La phobie, peur irrationnelle d'une situation sans danger manifeste, nous concerne tous. Chacun a connu sa ou ses phobies et a pu les perdre ou les garder. Peur des souris ou des araignées, vertige, claustrophobie, peur de rougir, phobies scolaires soulèvent la menace d'une angoisse gênante et parfois panique. Elles contraignent à des manoeuvres d'évitement ou à des conduites « contre-phobiques », mais elles marquent aussi le caractère et influencent les relations sociales, amoureuses, tout comme l'ensemble de la vie psychique.
« S'aimer soi-même est le début d'une passion qui dure toute la vie », écrivait Oscar Wilde. Parce qu'il touche au rapport - pas toujours aisé - à soi-même, à « l'amour-propre », le narcissisme est une notion centrale pour comprendre les troubles ordinaires comme les pathologies plus sévères, mais aussi l'organisation même de la vie amoureuse et de la sexualité. Concept clé de la théorie psychanalytique, on le retrouve au coeur de la construction de la personnalité, du caractère et de l'identité. Il a fini par quitter le seul domaine de la psychanalyse pour être appliqué au champ social : les changements de la société d'aujourd'hui nous rendraient-ils tous narcissiques ? Paul Denis nous invite à l'exploration d'un espace qui va de la blessure narcissique à la rage ou à la dépression qu'elle déclenche, en passant par la pernicieuse perversion narcissique, et nous tend subrepticement un miroir.
Paul Denis propose une analyse inédite du complexe d'OEdipe comme un champ permettant à un sujet, enfant ou adulte, de se reconstruire au mieux lorsqu'il est confronté à un événement traumatique tel que la perte, le deuil ou la dépression.
À partir de l'évocation de ces deux expériences psychiques essentielles que sont la dépression et la séparation, l'auteur envisage différents processus psychiques qui permettent de trouver une ligne créative ou, à l'inverse, contribuent à limiter les mouvements de l'esprit comme « l'isolation » ou ce qui constitue des « fixations ». Il reconsidère la question de la passivité psychique, trop facilement assimilée à une position « féminine » - alors que « le féminin » est une conquête activement gagnée et exercée par les sujets de sexe féminin. La nature et la place des sensations, qu'elles soient le premier temps de la perception ou qu'elles soient cultivées pour elles-mêmes, sont resituées en vue de comprendre leur destin possible vers la douleur dans ses deux versants physique et psychique. Acte, sublimation, création, humour sont alors envisagés dans leur rapport au fonctionnement pulsionnel et à sa régulation par le jeu de forces organisé par le complexe d'OEdipe. Ce serait par cet héritage pulsionnel, nous dit l'auteur, que nous parviendrions à guérir. En un mot : OEdipe deviendrait médecin.
Le sentiment d'exaltation apparaît comme le dénominateur commun d'affects différemment organisés, comportant tous l'impression d'un agrandissement de soi, ou de la reconstitution d'une unité de soi. On pourrait décrire un spectre de l'exaltation allant de l'exaltation maniaque - celle de la « manie » au sens psychiatrique du terme - au sentiment océanique éprouvé dans les foules religieuses, dans le mysticisme, l'impression de triomphe ; dans le registre de la psychologie de tous les jours il s'étend de la joie ressentie lors d'un succès, d'une fête, ou plus ordinairement encore lors de ce qui est perçu comme un progrès personnel, un enrichissement du Moi.
On voit apparaître ce vécu d'exaltation dans les moments forts de la vie amoureuse mais aussi dans la haine, dans les moments intenses de la vie des groupes, des stades, des foules. et aussi dès que la question de l'idéal et de la construction de l'identité se trouve au premier plan.
Le contre-transfert, d'abord compris comme attachement amoureux de l'analyste à son patient, et obstacle au déroulement de la cure psychanalytique, est vu aujourd'hui comme un phénomène beaucoup plus large, qui conditionne tout le processus analytique.
Les mouvements conscients et inconscients qui se déroulent dans l'esprit de l'analyste impliquent non seulement la réédition de tensions que celui-ci a connues dans son histoire et dans sa propre analyse, mais aussi la formation qu'il a reçue, ses théories et idéaux, et les aléas de son existence - l'approche de la mort, par exemple. La question du contre-transfert constitue un point de rupture entre écoles psychanalytiques, certaines, héritières de Lacan, le niant, d'autres en exigeant le dévoilement.
Après avoir parcouru l'évolution de la notion de contre-transfert depuis son surgissement, l'auteur aborde différents aspects particulièrement critiques de ce phénomène.
La phobie, peur irrationnelle d'une situation sans danger manifeste, nous concerne tous. Chacun a connu sa ou ses phobies et a pu les perdre ou les garder. Peur des souris ou des araignées, vertige, claustrophobie, peur de rougir, phobies scolaires soulèvent la menace d'une angoisse gênante et parfois panique. Elles contraignent à des manoeuvres d'évitement ou à des conduites " contre-phobiques ", mais elles marquent aussi le caractère et influencent les relations sociales, amoureuses, tout comme l'ensemble de la vie psychique.
Reconnaître la phobie sous son masque et la tyrannie qu'elle exerce est la première condition pour retrouver la liberté qu'elle entrave.
Psychanalyste, membre titulaire de la Société psychanalytique de Paris, Paul Denis est notamment l'auteur de Éloge de la bêtise (PUF, 2001). Il a dirigé la Revue française de psychanalyse de 1996 à 2004.
La question du pouvoir dans les conduites humaines, l'exacerbation de la possessivité jusqu'à la violence la plus destructrice, sont une source permanente de préoccupations ; pourtant le sujet est délaissé par la théorie psychanalytique. Freud avait introduit la notion de « pulsion d'emprise » qui promettait d'en rendre compte mais qui n'a pas donné tous les développements auxquels il l'avait promise, et il l'a lui-même abandonnée. Rendre compte des forces d'emprise s'avère cependant essentiel pour la théorie psychanalytique.
Mais peut-on séparer pouvoir et sexualité ? La pulsion, véhicule psychique de la sexualité, peut-elle s'envisager indépendamment de ce qui la met en oeuvre par rapport aux autres individus ?
L'analyse des conduites d'emprise oblige à réinterroger la notion même de pulsion et à en proposer un modèle nouveau. Née dans l'histoire des premières relations, la pulsion se forme de la combinaison de deux courants d'investissements « en emprise » et « en satisfaction », lesquels conduisent une charge libidinale qui varie selon les moments et l'état fonctionnel du psychisme ; le déséquilibre entre ces forces qui composent la pulsion entraîne la défaite de l'esprit.
Philosophie, économie, histoire, sociologie, littérature, histoire de l'art, psychanalyse ... autant de sciences humaines qui délimitent les champs du savoir. Autant de disciplines fondamentales présentes de bout en bout dans la collection "Quadrige", à travers les plus grands auteurs, les plus grands titres, les plus grands textes. Quadrige : des ouvrages d'hier et d'aujourd'hui qui sont aussi des textes pour demain.
La collection se divise en quatre sections : -- Références (dictionnaires, histoire générale ...) jaune pantone 116 -- Textes (Bachelard, Bergson, Durkheim ...) rouge 2718 -- Essais (Laplanche, Levinas ...) bleu 2728 -- Manuels (Ellul, Denis ...) vert green c .
Le développement de la notion de pulsion sous tend l'ensemble des travaux de Freud entre 1905 et 1920, dont le foisonnement apparaît d'une invraisemblable fécondité. Tous les registres de la psychanalyse vont prendre une dimension plus large pour composer une conception théorique d'ensemble, la "métapsychologie" et une compréhension de la technique psychanalytique qui s'attache au développement du fonctionnement mental plus qu'au seul dévoilement de l'inconscient. L'inventivité de Freud, sa curiosité pour tous les phénomènes de la pathologie, de la culture et des faits sociaux vont lui faire aborder la psychanalyse de l'enfant, avec "Le petit Hans", la compréhension psychanalytique des psychoses, avec "Le président Schreber", la dépression avec "Deuil et mélancolie", mais aussi celle des rites religieux ou de la création artistique avec Michel Ange et Léonard de Vinci. Il étendra sa perspective au champ de l'anthropologie avec "Totem et tabou".
Ce volume dégage les différentes lignes de force du développement de la pensée de Freud à cette période.
Texte de couverture Table des matières Repères chronologiques Introduction L'invention de la pulsion La pulsion résulte d'une élaboration Le trajet de la pulsion La poussée La notion de source Le but de la pulsion L'objet de la pulsion Les pulsions partielles La théorie des stades L'étayage Les destins pulsionnels Renversement et retournement Le refoulement La sublimation La transposition.
La pulsion d'emprise Les pulsions du Moi et d'autoconservation La reprise de la notion de représentation à la lumière de la notion de pulsion L'introduction des pulsions d'autoconservation.
L'évolution du Moi Les deux principes du fonctionnement mental Le narcissisme Les stades précoces de la constitution du Moi La projection et le Moi La projection comme mécanisme élémentaire du fonctionnement psychique La projection paranoïaque.
Le Moi et la perte d'objet L'évolution de la technique psychanalytique De Dora à l'Homme aux rats La prise en compte du contre-transfert La cure psychanalytique comme processus La névrose de transfert L'élaboration psychique des conflits.
La clinique psychanalytique Les théories sexuelles infantiles L'imago de mère phallique Les fantasmes originaires Le fantasme de scène primitive Le fantasme de castration Le fantasme de séduction Le roman familial Retour au ventre maternel.
Un enfant est battu Du complexe d'oedipe au lien social Bibliographie raisonnée Choix de textes Le roman familial des névrosés Sur le plus général des rabaissements de la vie amoureuse Pour introduire le narcissisme Éphémère destinée Deuil et mélancolie
« L'âge de raison », qui précède « l'âge bête », est vu par Freud comme « la période de latence ».
Elle recouvre ces années - de 6 à 12 ans - d'une importance fondatrice pour le développement de l'enfant, de ses capacités intellectuelles, de ses relations sociales et de sa vie affective. Ce qui est censé être « latent » à cette époque, c'est la sexualité infantile ; mais elle ne l'est en fait pas tant que cela : c'est surtout son expression à l'égard des adultes qui s'efface avec ce que Freud appelait « le déclin du complexe d'Oedipe ».
La vie psychique y est intense et prépare l'enfant à affronter les orages de l'adolescence, comme en témoignent les textes réunis dans ce volume.
« S'aimer soi-même est le début d'une passion qui dure toute la vie » écrivait Oscar Wilde.
Parce qu'il touche au rapport - pas toujours aisé - à soi-même, à « l'amour propre », le narcissisme est une notion centrale pour comprendre les troubles ordinaires comme les pathologies plus sévères, mais aussi l'organisation même de la vie amoureuse et de la sexualité. Concept clé de la théorie psychanalytique, on le retrouve au coeur de la construction de la personnalité, du caractère et de l'identité. Il a fini par quitter le seul domaine de la psychanalyse pour être appliqué au champ social : les conséquences individuelles des changements de la société d'aujourd'hui nous rendraient-ils tous narcissiques ?
Cet ouvrage nous invite à l'exploration d'un espace qui va de la blessure narcissique à la rage ou à la dépression qu'elle déclenche, en passant par la pernicieuse perversion narcissique, et nous tend subrepticement un miroir.
Lettres autographes de la collection de Troussures / classées et annotées par Dom Paul Denis,...
Date de l'édition originale : 1912 Sujet de l'ouvrage : Oise (France) Collection : Publications de la Société académique de l'Oise ; III Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
La collection est dirigée par Jean Cournut et Claude Le Guen, psychanalystes. C'est un lieu d'accueil pour des textes originaux traités dans un style incisif, parfois critique, favorisant un débat, une réflexion stimulante et enrichissante pour les lecteurs.
Fondée en 1941 par Paul Angoulvent, traduite en 40 langues, diffusée pour les éditions françaises à plus de 160 millions d'exemplaires, la collection " Que sais-je ? ", est aujourd'hui l'une des plus grandes bases de données internationales construite, pour le grand public, par des spécialistes.
La politique d'auteurs, la régularité des rééditions, l'ouverture aux nouvelles disciplines et aux nouveaux savoirs, l'universailité des sujets traités et le pluralisme des approches constituent un réseau d'informations et de connaissance bien adapté aux exigences de la culture contemporaine.
Jules, Koridwen, Yannis et Stéphane sont enfin réunis à Paris. Mais pas en tant qu'amis, puisque Steph tient en joue Kori et Jules avec son arme... Une situation que les militaires, traquant les ados ayant survécu à la pandémie U4, vont vite aplanir en incendiant les lieux où le quatuor s'était dissimulé ! Découvrant qu'ils sont tous fans du jeu « Warriors of Time » (WOT) et tous convoqués par le maître du jeu Khronos, Jules, Koridwen, Yannis et Stéphane comprennent qu'ils doivent unir leurs forces. Parviendront-ils à remonter le temps, afin d'empêcher l'apocalypse qui a dévasté la planète ? Ou bien Kronos leur réserve-t-il quelques (mauvaises) surprises ? Avoir la même passion pour un jeu en ligne ne signifie pas avoir les mêmes croyances ni la même vision de l'avenir...
Après quatre albums chacun consacré à l'un des héros, le cinquième et dernier tome de U4 les réunit enfin, pour une rythmique de récit inédit offrant son étonnante conclusion à la série dessinée inspirée de la quadrilogie phénomène du roman young adult !
« Je m'appelle Stéphane. Ce rendez-vous, j'y vais pour retrouver mon père ».
Avant le virus, Stéphane menait à Lyon la vie tranquille d'une élève bourgeoise en compagnie de son père, éminent épidémiologiste. La pandémie U4 a exterminé en dix jours toute la population, à l'exception des adolescents. Mais Stéphane a une conviction : son père a survécu, protégé par l'armée, et il cherche une solution à la pandémie. Plutôt que de rejoindre le R-Point où la majorité des jeunes s'organisent, sous la supervision des rares militaires survivants, elle préfère rester seule à l'appartement pour attendre le retour de son père... C'est un choix risqué : l'anarchie rampante progresse et plonge peu à peu Lyon dans le chaos... Stéphane ne croit pas à cet étrange rendez-vous à Paris pour les joueurs experts de Warriors of Time, mais les circonstances vont peut-être la faire changer d'avis...
« Je m'appelle Jules. Ce rendez-vous, j'y vais parce que j'y crois ».
Paris. Jules vit reclus dans l'appartement familial du boulevard Saint-Michel depuis l'explosion du virus U4, qui a exterminé en dix jours la population, à l'exception des adolescents. Alors que les rues jonchées de cadavres sont le domaine des gangs violents, le garçon prend le risque de sortir pour trouver de la nourriture. Pour se donner du courage, il se met dans la peau du guerrier impavide qu'il incarne dans son jeu en ligne préféré, « Warriors of Time » (WOT). Les ados qu'il va croiser là-dehors seront-ils des ennemis féroces ou des alliés mus par un désir d'entraide ? Qu'est devenu son frère Pierre, qui avait un problème de drogue ? Leurs parents qui étaient à l'étranger sont-ils vraiment morts ? Les quelques militaires survivants sont-ils bienveillants ? Pour ne pas devenir fou, Jules s'accroche à son objectif : survivre jusqu'au jour du rendez-vous avec l'énigmatique Khronos, le maître du jeu. Se pourrait-il qu'il soit aussi le Maître du Temps ?
« Je m'appelle Yannis. Ce rendez-vous, j'y vais pour rester libre ».
Yannis vit à Marseille. Ses parents et sa petite soeur sont morts du virus U4, qui a décimé 90 % de la population mondiale en à peine dix jours. Lourd de culpabilité de n'avoir pu enterrer ses proches, Yannis voit leurs fantômes un peu partout et commence à douter de sa raison... Heureusement qu'il lui reste le fidèle Happy, son chien. Dehors, ils découvrent horrifié une ville où brûlent des bûchers de cadavres, une ville prise d'assaut par les rats et les goélands, mais aussi par des jeunes prêts à tuer ceux qui ne font pas partie de leur bande. Yannis réussit à échapper aux patrouilles... mais à peine a-t-il retrouvé son meilleur ami que celui-ci se fait tuer sous ses yeux. Trouvant un scooter, il décide de fuir Marseille et de s'accrocher à son dernier espoir : un rendez-vous fixé à Paris par le mystérieux Khronos, qui les a convoqué, lui et tous les autres experts de son jeu en ligne préféré : « Warriors of time »...
« Je m'appelle Koridwen. Ce rendez-vous, j'y vais pour savoir qui je suis ».
Menesguen, un hameau en Bretagne. Suite aux ravages du virus U4 qui a exterminé en dix jours toute la population, Koridwen se retrouve seule et désespérée dans la ferme familiale. Avec l'aide du vieil Yffig, elle a inhumé sa mère et les huit autres habitants du coin. Et lorsqu'Yffig est mort, Koridwen l'a enterré lui aussi, en attendant son tour. Mais son tour ne vient pas. Étrangement, beaucoup des adolescents de son âge semblent avoir survécu. Avant de mourir, sa mère lui a confié une enveloppe laissée par sa grand-mère, à ouvrir le jour de ses quinze ans. Cette lettre, qui parle d'un long voyage et de mondes parallèles, fait étrangement écho au message reçu sur son jeu en ligne préféré, « Warriors of Time ». Un message où le mystérieux Khronos lui donne rendez-vous à Paris avec les autres experts du jeu, qu'elle n'a jamais vus en vrai... Intriguée, Koridwen, qui songeait à en finir de la vie, décide d'aller chercher son cousin Max, dans son institut pour jeunes handicapés, et de se rendre avec lui en tracteur à la capitale...
« La littérature est un dieu, encore faut-il délimiter ses terres et ses
temples, définir ses attributs, ses avatars, le divin, qui s'appelle ici le
littéraire. Ce n'est pas une petite affaire, tout choix est hérétique au regard
des autres choix et sacrilège au regard du dieu » (Pierre Michon). Si selon le
poète la littérature relève du sacré, les auteurs témoignent, quant à eux, de
la difficulté à définir les mots « dans un domaine particulièrement sensible
aux fluctuations de la pensée... Comme la littérature est un objet de passions,
souvent chacun se sent en droit d'affirmer avec force des certitudes à son
sujet alors que ces certitudes ne traduisent qu'une expérience particulière.
D'où le besoin d'un regard critique et réflexif. En littérature, rien ne va de
soi, rien n'est sûr. Aussi un dictionnaire du littéraire peut-il et doit-il
avoir pour mission de tenir l'esprit en vigilance. » Tel est, selon les
auteurs, l'intérêt de ce travail collectif dont la première édition reliée a
été largement plébiscitée autant par les lecteurs que la presse. Ouvrage dirigé
par Paul Aron, directeur de recherche au FNRS et professeur à l'Université
libre de Bruxelles, Denis Saint-Jacques, professeur à l'Université Laval, et
Alain Viala, professeur aux Universités de Paris III et d'Oxford. Avec la
collaboration de Marie-Andrée Beaudet, Jean-Pierre Bertrand, Jacqueline
Cerquiglini-Toulet, Perrine Galand-Hallyn, Lucie Robert, Isabelle Tournier.
Notre mission est de poursuivre l'évangélisation des peuples jusqu'aux périphéries du monde. Nous, laïcs, prêtres et religieux, héritiers du concile oecuménique Vatican II cherchant l'unité des chrétiens, nous devons bien le comprendre et le mettre en oeuvre dans la culture et la société d'aujourd'hui.
Nous devrons aussi faire revivre le monde dans la paix, à l'heure où la guerre réapparaît aux portes de l'Europe, après la crise de civilisation révélée par la « crise sanitaire du Covid » : c'est le moment de changer nos modes de vie.
Nous sentons la nécessité d'une « écologie intégrale » qui renouvelle la vie des familles et l'éducation des jeunes, car nous traversons un changement d'époque.
En une série d'entretiens, un évêque sociologue et théologien à la longue expérience, un philosophe formé à l'étude de saint Thomas d'Aquin et de Bergson, et un journaliste informateur religieux et essayiste ont confronté leurs points de vue sur ces grands thèmes qui concernent l'avenir de l'Eglise.
Une collection complète. Plus de trente titres répartis sur quatre périodes : Antiquité, Moyen Age et Renaissance (Ve - XVIe siècles), période moderne (XVIIe - XIXe siècles), période contemporaine (XXe siècles). Les auteurs et les textes essentiels. Un concept pédagogique efficace. Une oeuvre commentée par un spécialiste. Un dossier autour de l'oeuvre : biographie de l'auteur, mise en perspective historique, résumé-guide de lecture, Un dossier pédagogique, problématiques essentielles, étude des concepts-clés, les grandes thèses, recueil de textes critiques sur l'oeuvre.
La précision, l'ampleur, la clarté et la rigueur scientifique des quelque 1 700 entrées de ce lexique en font l'instrument de travail indispensable pour tous ceux qui s'intéressent aux questions économiques et sociales. Ce classique de la collection « Repères » bénéficie pour cette nouvelle édition du passage en grand format, afin d'offrir aux lecteurs une information plus étoffée ainsi qu'un plus grand confort de lecture. Alternatives économiques. « Le travail réalisé par Jean-Paul Piriou tient de l'exploit : faire tenir dans un petit format de poche un dictionnaire qui définisse de façon précise les termes sur lesquels l'économiste, apprenti ou chevronné, a besoin de précision. Voilà qui est fait, et bien fait. [...] On appréciera, en particulier, le fait que les termes sociologiques ne soient pas sacrifiés. [...] Une réussite ». CNDP. « Témoignant d'une solide culture sociologique, cet économiste publie un lexique qu'il faut re-commander [...]. L'ensemble se lit avec beaucoup d'intérêt. L'élève de la filière ES et l'étudiant en sciences économiques et sociales y trouveront un complément indispensable aux manuels. En résumé, il s'agit d'un outil pratique ».