Une vaste enquête auprès des habitants de maisons individuelles mais aussi de logements collectifs, qui avait pour objectif de comprendre le goût des français pour la maison individuelle. Son apport principal a été de dévoiler l'existence d'un univers symbolique des pratiques peu influencé par le type de logements mais structuré par la culture de référence des habitants. Pour la première fois une base théorique était donnée à une psychosociologie de l'habitat. Maintes fois réédité, cette nouvelle édition est actualisée par un avant propos.
Les villes à la fin du 20ème siècle sont au coeur du débat de société, pour le meilleur et pour le pire. D'un côté, les modes de vie bénéficient d'innovation dans la production des biens et des services ou dans les communications mais, d'un autre côté, la précarité touche de nombreux citadins. Ainsi les méthodes de conception et de gestion esquissent de nouvelles manières de faire la ville. Les habitants mettent en oeuvre des pratiques offensives et défensives qui permettent de vivre la ville. Les observateurs et les théoriciens n'ont jamais été aussi nombreux à dire la ville. Faire, vivre, dire: c'est sur ces trois dimensions de la civilisation urbaine contemporaine que porte " l'urbain dans tous ses états ".
Cet ouvrage a été composé à la suite d'un colloque sur " Les pratiques de la ville: transformations sociales et évolutions spatiales ", dont l'objectif était de présenter des recherches récentes sur les relations entre les changements dans la société et les changements dans les villes. Les auteurs ont mis l'accent sur des transformations qui mettaient en cause la notion même de ville au profit de l'urbain, qui voyaient les sociétés urbaines contemporaines plus comme des mosaïques que comme des structures unifiées ou qui décrivaient plus de fractionnement que de lien social.
La création des villes nouvelles modernes a été une des innovations urbaines marquantes du XXe siècle, largement diffusée en Europe après la Seconde guerre, à l'Est comme à l'Ouest. Cet ouvrage repose sur une double comparaison. D'une part entre des pays différenciés de 1950 à 1990 par leur tradition urbaine, par leur organisation économique ; d'autre part entre des villes nouvelles et des villes traditionnelles au sens où leur développement a été et reste classique.