Édition de poche de ce roman noir d'une poignante humanité, le premier écrit par Don Carpenter, salué par Georges Pelecanos, Chris Offut ou encore Richard Price. «Sale temps pour les braves» croise le destin de deux jeunes laissés-pour-compte dans l'Amérique des années 1950 : scellée aux heures de leur jeunesse dans les rues de Portland, l'amitié entre Jack, orphelin rebelle, et Billy, jeune prodige du billard, prendra une nouvelle dimension lorsqu'ils se retrouveront des années plus tard, tous deux en détention à San Quentin...
Abandonné dès sa naissance en pleine crise de 1929, Jack Levitt traîne ses airs de mauvais garçon et ses pulsions meurtrières dans la grisaille de Portland.
Empoisonné par l'amertume qui fait bouillir son sang, Jack suit depuis toujours le parcours d'isolement que la société a prévu pour lui. Après l'orphelinat, la maison de correction?; après la prison du comté, la prison d'État. Jack a vingt-six ans quand il sort de San Quentin.
Affranchi par la connexion qui l'a uni à son codétenu Billy Lancing, Jack tentera de se libérer de la solitude de la vie, son ennemie de toujours, à travers l'aventure conjugale et la paternité. Mais là encore, la liberté est hors de portée.
Lorsque Irwin Semple sort de l'asile psychiatrique de Cannon après dix-huit ans d'internement, il a trente-cinq ans, doit refaire - ou plutôt commencer - sa vie, la tête pleine de souvenirs adolescents encore à vif. À force de persévérance, il parvient vaille que vaille à se réinsérer, jusqu'au jour où il croise Harold Hunt, ancien leader d'un clan qu'il rêvait d'intégrer au lycée. Irrémédiablement associée au tragique événement qui a conduit à son internement, la vision de Harold déclenche un nouveau choc chez Semple. Partagé entre son éternel besoin de reconnaissance et un certain désir de vengeance, va-t-il parvenir à passer outre et aller de l'avant ?
Dans ce deuxième roman, composé juste après Sale temps pour les braves, Don Carpenter explore avec puissance et empathie les existences de ces âmes perdues, leurs fêlures, leurs doutes et leurs espoirs, profondément humains.
Réédition en poche de ce texte que Don Carpenter considérait comme son meilleur livre. Norman Mailer affirma pour sa part qu'il s'agissait du meilleur roman qu'il lui ait été donné de lire sur Hollywood. Une vision « optimiste » rarement exploitée parmi les sombres classiques du roman hollywoodien - N. West, J. Didion, F. Scott Fitzgerald, B. Schulberg... - auxquels «Deux comédiens» vient heureusement s'ajouter.
Fin des années 50, entre San Francisco et Portland, alors que la Beat Generation rebat les cartes de la littérature sur fond de jazz, un groupe de jeunes gens rêve d'une vie d'écriture, Charlie revient de la guerre de Corée avec le puissant désir d'écrire « le Moby Dick sur la guerre », Sur les bancs de la fac, il rencontre la très talentueuse Jaime, rejetonne de la classe moyenne. Coup de foudre quasi immédiat. Mais au temps de l'amour succède celui de l'apprentissage, et les rêves vont devoir s'accommoder des tours joués par la vie. Quels écrivains vont devenir Charlie, Jaime et leurs amis : le flamboyant Dick Dubonet, le voyou orphelin Stan Winger ou encore le discret Kenny Gross ? Un ex-taulard peut-il intégrer le monde des lettres ? Un écrivain peut-il vraiment conquérir Hollywood ? Roman d'apprentissage littéraire, mais aussi d'amour et d'amitié où l'alcool coule à flots, Un dernier verre au bar sans nom, oeuvre posthume, réunit tous les thèmes chers à Don Carpenter.
Réédition en poche de ce titre de Don Carpenter dans lequel il revisite, sous forme de portrait de groupe, cet album de l'année 1949, les lieux communs de l'adolescence : les triomphes et les peines de l'amour-propre, l'ivresse collective et les faillites individuelles d'une poignée de lycéens américains. Avec une douloureuse sagesse et un humour plein d'optimisme "Don pénètre sa propre expérience et c'est la notre qu'il découvre«.»" (Thomas Mc Guane).
Don Carpenter, l'auteur de l'incontournable Sale temps pour les braves et de l'universelle Promo 49, quitte la grisaille de Portland pour les ors, le strass et les paillettes 60's d'Hollywood. Une virée intense - le temps d'un après-midi de tournage calamiteux et d'une soirée mémorable - en compagnie de deux scénaristes désabusés et d'une star à la James Dean, sur le déclin. Tout le talent de Carpenter est là, concentré. Du grand art.
Don Carpenter was one of the finest novelists working in the west. His first novel, A Hard Rain Falling, first published in 1966, has been championed by Richard Price, and George Pelacanos who called it "a masterpiece.the definitive juvenile-delinquency novel and a damning indictment of our criminal justice system," is considered a classic. His novel A Couple of Comedians is thought by some the best novel about Hollywood ever written.br>br>br>br>He was a close friend of Evan Connell and other San Francisco writers, but his closest friendship was with Richard Brautigan, and when Brautigan killed himself, Carpenter tried for some time to write a biography of his remarkable, deeply troubled friend.br>br>br>br>He finally abandoned that in favor of writing a novel. Friday''s at Enricos, the story of four writers living in Northern California and Portland during the early, heady days of the Beat scene. A time of youth and opportunity, this story mixes the excitement of beginning with the melancholy of ambition, often thwarted and never satisfied. Loss of innocence is only the first price you pay. These are people, men and women, tender with expectation, at risk and in love, and Carpenter also carefully draws a portrait of these two remarkable places, San Francisco and Portland, in the 50s and early 60s, when the writers and bohemians were busy creating the groundwork for what came to be the counterculture.br>br>br>br>A great champion of Don Carpenter, Jonathan Lethem, has taken on the task of editing and developing this last draft into the shape we imagine Carpenter would have himself accomplished had he lived to see this through. And Lethem provides a wonderful introduction to this book, to Carpenter, and to the broad influence of his work which resonates until this very day.
Don Carpenter's Hard Rain Falling is a tough-as-nails account of being down and out, but never down for good-a Dostoyevskian tale of crime, punishment, and the pursuit of an ever-elusive redemption