La jeune Madeleine est gagée comme domestique chez Michel Cordier, un fermier veuf, pour s'occuper de deux enfants, Eulalie et Georges, et tenir la maison.
Elle s'attache peu à peu aux enfants, allant même jusqu'à dilapider ses économies, pour qu'ils soient au moins comme les autres, et même mieux.
Elle doit cependant subir les attaques du diabolique Boiseriot, ancien valet de la ferme, jaloux et catholique de surcroît.
Dans une atmosphère oppressante, où trois mondes, - catholiques, dissidents « réfractaires» et protestants - se supportent difficilement, toujours à la limite du conflit, la situation de Madeleine se dégrade progressivement.
Écrivain de la ruralité, l'auteur dépeint un monde qui n'existe plus, un monde dont les derniers vestiges ont disparu dans les années 1950 et 1960, le monde paysan français d'antan. Ainsi, dans Les Creux de Maisons, l'auteur s'attache-t-il à relater, à conter plutôt, la vie d'un journalier et de sa famille dans une campagne de l'Ouest. Vie d'une dureté que l'on ne s'imagine plus, régie par une économie des plus strictes, l'autarcie étant la règle pour la plupart des produits de consommation courante. Très grand roman paysan, Les Creux de Maisons offre au lecteur une immersion totale dans un univers historiquement encore proche, mais ô combien éloigné du nôtre par ses conditions de vie.
L'intrigue se situe dans le monde paysan, fier, âpre et taciturne. Passionné par la possession de la terre, Mazureau exige de sa fille un mariage qui devrait lui permettre d'acquérir « la parcelle 32 » et ainsi de reconstituer le patrimoine familial. Son petit-fils, Bernard, un garçon, plein d'arrogance et de méchanceté, suit les traces de son grand-père, ce qui comble de bonheur ce dernier ...
Un classique de la SF française et du roman apocalyptique, stupéfiant cri d'alarme contre une « science sans conscience », initialement paru en 1925