Doigt humide en constant zwipage d'écran de son smartphone, fesses molles phosphorescentes posées sur des toilettes d'eau potable, lunettes mal ajustées, le mâle blanc chie. Cet auteur de BD, célibataire habitant en banlieue, n'aime pas trop sortir de son appartement pour affronter le monde extérieur. À priori ouvert, il va vite découvrir que quand la mendiante du Monoprix vient chez lui, puis un ami à elle, puis Christian Clavier, il n'aime pas non plus... D'une comédie française en huis-clos à un thriller mystique, Eric Salch fait partir en vrille les certitudes d'un stupide mâle blanc, dans un style graphique reconnaissable mais dans un registre inattendu et inventé pour l'occasion : le "Salcher" !
La périgourdine n'arrangera pas leurs misères... On ne va pas vous réexpliquer Les Misérables de Victor Hugo. On connaît tous les histoires de ses personnages. Celle du pauvre bougre Jean Valjean qui un jour vola un pain, se fit mettre au bagne pendant 19 ans et toute sa vie tenta de racheter ses pêchés. Celle de la petite Cosette, orpheline et élevée par les raclures de Thénardier. Celle de cet indécrottable adorateur du livre des lois qu'est Javert, défenseur obstiné de la justice.
Celle de Marius, jeune intellectuel bohème et amoureux de Cosette. Celle de Gavroche, archétype du joyeux gamin des rues parisien... Tout ça, on le sait déjà plus ou moins, mais ce qu'on ne connait pas, ce que jamais on n'aurait pu imaginer, c'est la version des faits par Eric Salch. Drôle et tragique, aidé d'une poésie fiévreuse et souillée bien à lui, Eric Salch livre une vision personnelle et décalée des Misérables.
Si le récit suit parfaitement la narration de l'oeuvre originale et que la pertinence de son propos reste indéniable, Eric Salch grossit les traits, ajoute anachronismes et absurdités pour ainsi nous faire rire du drame et du terrible de cette sublime tragédie romanesque.
Une sélection d'observations sur l'actualité à travers les looks les plus édifiants qu'E. Salch a posté sur Facebook entre 2015 et 2016.
Après le LookBook et Les Branleurs (avec Manu Larcenet), Salch livre un album intime, tendre et joyeusement cynique sur la paternité.Quel avenir pour les pères divorcés, inconséquents, branleurs, angoissés et rongés par la culpabilité ? C'est à cela que répond Salch avec un album drôle et touchant inspiré de sa vie.
Dans la lignée de son précédent album « Les Meufs cool » qui racontait des saynètes de sa vie conjugale, Salch se focalise cette fois-ci sur son rôle de père et le résultat est à mourir de rire ! A l'occasion de vacances en famille, Salch confronte ses responsabilités de père, à sa propension à l'indulgence et à la décontraction...
On vous rassure, Salch ne sombre pas dans la chronique doucereuse d'une parentalité épanouie et redouble d'autodérision et de cynisme ! Il se révèle être un conteur hors pair, drôle, tendre, souvent impertinent et même parfois féroce !
Un album autobiographique très touchant dans lequel on pleure de rire, et on pleure tout court de temps en temps.
Pop Corn ! Réalisé pour La Matinale du Monde, Eric Salch s'est plié au jeu de se rendre chaque semaine au cinéma puis de partager ses impressions sous forme de strips. Ce recueil propose pas moins d'une trentaine de films, Get Out, La Forme de l'eau, Problemos, Star Wars, Place publique, The Square...
Disséqués, critiqués, commentés par Eric Salch.
L'auteur du Look Book et des Meufs cool revient comme spectateur du 9è art et critique de films avec talent et beaucoup d'humour.
Attention attention, pour tout achat de Pop Corn chez votre libraire, un sachet de pop-corn offert !
Une chaussette est posée là. À même le sol.
Entre spleen et hystérie, elle pense à sa vie. Sa vie si dure depuis qu'elle a perdu sa moitié, si seule depuis que les miettes à côté ne veulent même pas lui adresser la parole. Laissant partir son inconscient dans des envolées lyriques et alpaguant le lecteur, elle nous laisse témoin de son désarroi et de sa superbe. Une chaussette sale, ça n'a rien de très attrayant. Mais animée de la voix et de l'esprit dérangé de Salch, cela donne tout de suite une autre dimension à cet insignifiant accessoire du quotidien. L'auteur de Lookbook n'a rien perdu de sa verve énervée pour s'adresser à son lecteur. Oui ! TOI ! Le lecteur !
Histoires courtes et histoires longues rythment cette suite tant attendue d'Eric Salch.
Afin de surprendre ses lecteurs, en contrepied du premier tome, l'auteur n'hésite pas une seconde à raconter ses rencontres du point de vue de «la meuf».
Cette alternance de strips «vus par» fonctionne comme une montagne russe où le rire remplace les cris et la peur.
Prenez un chat psychopathe nommé Troufignon, une adorable peluche défoncée à la 8.6, une méthode de régime révolutionnaire, un joint qui parle, des birkenstoks avec des chaussettes blanches de sport, un éditeur érotomane en peignoir mauve, des collègues de travail dans leur intimité la plus sordide, des suppositoires en kimono, des angoisses existentielles... Secouez bien le tout, ajoutez une rondelle de citron pour la couleur et dégustez l'univers truculent, provocant et hilarant du cerveau de Eric Salch. Ne pas dépasser la dose prescrite.
Quand tout ça a-t-il déraillé ? Certainement après la publication de son premier album chez les Rêveurs « Les Meufs Cools » dans lequel il se met en scène peu à son avantage. Beau petit succès. L'album est réimprimé plusieurs fois. Entre deux planches, il s'adonne à des petits crobards « Lookbook » qu'il poste sur Facebook. Carton planétaire ! Tant et si bien qu'il est à présent davantage célèbre pour ces fameux posts tellement bien vus ! En gros, il s'agit de l'actu observée à travers les looks les plus édifiants : le Look Chauffeur de Taxi, le Look Roland Garros, le Look Jeune UMP, le Look migrant... Une simple Stan Smith commentée par ses soins postée sur Facebook : 1 300 000 vues, 9 000 likes, 2 000 partages... À ce niveau, oui, on peut parler de phénomène de société !
Ah ! si Eric Salch se doutait qu'un jour il recevrait un coup de téléphone de Manu Larcenet pour lui proposer de réaliser une bande dessinée ensemble.
Une proposition qui ne se refuse pas mais qui ne s'improvise pas non plus. Eric Salch met en place des stratagèmes terribles dans le scénario de cette histoire pour contraindre Manu Larcenet dans un Dogme. Le récit de ce premier tome est construit sur un échange entre les deux auteurs, chacun se renvoyant la balle avec son dessin et son talent.
quand la plume racailleuse d'el diablo rencontre le crayon assassin d'eric salch, le résultat : un cocktail molotov fortement dosé en sexe, défonce et chicots cassés.
des histoires pour les grands à ne pas mettre entre toutes les mains.