Reçue sans qu'on la demande, notre vie ne nous est d'abord pas familière. L'amour que l'homme heureux lui porte est le fruit d'un travail sur la façon dont il prend les choses - ou plutôt : sur la façon dont il apprend à moins prendre les choses pour les accueillir mieux.
Avec ce livre, l'auteur nous accompagne dans ce travail. Il nous invite à consentir à la vie, à lui offrir un oui à sa mesure - ample comme le sont nos peines mais aussi nos joies. Un oui qui révélera ce que la vie est pour chacun : un présent.
Un livre cadeau pour les pères de familles. Un auteur très repéré et père de quatre enfants.
Comment la philosophie aide à aimer le réel jusque dans ses épreuves.
Voir la vie en rose, dans l'impatience d'un bonheur immédiat, sans épreuve et sans nuages, nous amène trop souvent à broyer du noir... Car comment réaliser la valeur de ce qu'on possède comme un acquis, de ce qu'on a jamais perdu, de ce pour quoi on n'a jamais tremblé, de ce pour quoi on ne s'est jamais battu ?
Et si nous apprenions à voir la vie en bleu ? A nous réconcilier avec nos difficultés et à ouvrir les yeux sur ce qu'elles nous apportent de positif ? À accepter les épines des roses, et les ecchymoses que nous fait l'existence ?
Une promenade philosophique autour des grands enjeux de nos vies (l'amour et la confiance, le risque et la prudence, la mort et la vie...), comme un manuel de mieux-vivre.
La crise sanitaire nous impose de masquer nos visages. Cette mesure sanitaire a un impact sur notre propre perception de nous-mêmes et de notre relation à l'autre car le visage est une porte ouverte sur la nudité de notre être.
Pierre Dulau et Martin Steffens interrogent la crise actuelle sous un angle social, anthropologique et philosophique et montrent l'importance de son impact sur les relations sociales. Au-delà d'un constat qui peut conduire au désespoir, les auteurs invitent le lecteur à soutenir le regard et dévoilent une stratégie de possible de résistance qui jamais ne nie la gravité de l'épidémie. Un ouvrage qui s'adresse à tous ceux qui cherchent à comprendre le sens de cette crise et ne souhaitent pas qu'elle fasse de la méfiance et de la prophylaxie les maîtres-mots de notre contrat social.
À l'heure où le patriarcat, en tant que système social d'oppression, commence à se déliter, nous nous trouvons devant une alternative. Ou bien l'on croit qu'on élèvera d'autant plus les femmes qu'on rabaissera les hommes. Ou bien nous ferons, pour les garçons arrivant en ce monde, le voeu qu'ils sont, en tant que tels, une bonne nouvelle.
Car chacun porte en soi la promesse de ce que l'autre a de meilleur. Ce n'est pas en détestant les hommes que nous respecterons les femmes. Plus libres d'aller au monde, les femmes seront aussi plus exposées. Elles ont donc besoin d'hommes en qui mettre leur confiance, d'hommes consistants.
Annoncer aux jeunes hommes que leur virilité les oblige à ce qu'ils ont de meilleur, c'est cela aussi lutter contre le patriarcat.
Un livre critique, généreux, lumineux qui appelle, contre la confusion, à une vraie libération.
Chacun de nous porte en lui une part d'ombre : le mal que nous ne voudrions pas faire mais que l'on fait quand même, le bien que nous voudrions faire mais que l'on ne fait pas, nos combats souterrains.
Martin Steffens nous guide pas à pas dans cette lutte intérieure inhérente à l'homme. S'avouer notre fragilité morale, accepter cette part d'ombre, ce n'est pas sombrer : c'est tomber de haut, certes, mais c'est aussi ouvrir dans l'abîme du mal un abîme plus grand encore, et se relever, plus fort.
Avec son sens du détail autant que de l'ensemble, Karl Friedrich Schinkel (1781-1841) s'est fait connaître comme architecte et urbaniste, mais aussi comme peintre et comme concepteur de meubles et de décors de théâtre. Son travail fut tant admiré par le roi Frédéric-Guillaume III que Schinkel devint l'architecte officiel de la Prusse et oeuvra comme tel durant presque toute sa carrière, bâtissant les grands monuments de Berlin, y compris le Schauspielhaus et le Altes Museum. La plupart des oeuvres les plus célèbres de Schinkel sont de style néo-classique, plus proches des canons de la Grèce antique que de ceux de la Rome impériale. Schinkel adopte ensuite une esthétique néo-gothique, comme en témoignent les fenêtres élancées et la nef en enfilade de l'église de Friedrichswerder à Berlin. Puis Schinkel choisit une façade en briques rouges, inhabituellement profilée pour l'Académie d'architecture, aujourd'hui considérée comme un édifice annonciateur du modernisme. Élevé au rang de génie par ses contemporains, Schinkel se voit traité avec les mêmes égards par TASCHEN dans cette présentation richement illustrée, qui aborde l'ensemble de son oeuvre et son inlassable engagement au service de la beauté de la forme et de la fonction.
Ce livre est à la fois sauvage et réfléchi. Sauvage parce qu'il exclut d'emblée les paix morbides, qui, sous couvert d'apprivoiser la mort, empoisonnent la vie. Il clame en premier lieu que nous ne sommes pas faits pour mourir. Mais ce cri oblige à une méditation plus profonde. Nous devons mourir à notre désir de maîtrise.
Ce consentement à la mort se nomme amour. Mourir à soi-même, c'est tuer ce qui, dans notre vie, est obsédé par la vie. Ces « petites morts », lues à partir de la pensée de Simone Weil, indiquent un chemin de dépossession et de plénitude. À l'heure où nous serons dessaisis de tout, c'est notre propre vie qui nous sera redonnée. Il faudra bien l'éternité pour prendre la mesure de cette étrange nouvelle.
Nous sommes entrés dans un autre monde. Un virus aura suffi à « gripper » la moitié de la planète. Nous avons dû éprouver un autre rapport à l'espace et au temps, où le pire a côtoyé le meilleur.
À la lumière obscure d'un événement qui ne manquera plus de se reproduire, les chroniques de Martin Steffens sont ici reprises et reclassées dans une marche en trois temps, que symbolisent les figures de Melchior, Balthazar et Gaspard. Trois figures de l'humanité, parties à la conquête d'un salut, dans un monde où tout, déjà, se faisait recensement, contrôle, peur. Mais trois étapes aussi : « La nuit tombée », « Points d'or » et « Petits matins ». Un prologue, inédit et alerte, fait le constat de la soudaine éclipse de notre humanité.
Ces textes courts, méditations philosophiques ou spirituelles, billets d'humour ou d'humeur, incitent à prendre patience, sans nous masquer la réalité de ce qu'il faut traverser.
Que signifient les dogmes ? Nous parlent-ils d'axiomes abstraits ou de vérités existentielles ? Et comment les comprendre aujourd'hui ? En une brillante démonstration, Martin Steffens s'empare ici du plus méconnu et du plus mal compris d'entre eux pour en restituer toute la prodigieuse vitalité, fécondité et actualité spirituelle.
Le 8 décembre 1854, le pape Pie IX proclame l'Immaculée Conception. C'est désormais un article de foi intrinsèque à l'Eglise catholique. Il est distinct de la conception virginale de Jésus avec lequel il est souvent confondu. Il est ancien, attesté d'âge en âge par les mystiques et les théologiens. Il dit que Marie a été conçue « sans tache », exempte du péché originel.
Du coup, faut-il la considérer la jeune fille de Nazareth comme une sorte de superhéroïne ou d'extraterrestre, séparée de notre condition ordinaire ? Non, au contraire ! C'est notre humanité future, libre de toute faute et culpabilité, que Marie préfigure et incarne en ouvrant la voie à toutes et à tous, en nous faisant les enfants du monde réellement nouveau parce que réconcilié avec l'innocence perdue.
Une redécouverte éblouissante où le philosophe Martin Steffens, avec un remarquable souffle poétique, se révèle maître de sagesse.
L'homme n'est pas fait pour aimer. Il est fait pour mourir d'amour. Cette vocation est si forte qu'elle contient en elle tous les égarements. C'est ainsi que la pornographie caricature l'amour, en mimant le désir humain de se donner sans réserve. Car l'amour vrai, c'est l'amour au sens fort. L'amour absolument donné et absolument reçu. L'amour comme un don de soi sans retour. L'amour comme accroissement des dimensions du coeur. L'amour comme blessure qu'il faut veiller à ne jamais refermer, dont il faudrait ne jamais guérir. Cet amour qu'on appelait autrefois « charité » et qui nous fait patienter, telle une prière, au seuil de l'autre.
Ce livre est un viatique, une aide pour traverser des temps difficiles.
Si Daech, après avoir fait les ravages que l'on sait (et ceux qu'on ignore encore), est aujourd'hui moins puissant, « le martyre qui vient », lui, ne cesse de venir.
Le martyre a seulement pris un autre visage.
M. S.?
Ce qu'on a retenu de la philosophe française Simone Weil (1909-1943), c'est d'avoir quitté son poste de professeur agrégé de philosophie pour aller travailler à la chaîne, de 1934 à 1935. Soucieuse du sort des hommes humiliés, Simone Weil mettait un point d'honneur à parler de leur cause en connaissance de cause, pour traduire leur souffrance sans jamais la trahir. Cette extrême attention à l'autre et ce profond désir de vérité firent de sa vie non seulement une grande aventure humaine mais aussi un authentique itinéraire spirituel. Car à qui cherche ardemment la vérité, il est donné de rencontrer un jour Celui qui est la Vérité : Si on se détourne [du Christ] pour aller vers la vérité, on ne fera pas un long chemin sans tomber dans ses bras. , écrit-elle au père Perrin. Prier quinze jours avec Simone Weil, c'est donc prendre le parti de préférer la vérité à toute illusion réconfortante. Sans rien se cacher du malheur des hommes, c'est apprendre à voir de quelle façon l'amour de Dieu y est présent. La prière était vécue par Simone Weil comme le moyen de devenir, au milieu des souffrances humaines, un simple instrument de Dieu : l'écho de Son amour. Le 3 février 2009 marque le centenaire de la naissance de Simone Weil.
A la veille de l'an 2000, les millénaristes passaient pour des superstitieux dont il était convenu de rire.
Une dizaine d'années plus tard, la fin du monde est. entrée dans nos conversations, dans nos peurs, dans notre façon d'engager l'avenir. Elle est le poids qui accuse notre humanité, qui ralentit notre pas, qui coupe l'envie de penser à demain. Ce livre entend ne pas laisser la fin du monde aux seuls discours alarmistes ou moralisateurs. Car la fin du monde, sitôt regardée en face, parle à l'homme de ses désirs les plus intimes.
Elle met chacun en route vers cette peur plus essentielle que celle de mourir : la peur de ne pas vivre pleinement. Il est un pari qu'il faut oser : vivre ensemble la fin du monde, avec tout ce que le verbe "vivre" recèle de lucidité, bien sûr, mais aussi de courage, d'invention et de partage.
Alors le monde, par son absence même, se mettra à briller, comme il ne l'a encore jamais fait
Notre propre vie ne nous est pas propre : elle s'est d'abord faite en nous.
Sans nous. Puis nient le jour avant appris à se posséder mieux. revient à chacun le pouvoir de refuser cette vie reçue passivement. N'est-ce pas là la liberté par excellence : dire non à ce qui s'impose sans se proposer ? Mais il est une autre liberté, plus généreuse. plus large et plus pleine de risques. dont ce Petit traité de la joie se fait l'éloge : consentir à la vie. ouvrir les bras à ce qui fut d'abord étranger.
Non pas d'un oui du bout des lèvres : la question du consentement à l'existence est. selon le mot de Nietzsche, la question primordiale ". D'une telle question dépend notre façon d'accueillir le passé comme d'engager l'avenir. Elle exige donc. en guise de réponse. que nous offrions à l'existence un oui à la mesure de nos vies : ample comme le sont nos peines. surabondant à la mesure de nos joies. Alors, cherchant moins à conquérir qu'à recevoir ce qu'on a, la vie apparaîtra comme ce qu'elle est : un présent auquel on peut apprendre à être davantage présent.
Comment la philosophie aide à aimer le réel jusque dans ses épreuves.
Voir la vie en rose, dans l'impatience d'un bonheur immédiat, sans épreuve et sans nuages, nous amène trop souvent à broyer du noir... Car comment réaliser la valeur de ce qu'on possède comme un acquis, de ce qu'on a jamais perdu, de ce pour quoi on n'a jamais tremblé, de ce pour quoi on ne s'est jamais battu ?
Et si nous apprenions à voir la vie en bleu ? A nous réconcilier avec nos difficultés et à ouvrir les yeux sur ce qu'elles nous apportent de positif ? À accepter les épines des roses, et les ecchymoses que nous fait l'existence ?
Une promenade philosophique autour des grands enjeux de nos vies (l'amour et la confiance, le risque et la prudence, la mort et la vie...), comme un manuel de mieux-vivre.
« Nous ne devrions avoir qu'une seule crainte, qu'un seul souciÂ: faire passer le plus possible dans notre vie le don et le pardon dont nous vivons.» Le don de crainte de Dieu fait partie de ces faux-amis qu'il convient d'analyser avec patience. Ce don du Saint-Esprit ne signifie pas avoir peur de Dieu. Il doit se lire dans l'optique de la Bonne Nouvelle. Mais la crainte n'en dit pas moins quelque chose de l'exigence de la vie de foi, de la violence des surgissements de Dieu au cÅ«ur de notre vie.
Avec son talent habituel, Martin Steffens part à la quête de cette salutaire crainte. En retirant nos sandales à l'approche de Dieu, en nous laissant désarmer par lui, nous n'ajoutons rien à la grandeur de Dieu. Mains nues et paumes ouvertes, nous nous disposons seulement à recevoir de lui notre vie tout entière.
La concentration est-elle possible si, pour sortir de la distraction, il faut déjà être attentif ? La volonté du dominant ne se nie-t-elle pas elle-même en néantisant à la fin le dominé ? La consolation est-elle effective si elle nécessite de rejoindre d'abord l'autre dans sa désolation ?
Le plus souvent, nous parlons des choses en évitant les contradictions qu'elles portent. C'est ce paradoxe qui tient la pensée philosophique en échec tout en lui donnant son impulsion. Et tel est le principe assumé de ce dictionnaire : si la contradiction n'était pas partout, la pensée ne serait chez elle nulle part.
De manière simple et ouverte, chaque grande notion est ici élucidée à la lumière du paradoxe qu'elle présente. D'Absolu à Volonté, en passant par Conscience et Tabou, Plaisir et Droit, Cosmos et Substance, ce parcours enthousiaste et enthousiasmant, accessible à toutes et à tous, réinvente la philosophie en tant que gai savoir.
De quoi on a besoin pour être heureux, comment y parvenir et comment le rester.
La loi de bioéthique 2019, qui prévoit notamment l'extension de la PMA aux couples homosexuels, est un enjeu politique pour le gouvernement. Il faut éviter l'explosion produite par la loi ouvrant le mariage pour tous en 2012-2013.
Loup Besmond de Senneville, journaliste à La Croix, nous livre ici les fruits d'une enquête qui dépeint la méthode d'Emmanuel Macron, sensée déminer ce sujet ultra-sensible... Car en coulisse, le chef de l'État s'est personnellement impliqué, organisant des dîners discrets auxquels il a convié les protagonistes de tous bords. Plus encore, il est lui-même l'instigateur de nombreux aspects de cette proposition de loi, inspiré par quelques intellectuels très proches de lui.
Que peut changer cette loi ? Quels en sont les enjeux ? Le philosophe Martin Steffens donne des clés pour comprendre, vivre et dépasser les débats existants. Comment les chrétiens peuvent-ils se situer face à ces évolutions ?
Cet ouvrage unique déplace la question. Et si le combat relevait, plutôt que d'un débat éthique et théorique, d'un véritable défi spirituel?
Nous avons aujourd'hui beaucoup de moyens de fuir la réalité. Mais en quoi réside la vraie différence entre le réel et ce qu'on appelle le virtuel ? La prière ne peutelle pas elle aussi devenir un moyen de fuir la réalité ? Les articles de ce dossier aident à comprendre un peu mieux ce qu'est la réalité et donnent le goût de la choisir.
JE COMMANDE Le nouvel âge des pères de Chantal Delsol, Martin Steffens 272 pages - mars 2015 - Disponible 19,00€ C'est la culture chrétienne, née de l'Évangile, qui a reconnu la femme.
C'est le monde occidental, né du christianisme, qui en a retardé l'épanouissement.
S'emparant de cette contradiction, Chantal Delsol et Martin Steffens entrent en dialogue. Lisant l'histoire, ils interrogent l'avènement de l'égalité des sexes, la persistance du machisme, l'apparition du féminisme. Scrutant le présent, ils questionnent l'asservissement répété des femmes et les défis que leur libération adresse aux hommes : en face des femmes émancipées, il faut des hommes consistants.
Qu'en est-il de la réinterprétation contemporaine des rôles et des fonctions de chaque genre au regard d'une philo- sophie de la personne ? L'abolition justifiée du patriarcat peut-elle se légitimer du rejet de la paternité ? N'est-il pas temps au contraire que débute un nouvel âge des pères ?
Écrit à quatre mains, ce livre explore de manière décisive la crise actuelle de l'identité et de la différence.
Philosophe, membre de l'Institut, Chantal Delsol poursuit une oeuvre majeure à la croisée de la philosophie et du politique. Elle est l'auteur de nombreux ouvrages dont, aux Éditions du Cerf, L'âge du renoncement (2011) et Les pierres d'angle (2014).
Professeur de philosophie, Martin Steffens enseigne en classes préparatoires littéraires. Il a notamment écrit : Petit traité de la joie. Consentir à la vie (2011), Vivre ensemble la fin du monde (2012), La vie en bleue (2014).
Tout concept, quel qu'il soit, est travaillé de manière immanente par une contradiction interne qu'il revient à la pensée d'identifier et d'élucider - ce qui constitue le coeur même de l'entreprise philosophique. Ce qui tient la pensée en échec est en même temps ce qui l'aiguillonne et lui donne son impulsion, ce en quoi elle redoute de s'abîmer est ce par quoi seulement il lui est donné d'être : penser signifie toujours surmonter des contradictions, et si la contradiction n'était pas partout, la pensée ne serait chez elle nulle part.
Ce dictionnaire entend montrer que non seulement les philosophes se contredisent, mais - et c'est là son apport qui fera date - que les concepts en eux-mêmes, de l'intérieur, sont travaillés par des contradictions qui deviennent la matière même de l'exercice de la pensée.
De plus en plus focalisés sur la question des moyens, les administrations en charge des politiques publiques courent parfois le risque de perdre de vue la finalité de leur action quotidienne. Si le « sens de l'intérêt général » demeure une formule usitée, la définition de ce concept va de moins en moins de soi dans une société où il est de plus en plus difficile de définir et de se prévaloir de la « volonté générale ».
Conscients de cette difficulté, les auteurs ont considéré que le dialogue était une autre façon de contribuer à répondre aux questions que le citoyen, l'usager et le contribuable sont légitimes à se poser. Qu'est-ce que le service public ? A quoi sert l'administration ? Qu'est-ce qu'un fonctionnaire ? Quels sont ses sources ? Ses ressources ? Sa vocation ? Son temps et son espace ? Ses défis ? Son art ?
Habituellement traitées par les ouvrages de droit public et de sciences administratives, ces interrogations font ici l'objet d'une approche originale par le croisement de deux logos, celui du philosophe et celui du fonctionnaire. L'homme des concepts interroge et pousse dans ses retranchements l'administrateur dans le seul but de contribuer à répondre la question qui transcende toutes les autres : qu'est-ce que l'intérêt général ?
Autant dire que cet ouvrage intéressera aussi bien les étudiants de droit, de sciences humaines, de philosophie que les candidats aux concours administratifs et les praticiens de la fonction publique. Le citoyen, usager et contribuable, y trouvera également une vision nouvelle du service public.