Les personnes handicapées souffrent d'une double marginalité : par rapport à l'emploi (avec un taux d'emploi de 35 % et un taux de chômage de 19 %) mais aussi dans le travail. Pourtant, l'accès à l'emploi des personnes handicapées a été promu en France depuis la première guerre mondiale, et plus nettement depuis les grandes lois sur le handicap de 1975 et 2005. Comment expliquer ces difficultés ?
Quelles sont les politiques d'insertion professionnelle actuelles ? Faut-il privilégier un secteur protégé et adapté, les contrats aidés ou l'emploi accompagné ? Comment fonctionnent les politiques de maintien en emploi, qui interviennent lorsque le handicap survient alors que la personne est déjà sur un poste de travail ?
Cet ouvrage propose une synthèse unique des recherches récentes sur la question du handicap au travail. Il dresse un état des lieux des actions publiques menées comme des facteurs jouant sur l'offre et la demande d'emploi face au handicap. Il défend enfin la nécessité d'étendre la problématique au-delà des seuls enjeux de l'insertion professionnelle et du maintien en emploi. La satisfaction au travail, les conditions d'exercice de l'emploi, les possibilités de progression professionnelle, doivent d'intégrer l'agenda des recherches et de la réflexion politique.
Les droits des personnes handicapées se sont développés en France, mais quels en sont les effets concrets ? Ces droits très divers ne sont-ils que du « blabla », en décalage avec les faits, ou ont-ils des effets réels dans les vies des individus ?
À partir des témoignages de personnes handicapées, Anne Revillard révèle l'ampleur du combat quotidien des individus pour rendre effectifs des droits à l'inclusion, à l'égalité, sociaux, etc. Elle rappelle aussi que le changement social ne peut être porté que par ces individualités quand, par exemple, un escalier et des discriminations produisent le handicap au moins autant qu'une paraplégie.
Comment les politiques publiques ont-elles contribué à la promotion du statut des femmes et à l'égalité entre les sexes ?
Quel rôle l'État a-t-il joué dans cette dynamique ? Comment a-t-il participé à cette évolution ? Comment l'État peut-il penser la cause des femmes ?
C'est par la prise en charge d'institutions gouvernementales dédiées aux droits des femmes (secrétariats d'État comités consultatifs, etc.), créées par l'État à partir de 1960, que la promotion du droit des femmes s'est opérée. L'auteur s'intéresse aux acteurs, aux stratégies politiques et aux modalités d'actions de ces institutions, par le biais d'une comparaison francoquébécoise.
Pour étayer son propos, elle s'appuie sur une enquête de terrain approfondie, des exemples concrets, des témoignages, des portraits de pionnières qui ont marqué leur époque (Yvette Roudy en France, Claire Bonenfant au Québec) et évoque des débats d'actualité (la parité, la question du voile, la prostitution).
Cet ouvrage s'inscrit dans une démarche de politique comparée et de sociologie de l'action publique.
Au-delà de la variété des phénomènes étudiés, l'ouvrage souligne plusieurs partis pris essentiels des études sur le genre : les différences systématiques entre femmes et hommes sont le résultat d'une construction sociale et non pas le produit d'un déterminisme biologique ; l'analyse ne doit pas se limiter à l'étude « d'un » sexe, mais porter sur leurs relations ; le genre est un rapport de domination des hommes sur les femmes, dont les modalités et l'intensité sont sans cesse reconfigurées.
"Droit au logement, droits des malades, égalité des droits et des chances, participation et citoyenneté des personnes handicapées, droit à un revenu minimum, etc. La référence aux droits subjectifs n'a cessé de gagner en importance dans la production législative, en France comme dans d'autres pays occidentaux. L'État peut-il garantir la réalité de ces nouveaux droits reconnus aux individus ? De quelles capacités les acteurs publics disposent-ils pour les mettre en oeuvre ? Comment les revendications en termes de droits contribuent-elles à transformer les modalités d'intervention étatiques et à déplacer les frontières de l'action publique ? L'ouvrage enquête sur cet « État des droits », à partir de différents cas nationaux, en Belgique, au Canada, en France et en Suède et dans divers secteurs de l'action publique - handicap, discriminations, santé, logement, politiques scolaires. Il montre comment des institutions étatiques, par leurs pratiques quotidiennes, font ou défont les droits des individus. Il prête une attention particulière aux nouvelles organisations (Ombudsman, maisons départementales des personnes handicapées, Halde) qui, hors de l'arène judiciaire, participent de cette politique des droits via des dispositifs de médiation, d'accès aux droits ou d'attribution des droits.
Une exploration fi ne des pratiques des droits dans l'action publique, enrichie des apports du droit, de la sociologie et de la science politique."
Pourquoi offre-t-on des poupées aux filles et des voitures aux garçons ? Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ? Comment expliquer qu'elles effectuent les deux tiers du travail domestique ? Pourquoi est-ce si mal vu pour un homme d'être efféminé ? Le pouvoir est-il intrinsèquement masculin ?
Il s'agit là de quelques-unes des nombreuses questions auxquelles s'intéressent les études sur le genre, devenues depuis une trentaine d'années non seulement un champ de connaissances, mais aussi un outil d'analyse incontournable en sciences humaines et sociales.
Au-delà de la variété des phénomènes étudiés, l'ouvrage souligne plusieurs partis pris essentiels des études sur le genre : les différences systématiques entre femmes et hommes sont le résultat d'une construction sociale et non pas le produit d'un déterminisme biologique ; l'analyse ne doit pas se limiter à l'étude « d'un » sexe, mais porter sur leurs relations ; le genre est un rapport de domination des hommes sur les femmes, dont les modalités et l'intensité sont sans cesse reconfigurées.
Ce manuel propose un panorama clair et synthétique des notions et références essentielles des études sur le genre, en les illustrant par de nombreux exemples concrets.