Comment expliquer ces focalisations du désir, par lesquelles des individus si différents les uns des autres, sans s'être concertés, formulent les mêmes envies ? À lire les médias qui accordent une attention grandissante à ces phénomènes, tout se passe comme si les choix du plus grand nombre - du prénom de l'enfant jusqu'à la forme des gâteaux - étaient désormais régis par une autorité aussi puissante que capricieuse : la mode.
Sous leur apparence frivole, les tendances posent quelques-unes des questions les plus sérieuses de la sociologie. Car les comprendre, c'est percer les mécanismes de l'imitation, de la diffusion des goûts et du rôle de marqueur social qu'ils peuvent jouer. C'est surtout analyser l'articulation entre l'individu et le corps social.
"Toutes nos tentatives pour penser l'antisémitisme échoueront tant que l'on croira possible de désigner des phénomènes aussi divers à l'aide d'un terme unique employé au singulier." Selon l'auteur il est nécessaire d'écrire une Histoire des antisémitismes où l'antisémitisme serait au second plan comme conséquence du régime d'altérité réservé aux Juifs. On a longtemps pensé pouvoir délimiter deux aspects dans l'attitude occidentale à l'encontre des Juifs : un préjugé d'origine religieuse, l'antijudaïsme, qui aurait progressivement cédé la place à une haine laïque, l'antisémitisme. Cette distinction facile ne résiste pas à une étude plus approfondie. Ce que tente l'auteur dans cet ouvrage essentiel.
Comment expliquer ces focalisations du désir, par lesquelles des individus si différents les uns des autres, sans s'être concertés, formulent les mêmes envies ? À lire les médias qui accordent une attention grandissante à ces phénomènes, tout se passe comme si les choix du plus grand nombre - du prénom de l'enfant jusqu'à la forme des gâteaux - étaient désormais régis par une autorité aussi puissante que capricieuse : la mode.
Sous leur apparence frivole, les tendances posent quelques-unes des questions les plus sérieuses de la sociologie. Car comprendre les tendances, c'est percer les mécanismes de l'imitation, de la diffusion des goûts et du rôle de marqueur social qu'ils peuvent jouer. C'est surtout analyser l'articulation entre l'individu et le corps social.
Comment expliquer ces focalisations du désir, par lesquelles des individus si différents les uns des autres, sans s'être concertés, formulent les mêmes envies ? A lire les médias qui accordent une attention grandissante à ces phénomènes, tout se passe comme si les choix du plus grand nombre - du prénom de l'enfant jusqu'à la forme des gâteaux - étaient désormais régis par une autorité aussi puissante que capricieuse : la mode. Sous leur apparence frivole, les tendances posent quelques-unes des questions les plus sérieuses de la sociologie. Car comprendre les tendances, c'est percer les mécanismes de l'incitation, de la diffusion des goûts et du rôle de marqueur social qu'ils peuvent jouer. C'est surtout analyser l'articulation entre l'individu et le corps social.
La mode est un mensonge auquel tout le monde veut croire. Les symptômes du mal sont connus nous recherchons l'originalité et nous voilà soumis à l'uniforme de la dernière nouveauté, oubliant notre sens critique et notre crainte du ridicule. Les " tendances " justifient tout : le retour des années 1980, l'arrivée des tongs, la vogue du treillis... Or les fashion victims ne sont pas seules à succomber; nous sommes tous soumis à l'emprise de la mode, parfois à notre insu et même contre notre gré. Doit-on alors accuser les marques ou les créateurs de manipuler la société par des mécanismes diaboliquesoe Ce serait oublier qu'ils sont eux aussi victimes de la mode. Sommés de découvrir avant tout le monde quelles seront les prochaines tendances, ils sont confrontés à un enjeu vital : s'ils se trompent, ce n'est pas un vêtement qui finira au placard, mais leur réputation ou leur carrière. Original et documenté, cet ouvrage nous fait découvrir les ressorts cachés d'un univers qui demeure énigmatique. Qui crée les tendancesoe Comment se diffusent-ellesoe Et enfin, pourquoi tolérons-nous cette servitudeoe Car, en réalité, il n'existe qu'une seule personne suffisamment forte pour nous contraindre à suivre la mode : nous-même. " Un document qui mêle à merveille la drôlerie à l'intelligence. " Le Monde " Erner applique à sa littérature les règles éprouvées du monde des tendances : susciter la demande, créer la pénurie, laisser sur sa faim pour relancer l'intérêt de la démonstration. Quel talent dans ce jeu de passe-passe entre la "fashion-victim" et son maître! [...] Chapeau l'artiste! " Le Figaro Economie