Le 5 juin 1945, des parachutistes anglais censés être largués au-dessus de Merville-Franceville se retrouvent à 35 km de là, près de Barneville-la-Bertran, au sud d'Honfleur. Une poignée de civils leur porte secours. Le 18 juin 1944, tous sont arrêtés et déportés. Clara, mon arrière-grand-mère, était l'une de ces personnes. J'ai voulu retracer son parcours pour lui rendre hommage, et pour rappeler à nos souvenirs tous ces anonyme bas-normands qui ont oeuvré, au péril de leur vie, pour que nos enfants puissent connaître la liberté. Il me fallait écrire leur histoire. Parce que la mémoire est essentielle pour préserver la paix et pour que, plus jamais, ne s'éteigne la lumière.
C'est tendre, doux, précis, les mots sont triés sur le volet, avec une précision qui perce le coeur. Ce n'est plus tout à fait de la prose, cela tutoie la poésie : c'est de la « proésie », un néologisme que Julie Anne, le personnage central de l'ouvrage, eût pu faire sien tant elle est en quête de ce qui peut la renouveler, la ressourcer avant l'échéance. Il y a de la magie dans ce roman. Nul besoin de longues phrases ou d'explications superflues : les mots sont des atomes qui, par la grâce d'une écriture concentrée, libèrent une énergie sans cesse renouvelée. C'est une quête, un engagement à dévorer la vie de tous ses sens malgré la perspective d'un inéluctable renoncement : comment aller humer les effluves d'un bonheur fugace, comment s'envoler à dos de colombe vers une improbable paix, comment pétrir la lumière de la vie et écouter le chant de la dune ? Comment emmagasiner des secondes d'existence pour se forger une éternité de souvenirs ? Le temps lui est compté. Julie Anne le sait. Henri Girard, romancier
Mebrat est éthiopienne. dans son village, on pratique encore l'excision. C'est contre cette tradition que la jeune femme, moderne et courageuse, va décider de s'élever en refusant de confier sa cadette à l'exciseuse. Comment réagira le village ?
C¿est tendre, doux, précis, les mots sont triés sur le volet, avec une précision qui perce le c¿ur. Ce n¿est plus tout à fait de la prose, cela tutoie la poésie : c¿est de la proésie, un néologisme que Julie Anne, le personnage central de l¿ouvrage, eût pu faire sien tant elle est en quête de ce qui peut la renouveler, la ressourcer avant l¿échéance. Il y a de la magie dans ce roman. Nul besoin de longues phrases ou d¿explications superflues : les mots sont des atomes qui, par la grâce d¿une écriture concentrée, libèrent une énergie sans cesse renouvelée.
C¿est une quête, un engagement à dévorer la vie de tous ses sens malgré la perspective d¿un inéluctable renoncement : comment aller humer les effluves d¿un bonheur fugace, comment s¿envoler à dos de colombe vers une improbable paix, comment pétrir la lumière de la vie et écouter le chant de la dune ? Comment emmagasiner des secondes d¿existence pour se forger une éternité de souvenirs ?
Le temps lui est compté. Julie Anne le sait.
C'est l'histoire d'une famille.
Un peu amochée, un peu cabossée.
Des enfants qui rient ; un enfant qui meurt.
Une jeune fille « différente », mon enfant baroque.
Cette famille, cette vie, c'est la mienne. C'est aussi celle de nombreux parents.
Parler de mes enfants, c'est parler de tous les enfants de la nuit, de tous les enfants baroques. Pour qu'on les connaisse, pour qu'on nous connaisse.
Soyez les bienvenus dans notre univers.
Après la disparition de son père, marin pêcheur confirmé, au large des côtes normandes, Cloé Lebon a besoin de comprendre. Qu'a-t-il bien pu se passer, cette nuit-là, alors qu'il faisait si beau ? Petit à petit, le doute s'installe, avec ce sentiment confus mais obsédant qu'on lui cache quelque chose. D'Honfleur aux îles Marquises, en passant par l'Irlande, voyage initiatique, la jeune fille est en quête d'une réponse.