrages souvent précieux réunis par l'Académie de marine, fondée en 1752.
Ce beau livre nous raconte les heurs et malheurs des navigateurs et des explorateurs, les premiers s´aventurant sur les mers lointaines, les seconds jusqu´aux régions polaires, tous munis de l´indispensable boussole. Il nous apprend aussi comment, à la fin du XIXe siècle, alors que les navires sont construits en fer, les savants se mobilisent pour rendre sa « vertu » à la boussole marine accusée de perdre le nord !
Cet ouvrage est le fruit de recherches sur les techniques de la pêche à la ligne en eau douce depuis l'Antiquité jusqu'à 1930, date qui ouvre une ère nouvelle où les matériaux innovants tendent à supplanter le savoir-faire ancestral pour mieux s'adapter au comportement de chaque espèce de poisson. Anguilles, brochets, carpes, goujons, truites, saumons... ont vu défiler tout un arsenal de cannes, moulinets, fil de pêche, hameçons et autres leurres qui a amené de nouveaux passionnés à s'adonner à ce paisible loisir. Activité de subsistance d'abord, la pêche à la ligne est devenue au fil du temps un art de vivre.
Pratiquée dans un milieu caractérisé par une riche biodiversité, elle rassemble, à partir du XIXe siècle, deux communautés qui pratiquent en eaux vives pour les pêcheurs de salmonidés, experts en mouche artificielle, et en eaux calmes pour les pêcheurs de blanchaille, consommateurs de friture. Les premiers constituent une sorte d'aristocratie célébrée par les poètes anglais, les seconds émanent du peuple et sont parfois brocardés par les chansonniers.
L'auteur nous entraîne avec brio dans une balade champêtre où il mêle savamment écologie, biodiversité, histoire et littérature. Un régal ! Une riche et abondante iconographie illustre le propos.
Le Mont-Saint-Michel attire aujourd'hui des visiteurs venus du monde entier, en quête de beauté et de spiritualité.
Mais ce haut lieu sacré fut avant tout un sanctuaire de pèlerinage. Depuis treize siècles, les pèlerins qui s'y rendirent tracèrent un vaste réseau de " chemins montais ". Ces voies anciennes font l'objet d'une renaissance spectaculaire. Après avoir présenté les différentes facettes de saint Michel, cet ouvrage fait revivre la passionnante histoire de ce pèlerinage. Il donne également les conseils pratiques nécessaires pour emprunter les neuf itinéraires qui convergent vers le sanctuaire normand, à la découverte d'une nature encore préservée et d'un patrimoine très riche mais souvent méconnu.
Au marcheur, au pèlerin, au simple curieux, il permet de parcourir les chemins du Mont, et d'en déceler les secrets. La collection " Chemins de pèlerinage ", dirigée par Gaële de La Brosse, aborde les chemins de pèlerinage sous les angles culturel, spirituel et pratique. Les chemins du Mont-Saint-Michel en est le premier titre.