Faut-il avoir peur de la Chine ? Dernier grand pays gouverné sans interruption depuis plus de soixante ans par un Parti communiste, la République populaire de Chine ne nourrit plus les rêves politiques des Occidentaux, mais devrait-elle susciter leur crainte ?
Le pays qui basculait, en 1949, dans la révolution de Mao n'a plus rien à voir avec la Chine d'aujourd'hui, en passe de devenir la première puissance économique de la planète. La vie des Chinois s'en trouvera-t-elle changée ? Vont-ils adopter un mode de vie semblable au nôtre et se transformer en un milliard et demi de consommateurs ? Ou bien cette position hégémonique conduira-t-elle la Chine à imposer sa loi et ses valeurs traditionnelles aux autres pays ?
Si la scène internationale est actuellement dominée par l'affrontement entre les nations occidentales et un monde musulman tenté par l'intégrisme, il n'est pas exclu qu'une Chine promue superpuissance puisse représenter, à plus ou moins long terme, un défi, voire une « menace » pour le reste du monde.
D'Adam Smith à Karl Marx, les économistes classiques identifient le travail à un ensemble d'opérations techniques aboutissant à la création de biens sociaux et en fondant la valeur. Les auteurs de ce livre traitent de plusieurs sociétés d'Asie, d'Afrique et d'Amérique. Les discours sur la production qui y sont élaborés font appel, outre à la technique, à diverses pratiques et représentations mettant la création des biens sociaux en rapport avec des forces (la Nature, Dieu) ou des groupes sociaux (les prêtres, les dirigeants) qui en sont exclus dans la conception réductrice des économistes. Il est permis de douter du caractère universel de nos propres représentations.
" Sinophilie " à l'époque classique, lorsque seules sont disponibles les sources missionnaires donnant de la Chine une image idéalisée ; montée de la " sinophobie " à partir du milieu du XVIIIe siècle, en relation avec la révélation d'informations plus " objectives " transmises par les commerçants, les diplomates, et les voyageurs laïques : les raccourcis sont dangeureux.
L'une des révélations du VIIIe colloque de sinologie de Chantilly aura été de montrer que jusqu'à la fin du XIXe siècle, nombreux sont les auteurs qui continuent de se référer aux écrits des jésuites. La transformation de l'image de la Chine est un phénomène complexe, qui s'étend sur plusieurs décennies et affecte différemment les auteurs et les pays. Dans le dernier quart du XIXe siècle, l'image de la Chine ne cesse de se dégrader. Elle apparaît comme un milieu hostile auquel il est désormais hors de question de s'acculturer.
Toutes ces images se réfèrent-elles à une Chine bien réelles ou ne sont-elles avant tout que des représentations à l'usage de l'Occident ?
Le groupe d'intérêts (collectivités locales, groupes d'appartenance, communautés de pratique, associations, collectifs et réseaux, cybercommunautés) sert d'interface entre le citoyen et l'État : c'est un lieu de conscientisation qui exige que ses membres participent au processus de décisions ; de participation où chacun donne un sens au groupe ; où la communication joue un rôle prépondérant et où les médias traditionnels et les nouvelles technologies d'information et de communication doivent être utilisés de façon complémentaire.
Ce récit est l'histoire vécue d'un homme dont la trajectoire est assez singulière. Il passe la plus grande partie de son enfance à Viverols en Auvergne où, après avoir connu le paradis, il entre dans l'enfer en tant que témoin d'évènements déchirants et désastreux au sein de son foyer. À l'âge de douze ans et demi, issu d'un milieu financièrement défavorisé, il intègre les «Enfants de Troupe» (école militaire) où il vécut très mal la coupure des liens maternels, la privation de liberté et le vol de son adolescence, tandis que des calamités continueront à s'abattre sur sa famille. Ces périodes feront de lui un névrosé. En point d'orgue, Il finit par tomber dans le néant en coupant court à une carrière professionnelle où il a toujours donné le meilleur de lui-même pour se relever de ses complexes
Ah ! la mémoire, quand elle nous joue des tours... Pourtant, nous avons tous cette faculté incroyable qui nous permet de retenir des milliers d'informations et qui évolue tout au long de notre vie. La bonne nouvelle ? Il est possible de préserver et même de booster sa mémoire grâce à la plasticité cérébrale ! Des techniques pour travailler son attention, une bonne hygiène de vie... découvrez les bonnes actions à mettre en place pour entretenir votre mémoire. Vous allez vous en souvenir longtemps !
Dans ce cahier, on vous donne :
Les clés pour comprendre le fonctionnement de la mémoire : comment on retient, quel est le rôle des neurones dans la plasticité cérébrale... Et faire le point sur ses problèmes (amnésies, maladie d'Alzheimer...).
Des conseils pour bien nourrir vos neurones : le top 10 des aliments « pro-mémoire », le régime MIND et les bons nutriments pour permettre au cerveau de carburer à plein régime.
Les règles d'une bonne hygiène de vie pour entretenir et stimuler votre mémoire : lutter contre la charge mentale, déconnecter son cerveau, bouger régulièrement...
Des jeux pour pratiquer la « mémo-gym », entraîner votre cerveau et stimuler vos neurones ! Avec quelques tips pour travailler votre attention et mieux retenir.
Henri Cartier-Bresson est fait prisonnier par les allemands en 1940, après deux tentatives infructueuses, il parvient à s'échapper en février 1943. Pendant ce temps là, le MoMA de New-York, pensant que le photographe avait disparu, commençait à préparer une exposition " posthume " de son travail. Quand il réapparut, il fut enchanté d'apprendre que cette exposition aurait lieu, bien qu'il fût toujours vivant. HCB décida de revoir toute son oeuvre et de sélectionner lui-même tout ce qui " tenait ". Il sélectionna et tira plus de 300 images souvent inédites à l'époque puis embarqua pour New York en avril 1946, les tirages dans sa valise. A son arrivée, il acheta un grand album - un " scrap book " - dans lequel il colla toutes les images avant de les montrer au MoMA. L'exposition fut inaugurée le 4 février 1947, juste avant la création de Magnum.
La célébration du soixante-dixième anniversaire de la Constitution du 27 octobre 1946, adoptée à l'issue d'une des périodes les plus sombres de l'histoire de France, a été l'occasion de réinterroger la place de ce texte d'une grande richesse dans le double champ politique et constitutionnel.
Cette actualisation du regard sur cette Constitution et sur cette République qui en est issue, qualifiées toutes deux pendant longtemps de "mal aimées", était nécessaire alors que la Constitution de 1958 souffre, elle aussi, de déséquilibres flagrants qui amènent certains commentateurs autorisés à mobiliser la Constitution de 1946 non plus en tant que repoussoir mais en tant que modèle. Le regard proposé dans cet ouvrage est celui de l'interdisciplinarité. La combinaison du droit, de la science politique et de l'histoire était seule à même de rendre compte de ces mythes qui nous gouvernent, de leurs interprétations mais aussi de leurs transformations.
Emmanuel Cartier.
Jean-Philippe Derosier.
Frédéric Fogacci.
Brigitte Gaïti.
Jean-Eric Gicquel.
Lucile Gonot.
Pascal Jan.
Massimo Luciani.
Emilien Quinart.
Pauline Türk.
Michel Verpeaux.
Si l'Algèbre - selon Descartes - est la clé de toutes les autres Sciences, la Sorbonne (historique) est-elle la clé de tous les Savoirs, leur passe-partout, voire leur « rossignol » ? - Hors de l'Alma Mater de Robert de Sorbon, n'y aurait-il point de salut, point de solution ? Sabre-t-elle dans les savoirs - au nom du Savoir ? Est-elle Janus séculier et ecclésiastique ? Est-elle affable Méduse ?Humble contribution à la Swift, mais aussi essai critique et, somme toute, didactique, Par le petit bout de la Sorbonne souhaite inviter (sinon inciter) les lecteurs à aller « butiner », comme Montaigne ou Gide, dans le vaste et luxuriant Jardin littéraire, philosophique, scientifique, artistique et médiatique... pour y recueillir le miel ou bien la moutarde sorbonicoles.
Chronique loufoque - en 33 séquences - d'une journée dans la vie, les faits, gestes et opinions d'un orignal mûr (mais jamais repu), épicurien à tous crins et sarcastique nostalgique, tel que pris sur le vif en ce début de printemps de la lointaine année 1962. Coupeur de cheveux et de diptères en quatre, candide futé, bon vivant, empathique en diable - d'ailleurs beau et bon diable -, farfadet farfelu, Monsieur Lentard nous (re)dit : « Vivez si m'en croyez... »en essayant de nous convaincre qu'on peut, parfois, arrêter le temps.
"Objet d'un tutoiement constant, un quidam accomplit un deuil furtif et fiévreux. Pendant quelques heures, il parcourt des espaces jadis familiers autour d'aîtres interdits. Pèlerin du manque, il se meut dans un tourbillon de « correspondances » subies ou provoquées. On entre ainsi dans une spirale exacerbée où rivalisent et se croisent temps/contretemps, pas/faux-pas, pulsions/déterminations, velléités/désarrois : lot et prix d'une aventure humaine. L'irrésolution se veut ainsi protocole d'empathie."
"Le mot grec ""poiêsis"" signifie ""création"". C est l alchimie du rythme, de l image et du message. Le poème, qui en est l expression écrite et chantée, est, à chaque éclosion, la manifestion d une vérité première, sans verbiage et souvent lapidaire... comme une stèle. Car le poème n est jamais en trompe-l oeil : il se veut trompe-le-temps - donc trompe-la-mort... Sur la période allant de 1959 à 2009, l auteur s est mué en abstracteur de quintessence pour offrir un recueil de quatre-vingt-neuf textes, dont treize ""bilingues""."
"Sur notre planète, l'alchimie des mots, des rythmes, des images et des messages est la même pour toutes les langues vivantes. Le poème en est l'expression orale et - souvent - écrite : épanchée, scandée, chantée... Le mot même de « poésie », selon les anciens Grecs, signifie« création ». La poésie ne connaît pas de frontières. Mais toute langue, nationale ou régionale, l'invente et la porte à travers la phraséologie de sa culture. L'auteur de ce recueil, tout au long de sa vie, a tenté d'apprivoiser les arcanes de neuf langues, par curiosité, appétence, ludisme, défi. Ainsi - de 1956 à 2009 - a-t-il pu emprunter des voies pour lui nouvelles, bientôt familières, puis, très vite - trop vite -, nostalgiques. - "
Morosophoï, qui se veut une reprise de flambeau dans la tradition des Lumières, est un conte philosophique en quatre mouvements : un vade-mecum résolument humaniste pour une actualité cycliquement hasardeuse.
C'est la faute à Rousseau si la question éducative habite et agite la société française depuis plus de 255 ans ! C'est la faute à Rousseau s'il a donné naissance au concept révolutionnaire de l'éducation-tout-au-long-de-la-vie ! Démystifier un auteur monstre sacré et le célébrer en même temps : il fallait oser le faire. C'est fait !
L'exposition, proposée par la Fondation EDF Diversiterre dans son espace culturel, présentera des objets ethnographiques de la collection François Dautresme, du musée Guimet et de la collection du musée d'Art et d'Histoire de la Ville de Saint-Denis.
Dans cet ouvrage, comme dans l'exposition qui l'accompagne, la terre est envisagée comme la principale matrice de la civilisation chinoise.
- Terre nourricière, elle a réuni depuis la création et les transformations de l'empire près du quart de l'humanité pour la travailler, l'ensemencer, la faire fructifier. Elle a permis par là même plusieurs inventions : la charrue à soc de fer, le semoir, la brouette, et d'autres encore.
- Terre à bâtir, terre à façonner, terre à mouler, terre à cuire, elle devient maison, briques, tuiles, ustensiles, céramique, grès, porcelaine.
- Terre à vêtir, terre à tisser, du bambou au coton et à la soie qu'elle produit, elle protège du froid de la chaleur et de la pluie.
- Terre à soigner, terre à guérir, elle produit les simples et les drogues qui, hier comme aujourd'hui encore, sont les bases de la médecine.
Les crises que nous vivons sont les signes d'une transformation sociétale globale. Cet ouvrage présente une série d'hypothèses sur les mécanismes de cette nouvelle société postindustrielle. Quels en sont les grands problèmes de fond, les rouages complexes et les sacrifices humains induits ? Mais surtout, si ces changements fondamentaux peuvent être déstabilisants, menaçants même, ils sont aussi annonciateurs d'opportunités et de progrès. Michel Cartier a été professeur au Département des communications de l'UQAM ; il est aujourd'hui consultant auprès de diverses institutions, en Europe et en Amérique, dans le domaine des nouvelles technologies d'information et de leurs impacts sur la langue et la culture. Il a créé en 1992 un réseau de veille sur les technologies d'information. Sociologue des nouvelles technologies et consultant, Jon Husband est expert dans le domaine du e-management et des transformations organisationnelles. Il a conseillé de nombreuses multinationales ou institutions dans leurs stratégies. Depuis les dix dernières années, il analyse les différentes dynamiques créées par les réseaux sociaux.
Deux très anciens potaches décident d'évoquer entre eux leurs souvenirs communs de "jadis et naguère", dans une classe de terminal au lycée Fontanes de Niort. Au-delà d'un simple divertissement pascalien, s'est ainsi élaboré peu à peu une véritable dimension anthropologique, suscitée par ce microcosme historiquement marqué. Ces courants mémoriels conjugués, croisés et régulés, se veulent une contribution authentique à ce qu'il est convenu d'appeler "éducation comparée": le passé et le présent devenus vases communicants.
Tous les faits divers ne sont pas tragiques, fort heureusement. Il en est même des franchement rigolos...
Michel Piquemal et Patrice Cartier ont traqués dans la rubrique « faits divers » les histoires les plus farfelues, extraordinaires, désopilantes, depuis le bout du monde jusqu'au coin de notre rue. Les faits divers qu'ils proposent ici ont tous été vérifiés et classés en rubriques : voyages, animaux, records insolites, paris les plus stupides, personnages originaux, « légendes urbaines »... Des histoires incroyables mais vraies, qui dépassent bien souvent la fiction !