Les affaires de violences policières sont au coeur de l'actualité.
Des petits trafics aux détournements tolérés, la corruption résiste à toutes les chartes de déontologie.
De l'usage du fusil LBD à l'affaire Neyret ou à celle de la BAC des quartiers nord de Marseille, on pénètre à l'intérieur de la très secrète Inspection Générale de la Police Nationale.
On croise au fil de ce qui est un véritable récit les personnages les plus divers, des ministres de l'Intérieur, jusqu'à... Jean-Paul Belmondo.
Cette inspection des services est de plus en plus critiquée : à juste titre ?
Voilà donc une grande enquête avec de nombreux témoignages d'avocats, de policiers, de responsables associatifs qui recueille des documents inédits de la justice, de l'IGPN, de la Police...
Un document exceptionnel et un auteur, Frédéric Charpier, qui suit la police depuis 30 ans, sans préjugés mais aussi sans la moindre complaisance.
Le 21 mai 2013, une figure de l'extrême droite radicale, Dominique Venner, se suicide à Notre Dame de Paris. Visant à réveiller le peuple de France, son geste braque les projecteurs sur un précurseur de la théorie du grand remplacement, mais aussi sur un activiste qui n'a pas hésité, par le passé, à recourir au plastic pour défendre l'Algérie française.
De l'OAS au néonazisme skin, de l'assassinat de Pierre Goldman à la mort de Clément Méric, c'est toute une nébuleuse où se côtoient, pendant des décennies, des anciens de la Waffen SS et des anciens collabos, mais aussi des braqueurs, des mercenaires, des chefs d'entreprise, des policiers, des hommes politiques, des agents du renseignement (français et étranger), excellant dans l'assassinat, le hold-up et le terrorisme.
Et aujourd'hui ? Cette histoire n'est peut-être pas terminée, affirme l'auteur. On sait peu que la montée de l'ultra-droite en France et en Europe suscite l'inquiétude des autorités. On assiste à une recrudescence de groupes identitaires, dont certains prônent le survivalisme, qui se disent prêts à en découdre. De quoi alimenter la crainte d'un renouveau de l'action violente à l'extrême droite, dont on a pu oublier, avec l'opération de respectabilisation du Front National, l'engagement ancien en la matière.
« Cette enquête retrace, pour la première fois, l'histoire de la conversion de Jean-Luc Mélenchon au « bolivarisme », ce néo-populisme qualifié de « socialisme du XXIe siècle ». Mélenchon n'a jamais caché son admiration pour Hugo Chavez mais, jusqu'à présent, on ne connaissait pas la nature exacte de leurs liens. Tout se résumait à un acronyme opaque, l'ALBA, imprimé sur les programmes de la France Insoumise aux élections présidentielles de 2017. Mais derrière l'ALBA se dresse la personne d'Hugo Chavez et l'ombre d'une « opération d'influence » conduite en secret, depuis Caracas, par une « cellule spéciale » lovée au coeur du palais présidentiel. L'objectif de cette cellule était de fédérer en Europe un puissant réseau de soutien, puisant ses recrues dans les rangs de « l'autre gauche », que ce soit en Espagne, en Grande Bretagne, en Grèce ou en France.
Le bolivarisme de Mélenchon ne s'arrête pas à des alliances politiques : il a façonné par mimétisme la méthode du chef des Insoumis et de ses alliés : guerre de communication, haine des médias, stratégie d'intimidation, théories du complot érigées en système. Autant de pratiques qui ont été initiées et théorisées en Amérique Latine, au début des années 2000. Cette doctrine politique a éclaté au grand jour lors des récentes crises qui ont secoué les Insoumis. L'affaire des assistants parlementaires, celle des comptes de campagnes et les perquisitions au siège des Insoumis ont jeté une lumière crue sur le mouvement de JLM. Il s'agit à présent d'en éclairer les dessous- documents à l'appui. ».
F.C.
Revisitant les épisodes les plus significatifs du parcours politique de Jean-Luc Mélenchon, dont son passage dans les rangs du groupe trotskiste de Pierre Lambert, Frédéric Charpier souligne les influences qui ont façonné le chef des Insoumis, du trotskisme au mitterrandisme et au « bolivarisme », esquissant le profil d'un homme toujours en quête d'un mentor providentiel.
Ce livre a pour ambition de reconstituer l'histoire de la lutte anti- terroriste française contre l'islamisme depuis les premières heures du conflit algérien jusqu'à nos jours.
Il décrypte de manière très précise comment les services de sécurité français sont devenus experts lors de la guerre d'Algérie au point de modéliser les différentes facettes de ce qui constitue les bases de l'antiterrorisme aujourd'hui.
L'ouvrage montre ainsi l'évolution des techniques d'enquête, s'interroge sur la mauvaise coordination des services et pointe des errements dans la gestion politique des récents attentats et la mauvaise appréciation de la réalité par le pouvoir.
Il dresse de nombreux portraits de groupes activistes et établit les coulisses de l'émergence des groupes islamistes dès les années 1970, décrit les liens de la mouvance islamiste avec le grand banditisme.
Pour cette enquête inédite, l'auteur s'est appuyé sur un matériau très complet provenant des services secrets, de la police de renseignement, de la PJ ou encore de dossiers judiciaires, et sur une série d'entretiens avec des hauts responsables du renseignement et de la lutte antiterroriste.
Les points forts :
- une enquête avec du recul qui remonte le fil de 1954 à nos jours ;
- un journaliste d'expérience ;
- de nombreuses révélations.
Jacques Duclos (1896-1975) Face : Un grand leader populaire Dirigeant du Parti communiste français, responsable du PCF clandestin sous l'Occupation, Jacques Duclos est député dès 1926 puis sénateur, maire, et candidat à la présidentielle de 1969 où il recueille près de 21% des suffrages.
Pile : Un espion au service de l'URSS .
Le parcours de Duclos est indissociable des coulisses les plus scabreuses de l'histoire du PCF et de l'Internationale communiste (Komintern puis Kominform).
Duclos appartient à l'appareil parallèle créé en marge du parti légal. Les archives des services de renseignements français, espagnols, suisses, américains ou russes encore inédites mais accessibles apportent, sur de nombreux épisodes de sa carrière, des éclairages précis, définitifs, et des certitudes. Plus de doute sur la compromission du parti dans des opérations d'espionnage mais aussi des enlèvements et des assassinats. Plus guère de doute non plus sur l'appartenance de Duclos à l'appareil de renseignement soviétique.
Pour la petite histoire :
À la fin de sa vie il fait figure d'enfant chéri de la nomenklatura soviétique. Pour ses 75 ans, il reçoit l'Ordre de Karl Marx la plus haute distinction remise par la RDA. La même année, le chef de l'Etat soviétique, Nicolas Podgorny, le décore de l'Ordre de Lénine lors d'une cérémonie que retransmet la télévision soviétique !
Après sa mort, l'Etat soviétique émettra un timbre à son effigie.
Génération Occident retrace l'histoire méconnue et parfois secrète de jeunes gens passés de l'extrême droite à la droite d'aujourd'hui ; leur engagement était sérieux, certains ont tenu des rôles de premier plan (trésorier, chef du service d'ordre, publiciste, « théoricien »...) : Alain Madelin, Hervé Novelli, Claude Goasgen, Gérard Longuet, Xavier de Bongain (Raufer), Patrick Devedjian, Alain Robert, Gérard Écorcheville, Anne Méaux, Roland Jacquard, Patrick Mahé, William Abitbol, Guy Tessier, Frédéric de Saint-Sernin... sont désormais des figures de la droite.
Frédéric Charpier raconte la genèse des mouvements dans les années 60 (collaboration, OAS) et leur fonctionnement « en bandes ». Puis, très vite, viennent les bagarres avec l'extrême gauche et les règlements de comptes internes. Ainsi l'affaire de Rouen : les parisiens d'Occident vont tabasser dans les règles un groupe de gauchistes à la faculté de Rouen : un blessé grave, arrestations et procès ; de même, l'affaire Duprat : co-fondateur d'Occident, fondateur du Front National, agent de la DST et des RG, François Duprat est assassiné en 1978. Si l'enquête n'a jamais abouti, plus personne ne doute aujourd'hui qu'il a été victime de son propre camp.
L'auteur décrit ensuite le reclassement progressif et méthodique dans la droite classique ; de 1968 à 1986, des « filières » ont veillé à l'avenir politique des anciens d'Occident, d'Ordre nouveau et du Parti des forces nouvelle (PFN). Les principales avaient pour noms Albertini, Pasqua et Foccart.
Beaucoup d'autres militants ne sont pas inféodés à un parti politique mais ont opté, après les bandes, pour le compagnonnage - réseaux et vieilles amitiés.
Dans la Constitution de la Ve République, la concentration des pouvoirs dans les mains d'un seul homme justifie à elle seule l'expression de « monarchie républicaine ». Et de De Gaulle à Macron, tous les présidents ont abrité au « Château » des hommes de main en marge des institutions officielles, sous les statuts les plus divers mais toujours adeptes des « méthodes musclées ».
Depuis l'époque des « gorilles du Général », ils reçoivent leurs ordres directement du président, voire de son épouse pour le dernier en date, et agissent en contournant les hiérarchies traditionnelles. On les voit peu, mais on les craint. Et on a raison : chargés de la sécurité, mais aussi de la vie privée du locataire de l'Élysée, et d'innombrables missions secrètes révélées ici, ils fascinent autant qu'ils terrorisent ou révulsent.
Frédéric Charpier a enquêté sur ces hommes de main au service du « PR ». En décortiquant les mandats successifs de nos présidents, il met au jour une invraisemblable accumulation de coups tordus, souvent ignorés du grand public, et qui ne sont guère à l'honneur de la République. De Jacques Foccart à Alexandre Benalla, une plongée dans les égouts de notre « démocratie ».
L'enquête qu'a menée Frédéric Charpier permet de dévoiler les zones d'ombre et les louvoiements de ce personnage insaisissable, et rétablit les faits. De la Convention pour la 6ème République devenue un simple instrument du pouvoir personnel de son créateur, à sa carrière de ministre du Redressement productif, il se dégage surtout le profil d'un homme girouette, politiquement versatile, capable de s'allier avec Martine Aubry aussi bien qu'avec DSK.
Le livre pointe les nombreuses contradictions d'A. Montebourg : l'ancien avocat qui dénonçait avec virulence la « Francafrique » en 1998 se retrouve à vanter auprès d'un chef d'Etat africain peu connu pour son amour de la démocratie le savoir-faire du groupe Bolloré ; partisan de l'économie verte durant les primaires socialistes de 2011, il devient, une fois ministre, le VRP du groupe Areva notamment en Arabie saoudite où il entretient des liens privilégiés avec le groupe Ben Laden ; après avoir férocement combattu TF1 et le groupe Bouygues, il devient un allié indéfectible de Martin Bouygues ; chantre du « made in France » il démarre en 2015 une carrière d'entrepreneur chez Habitat, propriété du groupe mondialisé Cafom.
On l'aura compris, l'homme qui se veut le recours à gauche pour l'élection présidentielle de 2017 ne sort pas indemne de cette remarquable enquête.
Sa vie, son action politique, ses idées. Tout semble limpide chez Nicolas Sarkozy. L'homme ne cache rien, il est direct, spontané, énergique... Ce portrait flatteur résulte avant tout du formidable système médiatique que Nicolas Sarkozy a déployé autour de lui. Jamais les médias n'auront à ce point contribué à créer, en France, un homme politique, à tracer et à nourrir son destin, à fabriquer sa légende et sa popularité. Mais surexposition médiatique ne rime pas forcément avec transparence. Qui est le véritable Nicolas Sarkozy ? Un authentique réformateur ou un manipulateur sectaire ? Qui sont les hommes qui l'entourent et qui l'inspirent ? Enfin et surtout, quelles sont réellement ses idées ? Son bilan est-il bien celui qu'il met en avant ? Une enquête fouillée, un livre sans concessions, indispensable en prévision des futures élections présidentielles.
Cet ouvrage lève le voile sur la véritable histoire de l'extrême gauche trotskiste depuis l'exil de Trotski, en 1929. Six années d'enquête, des centaines de documents, des témoignages inédits pour décrire une incroyable aventure humaine, avec ses drames, ses trahisons, ses coups de théâtre et ses personnages hauts en couleur.
Ce livre permet enfin de mieux comprendre les divisions du mouvement trotskiste, la façon dont ses membres ont pratiqué l'entrisme, par exemple, en France, au PS, au PC, au PSU, à FO ou encore dans la franc-maçonnerie.
Frédéric Charpier démontre en quoi les trotskistes, contrairement à certaines idées reçues, ont bien été des acteurs de l'Histoire. Beaucoup ont été arrêtés, torturés, déportés ou fusillés sous l'Occupation, d'autres exécutés par les tueurs de Staline. Déchirés par les querelles internes, ils ont néanmoins participé à tous les combats de l'après-guerre, auprès de Tito et du FLN algérien, à Paris en 1968, dans les guérillas sud-américaines, et sont aujourd'hui à la tête des mouvements antimondialisation.
Une histoire inédite du trotskisme qui reprend de manière chronologique tous les épisodes de l'aventure de l'extrême gauche jusqu'à nos jours.
Frédéric Charpier est né en 1955 en Avignon. Écrivain, auteur de films documentaires, il est actuellement journaliste d'investigation au "Vrai Papier Journal".
Ce document exceptionnel retrace trente années d'opérations anticommunistes, pour l'essentiel demeurées inédites, menées à l'abri des services secrets par une officine à la façade honorable et ayant pignon sur rue. A sa tête, Georges Albertini (1911-1983) qu'un destin chaotique et sulfureux a conduit du socialisme au nazisme sous l'Occupation, puis à l'anticommunisme.
Après-guerre, Albertini hante les cercles fermés du microcosme politique tandis que de nombreux tentacules le lient à de puissants groupes financiers et patronaux ainsi qu'à la plupart des services secrets engagés dans une lutte secrète et sans merci contre l'Union soviétique. En toute discrétion, l'homme opère sous couvert d'une organisation que ses employés surnomment « la Centrale » et au sein de laquelle se camouflent nombre d'anciens nazis et d'anciens collabos.
L'auteur a bénéficié d'une documentation exclusive provenant des archives de l'officine et des services spéciaux français. Il nous révèle le rôle d'une organisation qui a exercé, dans la vie politique française, une surprenante influence, et nous dévoile les dessous de la guerre froide dans ce qu'elle a eu de plus trouble et de plus sombre.
La multiplication des scandales politiques ces dernières années s'est accompagnée d'un soupçon récurrent sur la nature et le lieu du vrai pouvoir. La presse a évoqué à maintes reprises cette basse police politique en dénonçant les officines, ces cabinets noirs, sans pour autant lever le mystère sur cette réalité. Qu'est-ce qu'une officine ? Informelle et variable, une officine dissimule par principe et nécessité sa véritable activité. Elle se cache dans les replis les plus ordinaires d'une société commerciale ou de relations publiques, d'une association ou n'est qu'un point de ralliement comme un simple appartement. Elle peut se loger dans un service public ou même s'articuler autour d'un seul homme. Que font ces officines? Elles servent aux basses oeuvres de la politique, en se livrant à des chantages, des manipulations, des intoxications ainsi qu'à des opérations de déstabilisation ou de dénigrement. Elles fabriquent des lettres (dénonciations fiscales par exemple), des pamphlets anonymes ou encore de vrais-faux casiers judiciaires afin de nuire. En politique comme en affaire, tous les coups sont désormais permis. Frédéric Charpier a mené une longue enquête, recueilli de nombreux témoignages et consulté une quantité incalculable de documents (dont les 2400 pages des fameux "carnets Bertrand") pour tenter de lever le voile sur les coulisses occultes des années Chirac, du réseau de barbouzes orchestré par Jacques Foccard jusqu'aux méandres de l'affaire Clearstream.