1793. Le jeune Chateaubriand s'est exilé à Londres pour échapper à la Terreur. Sans argent, l'estomac vide, il tente de survivre tout en poursuivant son rêve de devenir écrivain. Un soir, tandis qu'il visite l'abbaye de Westminster, il se retrouve enfermé parmi les sépultures royales. Il y fera une rencontre inattendue : une jeune fille venue sonner les cloches de l'abbaye. Des décennies plus tard, dans ses Mémoires d'outre-tombe, il évoquera le tintement d'un baiser.
De nos jours, le vénérable professeur de littérature française Joe J. Stockholm travaille à l'écriture d'un livre sur les amours de l'écrivain. Quand il meurt, il laisse en friche un chapitre consacré à cette petite sonneuse de cloches. Joachim, son fils, décide alors de partir à Londres afin de poursuivre ses investigations.
Qui est la petite sonneuse de cloches ? A-t-elle laissé dans la vie du grand homme une empreinte plus profonde que les quelques lignes énigmatiques qu'il lui a consacrées ? Quelles amours plus fortes que tout se terrent dans les livres, qui brûlent d'un feu inextinguible le coeur de ceux qui les écrivent ?
« Grognant dans son patois haut en couleur des montagnes, Alberto a déjà fait volte-face. Il est à nouveau en position sur le trottoir. Scrutant les confins de la rue Delambre. Pas du côté Raspail par lequel il vient d'arriver, mais dans l'autre sens, en direction de la station de métro Edgar Quinet. Rapidement, il repère la silhouette tassée de Jean-Paul, petite figurine de pâte à modeler brunâtre qui avance péniblement à la manière d'un Sisyphe qui porterait sur son dos tout le poids du gris de Paris et qui dodeline à une vingtaine de mètres de distance, manquant de se cogner, ici à un passant, là à un réverbère. «Ah, te voilà ! Bousier de littérature ! Attends que je t'attrape, chacal !» » Une comédie tourbillonnante constellée de pensées sur la création et de rencontres avec des femmes espiègles, mystérieuses et modernes.
« Tu es amoureux en ce moment ?
- C'est quoi cette question ?
- C'est une question qu'on se pose tous les jours. C'est la meilleure question. » Nico chante dans un groupe et étudie l'histoire de l'art. Il a pour sujet une série de toiles que Francis Bacon a dédiées à la figure de Vincent Van Gogh. Dans une soirée, il rencontre la captivante Laura dont il tombe fou amoureux. Une passion qui va se révéler aussi insaissisable que les trajectoires qui s'offrent à lui en cette dernière année de fac.
C'est le début d'un apprentissage, d'une traversée de Paris, aux confins de cet âge délicat où il faut s'engager sur une voie parmi d'autres sans jamais renoncer à qui l'on est.
Tommy a treize ans, sa mère travaille à la Dunham & Dynamic qui fabrique des ampoules, son père est un inventeur rêveur en quête d'une idée pour le bureau britannique des aides & projets, et sa grande soeur Jenny fantasme sur le beau Clark Gable. Son super copain, Magnus, est certainement mort lors d'un bombardement, et Tommy traîne désormais avec Oscar, jeune Polonais dont le papa est mécano pour la Royal Air Force. Oscar, petit gars naïf, espère que sa famille finira par venir le rejoindre. Il y a aussi le téméraire Antony. Et deux petites frappes : Nick Stonem et Drake Jacobson, aussi vilain que sa jumelle, Mila, est belle.
Tommy et ses copains se passionnent pour les super héros : Superman, Buck Rogers et. Wiston Churchill ! Ils attendent avec impatience la sortie au cinéma des Aventures du Capitaine Marvel, annoncée pour mars 1941.
Dans un Londres en lambeaux, ces jeunes héros vont se créer leurs aventures, rencontrer la photographe Lee Miller et se perdre dans les brumes et le fracas d'une ville enflammée.
Mais fêter Noël et revoir les jonquilles en avril serait la plus belle des résistances.
« Si la guerre doit durer une éternité, je voudrais juste pouvoir vivre jusqu'au mois d'avril. Pour voir, une fois encore, les jonquilles à Green Park. [.] Elles se tiennent ensemble, chaque saison. Belles et fières dans le vent puissant et douloureux d'avril. Comme nous autres en ce moment. »
Stéphane Caglia n'est pas un flic comme les autres. Toujours prêt à dégainer un bon mot comme certains usent de leur revolver, il s'échappe de la violence urbaine qui est son quotidien en se réfugiant dans les années 80 (souvenirs d'un jeu télé, d'une super série ou d'un clip génial de Michael Jackson.).
Les eighties, seule période de sa vie où il s'est senti protégé et heureux.
Traqué par un tueur à la solde d'une mystérieuse secte, il va devoir enquêter sur la disparition d'une jeune fille liée à une série d'abominables meurtres. Tamara, 17 ans, postait sur Youtube des reprises des chansons des Beatles. Là est peut-être la clé de l'énigme. Épaulé par une jeune inspectrice anglaise qui déteste les années 80, Stéphane Caglia réussira-t-il à résoudre son enquête avec pour seules références Corynne Charby, Valérie Kaprisky ou le capitaine Albator ? C'est le début d'une aventure terriblement divertissante.
Jérôme Attal signe ici un roman poétique à la limite du polar où les traits d'humour rivalisent avec les coups de feu. On retrouve son goût pour les fausses pistes narratives, les aphorismes sur l'amour, et le moral à toute épreuve de personnages plongés dans des situations aussi loufoques que réalistes.
En pleine nuit, Ethan reçoit un appel téléphonique étrange. Au bout du fil, il reconnaît la voix de ses parents disparus depuis deux ans. Après avoir pris de ses nouvelles, sa mère raccroche sur ces mots : « Dis à ta soeur qu'on pense à elle tous les jours. » Le problème, c'est qu'Ethan est fils unique. C'est le début d'une folle aventure...
Un secret de famille tombé du ciel. Un compositeur de chansons. Des nuits parisiennes et le vacarme de la solitude. Une décision à prendre. Une fille au bout de la route. Deux pom-pom girls originaires de Tchéquie. Une fête monstre sur la route de Mons. Une tarte au riz partagée avec le fantôme d'une star du rock. De la porcelaine anglaise. Comme est la vie. Fragile et robuste à la fois. Et une ode à l'amour au tournant de chaque page.
Alcie a dix ans et possède un super pouvoir, spectaculaire et inattendu : lorsqu'elle est triste, ses chagrins prennent l'apparence de petits fantômes. Téméraire, Alcie a appris à vivre avec ses fantômes chagrins et, désormais, ils l'accompagnent dans toutes ses aventures.
Pour les vacances de Noël, Alcie se rend chez sa tante Oupelaoupe adorée, qui habite dans un camping-car avec son fils Tractopaul, un ado pas très subtil mais au coeur immense.
Alors qu'Alcie s'apprête à retrouver Hugo, son copain de vacances qui vit non loin de là, elle apprend que celui-ci a été envoyé dans un terrible pensionnat surnommé... Alcatroce. Pire : il n'en sortira même pas pour les vacances !
Là-bas, à Alcatroce, on apprend aux enfants à devenir égoïste, individualiste et impitoyable. Armés d'une redoutable machine à distribuer des punitions, les professeurs d'Alcatroce veillent à mettre tous les élèves au pas.
Le pensionnat a beau avoir été bâti sur une île forteresse imprenable au beau milieu de la mer, rien n'arrêtera Alcie, qui décide d'embarquer ses parents, sa tante et le cousin Tractopaul dans une aventure intense et trépidante pour sauver Hugo de ce cauchemar... Mais aussi déjouer les plans du sinistre directeur d'Alcatroce, qui a décidé d'exterminer non seulement la faune sous-marine, mais aussi les vacances scolaires !
Cap sur Alcatroce !