Le premier homme qui songea à se couvrir inventa le vêtement ; celui qui changea de vêtement inventa la mode. Puis vint celui qui décida de mettre son nom sur sa création : il inventa la haute couture. Le grand couturier était né : Worth, le premier, au XIXe siècle, puis Doucet, Poiret, Mme Grès, Chanel, Saint Laurent, Rykiel, Lacroix, Gaultier... Autour d'eux, et pour donner corps à leurs fulgurances, s'organise le monde secret des maisons de couture avec leur hiérarchie et leur savoir-faire. Au fil des décennies, suivant les aléas de l'histoire ou les innovations technologiques, les métamorphoses se succèdent : les formes changent (avant de revenir), comme la silhouette des femmes dont la beauté est inlassablement célébrée. C'est cet univers à la fois exigeant et frivole que raconte Le Bouquin de la mode.
Conçu par Olivier Saillard et une équipe de spécialistes, ce volume comprend aussi une anthologie de textes dont les plus anciens datent du XIVe siècle et les plus audacieux du XXIe. Depuis toujours, les écrivains témoignent de la mode de leur temps ; certains se sont efforcés de la « systématiser », d'autres l'ont moquée ou magnifiée. Elle est partout, se cache souvent dans le détail des accessoires, dans un sac qui prolonge le bras des filles, dans un bijou, un parfum, un maquillage. Parfois, la Mode prend la parole, et entame de savoureux dialogues avec la Vertu ou avec la Mort. Elle s'interroge alors sur ceux qui la font et ceux qui la suivent, elle, la reine du monde moderne.
In celebration of the seventieth anniversary of the founding of the house of Dior comes the first volume in a series devoted to each designer of the couture house. Dior by Christian Dior is the ultimate compendium of the most iconic haute couture designs conceived by Christian Dior. Carefully conserved in the world's great museums and institutions, these fashion treasures have been photographed and exclusively compiled for this indispensable collection.
1971 Yves Saint Laurent presented his new Collection. Inspired by the garments of the war years, it included short dresses, platform shoes, square shoulders, and exaggerated makeup. The show caused an outrage among the public. Nevertheless, the haute couture designs of the runway made their way to the boulevards, giving full sway to the "retro" trend that quickly conquered the streets.
Une histoire de Pitti Uomo, le salon de la mode qui se tient tous les ans à Florence depuis 1972, et du développement créatif de la mode masculine au cours des 40 dernières années, par Olivier Saillard.
«Une chanson de gestes» : voici la définition d'Hermès, donnée un jour par un visiteur invité à découvrir ses ateliers. Elle décrit finement, pour qui la perçoit «de l'intérieur», la ruche bruissante, mystérieusement affairée, qui se cache sous la signature connue. Véritable pays de la main, insoupçonné dans son étendue et dans la variété de ses activités. Incessant ballet de doigts agiles maniant avec sûreté l'outil sur la matière qu'ils apprivoisent. S'appuyant sur son savoir-faire fondateur de sellier harnacheur, Hermès maîtrise aujourd'hui seize métiers. C'est ainsi que se mêlent, en connaisseurs autant qu'en esthètes, les artisans de selle, vêtement, chapeau, peau, chaussure, chemise sur mesure, soie imprimée, parfum, sac, gant, bijou, montre, art de la table. À cette liste toujours ouverte, les filiales d'Hermès ajoutent l'art du cristallier, de l'orfèvre ou du maître bottier. Autant de savoir-faire singuliers, se décomposant à leur tour en série d'opérations spécifiques, jalonnées de tours de main experts, de gestes précis, minutieux, rigoureusement transmis, bannissant hasard et tâtonnement. Paradoxe ?
Nombre de ces actions, presque impossibles à décrire sans démonstration manuelle ou schéma, n'en possèdent pas moins des mots attitrés, sinon pour les expliquer, du moins pour les nommer : signe de l'étroite et très ancienne intelligence entre savoirfaire et savoir-dire.
Dès lors, Hermès se voit l'un des dépositaires privilégiés d'un patrimoine linguistique original. Mots forgés dans l'atelier, certains termes n'en ayant guère quitté le cercle clos, parfois absents des dictionnaires, d'origine souvent obscure, familiers ou quasi ésotériques, onomatopées aisées à traduire, ou syllabes hermétiques aux néophytes, quelques-uns rares ou même disparus, d'autres de fraîche ou naïve invention, ils composent un vocabulaire à part, savoureux, expressif, que la longue mémoire artisanale a pétri, l'usage patiné, les fantaisies de la transmission orale revisité, thésaurus où butineront les linguistes, les sociologues, les curieux et les poètes.
Pour la première fois, Hermès laisse parler à livre ouvert ces mots de la tribu, choisissant de cueillir cent verbes, confiés à la plume inventive et inspirée d'Olivier Saillard. D'abat-carrer à visiter, en passant par décreuser, chipoter, bichonner, gratte-bosser, insculper, liéger, marier, planer, palissonner, putoiser, rétreindre, roulotter ou sabrer, une grande liberté a été donnée à cet amoureux des mots, connaisseur des plis intimes de la mode, de jouer des cocasseries, des correspondances, des glissements de sens, des syllogismes - jusqu'aux non-sens qu'il faut bien pointer (ainsi «doubler» qui signifie tripler pour le maroquinier, ou «frapper», le geste du doreur, dont la main se garde bien de frapper) - par lesquels ces termes nous tendent le miroir d'un monde surprenant. Avec intelligence, érudition, poésie, ironie et tendresse, Olivier Saillard croise anecdotes et observations, pour nous livrer, plutôt qu'un portrait, une somme de détails et de richesses, en manière de pamphlet - bienveillant pour autant - sur la mode, ses pratiques et ses métiers. Acts Sud a conçu sous la forme d'un opuscule simple et élégant ce vagabondage en tous sens au pays des gestes d'Hermès.
Madame Grès est réputée pour son fameux plissé souple d'inspiration antique, obtenu avec une étoffe en jersey de soie. Après avoir habillé les comédiens au théâtre pour Jean Giraudoux, elle séduit tout le milieu de la mode des années 1950. Cet ouvrage illustré de photographies et croquis reprend l'édition française publiée par Paris Musée en 2011, désormais épuisée.
Germaine Krebs (1903-1993) ouvre sa propre maison de couture à l'enseigne de Grès (anagramme du prénom de son mari, le peintre Serge Cezrefkov) en 1941, après avoir été l'associée en 1933 d'Alix Barton.
Plus connue sous le nom d'Alix, la maison se fait remarquer par de remarquables tenues de plage. Dès ces années là, Alix se distingue par l'utilisation de matériaux comme le jersey de soie que la couturière drape à l'antique. Madame Grès n'abandonnera jamais cette recherche minutieuse qui de petits plis en petits plis fixés construit des robes savantes, inoubliables. L'extrême longévité de la Maison Grès n'a d'égale que l'autonomie de création et le caractère obstiné qui caractérise les modèles, manifestes de haute couture plus que de mode.
Madame Grès, est au-delà des modes. Elle se voulait sculpteur, ne cessera-t-elle jamais de répéter. « Je voulais être sculpteur. Pour moi, c'est la même chose de travailler le tissu ou la pierre ». Ses robes, asymétriques souvent, drapées à l'antique, ou volumétriques quand elle use de la faille ou du taffetas sont à ce titre des sculpteurs molles pour le corps. Constante en dépit des engouements, des modes subites, Madame Grès fait figure d'artiste au sein des métiers de la haute couture qu'elle préside en qualité de présidente de la chambre syndicale à partir de 1972.
Ses robes du soir presque toujours monochromes dans une gamme de ton éteints bien à elle, traversent le XXe siècle sans s'altérer. Ainsi dans les années 70, ses créations sont encore très largement publiées dans Vogue, photographiées par Guy Bourdin par exemple. Ses ensembles de jour, injustement méconnus du grand public font référence chez les couturiers et les créateurs d'aujourd'hui. Maître de la couture au même titre que C Balenciaga ou M Vionnet, Madame Grès n'a pour autant jamais eu d'exposition monographique à Paris.
Il s'agit de présenter la première rétrospective consacrée à Madame Grès, dans le cadre de Galliera Hors les Murs et particulièrement au musée Bourdelle, un musée-atelier dans lequel ses robes sculptées trouveront, plus que nul par ailleurs une place naturelle et légitime.
Cette histoire idéale de la mode contemporaine présente les collections les plus magistrales ou expérimentales des quarante dernières années. Dans ce panorama chronologique défilent les années 1970 au croisement constant de l'innovation et de la citation qui voient naître le terme de créateur; puis les années 1980 qui mettent "la mode à la mode". Le minimalisme des années 1990 annonce le siècle nouveau et le retour de l'ornement. Olivier Saillard a sélectionné cent vingt défilés dont l'inventivité et le style témoignent d'un travail d'auteur au détriment des logiques de marque qui régissent l'industrie de la mode. Par des notices précises et enlevées, il définit les lignes de force de quatre décennies au travers d'une cinquantaine de créateurs depuis la scandaleuse et déterminante collection de Yves Saint Laurent en 1971 jusqu'à Jean Paul Gaultier, Martin Margiela ou Nicolas Ghesquière pour Balenciaga. Un défilé des défilés aussi documenté qu'argumenté soutenu par une iconographie époustouflante.
Pour la première fois, le Palais Galliera expose la garde-robe exceptionnelle de la comtesse Greffulhe (086o-1952). De la fin du Second Empire aux Années folles, son influence s'étend sur le Tout-Paris artitique, scientifique ou politique. Qu'il s'agisse d'aider Wagner ou les Ballets russes à se produire, de soutenir les recherches de Marie Curie ou d'Edouard Branly ou de défendre le capitaine Dreyfus et le Front populaire, la comtesse Greffulhe et une redoutable femme d'affaires, doublée d'une mécène passionnée.
La comtesse Greffulhe et également admirée pour sa grande beauté, sa silhouette élancée et son élégance excentrique. Celle qui inspira à Marcel Proust le personnage de la duchesse de Guermantes dans A la recherche du temps perdu met en scène ses apparitions, sachant se faire rare, fascinante dans ses envolées de tulle, de gaze, de mousseline et de plumes. Enrichi d'essais inédits, cet ouvrage présente une cinquantaine de manteaux, tenues d'intérieur, robes de jour et du soir, griffés Worth, Fortuny, Baba ni ou Lanvin, accompagnés d'accessoires, de portraits et de nombreuses photographies.
Autant d'invitations à la mode retrouvée, à la rencontre de cette femme d'esprit à l'allure incomparable.
Pour fêter le soixante-dixième anniversaire de la création de la maison Dior, voici le premier volume d'une série dédiée à chacun des directeurs artistiques de cette maison de couture. Dior par Christian Dior est le tout dernier recueil sur les créations haute couture les plus emblématiques de Christian Dior. Soigneusement conservés dans les plus grands musées ou institutions du monde, ces trésors de mode ont été photographiés et répertoriés exclusivement pour cette publication incontournable.
Richement illustré de magnifiques photographies de Laziz Hamani, ce livre massif présente toute une sélection des créations haute couture les plus importantes de Christian Dior, depuis sa première collection novatrice du printemps-été 1947 (surnommée « New Look ») jusqu'à sa dernière collection « Fuseau » élégamment profilée de l'automne-hiver 1957.
Le texte érudit de l'historien de mode Olivier Saillard offre une étude approfondie des inspirations, influences et visions de Dior, et relate amoureusement les détails et anecdotes qui se cachent derrière plus de quatre-vingts pièces choisies.
Kididoc répond à toutes les questions des enfants dès 4 ans ! Où vivent les pirates ? Que signifie le pavillon noir ? Kididoc t'invite à embarquer sur un navire de flibustiers ! Feuillète un livret, tu connaitras les noms des grands chefs pirates, ouvre un coffre, tu y trouveras leurs trésors ...
Cet hommage à la maison Dior est le prolongement naturel de la collaboration entre Sarah Moon et Maria Grazia Chiuri, la directrice artistique des lignes féminines de Dior, initiée dès sa première collection, en 2016.
Il s'inscrit dans la lignée de nombreuses collaborations entre la maison Dior et de grands photographes de mode tels que Richard Avedon, Paolo Roversi ou encore Peter Lindbergh.
L'ouvrage est constitué de 3 élégants volumes d'environ 80 pages chacun réunis dans un coffret assorti.
Le premier volume présente 36 photographies en noir et blanc des créations de Monsieur Dior, mises en scène par Sarah Moon à la Fondation Le Corbusier à Paris, réalisées au cours de l'été 2021. Il entremêle photographies presque abstraites du lieu et modèles évanescents.
Le deuxième volume (43 photographies en noir et blanc et en couleurs) est consacré aux créations des directeurs artistiques de la maison Dior qui se sont succédé entre 1958 et 2015 : Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano, Raf Simons.
Le troisième volume présente un choix de 38 photographies de Sarah Moon réalisées depuis l'arrivée de Maria Grazia Chiuri à la tête de la direction artistique de Dior.
Des textes de Sarah Moon, Olivier Saillard (commissaire et ancien directeur du Musée Galliera) et de Maria Grazia Chiuri accompagnent les photographies, auxquels s'ajoutent des citations choisies par Sarah Moon de Monsieur Dior.
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Embodying Pasolini documents the extraordinary performance curated by Olivier Saillard and poetically brought to life by Tilda Swinton. Serving as part fashion object and part catalogue, this publication is the sole record of Swinton's critically acclaimed sold-out performance-that was by its very nature an ephemeral artwork-but also serves as a survey of the impressive costumes designed by Danilo Donati for Pier Paolo Pasolini's films. From movies including The Gospel According to Matthew, The Hawks and the Sparrows, Oedipus Rex, Porcile, The Decameron, The Canterbury Tales, and Arabian Nights to Salo, or the 120 Days of Sodom, their costumes-garments, coats, and hats-retrace Pasolini's entire cinematography, which continues to fascinate audiences almost half a century after the director's passing. The camera of German photographer Ruediger Glatz takes readers both on stage and behind the scenes of the performance, and directs their gaze to details and close-ups, intensifying the beauty and mystery of the moment. Written by Swinton and Saillard, the texts offer an exclusive perspective into the creation and realization of the performance. A passionate ode to cinematic costume design and fashion, Embodying Pasolini elevates couture to a veritable art form.
Ever since the 1860s, when Charles Frederick Worth launched a "golden century" of dressmaking, Parisian haute couture has been a source of admiration and fascination, whilst its emphasis on exquisite design and meticulous craftsmanship has put it at the forefront of the fashion industry.
This chronological study traces the history of the esteemed couture houses of Paris, examining the role of the designer and the extraordinary craftsmanship behind the finished creations, the importance of haute couture in Parisian culture, and its influence in the wider international fashion industry.
Particular attention is paid to the dualities present in modern haute couture-its sense of exclusivity and quasi-mythical mythical aura countered by an everincreasing reach into popular consciousness through perfumes, branding, and the media spectacle of fashion shows.This volume is richly illustrated with images of pieces created by truly exceptional designers.
Various incarnations of Chanel's timeless, classic quilted handbag, Fath's charminglypatterned silk scarves, and Poiret's elegant perfume bottles demonstrate that haute couture encompasses far more than just clothing. From the delicate embroidery on a Worth garment, to the sculptural creations of Madame Grès, Parisian haute couture is a constantly evolving art. Fascinating archival photographs invite the reader into these exclusive Paris establishments, allowing us to glimpse the rarely-seen world that is Parisian haute couture.