Quelque part en Alsace, en 1967. Un chauffard jette sur le bord de la route une femme abattue d'une balle dans la tête. Contre toute attente, recueillie par une joyeuse bande de marginaux, elle survit, non sans séquelle pour sa mémoire.
Pour l'inspecteur général Cédric Mann, l'énigme de cette miraculée sans identité s'annonce complexe. Pour quelle raison a-t-on voulu l'abattre ? À quel milieu estelle liée ?
Mais un mystère ne vient jamais seul, et très rapidement les incendies se multiplient à travers Strasbourg. La ville est manifestement la proie d'un pyromane méthodique.
L'inspecteur et son équipe vont avoir fort à faire...
Après Meurtre aux arts déco, la première enquête de Cédric Mann, Emmanuel Honegger mêle avec jubilation la tendresse, l'excentricité artistique et le grondement des flammes, pour notre plus grand bonheur.
Vendredi 24 mai 1974. Les radios unanimes pleurent la mort de Duke Ellington.
Borgo, lui, étudiant à l'école des Arts décoratifs de Strasbourg, rejoint sa troupe d'amis dans un café de la ville. Son objectif: monter, pour ses camarades artistes, une fête qu'on n'oubliera pas. Clandestine, délurée, libérée.
Le même jour, on trouve dans les jardins de l'école le corps du concierge, abattu d'une balle dans la nuque.
L'enquête de police va compliquer les préparatifs de Borgo. mais il n'est pas homme à abandonner. Et dans la fièvre des coeurs et des corps, lui et ses amis vont continuer leurs préparatifs. La fête sera créative et orgiaque. mais ils seront mêlés malgré eux aux secrets que la mort du concierge va amener au grand jour.
Cette oeuvre, peinte après la révolution de 1848, s'aborde comme un livre d'histoire. Surchargée de symboles politiques et religieux, il a fallu deux années de travail à l'auteur pour en décrypter les messages cachés.
La censure sous le second Empire avait amené Théophile Schuler à « écrire entre les lignes ». Faire revivre sa pensée républicaine est le résultat d'une enquête minutieuse avec des rebondissements et doubles pistes dignes d'un roman policier.
Préface de Rémy Valléjo, frère dominicain, et postface de l'historien Georges Bischoff.
« Quand les formes deviennent attitudes » fait évidemment contradiction à la célèbre exposition qui s'est tenue à Berne en 1969 « Quand les attitudes deviennent formes ».
Paul Linder avait alors 44 ans et son art se situait à l'opposé de la scène contemporaine, « Les citadins », comme il les nommait.
Lui-même se positionnait dans la filiation de Rodin, Bourdelle, Arp, et s'attachait autant à la pureté de la forme qu'à la nourriture de l'âme, l'une imprégnant l'autre de lumière, force modulante et force créatrice.
Daniel Selig, enfant de Colmar, l'un des fers de lance des « modernes », rassemblés dans le groupe art-recherche le bien nommé, faisait une peinture éminemment décorative, narrative et sensuelle. Qui soupçonnerait derrière la moustache débonnaire et le sourire toujours accueillant du bon docteur Selig cet autre univers, celui du peintre, nourri de surprenantes lectures, où le rêve et l'imaginaire côtoient l'irréel et le fantastique ?
Ce livre retrace les deux carrières d'Alfred et Daniel Selig, peintres père et fils, et pourtant si différents l'un de l'autre. L'un à qui Hansi dit un jour amicalement « Selig, du bisch de bescht », tu es le meilleur, et l'autre brillant par sa précocité, il exposa dès dix-huit ans, et l'abondance de son oeuvre.
On connaît Louis-Philippe Kamm comme le peintre qui sut représenter les paysans d'Alsace avec une patte et une âme hors du communs.
Mais on ne connaît pas forcément Kamm dessinateur. Ce livre retrace les talents méconnus de Kamm en entrant dans l'intimité de son travail de création. Les croquis préparatoires ici rassemblés mettent en lumière un homme qui avait saisir l'âme autant que la sensualité de la figure humaine.