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Gaël Giraud
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Composer un monde en commun : une théologie politique de l'anthropocène
Gaël Giraud
- Seuil
- 14 October 2022
- 9782021474404
Comment relever les extraordinaires défis que nous lancent les crises induites par la destruction de notre habitat planétaire ? Faut-il réviser le concept même de propriété privée ? Remettre en cause la souveraineté des États-nations ? Comment construire ensemble les institutions internationales qui permettraient de prendre soin de nos communs globaux que sont le climat mais aussi la biodiversité, la santé, les cultures et jusqu'à la démocratie ?
Car c'est elle qui, aujourd'hui, est menacée par notre refus d'inscrire des limites à la toute-puissance de la personnalité juridique, des techniques extractivistes et de la marchandisation du monde. Où trouverons-nous les ressources politiques, culturelles et spirituelles pour inventer ces limites et en faire une chance plutôt qu'une insupportable privation de liberté ?
Un tel projet exige de refonder l'utopie des Lumières. Et pour cela, de puiser à la source du christianisme, qui constitue l'une de ses matrices historiques. Il implique donc une révision de la manière dont le christianisme se comprend lui-même : expérience stylistique du retrait d'un Dieu qui s'efface pour nous ouvrir à un horizon démocratique qu'il nous revient d'imaginer ensemble ? Ou religion d'un Christ glorieux qui légitimerait une souveraineté politique autoritaire, carnivore, phallocratique et colonialiste ? Telles sont quelques-unes questions que pose ce livre.
Apprendre à y répondre participe peut-être de ce que les traditions bibliques nomment la sainteté.
Gaël Giraud est économiste et prêtre jésuite. Directeur de recherches au CNRS, il dirige depuis 2021 le programme de justice environnementale à l'université de Georgetown. Il a notamment publié : Vingtpropositions pour réformer le capitalisme (avec Cécile Renouard, Flammarion, 2009), Illusion financière (Éditions de l'Atelier, 2013),Produire plus, polluer moins : l'impossible découplage ? (col., Les Petits Matins, 2014). -
Illusion financière
Gaël Giraud
- Editions de l'atelier
- Social Economie Hors Collection
- 23 January 2014
- 9782708242586
L'impasse économique dans laquelle la crise financière a plongé des États désemparés, alimentée par une véritable fascination pour les marchés financiers, occulterait-elle une solution de sortie de crise originale ? Depuis 2010, la crise financière des crédits subprimes s'est transformée en une crise des dettes publiques, et tout semble indiquer que le pire est encore devant nous. L'impasse dans laquelle les marchés financiers enferment l'économie européenne va jusqu'à remettre en cause les institutions mêmes du vivre-ensemble européen... Y a-t-il d'autres issues que la généralisation des plans d'austérité budgétaire, le paiement des dettes bancaires par les contribuables et la déflation ?
L'auteur met en lumière les illusions qui brouillent le débat public actuel. Il montre que la transition écologique est un projet de société capable de sortir l'Europe du piège où l'a précipitée la démesure financière et suggère des pistes pour lever les obstacles financiers à sa mise en oeuvre. Cette proposition originale est motivée par une critique poussée de « l'illusion financière » qui consiste à croire que seuls les marchés financiers sont capables d'apporter une prospérité durable. La contrainte énergétique et climatique actuelle s'imposerait alors comme l'élément déterminant conditionnant toute prospérité durable en Europe, si bien que tout projet économique qui ignorerait cette contrainte promet de se heurter au mur d'une réalité qui ne dépend pas de notre bon vouloir politique : la raréfaction relative des énergies fossiles et les bouleversements telluriques que provoque déjà le réchauffement climatique. En proposant de financer la transition écologique par la planche à billets et non pas par les marchés financiers, l'auteur veut à la fois relever ce défi et dépasser l'addiction mortifère de notre économie à l'égard d'une finance dérégulée. Bien conscient que l'obstacle majeur à cette transformation réside dans le changement des conventions monétaires, il propose des arguments visant à désamorcer la doxa qui associe l'utilisation de la planche à billets à une inflation démesurée propice à l'instabilité politique. -
Autant prévenir le lecteur tout de suite : ce livre n'est ni un cours de mathématiques, ni un manuel pour faire fortune dans les casinos de la côte ouest.
Il s'agit d'une introduction générale à ce qu'il est convenu de nommer la théorie des jeux, domaine situé à l'intersection de l'économie et des mathématiques appliquées. Ou y découvrira deux ou trois choses utiles: qu'un général d'armée ferait mieux de s'en remettre au jet d'une pièce de monnaie avant de prendre une décision ; que la crise des subprimes était inévitable ; qu'un système fiscal optimal devrait avoir un taux marginal d'imposition supérieur à 50 % ; qu'on ne gagne pas forcément à être mieux informé lorsqu'on boursicote sur Internet ; que les vertus économiques ou politiques du " laisser-faire " sont quelque peu suspectes ; qu'un " aléa moral " n'a pas grand-chose à voir avec l'éthique...
Le propos de la théorie des jeux dépasse ainsi très largement le cadre des jeux de société - qui ont constitué son premier objet d'étude. Du paradoxe de Sen au dilemme des prisonniers joué par des automates, des jeux évolutionuaires aux réseaux stratégiques en passant par les modèles de principal-agent, se dessine un champ de recherches qui, depuis vingt ans, n'a cessé de se développer jusqu'à toucher l'ensemble des sciences sociales.
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Illusion financière (nouvelle édition augmentée)
Gaël Giraud
- Editions de l'atelier
- 27 February 2013
- 9782708242333
La crise financière des subprimes, amorcée en 2007, loin d'avoir été endiguée, s'est muée depuis 2010 en une crise des dettes publiques. La dangerosité du secteur bancaire, alliée à celle des finances publiques, peuvent légitimement faire craindre que le « pire » soit encore devant nous en matière de krach financier. Cette impasse économique dans laquelle la toute puissance de marchés financiers dérégulés enferme l'économie européenne va jusqu'à remettre en question les institutions mêmes du vivre-ensemble européen.
Ce livre voudrait offrir un point de vue « décalé » par rapport à ces questions qui occupent l'essentiel du débat public. Et cela à partir d'un constat : le litre d'essence à 2 euros, c'est bel et bien pour « aujourd'hui » et « pour longtemps ». Plus précisément : la contrainte énergétique et climatique pourrait bien avoir été la cause souterraine de l'accumulation des dettes privées et publiques et s'avérer l'élément déterminant qui conditionne toute prospérité durable en Europe. Dès lors, tout projet économique qui ignorerait cette contrainte promet de se heurter au mur d'une réalité qui ne dépend pas de notre bon vouloir politique : la raréfaction relative des énergies fossiles et les bouleversements telluriques que provoque déjà le réchauffement climatique. La transition énergétique et écologique vers une société à basse intensité carbone est un chantier immense et une source extraordinaire d'emplois non délocalisables. Cette transition concerne chacun de nous au quotidien ; elle est, en quelque sorte, le défi de société qui attend la génération née à la fin du siècle dernier, l'équivalent de ce que fit la Révolution industrielle en un siècle.
L'obstacle majeur à cette transformation qui touche tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et familiale réside dans l'addiction mortifère de notre économie à l'égard d'une finance dérégulée. L'hypnose des rendements extravagants (et sans lien avec le réel énergétique) pourrait rendre notre société incapable de relever le défi de la transition. Une réglementation destinée de remettre la sphère financière et bancaire au service de la transition devrait faire partie de l'agenda politique européen comme le suggère la Commission des Evêques européens (COMECE).
Non seulement les chrétiens ne sauraient rester à l'écart d'un tel bouleversement de société mais ils sont appelés à y jouer un rôle d'avant-garde. Par respect pour la création, par amour pour l'autre, ce prochain éventuellement "lointain" que sont les prochaines générations ; au nom des plus fragiles, celles et ceux qui seront les première victimes de l'ajustement énergétique et climatique qui nous sera imposé par la nature si nous ne négocions pas la transition avec intelligence et dans le souci de la justice.
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Illusion financière ; pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire
Gaël Giraud
- Editions de l'atelier
- 11 October 2012
- 9782708242043
La crise financière des subprimes, amorcée en 2007, loin d'avoir été endiguée, s'est muée depuis 2010 en une crise des dettes publiques. La dangerosité du secteur bancaire, alliée à celle des finances publiques, peuvent légitimement faire craindre que le « pire » soit encore devant nous en matière de krach financier. Cette impasse économique dans laquelle la toute puissance de marchés financiers dérégulés enferme l'économie européenne va jusqu'à remettre en question les institutions mêmes du vivre-ensemble européen.
Ce livre voudrait offrir un point de vue « décalé » par rapport à ces questions qui occupent l'essentiel du débat public. Et cela à partir d'un constat : le litre d'essence à 2 euros, c'est bel et bien pour « aujourd'hui » et « pour longtemps ». Plus précisément : la contrainte énergétique et climatique pourrait bien avoir été la cause souterraine de l'accumulation des dettes privées et publiques et s'avérer l'élément déterminant qui conditionne toute prospérité durable en Europe. Dès lors, tout projet économique qui ignorerait cette contrainte promet de se heurter au mur d'une réalité qui ne dépend pas de notre bon vouloir politique : la raréfaction relative des énergies fossiles et les bouleversements telluriques que provoque déjà le réchauffement climatique. La transition énergétique et écologique vers une société à basse intensité carbone est un chantier immense et une source extraordinaire d'emplois non délocalisables. Cette transition concerne chacun de nous au quotidien ; elle est, en quelque sorte, le défi de société qui attend la génération née à la fin du siècle dernier, l'équivalent de ce que fit la Révolution industrielle en un siècle.
L'obstacle majeur à cette transformation qui touche tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et familiale réside dans l'addiction mortifère de notre économie à l'égard d'une finance dérégulée. L'hypnose des rendements extravagants (et sans lien avec le réel énergétique) pourrait rendre notre société incapable de relever le défi de la transition. Une réglementation destinée de remettre la sphère financière et bancaire au service de la transition devrait faire partie de l'agenda politique européen comme le suggère la Commission des Evêques européens (COMECE).
Non seulement les chrétiens ne sauraient rester à l'écart d'un tel bouleversement de société mais ils sont appelés à y jouer un rôle d'avant-garde. Par respect pour la création, par amour pour l'autre, ce prochain éventuellement "lointain" que sont les prochaines générations ; au nom des plus fragiles, celles et ceux qui seront les première victimes de l'ajustement énergétique et climatique qui nous sera imposé par la nature si nous ne négocions pas la transition avec intelligence et dans le souci de la justice.
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Illusion financiere - version poche - code manoeuvre
Gaël Giraud
- Editions de l'atelier
- 3260050312134
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La revolution douce de la transition ecologique (tp)
Gaël Giraud
- Les liens qui liberent
- Les Liens Qui L
- 1 May 2024
- 9791020924797
Gaël Giraud analyse la crise écologique, ses liens avec la finance de marchés, et esquisse une réponse à l'impasse où nous nous trouvons. Ce nouvel ouvrage se livre une critique acerbe de la manière dont l'économie est enseignée et comprise, tout en avançant des propositions concrètes et opérationnelles (économiques, financières, sociales, politiques) pour faire face à l'urgence climatique en vue de construire un avenir possible.
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Dans un dialogue approfondi, Gaël Giraud et Felwine Sarr réfléchissent la modernité, repensent l'héritage des Lumières, déconstruisent le capitalisme, imaginent des gouvernements qui prendraient ses distances par rapport au réductionnisme capitaliste.. . Mêlant philosophie, spiritualité, politique et économie, cet échange fluide rappel que l'économie n'est pas une finalité et insiste sur la nécessité pour l'humanité de se définir un projet plus grand que la maîtrise des instruments.
Poche + : parce qu'un livre n'est jamais clos, mais toujours dans le mouvement du monde, L'économie à venir est précédé d'une nouvelle préface inédite des auteurs. -
Réveiller la démocratie
René Dosière, Gaël Giraud, Collectif
- Editions de l'atelier
- 8 September 2022
- 9782708253902
En cette période d'hiver démocratique prolongé, Gaël Giraud et René Dosière ont décidé de solliciter 70 auteurs et autrices qui s'emploient à repenser la démocratie et la façon de la mettre en pratique. Ils ont demandé à chaque auteur et autrice d'avancer sa grande proposition pour réveiller la démocratie.
Au total, ce sont ici 70 contributions originales et cohérentes qui ont pu être réunies, signées par des personnalités engagées dans le débat public telles que Thomas Piketty, Olivier Costa, Dominique Méda, Antoine Vauchez, Chloé Ridel, Dominique Bourg, Corinne Lepage, Fanny Agostini, Cyrile Dion, Maxime de Rostolan, Rémi Lefebvre, Sarah Durieux, Axel Dauchez, Loic Blondiaux, Paul Magnette, Éva Sadoun...
De nombreuses contributions ne manqueront pas de faire date : jugement majoritaire, droit d'amendement citoyen, déontologue du gouvernement, ministère de l'anticorruption, convention citoyenne du renouveau démocratique, droit de pétition en ligne, festival national de la démocratie, green card pour démocratiser l'accès au bio, revenu universel entrepreneur ou testament médical, constituent un échantillon des propositions les plus innovantes.
Au lendemain d'élections où l'on prévoit des taux d'abstention records, cet ouvrage a l'ambition de devenir un ouvrage de référence pour contribuer à la refondation de notre démocratie. -
Revue d'économie financière n.151 : Le financement des biens publics mondiaux
Marc Carney, Jean-Michel Severino, Philippe Le Houérou, Gaël Giraud, Bertrand Badré, Bruno Cabrillac
- Association d'economie financiere
- Revue D'economie Financiere
- 9 November 2023
- 9782376470878
La situation économique, sanitaire, l'urgence de la transition écologique, ainsi que le contexte géopolitique international, soulignent l'importance des biens publics mondiaux (BPM). Il s'agit, dans ce numéro, non seulement de clarifier les grandes catégories de BPM et ce qui les distingue, mais également de discuter comment les fournir et les protéger. Différentes approches, économique, juridique, publique, privée, régionale, internationale permettent de cerner les nombreuses dimensions de cette question. Également d'analyser la manière de mobiliser tous les acteurs et parties prenantes pour les financer, les fournir, les protéger et les gouverner.
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Le chaos, et après ? ; la coopération... ; la décision stratégique ; le temps ; l'information incomplète ; la stabilité stratégique ; partage ou marchandage ? ; le choix social ; la connaissance commune ; l'évolution ; l'expérimentation ; un peu d'éthique.
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Le facteur 12 ; pourquoi il faut plafonner les revenus
Gaël Giraud, Cécile Renouard
- Carnets nord
- 15 November 2013
- 9782355360602
C'est une question qui revient régulièrement dans l'actualité et le débat public : Comment continuer à faire société si les écarts de revenus sont tels qu'entre le haut et le bas de l'échelle les citoyens n'ont plus rien de commun ? Aujourd'hui, dans les multinationales, les écarts de salaire peuvent aller de 1 à 2000.
Au début du XXe siècle, le banquier J P Morgan définissait l'écart maximal acceptable de 1 à 20. Face aux critères mouvants concernant les inégalités socialement ou moralement acceptables, quels repères se donner ? C'est ce qu'ont cherché à savoir Gaël Giraud et Cécile Renouard ; ils répondent ici de façon à la fois scientifique et sensible, mêlant arguments économiques, sociaux et démocratiques. Premier élément de réponse : les Français sont largement favorables à une échelle de revenus raisonnée qui inclurait donc un plafond, comme le révèle un sondage exclusif réalisé en septembre 2011.
Deuxième élément : l'accroissement des inégalités économiques fait gonfler la dette, privée et publique, de façon insoutenable - plus une société est inégalitaire, plus les dépenses sanitaires et sociales sont importantes. La réduction de ces inégalités est la condition d'une nouvelle prospérité, moins énergivore et moins budgétivore. Troisième élément : une société moins inégalitaire est plus démocratique et donc plus heureuse car débarrassée des sentiments d'injustice et des rancoeurs qui aujourd'hui découragent les Français.
Entre un revenu-plancher qui assure les conditions d'une vie digne et un plafond au-delà duquel la fragmentation sociale domine tandis que s'épuisent les ressources planétaires, s'ouvre un espace pour le vivre ensemble : accorder moins d'importance aux ressources matérielles, aux biens, permet de retrouver le sens des liens et de la relation à l'autre. La solution, c'est peut-être le facteur 12 : l'écart maximal des salaires (primes incluses) qui existe déjà dans la fonction publique française.
Pourquoi ne pas se fonder sur cette échelle pour toute la société et soumettre cette question au débat démocratique en cette année politique ?
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Produire plus, polluer moins : l'impossible découplage ?
Gaël Giraud, Thierry Caminel, Philippe Roman
- Les petits matins
- 6 November 2014
- 9782363831477
Réduire les impacts négatifs de l'activité sur l'environnement sans renoncer à faire croître le PIB, et avec lui l'emploi et la richesse : telle est la promesse entretenue par ceux qui croient en la possibilité d'un « découplage » entre croissance et consommation de ressources. Une promesse qui ne s'est jusqu'à présent réalisée nulle part.
Un découplage massif peut-il néanmoins se réaliser sous certaines conditions ? Ou n'est-il qu'un mythe permettant d'éviter de se poser les vraies questions ? Et dans ce cas, sommes-nous condamnés à adopter des politiques de décroissance générale de l'activité ? Ou peut-on changer le contenu du PIB en favorisant des emplois et des activités à faible empreinte écologique ?
Trois spécialistes nous aident à mieux comprendre les enjeux d'un débat crucial pour l'avenir de l'humanité. Ils montrent quelles ruptures sont nécessaires et leur impact possible sur nos modes de production et de consommation. Bref : sur notre bien-être individuel et collectif.
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Vingt propositions pour réformer le capitalisme
Gaël Giraud, Cécile Renouard
- Flammarion
- Champs Essais
- 28 January 2012
- 9782081270909
En décembre 2008, les auteurs de cet ouvrage s´étaient réunis pour proposer un vaste programme de réformes. Qui sont-ils ? Des praticiens des marchés financiers, des cadres dirigeants d´entreprise, des économistes, des philosophes, des mathématiciens, des ingénieurs... Depuis lors, le « plus jamais ça » du G20 s´est mué en reprise du business as usual. Trois ans plus tard, la récession gagne, la zone euro est en danger, les fi nances publiques asphyxiées, le secteur bancaire en faillite... Pendant que les banques sont recapitalisées aux frais du contribuable, l´économie réelle est sacrifiée sur les autels de la finance dérégulée et de l´austérité budgétaire. Aussi ont-ils remis en chantier leur programme de réformes.
De la transition énergétique et écologique au statut juridique de l´entreprise, de la titrisation au mandat de la Banque centrale européenne, du social business à la formation éthique, des marchés de matières premières au droit des brevets, des prix de transfert à l´investissement socialement responsable, ce livre trace un chemin à la fois cohérent, audacieux et réaliste.
L´enjeu est de taille : voulons-nous construire une société sobre, défi nanciarisée et solidaire ?