Quand les progrès du numérique servent à nous pister, nous espionner, nous asservir, nous perdons notre liberté alors que les cyborgs revendiquent la leur. Quatre nouvelles cyberconnectées.
Les voyages forment la jeunesse Le vieil adage n'a pas pris une ride, mais encore faut-il avoir le goût de voyager et ce goût-là n'est pas inné.
Depuis des siècles, les livres de voyage ont invité les jeunes lecteurs à la découverte du monde. Les récits d'explorateurs, tes journaux de bord des grands navigateurs, les carnets de voyage, mais aussi les documentaires ont offert à des générations d'enfants leurs propres images du monde. Elles ont été largement marquées par leur époque et n'ont pas toujours été dénuées de préjugés. Remonter le long cours de cette littérature nomade, aller aux sources, en tracer la cartographie, tel est le propos de cet essai qui nous conduit à l'endroit précis où nombre de lecteurs en font la première expérience : au coeur des livres de voyages destinés à la jeunesse.
Patrice Favaro nous en dresse un panorama subjectif, en décrypte les genres et les écueils, et nous invite à découvrir ce vaste et riche territoire encore trop peu étudié.
Pondichéry sous la mousson.
A deux pas de sa villa, Matéo découvre une tache de couleur acide, un pan de sari jaune que les bourrasques soulèvent par intermittence. C'est le corps d'une intouchable, Kitteri, que des mois durant il a regardée vivre, protégée de loin, désirée, même. Matéo est venu en Inde pour retrouver l'inspiration, le goût de sculpter. Qu'a-t-il perdu ailleurs qu'il soit venu chercher ici ? Le désir ? La force d'aimer encore ? Ella, son unique modèle, Lidia qu'il croise sur son chemin, Kitteri...
A la fois récit de voyage et quête intime, Le Sang des mouches met en scène une Inde tumultueuse, traversée de violences politiques, en proie à la corruption.
Porté par une écriture sensuelle, le deuxième roman de Patrice Favaro joue avec une réalité qui se dérobe. S'y révèlent les interrogations d'un homme plongé au coeur d'un pays tout en contrastes où se côtoient beauté et lèpre, la grâce des corps et l'indigence, le désir et l'interdit.