Le 28 septembre 1865, le steamer l'Etna arrive en baie de New York en provenance de Liverpool. Débarque au Pier 44 un jeune médecin français de vingt-quatre ans, Georges Clemenceau, sans objectif précis. Il restera finalement aux Etats-Unis quatre années, durant lesquelles il est « notre correspondant aux Etats Unis », pour le journal Le Temps. Les 100 articles que publie alors Clemenceau ont été jugés si remarquables par les Américains qu'ils sont, en 1928, pour soixante-quatorze d'entre eux, traduits en anglais et publiés. American Reconstruction 1865-1870 and the impeachment of President Johnson devient immédiatement une référence et le reste jusque aujourd'hui.
Tirés des archives pour la première fois, ces 100 articles de Clemenceau sont rassemblés et mis à la disposition des lecteurs, en français - leur langue d'origine - et dans leur entièreté. Ils sont introduits par Bruce Ackerman et présentés par Patrick Weil et Thomas Macé et montrent qu'en se confrontant à la démocratie et à la politique américaine Clemenceau pensa une politique qui eut un grand impact sur le cours de la démocratie en France.
Ce livre est le témoignage humain, exceptionnel, de l'extraordinaire amitié entre un homme d'état et un peintre de génie, entretenu par une éblouissante correspondance. Entre Clemenceau et Monet, c'est une quête commune de la lumière, à travers l'oeil de Monet et son pinceau, qui règle leur vie et le besoin qu'ils ont l'un de l'autre (" Peignez, peignez toujours, jusqu'à ce que la toile en crève. Mes yeux ont besoin de votre couleur et mon coeur est heureux "), jusqu'à ce que la vieillesse et la cécité conduisent le peintre à s'accrocher à Clemenceau et à son énergie comme à une planche de salut. Son Claude Monet est à la fois l'hommage personnel que sa piété amicale a voulu rendre à l'artiste qui lui avait procuré tant de joie esthétique et au novateur dont l'exemple lui semblait devoir être conservé. C'est à l'instigation de Clemenceau que Monet offrira ses célèbres Nymphéas à la France. Clemenceau est souvent venu rendre visite à l'artiste de Giverny. Cet essai biographique raconte l'amitié entre deux caractères d'exception.
« Avec un bel éclat, les deux discours qu'on va lire donnent à connaître, ramassé, le débat où s'affrontèrent, en un moment décisif, le camp des partisans de la colonisation et celui de ses adversaires : par les grandes voix de deux orateurs essentiels. La résonance de l'une sur l'autre démonstration était destinée, nous le savons maintenant, à évoluer en profondeur dans la suite des temps. Un demi-siècle plus tard, vers l'époque de l'exposition coloniale de 1931, apogée d'un grand dessein, Jules Ferry aurait rallié à ses thèses la majorité des Français, les générations qui avaient assimilé, sur les bancs de l'école, en face des cartes suspendues à côté du tableau noir et portant la couleur rose de nos emprises planétaires, la fierté que leur pays pouvait en tirer. Mais cent ans après, une fois qu'aurait soufflé le grand vent de la décolonisation, Clemenceau apparaîtrait, au contraire, comme celui dont la lucidité avait porté la conscience prémonitoire de l'illégitimité d'une domination de notre peuple sur d'autres qui n'en pouvaient mais...»
Clemenceau mourut le 23 novembre 1929, après avoir achevé son ultime ouvrage qui parut quelques mois plus tard. Grandeurs et misères d'une victoire n'est pas seulement un texte de circonstance répondant aux attaques dont le « Tigre » avait fait l'objet pour son action durant la Grande Guerre. Il s'agit à la fois des mémoires et du testament politique d'un prodigieux lutteur, d'une réflexion informée et passionnée sur le drame de la guerre et de la paix, sur la profondeur de l'engagement et la solitude du pouvoir. C'est dire, en cette année de commémoration de Verdun, que ce livre vibre d'une intensité saisissante.
Le testament du « Tigre ».
La baie de Rio de Janeiro.
« Une entrée triomphale dans cette mer intérieure cerclée de hautes montagnes, hérissée de rochers en bataille, égayée de plages riantes, fleurie d'îles mystérieuses, mêlant à l'ombre claire des hautes frondaisons tous les éblouissements du ciel et de la mer dans les voluptés du soleil. À quatre heures, je suis sur le pont. Brouillard, petite pluie fine, nous ne verrons rien du tout. Des pointes de rochers émergent tout à coup des vapeurs qui, brusquement, les dérobent à nos yeux. Nous naviguons dans un nuage. Deux forts, Sao Joao et Santa Cruz, gardent l'entrée pour la bonne théorie. Dans une des dernières révolutions, ils échangèrent des coups de canon pendant tout un mois avec le fort voisin de Villegagnon, sous les yeux des habitants de Rio qui venaient se ranger aux quais pour juger les coups. Ils sont en crise de paix à cette heure.
Plus loin, on nous signale la blanche silhouette du Minas Geraës, le formidable dreadnought qui depuis. mais n'anticipons pas. Puis ce sont les affreux clochetons de pâtisserie gothique dont l'empereur dom Pedro II crut devoir surmonter le plus ridicule palais dont jamais petite île fût déshonorée. »
Démosthène, naît dans une famille athénienne riche et commerçante, est l'un des plus grands orateurs attiques. Cicéron le considère comme le premier des orateurs grecs. La dénonciation du danger macédonien constitue la clef de l'oeuvre politique de Démosthène, dénonce avec vigueur les travers du système démocratique athénien. Il accuse les « politiques » d'asservir le peuple à leurs desseins, alors qu'auparavant le peuple lui-même était maître de son destin. Il se rapproche des démocrates modérés, et parfois, il se place parmi les radicaux en dénonçant l'égoïsme des riches Athéniens qui refusent d'armer des trières et des troupes. Démosthène répondit à la guerre par la guerre parce que la soumission à la force brutale ne peut donner qu'une paix d'avilissement.
Au soir de sa vie, retiré des affaires publiques, Georges Clemenceau éprouve le besoin de se confier. C'est à son ancien secrétaire, le romancier Jean Martet, fidèle parmi les fidèles, qu'il choisit de raconter ses souvenirs. Cinquante années de combats politiques, du Second Empire aux lendemains du traité de Versailles, de sa jeunesse étudiante dans le Paris des années 1860 aux secousses de la Première Guerre mondiale. Il en résulte un dialogue savoureux, publié pour la première fois à partir de 1929 - juste après la mort du grand homme.
Ces propos de Clemenceau fourmillent d'aperçus foudroyants sur le passé et l'actualité, de portraits terribles et cocasses. Gambetta, Poincaré, Foch, Briand, Jaurès sont, parmi beaucoup d'autres, la cible de ses boutades et de ses coups de griffe. La Grèce, l'Inde, la Chine portent ses rêves.
Le Tigre apparaît ici dans toute sa vérité. Sa culture est multiforme. Sa vision de l'humanité, à la fois sombre et enjouée, son scepticisme, sa gouaille, son humour font de ce dialogue une oeuvre vivante comme au premier jour.
La Grande Guerre fut, pour Georges Clemenceau, l'occasion d'écrire certains de ses articles et de ses discours les plus importants.
Mieux qu'aucun autre, il sut utiliser le verbe pour soutenir le moral des Français et les mener à la victoire. Lire aujourd'hui ces textes remarquables, écrits dans le feu de l'action "sur le vif" pour reprendre le titre de l'un des journaux les plus populaires de 14-18, c'est faire un voyage étonnant dans le passé, c'est découvrir la Première Guerre mondiale à travers les yeux de l'un de ses principaux acteurs : Georges Clemenceau.
Ces textes de Clemenceau au Sénat (L'église, la République et la Liberté) et dans la presse (« Toute la liberté », « La thèse de Jaurès », « Croire ou savoir », « L'école et la liberté ») argumentent contre l'influence de la religion dans une période où régnait encore le Concordat napoléonien. La loi de 1905 consistera principalement dans son abolition. Mais comme Clemenceau plaide également pour la liberté religieuse et celle de l'enseignement, ses textes ont bien préparé l'instauration de la laïcité. On constate au passage que les débats du parlement étaient alors des conférences de haute tenue intellectuelle.
Georges Clemenceau (1841-1929) fut anticlérical et anticolonialiste, briseur de grèves comme ministre de l'Intérieur, sénateur (1902-1920), président du conseil (1906-1909 et 1917-1920), puis comme président du conseil (1906-1909 et 1917-1920), il a joué un rôle qui lui a valu le surnom de « Père la Victoire » à l'issue de la Première Guerre mondiale.
Au soir de la pensée. T. 1 / Georges Clemenceau Date de l'édition originale : 1927 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
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Au lendemain de l'Armistice de 1918, la première chose que fait Georges Clemenceau est de partir pour Giverny rendre visite à Claude Monet. Avant le début de la guerre celui que le « père la Victoire » surnomme « l'ange bleu » s'est mis en tête de peindre de « grandes décorations » comme il les appelle, les Nymphéas, une série d'environ 250 peintures à l'huile impressionnistes élaborées pendant les 31 dernières années de sa vie et représentant le jardin de fleurs et le bassin de nénuphars de la maison du peintre à Giverny. Depuis 1890 les deux hommes se sont rapprochés, ils sont unis par des combats communs pour L'Olympia de Manet comme pour le capitaine Dreyfus. Ils partagent une radicalité politique et artistique. Révolution contre l'académisme de la peinture et révolution républicaine.
Ce livre témoigne de cette amitié hors du commun. On y lit l'intimité croissante, et l'admiration mutuelle qui se tissèrent entre « le Tigre » et le peintre tout au long de leur vie. Un récit rare et passionnant basé sur la riche correspondance laissée par les deux hommes.
" Il faut lire ce livre ; il faut le relire ; il faut se pénétrer de lui.
C'est plus que de la polémique, c'est de l'histoire, de la forte et tragique histoire... Bien qu'écrit au jour le jour, selon l'accident de l'heure, et le coup de théâtre de la journée, il a, par la pensée directrice qui l'anime, par l'esprit philosophique qui en relie, l'une à l'autre, les feuilles éparses, une valeur d'unité, une ampleur de synthèse qui étonne, qui passionne et qu'on admire... L'iniquité !...
Oui, oui ! C'est bien elle, toute nue et sans fard, qui a pris possession de la vie, de toute la vie, de la vie politique, de la vie judiciaire, de la vie sociale !... Elle est partout. Jamais elle n'avait montré, aussi effrontément, avec une telle impudence, dans une si sanglante lumière, sa face détestée de ténèbres et de crimes ". OCTAVE MIRBEAU, L'Aurore, 2 février 1899.
" C'est l'histoire journalière d'un grand esprit, d'un esprit dont la certitude lente avança d'un pas chaque jour, qui du même mouvement développa sa conviction, son action et sa pensée.
Je crois qu'ils dureront, ces courts articles de L'Aurore, ces courts articles de cent lignes qui, dans l'automne d'une année tragique, tranquilles, forts et sûrs, maintenaient chaque jour une nouvelle prise sur le mensonge et l'obscurité. " LEON BLUM, La Revue blanche, 1901.
Cette nouvelle édition de L'Iniquité, établie par Michel Drouin, enrichie de huit articles non retenus par l'auteur et parus dans La Dépêche, est la première réédition de ce livre depuis plus d'un siècle.
Les articles consacrés à l'affaire Dreyfus composent au total sept volumes. " Mémoire du Livre " publiera les six autres tomes au cours des années à venir.
Inaugurée avec L'Iniquité, suivie de Vers la Réparation, la première réédition, après un siècle d'oubli, de la somme monumentale de Georges Clemenceau consacrée à l'Affaire Dreyfus, se poursuit avec Contre la Justice, réunion chez Stock en 1900 des articles écrits et publiés dans L'Aurore entre le 12 décembre 1898 et le 31 mars 1899.
Continuant jour après jour sa campagne pour exiger la révision du procès du capitaine condamné en 1894 à la déportation perpétuelle, Clemenceau, salué par Octave Mirbeau, Charles Péguy, Anatole France, Marcel Proust et Léon Blum, s'acharne à démasquer les menées retorses des politiciens au pouvoir et finit par obtenir, d'un parlement apeuré, le vote d'une loi de " circonstance ", rétroactive, destinée à dessaisir la Chambre criminelle de la Cour de cassation jugée favorable à la cause de Dreyfus afin d'étendre la révision à l'ensemble de la Cour suprême. D'où le titre, Contre la Justice, " qui peut paraître étrange, sinon même choquant ", comme le souligne Jean-Denis Bredin dans sa préface.
Face à un nouvel abaissement du pouvoir civil devant les machinations incessantes des faussaires de l'État-Major pour étouffer la vérité, face aux mensonges et aux menaces d'une violence inouie de la presse réactionnaire et antisémite, Clemenceau hisse au plus haut niveau le débat fondamental entre le respect des principes républicains et les forfaitures commises au nom de la raison d'État.
Nouvelle illustration du rôle capital de Clemenceau dans l'Affaire, ce troisième volet nous restitue non seulement l'histoire rigoureuse du drame qui a secoué la France, mais surtout offre au lecteur d'aujourd'hui un aspect méconnu de la prodigieuse destinée du Tigre. Un tel engagement confirme le jugement d'Hannah Arendt, magnifiant dans Les Origines du Totalitarisme. Sur l'antisémitisme, l'apport décisif de ce fabuleux pamphlétaire pour défendre l'idéal républicain : " La grandeur de la position adoptée par Clemenceau est qu'il ne combattait pas une erreur judiciaire en particulier, il se battait pour des idées, " abstraites " : la justice, la liberté, le civisme, ces idées qui avalent été au coeur du patriotisme jacobin d'autrefois (...) ". Une telle apologie des valeurs démocratiques aide à mieux saisir la haine du régime de Vichy ordonnant le 4 avril 1941, par un décret signé Darlan et Carcopino (sous l'autorité de Philippe Pétain, qui devait son bâton de maréchal à... Clemenceau !), le retrait de cette oeuvre majeure du dreyfusisme de toutes les bibliothèques publiques de France.
Enrichie de quatorze articles parus dans La Dépêche, mais non retenus par l'auteur, en 1900, cette nouvelle édition de Contre la Justice est établie et annotée par Michel Drouin, comme pour les volumes précédents. Mémoire du Livre publiera les quatre tomes suivants au cours des années à venir. Prochain volume: Des Juges.
Ouvrage publié avec le concours du Sénat.
Inaugurée avec L'Iniquité, la première réédition de la somme magistrale de Georges Clemenceau consacrée à l'Affaire Dreyfus se poursuit avec Vers la réparation, réunion des articles écrits au paroxysme de l'affaire, de juillet à décembre 1898, et publiée en juin 1899. Convaincu de l'innocence de Dreyfus depuis la fin du procès Zola (février 1898), Clemenceau continue sa campagne acharnée pour exiger, dans L'Aurore et dans La Dépêche, la révision du procès. Jour après jour, il dénonce l'abaissement honteux du pouvoir civil - gouvernement et parlement -, devant les machinations des faussaires de l'Etat-Major, les illégalités flagrantes, les mensonges de la presse réactionnaire et antisémite. Son génie pamphlétaire, salué par Octave Mirbeau et Léon Blum, stigmatise tous les sophismes agités par ceux qui écartent la justice, la loi et le droit, au nom de la patrie et de la raison d'Etat. Ne perdant jamais de vue le déporté à l'île du Diable, Clemenceau déplore " l'universelle banqueroute de toutes les formes politico-religieuses de pitié ". Comme nous y invite Jean-Noël Jeanneney dans sa préface : Ouvrez l'ouvrage. Vous serez saisi par sa force, entraîné par son élan. Je ne vous propose pas une satisfaction érudite. Il s'agit d'une histoire vraie que vous suivrez, entraîné par un tel guide, avec plus de passion, que n'importe quelle intrigue imaginaire. Le foisonnement des passions, des querelles subalternes, des rebondissements imprévus ne détourne jamais du droit chemin une aventure où le romanesque des situations et le pittoresque des acteurs entraînent aussi vivement le lecteur d'aujourd'hui que s'il ne connaissait pas la fin de l'histoire. L'attention circule constamment des épisodes les plus colorés aux controverses les plus hautes sur les principes d'une République idéale. Modèle de journalisme engagé, pour les nouvelles générations ? Oui, bien sûr. Mais davantage : une leçon de rigueur et d'énergie. Le rôle majeur et oublié du futur " Tigre ", principal héraut de l'Affaire, avec Lazare, Zola et Jaurès, a été magnifié par Hannah Arendt dans Les Origines du totalitarisme - Sur l'antisémitisme : La grandeur de la position adoptée par Clemenceau est qu'il ne combattait pas une erreur judiciaire en particulier, il se battait pour des idées abstraites : la justice, la liberté, le civisme, ces idées qui avaient été au coeur du patriotisme jacobin d'autrefois. Enrichie par seize articles non retenus par l'auteur, en 1899, et par des inédits, cette nouvelle édition de Vers la réparation est établie et annotée, comme pour L'Iniquité, par Michel Drouin. Mémoire du livre publiera les cinq autres tomes au cours des années à venir. Prochain volume : Contre la Justice.
Impression en « gros caractères ». Extrait : En pleine affaire Dreyfus, alors que font rage les émeutes antisémites en France et en Algérie, Georges Clemenceau va à la rencontre d'enfants d'Israël écartelés entre Orient et Occident.
" L'idée des Nymphéas tenait Monet depuis longtemps.
Silencieux, chaque matin, au bord de son étang, il passait des heures à regarder nuages et carreaux de ciel bleu passer en féeriques processions, au travers de son " jardin d'eau et de feu ". D'une tension ardente, il interrogeait les contours, les rencontres, les divers degrés de pénétration dans le tumulte des fusées lumineuses. " C'est l'homme, l'ami, le peintre que George Clemenceau fait revivre dans cette étude sensible et pénétrante consacrée au grand travail de Claude Monet ; ces Nymphéas qui furent, à partir de 1899, son principal sujet d'inspiration et de recherche esthétique.
Ce morceau de nature recomposée, cette vibration de couleurs et de lumière capturée sur la toile, ce chef-d'oeuvre pictural sera d'ailleurs, à l'instigation même de Clemenceau, offert par l'artiste à la France en 1922. Aujourd'hui, le monde entier célèbre le maître de l'impressionnisme, le pionnier de l'abstraction qui sut percer " le miroir magique de la réalité " et changer notre regard sur les formes.
Publiée en 1895, la Mêlée Sociale rassemble une centaine d'articles de Georges Clemenceau, parus entre 1893 et 1895 dans son journal la Justice et dans la Dépêche. Mieux qu'une simple compilation, cet ouvrage, à la préface éblouissante, exprime la pensée politique, économique et sociale de Georges Clemenceau et énonce les grands principes de son action passée et à venir.
Commentant les faits divers dus à la misère, Clemenceau dépasse la compassion et réclame le pain, l'emploi et l'égalité pour toutes et pour tous. Exposant la lutte des mineurs, Clemenceau énonce sa conception de la lutte des classes, revendique le droit de grève et demande le renforcement des libertés syndicales. Condamnant le terrorisme anarchiste des années 1890, Clemenceau refuse toute entorse aux libertés et à la justice, et réaffirme son hostilité à la peine de mort.
En conséquence, la Mêlée sociale, est le livre indispensable pour rencontrer et comprendre celui qui deviendra, au siècle suivant, le Père la Victoire.
L'Église, la République et la Liberté / Georges Clemenceau Date de l'édition originale : 1903 Sujet de l'ouvrage : RépubliqueLiberté -- Aspect religieux -- Christianisme Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
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