Göran se retrouve au chevet de son fils Jonatan dix-sept ans, dans le coma. Ils ne se sont pas vus depuis onze ans. À ce fils qui ne le connaît pas, le père va raconter son histoire, sa jeunesse de hippie lorsqu'il avait lui aussi dix-sept ans, comment il a rencontré la jeune fille rebelle avec qui il a eu Jonatan et aussi pourquoi il est parti sans plus donner de nouvelles. Arrivent ensuite Josefin, la petite amie de Jonatan, qui livre sa version de la vie de son amoureux, puis Karin, la mère, dont la version de leur histoire diverge sensiblement de celle de Göran.
Ces trois monologues évoquent la paternité, la maternité, comment l'on s'aime à dixsept ans et pourquoi les choix de vie vous séparent. Mais Jonatan dans son lourd sommeil entend-il enfin ce que ses parents n'ont pas su lui dire ?
Qui donc peut réellement détester les enfants, les grand-mères en déambulateur et même les jardins en fleurs ? Quand on est court sur pattes, les fourmis ne sont pas si microscopiques, tandis que les personnes qui nous entourent apparaissent dangereusement gigantesques.
Mais il suffit d'un petit bout de saucisse trouvé par terre pour illuminer une journée. À travers cette histoire, petits et grands constateront que, dans la vie, tout est peut-être une question de perspective.
il est adolescent, presque jeune homme, il croise une jeune fille dans le bus et en tombe éperdument amoureux.
ils font connaissance et il croit au grand amour. la séparation obligatoire d'un mois pour cause de voyage aux états-unis confortera leur amour, il en est sûr. las ! au retour, le malentendu éclate : grand amour pour lui, grande amitié pour elle ! se remet-on d'un chagrin d'amour ? bonheurs vertigineux du premier amour, abîmes du premier chagrin... la force de ce roman tient avant tout
à l'écriture originale qui apparente le texte à un scénario, voire au tournage d'un film.