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Jean Sévillia
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Cette Autriche qui a dit non à Hitler : 1930-1945
Jean Sévillia
- Perrin
- 28 September 2023
- 9782262081386
La véritable histoire de la résistance autrichienne à Hitler.
Le 13 mars 1938, Hitler proclamait le rattachement de l'Autriche au Reich et, deux jours plus tard, faisait son entrée dans la capitale danubienne. Ces événements sont connus, et plus encore les photos qui les illustrent : douaniers autrichiens accueillant les soldats de la Wehrmacht, foule acclamant le Führer au coeur de Vienne. Le 10 avril suivant, par plébiscite, 99,75 % des Autrichiens approuvaient l'Anschluss.
Mais pourquoi ne dit-on jamais que les célèbres photos de 1938 ont été orchestrées par la propagande nazie ? Et pourquoi n'expose-t-on jamais l'autre face du décor ? Le désarroi de la petite République d'Autriche créée en 1918 sur les décombres de la monarchie des Habsbourg et l'attraction exercée par l'Allemagne, dans les années 1920, sur tous les courants politiques autrichiens représentés au Parlement, à commencer par les socialistes. Le combat de l'État autrichien contre le national-socialisme intérieur et extérieur, de 1933 à 1938, combat mené aussi par le régime autoritaire institué en 1934. En 1934 encore, la répression par l'armée autrichienne de la tentative de putsch nazi qui conduisit à l'assassinat du chancelier Dollfuss. Quatre ans plus tard, le sursaut du chancelier Schuschnigg qui voulut consulter les Autrichiens par référendum sur leur volonté de préserver l'indépendance de leur pays, consultation prévue le 13 mars 1938 et dont le résultat aurait sûrement été positif si Hitler, précisément, n'avait pas voulu en interdire la tenue en faisant envahir le pays par l'armée allemande, dans l'indifférence des démocraties occidentales. Ensuite le trucage du plébiscite nazi du 10 avril 1938, l'impitoyable destruction des attributs souverains de l'Autriche, la poursuite des opposants (70 000 arrestations lors de l'Anschluss), le règne de la terreur et la persécution des juifs. Et enfin la résistance autrichienne en exil ou intérieure - résistance communiste et socialiste, résistance catholique, résistance conservatrice et monarchiste -, résistance méconnue, qui eut ses héros et ses martyrs. L'Autriche, libérée par les Alliés en 1945 et redevenue souveraine en 1955, se relèvera grâce à des hommes ayant survécu aux camps nazis.
Jean Sévillia, fin connaisseur de l'Autriche et de son histoire, et fort de sources en grande partie inédites, brise les idées reçues et rend justice à cette Autriche qui, très tôt, a dit non à Hitler. -
L'édition collector en un volume des deux biographies à succès de Jean Sévillia, Le Dernier Empereur. Charles d'Autriche 1887-1922 et Zita, impératrice courage.
En 1916, à la mort de l'empereur François-Joseph, lui succédant sur le trône des Habsbourg, son petit-neveu, l'archiduc Charles, marié cinq ans plus tôt avec la princesse Zita de Bourbon-Parme, devenait l'empereur Charles Ier en Autriche et le roi Charles IV en Hongrie. Il avait 29 ans, et un programme : la paix, les réformes. De 1916 à 1918, le jeune monarque tenta l'impossible pour desserrer l'alliance allemande dont il avait hérité et permettre à son pays de sortir du conflit. Il ouvrit à cette fin des négociations secrètes avec les Alliés, notamment par le truchement de ses beaux-frères, Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, officiers dans l'armée belge. Cependant aucun de ses adversaires ne saisit la main que tendait Charles Ier, soutenu par son épouse.
En 1918, l'Autriche-Hongrie démantelée, l'empereur dut renoncer au pouvoir. Il se réfugia en Suisse avec sa famille, mais sans perdre l'espoir de retrouver un jour sa couronne. Après deux vaines tentatives de restauration en Hongrie, en 1921, Charles et Zita furent relégués par les Alliés sur l'île de Madère où ils vécurent dans le dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'acheva dans le drame : le 1er avril 1922, l'empereur mourut à l'âge de 34 ans. L'impératrice Zita, alors âgée de 30 ans et enceinte de son huitième enfant, devait survivre soixante-sept ans à son mari. Dans un premier temps, elle se voua à élever ses enfants, dont l'aîné, Otto de Habsbourg, était destiné à la politique. Vivant en exil en Espagne, en Belgique, aux États-Unis et au Québec, l'impératrice Zita revint en Europe au début des années 1950, mais n'eut le droit de revenir en Autriche qu'en 1982. À sa mort, en 1989, à l'âge de 97 ans, ses obsèques ont été célébrées à Vienne selon l'ancien cérémonial funèbre des Habsbourg.
L'empereur Charles Ier a été béatifié par Jean-Paul II en 2004. L'impératrice Zita fait aussi l'objet d'un procès de béatification, ouvert en 2009. La dimension spirituelle de ces deux personnages, outre la tragique singularité de leur destin historique, confère à leur couple un rayonnement croissant. -
La guerre d'Algérie, par-delà le bien et le mal.
Plus d'un demi-siècle après l'indépendance de l'Algérie, est-il possible de raconter, sans manichéisme et sans oeillères, un conflit au terme duquel un territoire ayant vécu cent trente ans sous le drapeau français est devenu un Etat souverain ? De la Toussaint sanglante à la fusillade de la rue d'Isly en passant par la manifestation du 17 octobre 1961, Jean Sévillia relit tous les grands épisodes de cette révolution. Il compare les chiffres, démasque la propagande, replace la cruauté du conflit dans celle de l'époque. Car ce livre raconte cette histoire telle qu'elle fut : celle d'une déchirure dramatique où aucun camp n'a eu le monopole de l'innocence ou de la culpabilité et où Français et Algériens ont tous perdu quelque chose, même s'ils l'ignorent ou le nient toujours. -
Une histoire inédite de la France en 100 cartes
Jean Sévillia
- Perrin
- 24 September 2020
- 9782262050696
En 5 parties - « Les origines », « Le royaume de France », « La nation française », « À l'épreuve du XXe siècle » et « Vers la France de demain » - et en 100 cartes inédites et richement détaillées, des principaux sites préhistoriques à la carte de la pandémie du coronavirus, cet ouvrage novateur donne à voir une autre histoire de France, vivante, presque charnelle. 100 cartes pour 100 moments qui auront été pour notre pays, d'abord pendant sa construction, ensuite lors de son développement, des épisodes décisifs, des tournants, des points de bascule formant autant de repères sans lesquels le passé, avec ses continuités et ses ruptures, ne se comprend pas.
La bataille d'Alésia, le partage de Verdun, la France des monastères et des cathédrales, le royaume de Saint Louis, les déchirures des guerres de Religion, la frontière fortifiée de Vauban, les Lumières, les guerres de Vendée, la France de Napoléon, la révolution de 1830, la construction du réseau ferré au XIXe siècle, l'école, l'urbanisation et les langues régionales en 1900, la Grande Guerre, ses victimes, le temps des colonies et de l'Algérie française, la décolonisation, les élections présidentielles de la Ve République, Mai 68, le réseau autoroutier, les étapes de la construction européenne, les bouleversements du modèle familial, les opérations militaires récentes ou encore la crise des Gilets jaunes : autant de sujets et autant de cartes, parmi beaucoup d'autres, que commente Jean Sévillia avec maestria et concision.
Conjuguant plaisir de lecture et érudition, cette première Histoire de France inédite en 100 cartes permet surtout de comprendre l'évolution de notre pays, d'en appréhender les faiblesses et d'en apprécier les formidables richesses.
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Le destin poignant d'une femme dont la vie force l'admiration et le respect.
Zita de Bourbon-Parme (1892-1989) a tout connu du XXe siècle : les fastes de l'Empire austro-hongrois, l'accession au trône en pleine guerre de 1914, la fin de l'empire, l'exil, la ruine de l'Europe, avant le retour triomphal dans une Autriche enfin apaisée. La biographie magistrale d'une femme d'exception. -
Histoire passionnée de la France
Jean Sévillia
- Pocket Documents Et Essais
- 2 April 2015
- 9782266253352
Jean Sévillia, l'historien, le journaliste, le passionné, nous conte la France. C'est notre histoire qu'il nous narre. Nos racines qu'il retrace. Notre mémoire qu'il ravive.
De ses origines préhistoriques à l'aube du xxie siècle, de guerres en âges d'or, de crises en révolutions, la France a brillé. À travers le caractère exceptionnel des grands hommes qui ont bâti notre nation, le rayonnement mondial de notre culture, notre influence politique, c'est la grandeur de notre pays que Jean Sévillia nous rappelle. Et son récit tumultueux nous donne la conviction que le destin français s'écrit au présent et s'inscrit dans l'avenir.
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L'historiquement correct, c'est le politiquement correct appliqué à l'histoire. Pour le dénoncer, Jean Sévillia entreprend de relire l'histoire dans son contexte et non, comme on le fait généralement, selon la grille des valeurs contemporaines.
Depuis sa première édition, il y a plus de dix ans, le succès d' Historiquement correct ne s'est jamais démenti. Loué pour son indépendance d'esprit, plébiscité par le grand public, Jean Sévillia reprend un à un les noeuds gordiens de notre histoire pour remettre les pendules à l'heure en évitant les détournements idéologiques qui foisonnent lorsqu'on lit le passé à l'aune du présent.
En découle un récit souvent novateur et toujours limpide servi par une plume d'envergure. -
« La République est laïque, mais la France est chrétienne », disait le général de Gaulle. Or, depuis la fin des années 1960, la société française a connu des mutations sans précédent qui ont bouleversé « la fille aînée de l'Église », certains prédisant même sa disparition en mettant en avant le recul de la pratique ou le déclin du mariage. Pour en avoir le coeur net, Jean Sévillia est parti à la rencontre de cette France catholique, beaucoup plus jeune, ouverte et diverse qu'on ne le pense communément. Il a enquêté sur ses structures et interrogé ses acteurs, analysé son engagement croissant dans la cité tout en soulignant son enracinement dans notre histoire. Une enquête indispensable portée par la plume exemplaire d'un spectateur engagé.
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La france, dit-on, est le pays de la liberté.
Dans le domaine des idées, cela reste à démontrer. car sur la scène politique, culturelle et médiatique, tout se passe comme si un petit milieu détenait la vérité. en 1950, les élites exaltaient staline. en 1960, elles assuraient que la décolonisation apporterait le bonheur outre-mer. en 1965, elles s'enflammaient pour mao ou fidel castro. en 1968, elles rêvaient d'abolir toute contrainte sociale. en 1975, elles saluaient la victoire du communisme en indochine.
En 1981, elles croyaient quitter la nuit pour la lumière. en 1985, elles proclamaient que la france devait accueillir les déshérités de la terre entière. dans les années 1990, ces mêmes élites affirmaient que le temps des nations, des familles et des religions était terminé. pendant cinquante ans, les esprits réfractaires à ce discours ont été discrédités, et les faits qui contredisaient l'idéologie dominante ont été passés sous silence.
C'est cela, le terrorisme intellectuel. pratiquant l'amalgame, le procès d'intention et la chasse aux sorcières, cette mécanique totalitaire fait obstacle à tout vrai débat sur les questions qui engagent l'avenir. jean sévillia a notamment publié historiquement correct, l'un des essais les plus remarqués de ces dernières années. avec une postface inédite.
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Quand les catholiques etaient hors la loi
Jean Sévillia
- Tempus/perrin
- Tempus
- 6 April 2006
- 9782262024642
La face cachée de la loi de 1905 La face cachée de la loi de 1905 De 1901 à 1904, 30 000 moines ou soeurs furent contraints à l'exil, 14 000 écoles catholiques fermées et les officiers pratiquants, privés d'avancement. La séparation des Eglises et de l'Etat n'a pas apaisé les querelles, elle les a mises sous un éteignoir laïc. Réflexe si ancré chez les Français qu'il resurgit aujourd'hui.
Mais alors que l'irruption de l'islam a relancé le débat sur la laïcité, de nouvelles questions se posent. Croit-on faciliter l'intégration des musulmans en niant le fait religieux ? Pour assurer la cohésion de notre société, ne vaudrait-il pas mieux nous interroger sur ce que nous avons fait de nos valeurs chrétiennes ?
Auteur de biographies à succès, Jean Sévillia a publié deux précédents essais plébiscités par les lecteurs : Le Terrorisme intellectuel et Historiquement correct. -
Le règne fulgurant et tragique de l'Archiduc Charles qui tenta de sortir son pays de la Première Guerre mondiale, de le démocratiser politiquement et qui au milieu des épreuves et de l'exil sut conserver intacte sa foi en l'homme et en Dieu.
Vienne, 1916 : l'empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne. Son successeur est son petit-neveu, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie. Âgé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes, notamment sociales. En 1918, la guerre est perdue, la Double Monarchie se disloque et Charles Ier doit quitter le pouvoir. Réfugiée en Suisse, la famille impériale est ensuite reléguée à Madère. Sans ressources, elle y fait l'épreuve du dénuement. Le 1er avril 1922, le dernier empereur meurt de maladie, à l'âge de 34 ans. L'impératrice Zita, sa femme, attend alors son huitième enfant.
Esprit généreux et sincère, béatifié par Jean-Paul II en 2004, Charles d'Autriche sut, au milieu des épreuves et de l'exil, conserver intacte sa foi en l'homme et en Dieu.
Jean Sévillia a publié chez Perrin des essais remarqués : Le terrorisme intellectuel, Historiquement correct, Moralement correct, et Zita, impératrice courage.
Presse:
Il faut se précipiter sur ce livre, plus de 300 pages exaltantes et traversées d'élans du coeur qui nous emportent au-delà des mots.
Jean Raspail, Le Figaro Magazine Cette biographie magistrale de Jean Sévillia restaure avec bonheur l'image et les mérites d'un homme fidèle jusqu'à sa mort (en 1922, âgé de 34 ans) à sa foi, à sa famille, à ses peuples (autrichien, hongrois, croate, ruthène, tchèque, etc.). Son courage politique durant la guerre devait être salué, le chemin de croix que furent son exil et sa maladie, rappelé. C'est fait, et bien fait.
Le Figaro Magazine, 11 Février 12 -
Historiquement incorrect
Jean Sévillia
- Le livre de poche
- Ldp Litterature & Documents
- 29 May 2013
- 9782253167501
En France, plus que jamais, le passé s'invite dans le débat d'idées, mais sur le mode polémique. Qu'il s'agisse de définir l'identité nationale ou de s'interroger sur la place de la religion dans l'espace public, que la controverse porte sur l'héritage de l'Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu'il soit question de la réforme des programmes d'histoire à l'école ou de la création d'une Maison de l'histoire de France, tout est matière à division. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat. En dix chapitres, du Jésus de l'Histoire à la place de l'islam dans notre histoire nationale, avec la même liberté de ton et la sûreté d'information qui avaient contribué à l'exceptionnel succès d'Historiquement correct, Jean Sévillia sort des chemins balisés par le politiquement correct.
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Tous les Français, naguère, étaient élevés selon des valeurs identiques. Il existait une France de gauche et une France de droite, une France laïque et une France chrétienne, mais la morale de l'instituteur ressemblait à celle du curé. À partir des années 1970, sous l'effet d'une double révolution - celle de la société et celle des idées -, chacun a pris l'habitude de définir ses propres critères du bien et du mal. Le résultat, aujourd'hui, c'est que les règles collectives s'effacent, ouvrant la porte à une société éclatée, où le seul guide est l'intérêt personnel. Une tendance encouragée par le moralement correct qui prêche le principe de plaisir, le droit à la différence, le devoir de tolérance, la transgression des traditions, la relativité des conventions. Mais peut-on vivre sans valeurs partagées ? Pour sortir de la crise qui se manifeste des banlieues à l'école, de l'État à la famille, du travail à la culture, il faudra bien réinventer des codes communs.
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Les trois principaux essais historiques de Jean Sévillia, Historiquement correct, Moralement correct et Le terrorisme intellectuel sont rassemblés pour la première fois en un volume ; revus, actualisés et enrichis d'une préface inédite.
Ce grand essayiste, historien et journaliste, a été le premier, avant Philippe Murray ou, plus près de nous, Eric Zemmour et Alain Finkielkraut, à dénoncer le politiquement correct appliqué au traitement de notre histoire. Cette dernière, inspirée par un républicanisme anticlérical et le marxisme, a contribué à forger selon l'auteur une doxa monolithique à laquelle il rétorque par sa propre vision, inscrite dans la grande tradition conservatrice et appuyée sur une vaste culture historique et journalistique.
Ces essais enlevés et élevés ont rencontré un très large public et contribué à nourrir le débat sur le traitement des noeuds gordiens de notre histoire, des croisades à nos jours, en passant par la Révolution française, 1940 ou encore mai 68.
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En France, plus que jamais, le passé s'invite dans le débat d'idées, mais sur le mode polémique.
Qu'il s'agisse de définir l'identité nationale ou de s'interroger sur la place de la religion dans la société, que la controverse porte sur l'héritage de l'Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu'il soit question de la réforme des programmes d'histoire à l'école ou de la création d'une Maison de l'histoire de France, tout est matière à dispute. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat. En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Quelle a été vraiment la part des Arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Age ? L'Eglise a-t-elle fait obstacle à la science ? A qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l'homme ? Quel rôle l'immigration a-t-elle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l'islam dans notre histoire nationale -
En France, plus que jamais, le passé s'invite dans le débat d'idées, mais sur le mode polémique.
Qu'il s'agisse de définir l'identité nationale ou de s'interroger sur la place de la religion dans la société, que la controverse porte sur l'héritage de l'Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu'il soit question de la réforme des programmes d'histoire à l'école ou de la création d'une Maison de l'histoire de France, tout est matière à dispute. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat. En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Quelle a été vraiment la part des Arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Age ? L'Eglise a-t-elle fait obstacle à la science ? A qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l'homme ? Quel rôle l'immigration a-t-elle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l'islam dans notre histoire nationale -
Pour qui aime l'histoire, ce livre remplit bien son office. [...] Ne pouvant être exhaustif, Jean Sévillia, l'auteur de Zita Impératrice Courage (Perrin) limite son étude à « dix-huit points chauds » de l'histoire française et européenne. [...] Polémia - 4 mai 2003Autant de sujets polémiques sur lesquels se déchirent les néophytes et les idéologues mais sur lesquels s'accordent la plupart des historiens, attentifs aux faits et aux sources de première main. [...] Hérodote. net. Jean Sévillia fait ainsi un livre passionnant sur l'histoire, livre qui se dévore avec facilité, sans érudition préalable requise, livre reconnu par la critique et plus encore par un immense public. L'historiquement correct ne cherche pas à comprendre le passé pour éclairer le présent. Il part du présent pour juger le passé. Dans cet état d'esprit, l'histoire devient un écran où se projettent toutes les passions contemporaines. L'historiquement correct pratique l'anachronisme (les événements d'hier sont évalués selon les critères d'aujourd'hui, et non sur les valeurs qui avaient cours à l'époque) et porte
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Pour qui aime l'histoire, ce livre remplit bien son office. [...] Ne pouvant être exhaustif, Jean Sévillia, l'auteur de Zita Impératrice Courage (Perrin) limite son étude à « dix-huit points chauds » de l'histoire française et européenne. [...] Polémia - 4 mai 2003Autant de sujets polémiques sur lesquels se déchirent les néophytes et les idéologues mais sur lesquels s'accordent la plupart des historiens, attentifs aux faits et aux sources de première main. [...] Hérodote. net. Jean Sévillia fait ainsi un livre passionnant sur l'histoire, livre qui se dévore avec facilité, sans érudition préalable requise, livre reconnu par la critique et plus encore par un immense public. L'historiquement correct ne cherche pas à comprendre le passé pour éclairer le présent. Il part du présent pour juger le passé. Dans cet état d'esprit, l'histoire devient un écran où se projettent toutes les passions contemporaines. L'historiquement correct pratique l'anachronisme (les événements d'hier sont évalués selon les critères d'aujourd'hui, et non sur les valeurs qui avaient cours à l'époque) et porte
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Le dernier empereur ; Charles d'Autriche 1887-1922
Jean Sévillia
- Perrin
- 3 September 2009
- 9782262028589
Vienne, 1916: l'empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne.
Son successeur est son petit-neveu, titré Charles ler en Autriche et Charles IV en Hongrie. Agé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes. Négociant en secret avec les Alliés, il fait l'impossible pour sortir son pays du conflit, mais ses efforts n'aboutissent pas. Proche du peuple, attentif aux questions sociales, il imprime un nouveau style à la monarchie des Habsbourg, mais sa volonté novatrice n'est pas toujours comprise.
En 1918, la guerre étant perdue pour les puissances centrales, la Double Monarchie se disloque et Charles ler doit quitter le pouvoir. Réfugié en Suisse, il tente par deux fois de retrouver sa couronne en Hongrie. Après cet échec, la famille impériale est reléguée à Madère. Sans ressources, elle y fait l'épreuve du dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'achève dans le drame : le 1er avril 1922, le dernier empereur meurt de maladie, à l'âge de 34 ans.
L'impératrice Zita, sa femme, attend alors son huitième enfant. En le béatifiant, en 2004, Jean-Paul II a voulu faire de Charles d'Autriche, personnage à qui l'Histoire a réservé une destinée tragique, une figure spirituelle pour notre temps, offrant en modèle son amour de la paix et de la justice, et son humilité.
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Moralement correct ; recherche valeurs désespérement
Jean Sévillia
- Perrin
- 15 February 2007
- 9782262024123
Tous les Français, naguère, étaient élevés selon des valeurs identiques.
Il existait une France de gauche et une France de droite, une France laïque et une France chrétienne, mais la morale de l'instituteur ressemblait à celle du curé. A partir des années 1970, sous l'effet d'une double révolution - celle de la société et celle des idées, - chacun a pris l'habitude de définir ses propres critères du bien et du mal. Le résultat, aujourd'hui, c'est que les règles collectives s'effacent, ouvrant la porte à une société éclatée, où le seul guide est l'intérêt personnel.
Une tendance encouragée par le moralement correct : cette mentalité, entièrement fondée sur l'exaltation de l'individu, prêche le principe de plaisir, le droit à la différence, le devoir de tolérance, la transgression des traditions, la relativité des conventions. Mais peut-on vivre sans valeurs partagées ? Pour sortir de la crise qui se manifeste sur tous les plans - des banlieues à l'école, de l'Etat à la famille, du travail à la culture - il faudra bien réinventer des codes communs.
Et sans doute renouer avec la morale élémentaire qui a longtemps garanti la stabilité du lien social.
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Historiquement correct pour en finir avec le passe unique
Jean Sévillia
- Perrin
- 10 April 2003
- 9782262017729
Appliqué à l'histoire, le politiquement correct s'appelle l'historiquement correct.
Analysant le monde d'hier d'après les critères de notre époque, l'historiquement correct traque l'obscurantisme, l'impérialisme, le colonialisme, le racisme, le fascisme ou le sexisme à travers les siècles. Que ces mots n'aient pas de sens hors d'un contexte précis, l'historiquement correct s'en moque : son but n'est pas de comprendre le passé, mais d'en fournir une version conforme à la philosophie dominante.
A l'école, à la télévision ou au café du Commerce, l'historiquement correct règne en maître, proposant une histoire tronquée, falsifiée, manipulée. Les croisades, les cathares, l'Inquisition, les guerres de Religion, la Révolution, la Commune, l'affaire Dreyfus, le fascisme et l'antifascisme, la Résistance et la Collaboration, l'affaire Pie XII, la décolonisation, la guerre d'Algérie... Ce livre étudie dix-huit points chauds de l'histoire française et européenne.
Pour chacun d'eux, les conclusions les plus récentes des chercheurs remettent en cause les préjugés, les idées reçues et les mensonges concernant notre passé. Contre l'historiquement correct, les historiens authentiques nous permettent donc de regarder notre propre histoire en face, et nous réapprennent à l'aimer. J.S.
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Le terrorisme intellectuel ; de 1945 a nos jours
Jean Sévillia
- Perrin
- 1 September 2004
- 9782262021764