C'est l'heure de la sieste, il n'y a personne dans la rue. Sombre est en avance pour se rendre au collège quand il est abordé par un jeune type sur un scooter jaune. Un pédophile. Il réussit à fuir. Mais demain, les autres jours ? Comment faire pour ne plus vivre la peur au ventre ? Il se souvient alors que sa grand-mère cache un vieux revolver, petit, au canon très court : le Bouledogue...
Il a des oreilles énormes, et tout le monde l'embête. Pourtant ces grandes oreilles lui permettent de tout entendre autour de lui : dans la nature, la nuit, le bruit des flocons qui tombent sur le toit, mais aussi dans la maison, et cela peut être moins drôle d'entendre ses parents qui ne s'entendent pas. Puis, sur le chemin de l'école, il rencontre Marthe, qui trouve que ses oreilles ressemblent à de grands coquillages, c'est joli comme image et Sigismond se met à les aimer. D'ailleurs, plus tard, Sigismond devenu Sigmund utilisera ses grandes oreilles pour écouter ses patients.
Ce texte poétique nous raconte l'enfance de Sigmund Freud, qui a su écouter le chant du monde.
Un vieux loup paresseux cherche une solution pour croquer les tendres brebis sans se fatiguer. Sa fille, plus ambitieuse, relègue les anciennes manières de son père et modernise la méthode de séduction. Mais les brebis ne sont pas si sottes...
Une fable contemporaine avec plusieurs lectures possibles.
Ils vivent à Nice, depuis peu, tous ensemble : Pa, Man, le petit frère Gino et lui, Carlino, l'aîné.
Sur le même palier, les grands-parents, le Cecco et la Tosca. La Tosca et Carlino ne s'aiment pas. Question de tempérament, il manque d'obéissance, il ne sait pas plier. Depuis qu'ils ont déménagé, il est en terre étrangère. Gino, au contraire, a gagné au change. Tous n'ont d'yeux que pour lui, maintenant qu'il est malade. Alors, bien sûr, Carlino est jaloux, Carlino a de terribles pensées...
«Je suis mauvais. C'est vrai, je l'ai toujours été, et je ne guérirai jamais.» Patrice Favaro explore les sentiments de peur, d'injustice et de solitude de l'enfance. L'écriture se coule, laconique, poignante, dans la détresse d'un gamin, jusqu'aux larmes. L'émotion pure.
La Chagrinie est le pays le plus pluvieux qui soit, et Tristouillet, le plus triste des rois. Quant à ses sujets, ils ignorent ce qu'est la joie. Un jour, Tristouillet entend un bruit étrange, qui n'est autre que le rire de la fée Risette... Une collection qui propose des pièces de théâtre écrites pour et par les enfants, à jouer dans le cadre des activités théâtrales. Avec un carnet de conseils.
Parce qu'il est dyspraxique, la vie de Jésus (c'est lui qui s'est baptisé ainsi) est compliquée. Cet été-là, il le passe loin de ses parents, dans la ferme où vivent sa grand-mère, son oncle et sa famille. Son cousin le prend en grippe.
Avec Angélina (une voisine un peu perdue) ils vont prendre la route. Leur chemin croise celui de Elie, qui pourrait être leur père, et qui va les prendre sous sa protection, le temps de réfléchir. Peut-être Jésus n'est-il pas le plus perdu des trois. Ensemble, ils se tiennent chaud, ils réparent des fractures anciennes et soigneusement tues. Ce temps suspendu permettra à Jésus de trouver sa place à la fois dans sa famille et dans sa vie.
Ce roman rural, ce road-trip sur les routes sinueuses de montagne, met en scène des personnages en quête de vérité, de sincérité. La nature, comme souvent chez Patrice Favaro, joue un vrai rôle.
Enfant d'une famille très pauvre, Sid est échangé à son oncle contre les dettes des ses parents, puis revendu à un propriétaire d'éléphants, un mahout. Il devient son apprenti. Dans l'Inde d'aujourd'hui, les éléphants sont très utiles. Travailleurs de force, figurants de cinéma, indispensables dans les processions religieuses, les occasions ne manquent pas. Ashraf, le patron des éléphants, est un homme d'affaires sans scrupule qui maltraite employés et animaux. Pendant le tournage d'une scène de film, un éléphant acteur sème panique et mort dans le quartier. Sid et son copain d'infortune s'enfuient et se réfugient à la fondation pour la protection des éléphants. Une nouvelle vie commence pour eux...
Naïta se rend en Inde, où son père a choisi de vivre. Il organise des treks et aide des Tibétains en exil. Naïta est venue panser une blessure secrète. Son amitié avec un jeune réfugié et la rencontre avec un moine tibétain, lui permettront de porter un autre regard sur la vie.
Dans l'inde du xvie siècle, birbal était le plus proche conseiller de l'empereur moghol akbar.
Il avait le don de résoudre toutes sortes d'énigmes ou de problèmes. qu'il s'agisse de découvrir le sens d'un affreux cauchemar, de compter les corbeaux de la ville, de trier le sucre du sable. birbal, le rusé, a réponse à tout. il sait même, dans ces très courtes histoires, déjouer avec calme les manoeuvres des courtisans envieux. depuis des siècles, petits et grands trouvent derrière les jugements avisés de birbal d'astucieuses réflexions sur la tolérance et la générosité.
Et ce, de la plus joyeuse manière !.
cours, mohan, cours ! le long d'un train qui ralentit, pour y grimper en se jouant du danger, comme les gamins de la gare de new delhi.
cours, mohan, cours plus vite ! sous le porche l'entrée, ils sont deux à attendre. ils ont sorti une arme, une lame au tranchant vif. cours dans les rues de la capitale de l'inde, mohan. cours après un chauffeur de taxi introuvable, un éléphant qui fait de la publicité, le sourire de parvati et. l'étoile de l'himalaya.
Cleveland, 2011. Comme des dizaines de milliers d'Américains mis à la rue ou sur la route, les parents de Jordan se trouvent contraints de quitter leur maison faute de pouvoir faire face au crédit immobilier qu'ils ont contracté auprès d'un agent véreux. Comment la crise se traduit-elle au quotidien pour ceux qu'elle frappe de plein fouet ? Cette crise dont on parle comme s'il s'agissait d'une maladie pour laquelle il n'existe pas de remède et à laquelle il va falloir s'habituer dans les années à venir. En quoi peut-elle balayer une famille comme les autres et bouleverser entièrement la vie d'un garçon de 12 ans ? Du sable entre tes doigts se propose d'apporter un témoignage sensible et humain sur le sujet et d'offrir un regard susceptible de donner autant à comprendre qu'à inciter à agir.
Une ligne de collines brunes barre l'horizon. C'est la frontière entre le Souryastan et le Chandrastan. Sâd et Nôr habitent un village proche de cette frontière. Et ce matin, dans la cour de l'école, le maître lit « une annonce de la première importance. Depuis plusieurs semaines, un danger plane au-dessus de notre patrie, le gouvernement vient de décréter l'état de vigilance. »
Qu'ont en commun Marguerite Yourcenar, Steve Jobs, Claude Levi-Strauss ou Malala Yousafzai ? Ces hommes et ces femmes ont eu un destin d'exception. À leur manière, ils ont contribué à changer le monde, à l'échelle de leur discipline (sciences, philosophie, littérature, arts plastiques, photographie, architecture, théâtre, danse, dessin, cinéma...) ou de la société à leur époque.
À travers ces 26 portraits illustrés de photograhies, Philippe Godard et Patrice Favaro ont souhaité donner des « références », des exemples aux jeunes, à l'âge où ils se posent des questions sur leur personnalité, leurs envies et leur avenir.
« La liberté ne se mendie pas, elle se prend ! », tel est le slogan de ces figures « libres ».
À travers ce livre documentaire, 30 personnalités venant d'horizons différents sont mises en lumière avec le même point commun : leur volonté d'émancipation. Face à un monde menacé par la fin de la démocratie et le réchauffement climatique, il est indispensable d'agir. Et ces personnalités symbolisent ce combat contre l'inaction.
Chaque portrait est décrit par le biais d'une écriture vivante et d'illustrations sous forme de dessins de reportage. Les textes sont centrés sur un événement fort, un fait spectaculaire ou marquant. Ils s'ouvrent sur un chapô introductif, suivi d'éléments biographiques. Des informations sur les mouvements d'idées, les engagements ou les réalisations complètent le portrait des personnalités concernées. Il s'agit de femmes et d'hommes issus de milieux différents : artistes, écologistes, scientifiques, écrivains, politiques ou encore activistes, qui ont vécu de 1980 à nos jours. La diversité des portraits permet d'aborder la thématique de la liberté de manière transversale et sous différentes formes : il peut s'agir de destins personnels et d'autres avec un engagement politique fort. Afin de parler aux plus jeunes, les auteurs ont relié les personnages les moins connus à d'autres personnalités de premier plan.
C'est ainsi qu'on découvre le combat d'Aimé Césaire contre l'anticolonialisme, ou l'art contestataire du chinois Ai Weiwei. On parle également de Kurt Cobain, musicien emblématique du groupe Nirvana dont sa musique est un cri de révolte contre le monde qu'il juge injuste. Ou encore Letizia Battaglia : photographe sicilienne qui dénonce la Mafia italienne à travers ses photos. Et Anna Politkovskaa, journaliste russe, qui a couvert la guerre en Tchétchénie, ce qui va lui couter la vie.
Autant de portraits qui symbolisent la lutte contre les injustices et les inégalités. Mais ils représentent aussi l'espoir, l'espoir d'un monde meilleur, un monde où il faut se battre pour faire changer les choses. Un monde où la liberté ne se donne pas, elle s'acquiert. Un bel exemple pour montrer la voie aux jeunes d'aujourd'hui vers la reconstruction d'un monde meilleur.
Il était une fois, dans un pays fort lointain, un jeune prince juste et avisé nommé Bodhi. Centième fils du grand roi Brahmadatta, il ne devait pourtant jamais régner. Or, un beau matin, un grand sage lui prédit: « Un jour tu seras roi, mais jamais sous ce toit. » Il le mit en garde contre les ogres et les ogresses qui infestaient les chemins menant vers son futur royaume. Qu'à cela ne tienne ! Le jeune prince Bodhi se mit en route. Cinq de ses frères l'accompagnaient, chacun briguant le destin du benjamin. Mais sauront-ils résister aux tentations qu'utilisent les ogres pour attirer les voyageurs intempérants et les dévorer tranquillement ? Lequel d'entre eux sera-t-il assez sage pour monter sur le trône ?
L'illustration dans cet ouvrage est utilisée de deux manières :
- comme les Jâtaka dont s'inspire l'ouvrage, 9 planches peuvent être posées côte à côte pour former un ensemble graphique complet où se déroule la totalité de l'histoire ;
- un album souple plus conventiennel permet un accès linéaire à ce conte.
L'auteur et l'illustratrice ont choisi de s'inspirer librement du Telapatta-Jâtaka dit « Jâtaka des ogresses » car il constitue un petit traité d'éthique d'une incroyable modernité. La question centrale qui y est développée concerne l'exercice du pouvoir. Comment prétendre gouverner un royaume, un pays, un peuple, quand on ne sait se gouverner soi-même et qu'on demeure l'esclave de ses propres pulsions, d'appétits inextinguibles ? Ce récit apporte une contribution imagée à la réflexion que l'on peut avoir à tout âge sur des valeurs humaines de première importance.
Le prince Rama est condamné à un long exil par son père, le roi d'Ayodhya.
Pendant quatorze années, il va déjouer les milles ruses des démons et affronter sur la terre ou la mer d'étranges créatures. Avec l'aide de l'armée des singes, il va même combattre Ravana, l'invincible ogre à dix têtes, qui a pris au piège sa lumineuse Sita. Lakshmana, le frère fidèle qui a choisi d'accompagner Rama dans ces épreuves, nous fait vivre cette incroyable épopée fondatrice de la culture indienne, que, de Delhi à Bali, on ne cesse de se raconter aujourd'hui encore.
Nous sommes au Kerala, au sud-ouest de l'Inde. C'est là que vit Dipika, une petite fille de douze ans. Depuis que le père a fait fortune dans le commerce des chips de banane, la famille connaît une existence aisée. Un soir, une représentation de théâtre d'ombres a lieu dans le temple voisin. Le public de ces spectacles traditionnels se fait de plus en plus rare, mais Dipika est fascinée, au point de se faire remarquer par le montreur d'ombres. Epaté, il décide de lui révéler les secrets de son art, bien qu'il soit interdit aux filles de le pratiquer. Chaque soir après l'école, Dipika file en cachette dans la bicoque de M. Kampan pour s'initier à la confection et à la manipulation des marionnettes. Elle se lie aussi d'amitié avec Prem, le neveu du vieux monsieur.
Mais l'absence de public n'est pas la seule menace qui plane sur les nouveaux amis de Dipika : ils vont être chassés de leur quartier miséreux, car des spéculateurs immobiliers veulent y construire de luxueux hôtels.
Peu à peu Dipika prend conscience des nombreuses injustices de son pays : Pourquoi les garçons sont-ils traités comme des princes et les filles comme des servantes ? Comment empêcher la tradition du théâtre d'ombres de tomber dans l'oubli ? Comment aider M. Kampan à ne pas se faire expulser de chez lui ? Rugmini, la tante de Dipika, qui se bat pour l'éducation des filles et pour l'égalité entre hommes et femmes, pourrait bien donner quelques idées à sa rebelle de nièce.
Les élèves d'une classe de seconde sont chacun à leur tour confrontés à des situations de la vie qui les questionnent : sont-ils libres d'aimer qui ils veulent, de croire ou pas, de choisir le métier qui leur plaît, de manger ce qui leur chante ? Comment faire entendre leur voix ? Quelles sont les conséquences des choix qu'ils sont appelés à faire ?
Autour des nouvelles qui racontent ces situations sont cités les textes de loi les concernant, ainsi que des encadrés qui élargissent le propos en évoquant des situations comparables, dans une perspective historique ou géographiquement élargie. Le propos est d'amener les lecteurs à une indépendance de jugement et de décision, et de les aider à s'engager dans une vie citoyenne. Car la politique concerne les individus de tous âges, et la plupart des aspects de la vie, y compris la vie quotidienne.
« Yiánnis, brise cette chaîne ! Je veux rentrer chez moi. Tu dois me ramener, c'est ton destin.» C'est ce que l'ourse, que vient de gagner un jeune adolescent grec à la loterie, lui dit à l'oreille.
Face à cette étrange demande, que vont décider Yiánnis et son amie Ileana, la jeune Rom ?