Dans le vin comme dans la faïence, de manière identique, nature et culture se trouvent étroitement liées : dans les deux cas, c'est grâce à la connaissance ancestrale et empirique des propriétés de la terre et des cépages, alliée à la maîtrise délicate de contraintes techniques et physico-chimiques aux interactions complexes, que l'homme parvient, sur le long terme, à la domination de la nature. Cette faculté lui permet d'opérer la transmutation quasi alchimique d'éléments naturels en produits de consommation destinés à satisfaire des habitudes et des goûts, révélateurs des caractéristiques de la société et de la mode à une époque donnée. Pour François Rabelais comme pour Ernest Hemingway, « le vin est ce qu'il y a de plus civilisé au monde ».
Le but de cette publication est de mettre en évidence la manière dont la faïence, par ses formes et ses décors, reflète l'évolution sociologique de la consommation du vin en France, du XVIIe siècle jusqu'à l'avènement de la société industrielle, et plus précisément de 1640, date de l'apparition officielle du mot faïence, jusqu'en 1863, date de la première apparition du phylloxéra.
A la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe, Nevers est le premier centre faïencier français.
Sa production marquera d'une empreinte originale et forte tout le développement de la faïencerie en France. Au XVIIe siècle, son Age d'or, la faïence de Nevers a créé une incroyable diversité de décors que l'on découvre aujourd'hui en parcourant les musées du monde entier. Jusqu'à ce jour on n'en connaissait que des aspects partiels, les publications se limitant aux modèles les plus répandus ou à quelques objets prestigieux souvent présentés hors contexte.
Une étude complète supposait, outre l'examen d'innombrables pièces de collection, une approche exhaustive des données archéologiques, des documents d'archives et des analyses de laboratoire. Jean Rosen a effectué cette recherche soumise à une méthodologie rigoureuse pendant près de vingt-cinq années. Il est parvenu ainsi à une connaissance précise complètement renouvelée de la faïence de Nevers qui en révèle de nombreux aspects jusqu'alors insoupçonnés.
Les quatre siècles de production de Nevers feront l'objet d'une publication complète. La partie la plus passionnante de cette étude est consacrée en premier lieu aux données générales historiques et techniques, en second lieu à l'Age d'or du XVII° siècle.
«La poésie est la migrante : celle qui voyage.La poésie est la témoin : celle qui écoute.La poésie est la survivante : celle qui persiste. Je voudrais que ce recueil montre comment tendre la main vers les autres, pour partager ce qui fait notre humanité. Je crois que nous sommes tous et toutes des citoyens du monde, et ce qui constitue notre chez nous ne devrait pas, il me semble, être déterminé par des frontières nationales.» Un poète contemporain raconte la migration dans un recueil personnel, aussi poignant que lumineux, et rythmé par les illustrations saisissantes de l'artiste Quentin Blake.
Il suffit parfois d'un rien pour que l'on se réveille avec l'irrésistible envie d'aller chasser l'ours en famille un ciel radieux, des enfants audacieux...
La journée fleure l'aventure et surmonter les obstacles devient un jeu d'enfant. seulement voilà qui chasse l'ours finit par le trouver et c'est là que les choses se gâtent !
New York, 1876. La 5ème avenue vit son âge d'or. Débauche de fastes, de luxe et de bon goût, c'est là que la haute société tient ses quartiers. Les femmes, surtout, et parmi elles la grande Caroline Astor, reine incontestable de cette ruche impénétrable, qui fait et défait les réputations, adoube ou exclut selon son bon plaisir. Qui ne souscrit pas à ses critères peut oublier toute invitation à dîner - à commencer par Alva, ambitieuse mais roturière, qui a épousé un Vanderbilt, et s'assure ainsi une fortune considérable... Seulement Alva a du ressort et ne recule devant rien. Entre les deux femmes commence alors, à coups de bals, toujours plus extravagants, de maisons, toujours plus grandes, une guerre qui deviendra légendaire ...
Follow and join in the family's excitement as they wade through the grass, splash through the river and squelch through the mud in search of a bear. What a surprise awaits them in the cave on the other side of the dark forest!
De nombreuses créatures mythiques peuplent les légendes, les contes et les traditions du monde entier.
Qu'il s'agisse de dragons, de sirènes, de géants, de zombies, de fées, de métamorphes ou de demi-dieux, ces êtres imaginaires sont les miroirs de notre âme, les messagers de notre monde intérieur, qui reflètent autant nos parties obscures que nos lumineuses qualités.
Ce livre, superbement illustré, vous révèle l'histoire et le symbolisme de plus de 250 créatures mythiques. Grâce à elles, vous pourrez, tel le crapaud devenant prince, entreprendre avec succès votre quête de transformation personnelle et spirituelle.
New York, 1965. En acceptant le poste de secrétaire de la nouvelle rédactrice en chef de Cosmopolitan, Alice n'imaginait pas qu'elle allait faire la rencontre de sa vie. Tout juste débarquée de son Ohio natal à 21 ans, elle se retrouve face à une figure incontournable : Helen Gurley Brown, auteure du sulfureux best-seller Sex and the Single Girl. Mais cette grande visionnaire n'a pas que des amis dans la presse et elle se trouve dans une posture délicate : parler à une nouvelle génération de femmes, débarrasser le milieu de ses vieilles figures patriarcales sont des défis.
Fascinée par Helen, Alice est prête à tout pour l'aider à inventer une Cosmo Girl fière, sûre d'elle, libérée de tout carcan puritain. Qu'importent les coups bas. Et les coups au coeur...
Dans ce livre devenu un classique, Charles Rosen, pianiste américain de renommée internationale et de culture européenne, s'est proposé de repenser entièrement la notion controversée de style musical classique, qui naît avec Haydn et Mozart vers 1775 et s'achève pour lui avec Beethoven ; et il en analyse toutes les caractéristiques musicales et culturelles.À partir d'un examen détaillé des symphonies et quatuors à cordes de Haydn, des concertos, quintettes et opéras de Mozart, enfin des sonates pour piano de Beethoven, il montre qu'une même tension dramatique est au coeur de toutes ces oeuvres et en vient à définir le style classique comme «la résolution symétrique de forces opposées». Une grande sensibilité aux hommes double l'analyse formelle. En Haydn se mêlent l'innocence pastorale, l'humour, la lucidité et une joyeuse énergie ; tandis que Mozart nous apparaît dans cette séduction qui relie subversivement la pensée révolutionnaire et l'érotisme.
Un matin ordinaire, dans un appartement ordinaire, une certaine Rita, extraordinairement ordinaire jusqu'à présent, fait un rot extraordinaire. Un rot si extraordinaire qu'il ne tarde pas à faire des ravages dans la cantine de l'école, la cour de récréation, sans parler des pommiers de son grand-père... Un tel pouvoir ne peut rester longtemps secret et bientôt Rita est aspirée dans la spirale infernale de la célébrité. Et si cela n'était que du vent ?
La mère de Julia se morfond depuis toujours dans l'auto apitoiement. Cette sensation étouffante de n'être pas grand-chose a peu à peu colonisé jusqu'au corps de Julia, qui se gratte compulsivement les narines débordantes de mucus depuis l'enfance. Partie à Bruxelles pour suivre des études artistiques, elle voit bien qu'elle ne ressemble en rien à tous les autres étudiants qui peuplent son école d'art. Tout ce qu'elle touche lui semble devenir triste, gluant et amer. Entourée de gêne et de silence, elle n'a plus, suite au décès de sa mère, les moyens de payer sa part de loyer. C'est alors, au hasard d'un concert, qu'elle rencontre les membres d'un collectif féministe qui vont faire basculer son existence. Julia plaque le peu qu'il lui reste pour les rejoindre dans un squat et embrasser leur mode de vie radical, marginale parmi les marginaux. Avec elles, elle souhaite danser, boire, tomber amoureuse et peut-être enfin, lutter contre autre chose que ses propres démons.
Morveuse séduit par ses couleurs fortes et sa ligne gracieuse. Rebecca Rosen surprend par la maturité d'un récit courageux autour de problématiques sociétales comme le suicide assisté, et le déterminisme social qui brise tout espoir d'émancipation chez les individus. Rebecca Rosen est une autrice canadienne, installée à Bruxelles depuis quelques années. Morveuse est sa première bande dessinée.
« Musique et sentiment » est le titre donné par Charles Rosen (1927-2012) à une série de conférences prononcées à l'Université de Bloomington en 2000 et publiées en 2010, deux ans avant sa disparition. L'auteur y analyse les changements stylistiques intervenus dans l'histoire de la musique entre les époques baroque et moderne, s'attachant à la manière dont les idées musicales se construisent à travers l'interaction entre les données du langage et les formes de représentation. À partir de tout un ensemble d'exemples musicaux, il montre comment le sens musical se constitue, se différencie et se transforme. Pour Charles Rosen, il n'existe pas de contradiction entre forme et expression, entre intelligibilité et émotion. Une leçon précieuse pour les interprètes comme pour les auditeurs.
Quand Terri-Lee va à l'animalerie, elle pense naturellement pouvoir choisir le chien qui lui plaît et ne s'attend pas du tout à être choisie par celui-ci ! Mais Crumble n'est pas un chien ordinaire et il a quelques questions à poser à sa future maitresse :
Combien de fois par jour comptes-tu m'emmener en promenade ?
Aimes-tu danser ?
As-tu l'intention de me chatouiller souvent ? >J'adore ça !
Les réponses de Terri-Lee et ses pas de dance seront-ils suffisants pour convaincre Crumble d'être adopté ?
Depuis dix ans, le champ de la didactique a connu de nombreuses évolutions, notamment par une approche renouvelée du numérique en éducation et par la publication de nouveaux descripteurs dans le CECRL.
Cette nouvelle édition encourage une évolution des pratiques pour répondre aux exigences d'un enseignement du français adaptées aux conditions actuelles.
Its 1938, and a young woman selling face cream out of a New York City beauty parlor is determined to prove she can have it all. Her name is Estée Lauder, and shes about to take the world by storm, in this dazzling new novel from the
Charles Rosen, musicologue, professeur et pianiste, avait analysé de façon magistrale, dans Le Style classique, les moyens par lesquels Haydn, Mozart et Beethoven bouleversèrent le statut de la musique, la dotant d'un prestige à peu près sans précédent en Occident. La génération romantique en est, en quelque sorte, une suite. C'est tout le bouillonnement du romantisme naissant que retrouve l'auteur dans ses analyses détaillées et originales d'oeuvres de Chopin, Schubert, Schumann, Liszt, Mendelssohn, Bellini, Meyerbeer et Berlioz. Au gré des exemples musicaux - qu'on retrouvera pour certains interprétés par lui, sur le CD joint à ce volume -, Charles Rosen montre comment ces compositeurs, réagissant aux nouveaux courants de pensée venus des sciences, des arts plastiques, de la littérature, de la philosophie, inventent une multitude de solutions personnelles, souvent uniques et contradictoires : tel adapte la forme sonate à de nouveaux desseins en se servant de Bach ou de l'opéra italien, tel autre bouleverse les bases de la composition en se fondant sur le son de l'instrument, tel autre encore tire parti d'une bizarrerie pour produire une sensation d'inachevé... En très peu de temps, moins de vingt ans, entre la mort de Beethoven et celle de Schumann, une génération, la première pour qui l'art soit devenu un point d'interrogation, a tout changé. La génération romantique, magnifiquement, déchiffre et illumine ce moment.
L'avenir du vin, dans les vignobles français et européens, ne peut s'inscrire que dans une passion pour le terroir, loin des tentations multiples de son industrialisation. C'est dans ce contexte que Loïc Pasquet, un vigneron venu du Poitou, s'est installé en 2006 en terres de Graves, avec une mission : retrouver le goût des vins de Bordeaux d'avant l'épisode dramatique du phylloxéra. Jacky Rigaux et Jean Rosen nous content son aventure dans cet ouvrage. Ce vigneron a décidé de résister à l'industrialisation et à l'uniformisation du goût, et, en plantant des cépages disparus, en se passant de porte-greffe, en cultivant ses vignes en permaculture, parvient à retrouver "le goût du lieu".