Ce recueil de poèmes en vers libres s'inscrit sous le signe de l'envolée, du mouvement, du changement dans l'espace et dans le temps. À l'image des oiseaux, le poète ne cesse de bouger, de chercher ailleurs une terre plus propice à ses désirs et à ses rêves ; à l'image du caméléon, il aime à se couler dans les paysages d'ici et d'ailleurs, à s'identifier aux êtres qu'il rencontre, afin de comprendre «l'Autre», de vibrer avec lui, et de vivre mieux. Tout en rêvant la tête en bas aux antipodes, il arpente le Paris du nord-est et les allées de la mémoire dans les cimetières parisiens, s'attarde aux vitrines et dans les musées, bref, se perd pour mieux trouver, par la grâce du verbe, la route infinie des Hespérides.
D'une lecture aisée et agréable, ce recueil de proses est en somme une petite phénoménologie du quotidien, où l'humour ne cesse de pointer le bout de son nez. C'est ainsi que l'on passe d'un éloge appuyé des bancs publics, paradoxalement vif, à celui des tropiques humides, fruité à l'envi; des saisons à la campagne où la langue se repose à celles de la ville où tout s'électrise. Qu'elles soient des villes ou des champs, ces proses poétiques ont de l'allure et de l'allant à revendre, une fraîcheur et une tonicité de bon aloi.
Dans ce recueil de poèmes, l'auteur entend revisiter entre tragique et dérision le passé des vies «ordinaires», celle de ses proches en particulier. Remontant l'arbre généalogique, il interroge le monde des «choses», statues, peintures, photos, objets du quotidien aussi bien que les appartements et les histoires d'amour qui s'y sont déroulées. Ses poèmes sont pour la plupart faits d'une seule longue phrase découpée en vers que l'auteur distribue avec un art consommé de justesse et d'ironie. On dirait un album de photos en noir et blanc commenté par un peintre fauviste. La voix doucement moqueuse et mélancolique du poète rend sensible cette réalité indicible : le vertige du temps qui passe.
Sur du papier d'amour - des lettres ! - ou à la plage, mots périssables, les revoici aux fenêtres via la focale de la vitre ou par l' oeil amoureux noir de Franz Ka a, les revoici après le lent travelling des balançoires, les Ô d'automne et d'écriture, cherchant dans l'impasse le rapprochement des corps, contre le froid la sève qui reprend, les mots, langue aimée, perdue dans les allées de l'Europe, entrée puis sortie du théâtre, qui ne tiennent qu'à un fi lm, amour des mots - continuons.
Dans les sciences agronomiques, l'horizon du sol permet d'observer le sol de profil, transversalement. Vus en coupe, les horizons se superposent et révèlent les différentes tranches de vies qui se succèdent et le composent.
C'est ce sol en surface qu'on parcourt à son tour, où l'on habite comme un énième sédiment. On s'y allonge, y demeure, le temps d'un répit, d'un rêve ou d'un souvenir. Le temps d'envisager les perspectives, de les scruter à hauteur de motif, debout ou à l'horizontale pour lire dans l'herbe, se souvenir, rêver ou se rêver mort déjà, énième fragment. Des textes comme autant de strates de vies passées là, où futur et passé se mêlent.
" Où se jouent et se donnent à voir toutes les nuits des vies sur les planches, dans la rue, dans le rapide frôlement des âmes, les pas perdus de Nadja qui s'éloigne, en vues non pas privées mais prenables où l'oeil s 'étonne, déjoue le temps puis passe sous le théâtre des opérations.
".
comme on effleure ou en réchappe, des textes qui se déplacent des leçons de l'été à celles d'une histoire proche, parfois dans l'herbe - amour -, en vues anglo-normandes, et contre l'inertie se hâtent - lue, parlée, écrite - en formes brèves ou plus longues, au bord de la marche.
Des textes en prose avec pour fil conducteur le train, ponctués de poèmes qui forment une transition d'une saison à l'autre. Volontairement contraints dans une forme identique, ils se trouvent comme enfermés dans la page et constituent une succession d'images semblable à un film animé.
Pourquoi les oignons font pleurer ? Comment peut-on changer la couleur d'un aliment ? Est-ce possible d'être allergique aux cacahuètes ? 15 questions pour croquer à pleines dents la thématique de la cuisine et ses multiples facettes.
Cet ouvrage aborde les principales classes thérapeutiques médicamenteuses par disciplines médicales. Les mécanismes d'action effets thérapeutiques et recommandations concernant les effets iatrogènes qu'elles sont susceptibles d'induire y sont détaillés sous forme de fiches synthétiques claires et didactiques grâce à une structure systématique : mode d'action/propriétés indications effets indésirables contre-indications et précautions d'emploi interactions médicamenteuses modalités de prescription conseils au patient etc. Des encadrés permettent de repérer rapidement les points essentiels à retenir et de nombreux schémas et tableaux sont proposés afin de synthétiser et fixer les connaissances. Des QCM avec corrigés en fin d'ouvrage permettent enfin de s'entraîner et s'autoévaluer. Un mini-site Internet complète cette offre en donnant accès à des tableaux de posologie détaillés et des exercices en ligne.