Cette année-là, ma soeur et moi, nous décidons de partir en randonnée sans les adultes.
Une nouvelle création par une auteure-jeunesse aussi confirmée que prometteuse. S'intéressant à la question cruellement d'actualité qu'est celle des réfugiés, leur arrivée quasi-quotidienne, la présence de nombreux enfants parmi eux, Géraldine Alibeu s'efforce de traiter le sujet avec subtilité et tendresse. Elle donne vie à un petit garçon débrouillard qui se construit un abri grâce aux objets qu'il récolte au fil de rencontres. Un album doux, coloré et généreux, réflexion sur l'accueil et l'altruisme. Une parution inédite avant la réédition de son album «La course au renard» au mois de novembre.
« - Je vais te raconter quelque chose.
- Attends ! dit la petite. Ce n'est pas le moment. (.) - C'est quand le bon moment ?
- Attends. » Et l'homme de s'interroger : quel est le bon moment ? Et d'interpeller, le chat, la grand-mère, l'étoile. Et chacun à son tour de s'interroger. Les enfants sont habitués à ce qu'on remette à plus tard ce qu'ils souhaiteraient vivre tout de suite. Ce n'est jamais le bon moment. Or là c'est l'enfant qui oblige l'adulte à attendre. Un questionnement sur l'usage du temps conté avec poésie et douceur par Géraldine Alibeu et illustré par des images en tissu, cousues puis photographiées.
Livre d'images sans texte, «La course au renard» a initialement été publié en 2004. Aujourd'hui réédité, il vient compléter la découverte du travail de Géraldine Alibeu dont le nouvel album «Le refuge» est paru en septembre. Au pôle Nord, tandis que les esquimaux s'assoupissent à la fin de la journée, un renard vient perturber le sommeil des chiens de traineaux qui se lancent à sa poursuite, entraînant leur conducteur dans le même temps. S'ensuit une course-pousuite avec l'ensemble des esquimaux réveillés et les rennes, venus à la rescousse. Un album drôle et sensible, entièrement porté par la puissance des dessins colorés et expressifs. À partir de 2 ans.
" Je suis l'un d'entre eux. Quelquefois, j'imagine que je suis un autre. " L'Un d'entre eux est un jeu d'observation et d'imagination. Quatorze images mettent en scène des personnages dans des décors variés : à la plage, à la piscine, dans le désert, à la terrasse d'un café. Un commentaire se glisse dans la bande inférieure du livre :
" L'un d'entre eux ne sait pas nager. On ne va pas en faire un fromage ".
" L'un d'entre eux hésite ".
Qui parle ? Un indice se trouve sans doute dans l'image. Mais les bandes découpées proposent, en les tournant indépendamment, une autre possibilité. Quelle est la vraie vie des gens qui se trouvent devant nous ? Les regarde-t-on différemment si l'on change de question ? Derrière un jeu apparemment léger, le " Je est un autre " cher à Rimbaud n'est pas loin. Entre poésie et curiosité pour l'autre, un livre délicatement illustré.
Lorsque Anaïs, Carl, Léo ou Salimata ferment les yeux, c'est pour mieux ressentir, rêver, grandir, partager. Un album réalisé en délicates broderies qui saisit ces petits moments de l'enfance au cours desquels la vie est intense. De drôles, tendres et joyeux poèmes qui invitent, après leur lecture, à vagabonder aves ses propres émotions... les yeux fermés.
Colorier, jouer et créer ! Une grande feuille recto/verso de 1 m x 1,50 m que l'on déploie par terre ! Avec des crayons et des feutres, on réalise seul ou à plusieurs les coloriages et les activités proposés par les artistes. Lorsqu'on a fini, on peut l'afficher comme un poster !
L'école, ça peut être très amusant. Dans la cour de recré ou la salle de classe, l'enfant relie des points, colorie des élèves étourdis, dessine sa directrice d'école ou le doudou perdu, gribouille dans des cahiers.
C'est l'histoire d'un jeune homme qui revient de la guerre, invalide. C'est l'histoire d'une jeune fille qui tombe amoureuse au premier regard. Et son amour est si fort qu'elle est prête à lui donner tout, jusqu'à manquer elle-même de disparaître...
Le petit chaperon rouge a décidément bien des soucis !
Alors qu'elle part chez sa grand-mère malade lui apporter une galette et un petit pot de beurre, une bande d'enfants se jette sur elle en criant : « Le père Noël ! Le père Noël ! » Elle a beau leur expliquer qu'ils se trompent, personne ne veut la croire ! Même le loup qui passe par là refuse de la manger. Déçu, le petit chaperon rouge rentre chez elle. Elle s'habille tout en vert. Au mois, on ne la confondra pas avec le père Noël ! Hélas, quand elle arrive, les enfants se mettent à crier en la voyant : « Peter Pan ! Peter Pan ! »
Les fauves rugissants et les animaux gluants ? Ils ne me font pas peur.
Les garçons de ma classe qui tirent sur ma tignasse ? Ils ne me font pas peur.
Être seule, le soir, dans ma chambre plongée dans le noir ? Cela ne me fait pas peur du tout.
À travers les mots d'une petite fille qui n'a pas froid aux yeux, Maya Angelou délivre son secret pour combattre les terreurs infantiles : s'ouvrir au pouvoir des rêves et de l'imaginaire...
Une leçon de vie d'une grande dame des lettres, poétesse, conteuse et romancière afro-américaine, figure de la lutte pour les droits civiques.
Madame Hibou vivait dans un vieil arbre. Un très vieil arbre. Elle aurait voulu avoir un toit, un vrai, au-dessus de ses aigrettes. Elle aurait voulu avoir une vraie cuisine, une vraie salle de bains et un vrai lit moelleux dans une vraie chambre peinte en jaune. Bien sûr, tous ses voisins nocturnes pensaient qu?elle devait être un peu folle. - Oublie tes rêves, répétaient-ils en faisant claquer leur bec.
Tu ne réussiras jamais à quitter ton vieil arbre. Mais Madame Hibou n?était pas du genre à se laisser décourager..
Un recueil de poèmes bienveillants et optimistes pour prendre soin de chacun« : »c'est la direction choisie par les auteurs pour se lancer dans ce projet commun, liant poésie et illustrations. Un livre à la libre cadence, à picorer à sa guise. Il y est question de rêve, d' "animots d'amour", de poème à vélo, d'un vieil homme ami avec l'océan, de désir de changer le monde ou de pied de nez aux râleurs de tout pays. Un imaginaire joyeux quand le monde est parfois morose. Les images de Géraldine Alibeu - variant les techniques (couture, crayons) et les formats - s'accordent au contenu affectif, à la liberté et à la douceur d'inspiration. Carl Norac est connu dans les écoles avant tout comme poète. Son « cartable rêveur » est le poème le plus étudié en CP et CE1 en France et dans toute la francophonie.
Ella Maillart était une aventurière et écrivaine du XXème siècle. Cet album nous emmène sur sa trace, de son enfance jusqu'à sa mort, depuis les rives du Lac Léman jusqu'au périlleux Turkestan chinois, en passant par l'URSS et l'Afghanistan. À travers l'histoire d'Ella, Kini touche à des thèmes plus larges, comme la condition des femmes ainsi que les ravages du tourisme de masse et de l'eurocentrisme.
Jean-Kevin veut faire ce qu'aucun ours n'a fait avant lui : chanter pour enchanter la forêt. Poussé par son amour de la musique et son désir d'indépendance, il travaille dur avec Pline l'oiseau, son professeur. Jusqu'à ce que sa voix s'envole par-dessus les cimes.
Lorsqu'il était tout petit, lorsqu'on lui demandait ce qu'il souhaitait faire plus tard, le petit Nicolas Bouvier disait « voyager ». « Voyager, ce n'est pas un métier », lui répondait-on... À 23 ans, avec son ami Thierry Vernet, il part enfin, à bord d'une robuste Fiat Topolino, pour 16 mois d'aventure à travers l'Europe de l'Est mais aussi la Grèce, la Turquie, l'Iran, le Pakistan et l'Afghanistan. Un voyage initiatique fait de coups de blues, de coups de coeur et de coups de chance qui forgera l'oeuvre à venir de l'écrivain-voyageur. « L'Usage du monde » était né.
Un petit garçon laisse son esprit vagabonder, et s'interroge sur la façon dont il est perçu par son entourage. Pour son chien, il est le maître, mais son professeur le considère comme son élève ; les élèves le voient comme leur copain arabe, alors que pour les Arabes, il est un petit Français. Serait-ce alors la couleur qui détermine la nationalité ? Pourtant, des Français sont noirs, jaunes, blancs... Tout est question de point de vue.
Le thème de la nationalité porté par le texte plein de bon sens d'Antoine Guillopé, et les collages délicats de Géraldine Alibeu.
Une drôle d'histoire de rencontres avec le monde et de liens créés avec ses habitants.
Elever un poisson, posséder une fleur, faire un voeu au clair de lune avec ses amis lapin et grenouille... voilà des passe-temps qui occupent drôlement la Bête. Après La Bête et les petits poissons qui se ressemblent beaucoup, quatre nouveaux épisodes farfelus de la Bête qui, passant par là et connue de personne, s'attire très vite les questions et s'attache immanquablement les affections.
Il était une fois une énorme roche. Chacun croyait qu'elle était inerte. Elle, ça la révoltait : que savaient-ils de ses désirs et de ses rêves ceux qui en parlaient ? Un géologue de passage, à qui elle confia son amour du vent, n'eût que mépris à son égard. Et tandis qu'elle lui demandait de l'emporter avec lui en voyage, lui, sûr de son savoir, ne songeait qu'à la réduire à rien avec son marteau. A rien ? En poussière plutôt ! Mais la poussière, on le sait, ça s'envole. et parfois ça pique les yeux !
Que de questions ! Tout le monde pose un tas de questions à la Bête : les petits poissons, les oiseaux, le lapin, la tortue...
Et même la mouche ! Une drôle d'histoire de rencontres avec le monde et de liens créés avec ses habitants.