En 1897, après un échec cuisant, Edmond Ronstand convainc l'acteur le plus en vue de jouer dans sa prochaine pièce. Le problème c'est qu'il ne l'a pas encore écrite.
Paris, décembre 1897, Edmond Rostand n'a pas encore trente ans mais déjà deux enfants et beaucoup d'angoisses. Après l'échec de La princesse lointaine, avec Sarah Bernhardt, ruiné, endetté, Edmond tente de convaincre le grand acteur en vogue, Constant Coquelin de jouer dans sa future pièce, une comédie héroïque, en vers. Seul souci : elle n'est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs corses, de la jalousie de sa femme, des histoires de coeur de son meilleur ami et du manque d'enthousiasme de l'ensemble de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit mais qui deviendra la pièce préférée des français, la plus jouée du répertoire jusqu'à ce jour.
Retrace l'histoire d'Alexandre Jacob, qui avec son gang de cambrioleurs a écumé la France et défrayé la chronique, laissant à ses victimes sa carte avec un mot humoristique et distribuant ses énormes butins aux nécessiteux. Il aurait inspiré à M. Leblanc le personnage d'Arsène Lupin.
«Julio Popper, s'il avait été espagnol et était né quelques siècles plus tôt, aurait fait un formidable conquistador. Il ne fait aucun doute qu'il était de la trempe de ceux qui font la conquête de pays entiers, qui âtissent des empires. Il pensait vite et juste, il mettait en pratique. Il voyait grand, il fourmillait d'idées, rien ne l'arrêtait. Il se plaisait à ridiculiser ses ennemis. Il n'avait peur de rien ni personne, il aimait en découdre.» Né en 1857 en Roumanie, Julio Popper a parcouru la Terre. Son histoire nous emmène en Argentine, où il fait fortune avec l'or de Patagonie, fonde un état dans l'état et une monnaie. Il mourra dans des circonstances encore inexpliquées à Buenos Aires. Un destin hors norme et flamboyant.