Champignac et Zorglub annoncent publiquement qu'ils ont trouvé le moyen de fabriquer de l'or. Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd...
On a dérobé un produit très dangereux dans une centrale nucléaire. Spirou et Fantasio sont mis sur l'affaire.
Spirou et Fantasio reçoivent la mission de restituer un gri-gri à un sorcier africain.
Le Triangle enlève Itoh Kata. Spirou et Fantasio partent à son secours.
Itoh Kata a découvert un champignon pouvant servir d'explosif. Spirou et Fantasio escortent cette arme potentielle à Champignac.
Spirou et Fantasio partent réaliser un reportage au Cantung où le danger est permanent.
Le Triangle enlève Zorglub pour qu'il construise une machine servant à attirer les moustiques.
Spirou et Fantasio vont essayer de renverser le dictateur du Cantung et, par la même occasion, de remplacer la culture de l'opium par celle des haricots.
Des extra-terrestres suivent des cours de mycologie chez le comte de Champignac. Un incident éclate quand certains d'entre eux sont surpris en flagrant délit de vol de cidre.
Le passage de relais entre Franquin et Fournier !
Alors que Franquin arrête « Spirou et Fantasio », Fournier accepte de reprendre la série et obtient du maître l'autorisation d'utiliser le Marsupilami à une condition : que Franquin dessine lui-même son personnage fétiche.
Fournier dessine donc ses planches, laissant un blanc pour le Marsu, les envoie à Franquin qui complète les vides... et corrige au passage les planches en question. Ce volume contient Le Faiseur d'or, Du glucose pour Noémie et L'Abbaye truquée.
Ce volume réunit "L'Ankou", "Kodo le tyran" et "Des haricots partout", parus entre 1977 et 1980. Fournier succède à Franquin en 1969, et parvient à s'émanciper progressivement de l'influence du Maître. Il fait évoluer le personnage de Spirou, qu'il rend plus moderne en s'inspirant de l'actualité de l'époque (énergie nucléaire, trafic de drogue, etc.), ou en introduisant une dimension fantastique dans certaines aventures. Sans se départir du ton humoristique de la série, qu'il a même tendance à accentuer, il étoffe l'univers de Spirou et Fantasio avec des personnages pittoresques comme Itoh Kata ou Ororéa, que l'on retrouve dans "L'Ankou" en 1977. C'est d'ailleurs avec cet album, dont l'histoire se déroule dans sa chère Bretagne, sur fond de colloque de magiciens et de magouilles nucléaires, que commencent à se fissurer les relations de Fournier avec son éditeur. "Kodo le tyran" et "Des haricots partout", dont il campe l'intrigue dans un pays imaginaire, le Çatung, seront les dernières contributions de Fournier à la série Spirou et Fantasio.
À la fin des années 1960, Franquin décide d'abandonner la série pour se consacrer au personnage de Gaston Lagaffe.
Lui succéder n'est pas une mince affaire, mais Fournier reprend le flambeau en 1969 et parvient à s'émanciper progressivement de l'influence du Maître. Il fait évoluer le personnage de Spirou, qu'il rend plus moderne. Il n'hésite pas à s'inspirer de l'actualité de l'époque (énergie nucléaire, trafic de drogue, etc.) ou à introduire une dimension fantastique dans certaines aventures.
Sans se départir du ton humoristique de la série - qu'au contraire il tend à accentuer -, il reprend quelques personnages de Franquin, comme les « méchants » Zantafio et Zorglub (Tora Torapa) ou l'inénarrable maire de Champignac (Du cidre pour les étoiles), mais il en crée également : Itoh Kata, les membres du Triangle, ou encore Ororéa.
1986-1994.
Après avoir été publié uniquement sous forme de nombreux récits complets dans les pages du Journal de Spirou, Bizu accède enfin à la publication en album avec des aventures développées sur 44 pages.
Fournier enrichit l'univers poétique et fantaisiste de Bizu avec une galerie de personnages en harmonie avec la forêt de Brocéliande.
Sont publiés ici "Le signe d'Ys", "Le fils de Fa Dièse" (parus aux éditions Fleurus) ainsi qu'une aventure inédite et inachevée de 35 planches : "Le grand désordre". Celle-ci est présentée sous forme de planches originales en fac-similé.
Créé en 1966 sous l'oeil bienveillant d'André Franquin, Bizu est, malgré sa petite taille, le personnage qui élèvera le jeune Jean-Claude Fournier au rang d'auteur publié dans Le journal de Spirou ! Breton jusqu'au bout des orteils, c'est bien naturellement un univers plein de féérie qui lui viendra sous le crayon. L'occasion de découvrir, cachés au coeur de la forêt de Frotéliande, un korrigan musicien nommé Schnockbul, des plantes qui parlent et, comme il se doit... un biniou sauvage ! Cornegribouille, les aventures de Bizu, le lutin en kilt et chapeau orange n'ont pas fini de nous faire rire et de nous faire rêver !
Après avoir été publiée uniquement sous forme de nombreux récits complets dans les pages du Journal Spirou, la série Bizu accède enfin à la publication en album avec des aventures développées sur 44 pages.
Fournier enrichit l'univers poétique et fantaisiste de Bizu avec une galerie de personnages en harmonie avec la forêt de Brocéliande.
Dans cette ultime volume de l'intégrale de Bizu sont publiées les dernières histoires : "Le chevalier Potage", "Le trio Jabadao", "La croisière fantôme" et "La houle aux loups".
Il y a des « Chtits » dans le ch'Nord, c'est connu ! Mais il y en a aussi entre l'Allier, le Berry et la Creuse. C'est le pays des « ch'tits gas », chers à l'écrivain paysan Émile Guillaumin. C'est ainsi que l'on appelle « les jeunes » dans ce coin de France. Dans les années soixante, les « ch'tits gas » en question écumaient les bals de campagne, à la recherche de « ch'tites gattes » voulant bien se laisser « câliner »... et plus si affi nités, à l'arrière d'une Deudeuche, d'une Aronde ou d'une 4CV. Qui sera couronné roi des parquets salons à l'issue de la saison 1962- 63 ? Qui sera sacré dauphin ou « prince » de ces pistes de danse couvertes, montées et démontées chaque semaine dans un bourg différent au hasard des fêtes de village ? Mais pour accéder à la plus haute marche du podium au « classement » organisé par la bande de Pieds Nickelés en chaleur, il faut mentir aux copains, ou au moins broder. À cette époque, les moyens de contraception sont peu connus, voire inexistants. La méthode « Ogino » de régulation des naissances fait des ravages et contribue au repeuplement accéléré de la France. Les fi lles scrutent anxieusement leur courbe des températures et ne se laissent pas culbuter si facilement.
C'est la peinture d'une époque, au temps du « yéyé », dans le contexte culturel, sociologique et politique des Trente Glorieuses. Cette histoire nous est racontée telle qu'elle fut vécue dans le centre de la France, mais elle aurait pu se dérouler ailleurs dans l'Hexagone.
Ce roman nous replonge dans l'Europe des « sixties » avec l'« exil » du héros outre-Manche, en 1968.
De son poste d'observation londonien, le pays natal se rappellera à son bon souvenir en mai 68. Lui qui était parti voir ailleurs afin de découvrir des mentalités plus libres, voire des moeurs plus légères, ne peut rentrer au quartier latin faire SA révolution. Il est condamné à vivre par procuration des événements que lui et toute la jeunesse de l'époque attendaient depuis longtemps d'une manière plus ou moins latente. De retour en Auvergne, il assiste, en outsider en quelque sorte, à la queue de la comète « révolutionnaire » et à une « normalisation soft » qui ne dit pas son nom mais qui siffle la fin de la récréation soixante-huitarde et de son idylle avec une jeune Anglaise connue à Londres.
"Kodo le tyran" Partageant le triste sort de la Palombie et du Bretzelburg, le Çatung souffre de l'ostracisme des géographes qui s'obstinent à ne pas le mentionner sur les mappemondes. Tout ce qu'il faut pour éveiller la curiosité de Fantasio, se faisant fort d'en ramener un reportage exclusif et en images (les appareils photos y sont interdits). Spirou et Fantasio tombent, au sens premier du terme, sur un convoi gagnant la capitale. Dans la confusion, ils sont séparés et Fantasio se retrouve nez à nez avec son sosie, à quelques années et kilos près. Le quidam n'est autre que l'inspecteur général de l'Organisation pour l'Asie. La mafia, quoi. Profitant de cette ressemblance, Fantasio entre dans l'entourage du dictateur Kodo... "Des haricors partout" Finalement, les deux attentats contre Fantasio, alias l'inspecteur général de l'Organisation (voir "Kodo le Tyran"), échouent lamentablement. Spirou et les rebelles parviennent à entrer en contact avec le faux inspecteur et il est décidé de mettre au point le renversement du régime qui écrase le Çatung sous une chape de plomb.
Une réédition de trois aventures de Spirou et Fantasio en diptyques, pour se replonger dans l'univers de cette série mythique : de la chasse au trésor sous-marine à l'infi ltration des mafi as new-yorkaise et moscovite, en passant par la rencontre du troisième type avec Fournier, un petit aperçu des grands moments d'une saga intemporelle.
Cet ouvrage ne prend pas parti pour une « théorie » de la Révolution française. Il propose, en revanche, une lecture prémonitoire.
Il suggère que Dickens est le premier, avant Arendt et Orwell en tout cas, à entrevoir dans les tueries de 1792 et de 1793, les atrocités à venir du stalinisme et de l'hitlérisme.
À sa manière, l'auteur d'Olivier Twist devine l'émergence d'un système tyrannique d'un type nouveau dans l'histoire de l'humanité. Il nous alerte sur le saut qualitatif franchi en 1792 et en 1793 dans l'aliénation des êtres humains.
Selon lui, les citoyens sont en effet confrontés à deux fléaux, ce qu'il appelle la « surveillance générale » d'une part et une extermination de masse rendue plus efficace par le recours à une invention technologique qu'il estime diabolique, la guillotine, d'autre part.
Rédigé par le fils d'un modeste tisserand, Moi, Jean Baptiste Fourtin, Mémoires 1845-1921 est un ensemble de souvenirs qui, retrouvés sous la forme d'un manuscrit, furent confiés à Jean-Claude Fournier pour retranscription.
Contextualisé historiquement par de nombreuses annotations et illustrations d'époque, le contenu de cette bouteille jetée à la mer du temps est un témoignage vivant et concret sur la vie quotidienne sous le Second Empire et la Troisième République, ceci jusqu'à la Grande Guerre de 14-18.
Avec des thèmes variés dont le Tour de France des ouvriers compagnons, leurs conditions de travail, leurs loisirs et la vie culturelle dans les villes où ils séjournent, ce récit est un véritable saut dans le temps...
Êtes-vous prêts à voyager ?