De 1958 à aujourd'hui, Jack Lang a profondément marqué la vie culturelle française. Dans ce livre, on suit, jour après jour, étape après étape, la fondation et la mise en oeuvre de la nouvelle politique des arts qu'il a imaginée. Une véritable révolution.
Au coeur de cet ouvrage : les multiples notes confidentielles que Jack Lang a adressées au président de la République François Mitterrand, émaillées de jugements et de recommandations, ici publiées pour la première fois. À partir de ces pièces originales, on assiste à la naissance de la Fête de la musique et du Grand Louvre, aux débats autour du prix unique du livre ou de l'Opéra-Bastille, parmi les mille et un projets des « années Lang » inspirées par une ambition dans ce domaine restée inégalée. On pénètre également dans les arcanes du pouvoir et du jeu politique.
Cette somme de documents « bruts » et de première main permet au lecteur de comprendre et d'apprécier l'oeuvre ainsi accomplie en connaissance de cause. Le symbole d'un volontarisme politique mis au service de l'art.
Si elle est la cinquième langue la plus parlée au monde, la langue arabe reste en France une inconnue à la résonance sulfureuse. Insuffisamment enseignée, elle est au coeur de polémiques qui faussent sa perception.
Dans ce livre de combat, Jack Lang s'attaque à ces idées reçues. Il invite le lecteur à découvrir l'histoire étonnante et la richesse d'une langue introduite en France il y a des siècles, et qui appartient aujourd'hui à notre patrimoine culturel. Il plaide pour que l'école de la République accorde toute sa place à son enseignement.
Manifeste pour la reconnaissance d'une langue de France, cet ouvrage est aussi un plaidoyer pour l'ouverture culturelle et le plurilinguisme.
" Mandela est devenu un mythe. C'est ce mythe dont j'entends raconter la genèse, la force et l'exemple. J'ai rencontré Mandela voilà plus de quinze ans après avoir contribué au boycott de l'ancienne Afrique du Sud et milité pour sa libération. L'homme était à la hauteur de son mythe : un guerrier, un sage et tout autant un homme de culture théâtrale. C'est ce qui nous a rapprochés spontanément et c'est la manière dont j'ai choisi d'aborder un personnage d'exception. " Mandela, né en 1918, c'est à la fois le rebelle, qui entend combattre l'injustice faite par des Blancs, d'abord par le droit et dans la non-violence, comme un Gandhi, puis dans l'illégalité et la clandestinité dès 1944. C'est aussi le captif sans haine qui découvre le théâtre en prison, se transforme en homme d'Etat prêt à donner sa mesure, sitôt libéré, dans une négociation impossible où l'écoute, la tolérance et la démocratie lui permettent d'éviter un bain de sang. C'est enfin celui qui renonce à la revanche pour incarner une "nation arc-en-ciel". J'ai voulu être le passeur de cette destinée auprès des lecteurs d'aujourd'hui. " Jack LANG
il y a un mystère laurent le magnifique.
en 1469, citoyen d'une république, il atteint au pouvoir des plus grands princes à l'âge de vingt ans. en un temps essentiellement guerrier, il gouverne l'italie par le pouvoir de son argent et le talent de sa diplomatie. son nom est à jamais associé à la
renaissance florentine. florence est montagne et plaine. ainsi se dédouble ce livre : histoire d'une faillite, récit fondateur d'une légende. il décrit la chute lente et grandiose des médicis à l'agonie d'un siècle secoué par trois crises majeures : les turcs avancent en méditerranée, l'europe bascule au nord, les principautés italiennes se déchirent.
il élucide les moyens par lesquels laurent s'impose comme le colosse politique de son temps, prend le visage de l'homme universel qui caractérise la renaissance et singulièrement florence, incarne enfin la figure éternellement moderne du héros en politique.
« Vingt ans après sa mort, cent ans après sa naissance, François Mitterrand n'a jamais été aussi nécessaire. Le temps a fait son oeuvre. L'agressivité de circonstance a reflué. Les déçus permanents ont mis de l'eau dans leur vin aigre. Surtout, les historiens ont fait la part des choses. Ils ont redonné du crédit à une oeuvre majeure, à un double septennat progressiste et libérateur, où la justice et l'égalité ont gagné beaucoup de terrain. J'ai accepté avec ferveur de faire revivre la mémoire d'un président de gauche qui a fait de moi son ministre de la Culture et de l'Education. Je me suis confronté à l'ensemble de l'action du politique et de la vie de l'homme, avec ses méandres, ses silences, ses échecs. Mais aussi et surtout, avec sa constance dans les convictions, son acharnement dans la bataille, son brio dans l'accomplissement de sa tâche. J'ai été le partenaire de François Mitterrand dans cette entreprise de transformation des mentalités et des attitudes d'un pays qui avait besoin de s'émanciper, de se moderniser. Nous n'avons pas toujours été d'accord sur tout, mais jamais cela n'a jamais altéré notre proximité confiante, notre enthousiasme fidèle. J'ai été un ami admiratif, un compagnon chaleureux, un soutien offensif et créatif.
Je suis heureux de faire revivre cet acteur majeur du changement et de conjuguer son souvenir au présent de l'incitatif. »
François Ier, dans la mémoire collective des Français, c'est une date - 1515 - et un exploit, Marignan. Il est rare qu'un événement cache à ce point l'ensemble d'un règne, d'une époque.
Pour en percer les mystères, Jack Lang a pris le parti d'écrire un essai qui se lise aussi comme une biographie politique. Avec, pour fil conducteur, l'inspiration sans cesse puisée au coeur d'une Italie rêvée, admirée, convoitée, et dont François Ier n'hésite pas à s'approprier les plus remarquables témoignages.
Cette imprégnation italienne, on la retrouve dans l'effort prodigieux d'un monarque pour façonner une Renaissance à la française, synthèse du modernisme italien et de la tradition nationale. Mais ce livre montre que c'est un pays tout entier qui se trouve entraîné dans une extraordinaire mutation : la modernisation de l'Etat, la réorganisation des finances, le renforcement de l'autorité monarchique s'opèrent également avec de constants emprunts au-delà des Alpes. L'Amérique de François Ier, c'est l'Italie.
A la tête du ministère de l'education nationale pendant deux ans, jack lang a fortement contribué à la métamorphose de l'école.
Ce livre propose une synthèse des réformes qui ont jalonné son mandat et qui font désormais corps avec la réalité vivante de l'école : de la refondation des programmes de l'école maternelle et de l'école élémentaire à la nouvelle architecture des diplômes universitaires, de la réforme du collège à la rénovation de la formation des maîtres. elles s'appliqueront à cette prochaine rentrée cet ouvrage volontairement austère veut être un outil ou un instrument de travail à la destination de ceux qui veulent juger sur pièces.
Ce petit livre a également pour modeste ambition de redonner une boussole à une école depuis un an en perdition. on ne peut réformer l'école sans l'aimer. et sans changer d'abord la société.
"Mandela est devenu un mythe. C'est ce mythe dont j'entends raconter la genèse, la force et l'exemple. J'ai rencontré Mandela voilà plus de dix ans après avoir contribué au boycott de l'ancienne Afrique du Sud et milité pour sa libération. L'homme était à la hauteur de son mythe : un guerrier, un sage et tout autant un homme de culture théâtrale. C'est ce qui nous a rapproché spontanément et c'est la manière dont j'ai choisi d'aborder un personnage d'exception.
"Mandela, né en 1918, c'est à la fois le rebelle, qui entend combattre l'injustice faite par des Blancs. d'abord, par le droit et dans la non-violence, comme un Gandhi, puis dans l'illégalité et la clandestinité dès 1944. C'est aussi le captif sans haine qui découvre le théâtre en prison, se transforme en homme d'Etat prêt à donner sa mesure, sitôt libéré, dans une négociation impossible où l'écoute, la tolérance et la démocratie lui permettent d'éviter un bain de sang. C'est enfin celui qui renonce à la revanche pour incarner une "nation arc-en-ciel". J'ai voulu être le passeur de cette destinée auprès des lecteurs d'aujourd'hui." Jack Lang
Chiffres et preuves accablantes à l'appui, Jack Lang dévoile avec rigueur et brio, dans cette Lettre au Président de la République, les méthodes cyniques et les conséquences désastreuses de la politique menée depuis 2007 touchant l'Education nationale : une destruction inexorable et massive des emplois, maquillée à grands coups de réformes dont l'amateurisme le dispute à la malhonnêteté. Il met ainsi au jour ce qu'il faut bien nommer un Vandalisme d'État. Si sévères qu'en soient les conclusions, sa critique a d'autant plus de force qu'elle privilégie l'analyse objective, loin des facilités de la polémique partisane. C'est d'ailleurs pourquoi il la prolonge par une réflexion de fond sur les problèmes inédits auxquels l'École doit aujourd'hui faire face et les initiatives nouvelles qui pourraient y répondre.
"Lorsque j'ai su que vous étiez nommé ministre de l'éducation nationale, j'étais plutôt confiant: il me semblait que nous partagions une même foi en l'école et en ses professeurs. J'avais même pour vous, je peux bien le reconnaître, estime et considération: vous me paraissiez modéré, intelligent, cultivé, fin connaisseur du ministère, toutes qualités nécessaires pour servir la cause de l'éducation avec honnêteté et ambition [...]. Cinq mois plus tard, coup de théâtre: sans la moindre consultation, vous décidez d'anéantir ce que vous aviez encensé. Les programmes que vous portiez hier aux nues sont soudainement voués aux gémonies [...]. Comble de l'imposture: vous proclamez un retour aux apprentissages fondamentaux, tout en organisant leur affaissement.
Un maître mot résume votre plan: paupérisation. Cette école au rabais, vous la fondez sur trois principes: la réduction du temps réservé au service public de l'école, l'appauvrissement des programmes et des contenus, l'asphyxie des moyens. Trois principes camouflés sous vos annonces martiales d'un retour aux sources, qu'en réalité vous asséchez.... C'est aux parents et à leurs enfants que je pense, aux professeurs, à tous ceux qui, abusés par vos manipulations, sont en plein désarroi. ma volonté est de les aider à comprendre les réalités de la régression en cours et de rétablir la vérité."
En juillet 1981, quelques semaines à peine après son élection, le Président de la République François Mitterrand lance le chantier du Grand Louvre. Fleuron de sa politique de grands travaux (Opéra Bastille, Arche de la Défense, Cité de la musique), l opération vise à rénover de fond en comble un vieux musée prestigieux mais complètement inadapté à sa fonction, et à le transformer en plus grand musée du monde.
Une présentation de 100 chefs-d'oeuvre de la culture dans les domaines de l'architecture, de la musique, des arts plastiques, du cinéma, de la littérature) et de l'éducation qui ont été moteur de changement de la société.
Préparant la Conférence mondiale sur le droit des femmes, Jack Lang a voulu consacrer un livre - à la fois une enquête, un manifeste, une réflexion... - à cette affaire. Son livre, au style vif et passionné, fait donc sien le programme du poète Aragon : "La femme est l'avenir de l'homme" - et Jack Lang entend ce "slogan" dans un sens politique et culturel. La thèse de l'ouvrage ? Les femmes, aujourd'hui (surtout celles du tiers monde), sont l'équivalent du prolétariat au XIXe siècle. C'est dire qu'il en fait les acteurs d'une mutation sociale sans précédent qui caractérisera les années à venir. Les portraits alternent avec des enquêtes : on passe d'une conversation avec une féministe du Zimbabwe à l'affaire du tchador, des problèmes de l'infanticide féminin en Chine à la question du contrôle des naissances, de l'islam au Vatican, de la reine Fabiola (qui tient, paradoxalement, un grand rôle dans ce livre) aux drames de l'excision. Il s'agit, tout de même, de l'émancipation de la moitié de l'humanité !
" Malaise, divorce, fracture civique : autant de maux qui brisent l'élan vital du pays. Notre pays a tout pour réussir. Et pourtant, il s'enfonce chaque jour un peu plus dans le doute, l'inquiétude, la perte de confiance en lui-même. La France qui entre dans le XXIe siècle souffre d'une organisation politique et administrative inadaptée. Un mal être a gagné la politique, un sentiment d'impuissance pénètre chaque jour davantage l'opinion publique.
Deux mots résument la nature du pouvoir politique en France : hyperconcentration, impuissance. Derrière l'apparent paradoxe qui associe à la plus grande des concentrations des pouvoirs la plus parfaite des impuissances publiques se cache en réalité une logique simple : un pouvoir qui ne représente plus rien ne peut plus rien.
Faut-il attendre que ne survienne une crise violente pour se décider à changer le système ? Serons-nous capables de changer profondément l'organisation de notre République avant qu'une révolte, un électrochoc ou un cataclysme social ne nous contraigne à agir dans l'urgence ?
Sans s'imaginer que le changement de système institutionnel soit la panacée, il est urgent de repenser les règles de notre République. Après le constat alarmant, les projets de changement doivent être sérieusement examinés. Ils reposent d'abord sur une idée simple, un principe moteur inventé en France mais à ce jour ignoré des Français : la séparation des pouvoirs. Ils impliquent ensuite une profonde réorganisation du pouvoir : un régime présidentiel à la française. " J. L.
En 150 pages claires, fortes, solidement étayées par les études économiques les plus récentes, l'expertiste d'économistes et de syndicalistes français, mais aussi par les expériences menées chez certains de nos voisins européens, attachés comme nous aux principes d'un droit du travail protecteur des salariés et de l'Etat-Providence, ce livre démontre que le chômage est un mal français bien réel, mais qui peut être vaincu à travers sept pistes d'actions concrètes. Sept pistes inspirées par une « philosophie » assez simple : corriger les mécanismes naturels du marché par des règles, des accords entre partenaires sociaux et des interventions publiques (en investissement ou en fonctionnement) pour créer en France une économie de marché solidaire et de plein emploi. 1. Vaincre le chômage en créant les emplois de demain. Constant : despécialisation industrielle de la France. Solution : pour contrer les effets de délocalisation, il faut assurer le développement de la France sur les industries à haute valeur ajoutée et les services. Les Etats-Unis conduisent cette politique industrielle et de recherche avec succès. Nous le pouvons aussi. 2. Vaincre le chômage en éradiquant l'échec scolaire à la source. Constat : le chômage est lié à l'échec scolaire déterminé lui-même dans la petite enfance. Solution : suivi individuel des tout jeunes élèves en difficulté scolaire issus le plus souvent des milieux défavorisés. 3. Vaincre le chômage en augmentant le nombre d'individus diplômés et qualifiés : nous avons exactement le même niveau de chômage que les Etats-Unis par niveau de diplôme, mais nous avons un nombre de diplômés beaucoup moins important que les Etats-Unis. Poursuivre la révolution scolaire par le développement massif de l'Université est un enjeu essentiel. 4. Vaincre le chômage en subventionnant le travail non qualifié. 35% des chômeurs sont non-qualifiés. Les mécanismes spontanés du marché ne permettent pas de résorber ce chômage, sauf à baisser dramatiquement la rémunération de ces travailleurs, soit directement, soit en les cantonnant dans des contrats à temps partiels qui ne permettent pas de vivre. La gauche doit corriger ces mécanismes de marché et favoriser l'emploi de ces salariés en subventionnant leur embauche dans le cadre d'accords entre partenaires sociaux. 5. Vaincre le chômage en favorisant la reprise d'activité pour les chômeurs (création de l'Allocation Différentiel de Revenu proposée par R. Godino) : pour ne par décourager le retour à l'emploi des RMIstes, encore faut-il que le fain de revenu soit suffisant. Tel n'est pas le cas aujourd'hui, d'où la nécessité de mettre en place un dispositif puissant. 6. Vaincre le chômage en favorisant l'entrée dans la vie active des jeunes (emplois-jeunes). 7. Accroître considérablement le coût du licenciement et de l'indemnisation chômage pour les entreprises afin de favoriser les entreprises vertueuses.
Jack Lang a publié de nombreux livres, plusieurs essais, des ouvrages politiques mais jamais jusque là, l'ancien ministre de la Culture et de l'Education nationale sous François Mitterrand n'avait accepté de travailler à un livre qui parlerait de lui, lui permettant de se livrer à part entière.
Désormais candidat officiel à la candidature à la présidence de la république, il a choisi de parler à travers ce livre d'entretiens.
De son programme, bien sûr, de ses idées pour la France de demain. Il explique pourquoi il pense être le meilleur candidat socialiste à l'élection de 2007. Il explique pourquoi il n'a pas voulu aller au combat en 1995, quand ses adversaires d'aujourd'hui le lui réclamaient. Il parle librement de Jospin, Ségolène Royal, Laurent Fabius et aussi de Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin, Jacques Chirac.
Il évoque aussi les légendes attachées à sa personnalité pour mieux les démonter, sait trouver les mots durs parfois, lui qui n'en avait pas l'habitude, pour rétablir certaines vérités.
De la vie privée à la vie au PS, il répond sur tout : les amitiés et les inimitiés, les coups bas, dresse un portrait sans concessions de ses ''amis'' comme de ses adversaires.
L'homme politique préféré des jeunes, le Jack Lang qui prend des bains de foule quand il va dans ces quartiers du nord de la France où règne la misère, montre, mots à l'appui, que cet engouement n'est pas dû à un malentendu.
Le malentendu est ailleurs: chez ceux qui prennent pour un dandy seulement préoccupé d'art et de culture cet homme vrai, porté par des défis pour lesquels il veut se battre jusqu'au bout de ses forces.
L'impôt jouit d'une réputation sulfureuse. D'Etienne Marcel à Pierre Poujade, il a nourri dans l'histoire la chronique des plus violentes jacqueries. On se plaint de son poids, on regrette son fonctionnement ésotérique, ses règles de calcul sibyllines. Il n'en demeure pas moins la pierre de touche de notre contrat social, où s'écrivent sans cesse les termes de nos équilibres économiques et sociaux. Il scelle les règles du pacte entre les citoyens. Aujourd'hui ce pacte est profondément remis en cause : concurrence fiscale, défaillance de la solidarité, financement de la protection sociale, décentralisation, développement durable, fronde des contribuables... Autant d'enjeux qui appellent de véritables révolutions fiscales, dans la pensée comme dans les pratiques. Six révolutions dont Jack Lang a l'ambition de tracer ici les contours. Jack Lang s'exprime dans ce livre en sa double qualité de citoyen engagé et de professeur agrégé de droit public, qui a longtemps enseigné le droit fiscal et les finances publiques.