« Dans la chambre, ensuite, elle boucla son bracelet-montre à son poignet et se para d'un collier de boules d'onyx dont elle aimait le poids et qui avaient un peu la couleur de ses prunelles changeantes, mais elle ne prit aucun linge de corps, quoique son soutien-gorge et sa culotte fussent à portée...
« Le couteau revient souvent dans mon oeuvre. Peut-être provient-il du théâtre élisabéthain. En tant qu'instrument de mort, il est évident que je le préfère à l'arme à feu. Je crois que rien n'émeut autant le spectateur au théâtre ou au cinéma, le lecteur penché sur un livre, que l'apparition du cou...
Les mots qu'ici je viens de réunir ne sont qu'un tout petit peu de ce qui est inspiré à chacun de nous, et pour chacun d'une façon différente, dès que notre regard avec timidité s'arrête sur telle oeuvre dont, malgré sa cohésion, la richesse est stupéfiante. Avec reconnaissance et respect, même si n...
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D'origine italienne, le mot «belvédère» désigne une construction élevée, d'où la vue s'étend au loin. Voici le troisième belvédère de Mandiargues plus massif que les précédents parce que son édification fut de plus longue durée. Reposoirs de la procession, c'est-à-dire de la carrière d'un écrivain, ...
Avec près de trois cents lettres, cartes et billets échangés entre 1947 et 1968, la correspondance entre André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan reflète l'actualité du monde des lettres de l'après-guerre et les débats intellectuels qui l'animent, principalement autour de la réapparition de La NR...
En janvier 1931. Leonor Fini, à Paris depuis quelques mois, fait la connaissance dans un café d'André Pieyre de Mandiargues. Très vite, elle entame avec lui une liaison qui se transformera en une longue et profonde amitié. A peine séparés par les circonstances et le contexte d'une Europe troublée, i...