Comment naît un serial killer ? Comment un homme à qui tout semble réussir peut-il d'un coup sombrer dans une folie assassine ?
Pour Petit-Zob, c'est quand son passé qu'il pensait révolu surgit soudainement devant lui que tout bascule.
Pour l'inspecteur Alex Troudunowicz, cette affaire va devenir un poison.
Car ce serial killer qui laisse sans complexe traîner empreintes et ADN se révèle insaisissable. Et aussi parce que le nouveau commissaire principal se révèle être un véritable abruti et un incapable.
De son enfance extraordinairement sordide à sa cavale meurtrière, ce roman suit l'histoire de Petit-Zob avec une précision qui fait froid dans le dos.
Ancien policier aux méthodes trop indépendantes, Nicolas Talberg est détective privé à Strasbourg. Il aime le whisky et les jolies femmes, partage le lit de sa secrétaire et semble tout droit sorti d'un roman de Chandler.
Un vendredi soir, alors qu'il se fait les ongles dans son bureau, il est engagé par une cliente particulière : une vieille dame qui sait tout de lui, et se présente comme...
Une sorcière ! Pour 1000 euros par jour (plus les frais), elle le lance à la poursuite des assassins d'un certain Thaddée Misowski.
Sa cliente l'a-t-elle envoûté ? Cette enquête de plus en plus risquée va le mener d'une secte d'illuminés jusqu'aux abattoirs chevalins du nord de Strasbourg. Autour de lui, les meurtres s'accumulent, les mystères s'épaississent, les menaces de mort deviennent pressantes et de curieuses douleurs le prennent dès qu'il s'éloigne de son devoir.
Ce polar efficace mêle une intrigue bien menée, une galerie de personnages étonnants et un féroce sens de l'humour. Il vous ensorcellera !
Bobby est un artiste en coffres-forts. C'est aussi le seul rescapé d'un règlement de comptes sanglant après un vol de diamants qui a mal touné.
Laura est une artiste qui chante le blues dans une boîte à la mode.
C'est aussi la soeur d'un caïd de la pègre. Et le frère de Laura a juré de tuer Bobby...
Strasbourg City Blues, c'est comme une chanson à deux voix.
Celle de Bobby imprime le tempo des règlements de compte, des coups de poker et des coups fourrés. Celle de Laura est tendue par l'urgence et le désir de vivre.
Tour à tour, l'un après l'autre, on se laisse emporter par cette histoire à deux voix, jusqu'à leur unisson... explosif !
Un groupe d'amis devait passer quelques jours de rêve, bien au chaud, dans un chalet loin de tout : le Paradis.
Mais ils sont pris en otage par deux détraqués. Et bientôt, les tensions apparaissent, les secrets ressortent, la violence monte, les caractères se révèlent dans ce qu'ils ont de plus sordide. Hommes, femmes, enfants, tous les habitants du chalet sont emportés dans une spirale de veulerie et de cruauté. Jusqu'où ira leur descente aux enfers ?
Même l'auteur, personnage ridicule et aussi lâche que les autres, et qui croyait tirer les ficelles, se retrouve trahi par les acteurs de son histoire.
Jusqu'au dénouement, aussi surprenant que jubilatoire.
Un grand roman noir, brillamment construit, terriblement lucide, surprenant et spirituel.
"250 maximes percutantes, pleines de bon sens et croustillantes, petites vérités mordantes sur tous nos petits travers...
Les « facéties » de Bernard Nuss éclairent avec humour des sujets aussi variés que l'amour, la politique, la morale ou le bonheur." .
Chacune de ces six nouvelles offre le portrait d'une mère.
Six mères cruelles, abusives, violentes, menteuses, fourbes.
Six récits stupéfiants de confiance trahie, de manipulation, de destruction. Parfois de pure méchanceté.
Des marâtres. Pas des mamans. Heureusement punies, le plus souvent, par où elles ont péché.
Il fallait beaucoup de culot pour oser parler de ces mères abusives. Et tout le talent de Bernard Nuss pour y parvenir avec justesse.
« À 43 ans Edgar Herlimann a l'air d'avoir toujours eu cet air là ».
Célibataire à l'abri du besoin, Edgar Herlimann partage sa vie entre la petite ville de Villé et sa maison de Steige, dans la vallée.
Sa vie sans surprise ne connaît ni la hâte ni l'ennui. Edgar Herlimann entretient son jardin, restaure des meubles anciens, et partage des parties de cartes avec un cercle d'amis fidèles. Et puis, dans le secret de sa maison, Edgar fait, en marchant dans son salon, des rêves extraordinaires. Dans le petit monde qui est le sien et qu'il n'a jamais voulu quitter, il n'y a personne qui ne vante la douceur de son caractère, sa modestie, sa discrétion et son goût de l'harmonie.
Bref, Edgar Herlimann vit en paix avec lui-même et les autres.
Et puis, au tout début de l'année, la «maison de Joséphine» change de propriétaire. C'est ainsi qu'en face de la maison d'Edgar s'installe Emma Bodin, artiste peintre. Dans la vie ordonnée d'Edgar Herlimann, où tout changement semble impossible, voici une année nouvelle qui s'annonce riche en rebondissements. Tour à tour sollicité par les candidats aux élections municipales à venir, les manoeuvres de certains promoteurs immobiliers peu scrupuleux, et les avances insistantes d'une femme du village, Edgar fera appel à toutes les ressources de son calme proverbial.
Mais le changement le plus profond viendra de sa nouvelle voisine. Le rapprochement de ces deux êtres forme une marche prudente, une valse lente au fil des saisons. Ce livre rafraîchissant est hommage à la lenteur, une invitation à un certain art de vivre. Une pause poétique pleine d'émotion.
Homines maxime homines - "des hommes, qui sont des Hommes dans le sens le plus élevé du terme" (Plinius). "Comment un petit peuple qui n'était même pas constitué en nation, mais vivait dans des centaines de cités autonomes, a-t-il réussi à faire émerger une culture aussi originale et une civilisation quasiment parfaite ? Tout simplement parce que pour la première fois des hommes, aventuriers dans l'âme et géniaux de surcroît, ont osé se débarrasser des tutelles politiques, intellectuelles, religieuses, psychologiques sous lesquelles l'humanité était placée depuis l'origine des temps.
Ils ne voulaient rien moins que prendre eux-mêmes en mains leur destin et vivre en adultes émancipés. Les Grecs ont été les premiers à comprendre toute l'ampleur de l'esprit humain et les immenses potentialités qui sont les siennes. Ils se sont donc engagés avec passion dans une étonnante aventure politique et spirituelle au cours de laquelle ils ont inventé la démocratie, délivré l'humanité de l'emprise des Dieux et porté à un degré de quasi-perfection l'Art et la Littérature.
Les défis qu'ils se sont lancés durant ce processus les ont amenés à poser des questions essentielles sur le devenir humain auxquelles le monde moderne n'a toujours pas fini de chercher des réponses. Le siècle de Périclès (495-429 av. J.-C.) - puisque c'est ainsi qu'on le nomme - a été un des plus audacieux et des plus lourds de conséquences de l'histoire humaine. Nous, les Européens, vivons encore aujourd'hui sur ses acquis." Le récit pédagogique et enthousiaste d'une épopée de l'esprit, doublé d'un salutaire retour aux sources pour comprendre comment se sont peu à peu forgés, du fond de la nuit des temps, les traits de notre individualité européenne, révélée par le génie grec.