Dans la continuité de son ouvrage « Sartre vivant », Christophe Agogué nous livre cette fois une revue claire et engagée de l'oeuvre du philosophe brillant, érudit, novateur mais dérangeant que fut Michel Foucault. L'enthousiasme dont fait preuve l'auteur et l'accessibilité de ce texte permettent au lecteur d'aborder ou de redécouvrir le travail colossal entrepris par le grand homme et déclenchent une seule envie : celle de poursuivre l'expérience en se plongeant dans la lecture des oeuvres du célèbre penseur. Christophe Agogué a 55 ans, vit à Paris et travaille dans une entreprise énergétique. Il est l'auteur de plusieurs essais et romans ainsi que d'une pièce de théâtre et d'un musée imaginaire.
Accusé du pire des crimes, reconnu coupable et condamné à la perpétuité incompressible, il purge sa peine, de longues années, avant d'être libéré en un coup de théâtre dont la société a le secret. Innocenté par la science mais encore à la marge, il fait ses premiers pas d'homme libre. Alors qu'on lui parle de « malheureuse méprise », qu'on lui demande de ne pas faire de vagues, il rêve de voir l'effroi dans les yeux de ceux qui l'ont unanimement rejeté : épouse, parents, amis. Reprendre le cours d'une vie brisée, retrouver l'amour, le narrateur ouvre la porte d'un nouveau monde, celui de la résilience sans oubli. Récit à la première personne, construit en courts chapitres incisifs, « Le condamné » met en exergue les valeurs humanistes que l'espace social ne possède plus, seules capables, peut-être, de sauver l'innocent de la folie. Christophe Agogué a 55 ans, vit à Paris et travaille dans une entreprise énergétique. Il est l'auteur de plusieurs essais et romans ainsi que de nouvelles théâtrales et de musées imaginaires.
Paris, 1973. Dans une France post-soixante-huitarde en quête d'un second souffle, deux familles unies par l'amitié et l'amour de leurs enfants sont confrontées à de multiples démêlés politiques, judiciaires et professionnels. Clarisse, Philippe et David finissent leurs études, deviennent professeurs ou s'établissent en usine. Les rues du Quartier latin sont un peu leur jardin, et quand un cousin débarque en fuite de Tahiti, de nouvelles aventures parisiennes les attendent. Les parents, lancés en politique ou à leur compte, ne sont pas en reste... Ce récit est celui des années 70, des certitudes, des combats et des bouleversements sociétaux de l'époque, alors que pointait déjà la crise économique en Occident et que les réformes des droits des femmes bousculaient enfin les schémas de pensée traditionnels. Les beaux enfants du Marais est la suite d'Une année en France, paru en 2015, qui retraçait les aventures des deux mêmes familles à la fin des années 60, sur fond de crise sociale et de conquête de la Lune. C'est le deuxième roman de Christophe Agogué, auteur par ailleurs d'essais philosophiques et d'une nouvelle théâtrale.
Dans un environnement marqué par la prédation des comportements et la recherche stérile des récompenses, la place de l'homme est indéniablement questionnée, et la recherche d'un bien standardisé de civilisation menace d'accomplir un repli sur soi : caractéristique générale du pratico-inerte, du corps sans organe historique.
À l'heure où l'économie et le sens de la propriété prennent le pas sur la solidarité et l'engagement artistique, comment redonner sens à une vie trop émoussée par notre société de normalisation ?
L'alternative est donc posée, entre une adhésion défaitiste au modèle occidental - financier et matérialiste - asphyxié par le spectre de la dangerosité de l'anormal, et un nouvel espoir pour le devenir et l'accomplissement de l'homme fondé sur l'éducation, la créativité artistique et le partage collectif. En somme, une nouvelle exigence sociale et politique, qui refuse le confort et les certitudes du matérialisme pseudo-démocratique, où la place de l'homme s'avère incompatible avec les exigences très lisses du gestionnaire.
S'appuyant sur des références philosophiques et littéraires similaires à son premier essai, Le sens de l'histoire (Sartre, Foucault, Deleuze et Badiou), Christophe Agogué s'attache à positionner l'homme face à ses finalités et ses vérités, au sein d'un monde fragilisé par une crise économique, culturelle et éducative. Perspicace, son message est un appel à un sursaut civique, politique et éthique.
Après « Sartre vivant » et « Foucault vivant », Christophe Agogué nous présente aujourd'hui Deleuze, autre philosophe engagé dans les combats de son époque. Représentatif d'un XXe siècle en mouvement, il était à la fois professeur, penseur et créateur de concepts. Le travail de cet innovateur intellectuel est ici largement salué. Christophe Agogué a 55 ans, vit à Paris et travaille dans une entreprise énergétique. Il est l'auteur de plusieurs essais et romans ainsi que de nouvelles théâtrales et de musées imaginaires.
« Jean-Paul Sartre est un homme du XXe siècle. Il y a vécu pleinement, de 1905 à 1980, et peut être considéré comme l'une des consciences majeures de son temps. S'il est permis de dresser des palmarès arbitraires tournant autour de l'aura et de la suprématie intellectuelle, disons sans trop nous tromper qu'il succède à Henri Bergson et à André Gide et qu'il sera le prédécesseur de Gilles Deleuze et de Michel Foucault. Cela pose son homme. ».
Jean-Paul Sartre a symbolisé, plus que tout autre écrivain du XXe siècle, la fonction de l'intellectuel engagé dont il est encore aujourd'hui l'emblème infatigable. Avec Simone de Beauvoir, il constitua un couple hors normes, indestructible et d'une activité débordante. Son oeuvre à la fois prolifique et édifiante, est sûrement l'une des plus marquantes de notre époque. Le père de l'existentialisme, qui avait l'intuition que tous les hommes se valent, défendait avant tout la recherche d'une authenticité et d'un projet de vie où la conscience de soi génère une réelle quête d'essence.
Au travers de repères biographiques, et par l'analyse de l'oeuvre et de l'engagement sartriens, Christophe Agogué établit un dialogue à distance avec l'écrivain. Il démontre ainsi comment la pensée de cet homme vit encore et s'avère profondément nécessaire aux questions sociétales et politiques actuelles.
« Maurice avait tenu à inviter le curé de l'église Saint-Sulpice à l'office. C'était important, le prêtre avait toujours répondu présent, ces dernières décennies, face à ses doutes, ses détresses, voire à ses indignations. Il était en quelque sorte le régulateur spirituel du chef de famille, comme Maurice aimait à le souligner. ».
Paris, 1978. Quelques années sont passées, Clarisse finalise sa thèse de philosophie et découvre le bonheur parental avec Philippe. David, frère de Philippe, a pris un virage personnel inattendu. Gérard, frère de Clarisse, débarque du Brésil sans crier gare, tandis que les deux familles se trouvent plongées dans une pittoresque et frénétique chasse au trésor !
C'est dans un style enlevé que nous retrouvons ainsi nos deux familles bourgeoises de l'est parisien à la fin des années 70. À travers toute cette agitation urbaine, le fil conducteur semble être le mariage promis de Clarisse et de Philippe. Un dénouement que tous les proches semblent attendre avec impatience. Trop intensément, peut-être ?
« (...) le sujet est techniquement inépuisable, sinon affectivement indispensable, empli de richesses inouïes, de petites et de grandes histoires, d'une identité en constante réévaluation. Paris vaut bien encore un petit ajout, une modeste contribution. Et c'est l'énergie qui motive ces quelques évocations. ».
À chacun son Paris et son imaginaire parisien. Ville fétiche, ville lumière, Paname vit de son histoire et de ses multiples facettes. Capitale politique, économique, culturelle, cosmopolite, carrefour des idées et itinéraire des artistes, Paris est riche de tout ce qui la caractérise.
Véritable promenade au coeur d'un Paris qui n'appartient qu'à l'auteur, ces pages racontent ainsi des siècles d'urbanisme, les variations imperceptibles du temps, de la vie des quartiers et des monuments. Au fil de la balade s'entremêlent alors un chapelet d'anecdotes et mille détails qui font battre le pouls d'une grande cité.
«Un Printemps à Paris» est la déclaration de Christophe Agogué à sa ville natale, avec toute la tendresse et l'humour distancié qu'on lui connaît.
Dans ce deuxième « Musée imaginaire », Christophe Agogué poursuit l'exploration de son panthéon personnel et continue à nous livrer les noms de celles et ceux qui l'ont inspiré. Dans cette forêt de personnages connus et moins connus, suivez le chemin tracé ou errez au hasard, la (re)découverte n'en sera que plus belle. Christophe Agogué a 55 ans, vit à Paris et travaille dans une entreprise énergétique. Il est l'auteur de plusieurs essais et romans ainsi que d'une pièce de théâtre et d'un premier musée imaginaire.
Reprenant le thème qui lui est cher - quel sens donnons-nous à notre vie - Christophe Agogué explore dans cette nouvelle théâtrale les destinées de personnages historiques à l'instant de la décision. Il choisit de traverser les époques - depuis la guerre de Troie jusqu'à un dialogue imaginaire entre Sartre et Foucault - pour révéler le contrepoint à l'engrenage de violences : Frédéric Hohenstauffen qui mena la sixième croisade... par la diplomatie. Christophe Agogué a 55 ans, vit à Paris et travaille dans une entreprise énergétique. Il est l'auteur de plusieurs essais et romans ainsi que de nouvelles théâtrales et de musées imaginaires.
L'homme voyage, depuis aussi longtemps qu'il est homme. Point par pure curiosité mais par nécessité vitale en premier lieu, par avidité ensuite. Rareté des ressources et esprit de découverte fusionnent en cette même aspiration à l'ailleurs.
Les temps modernes n'échappent pas à la règle et voient les dramatiques exodes de population en même temps que le tourisme dit de masse, tiraillé entre le confort de la classe affaires et les aigreurs du low cost.
Sous différents angles d'analyse, littéraire, sociologique, historique, Christophe Agogué se livre à cette réflexion douce-amère sur le voyage. S'il évoque la fraternité humaine que la rencontre de l'autre nourrit, il témoigne également de la difficulté à dépasser le stéréotype pour toucher le coeur de cette expérience privilégiée. À l'heure où les voyageurs sont contraints à l'immobilité pandémique, Christophe Agogué nous offre un délectable billet de sortie.
Christophe Agogué vit à Paris et travaille dans une entreprise énergétique. Il est l'auteur de plusieurs essais et romans ainsi que de nouvelles théâtrales et de musées imaginaires.
« Il était bien 19 h 45 lorsque Jimmy Pelletier quitta le cabinet vétérinaire de Saint-Mandé, où il officiait depuis déjà deux années. Étant le dernier à partir, il fallut qu'il prenne le temps de bien tout verrouiller car le lendemain, c'était dimanche et ses collègues comme lui-même ne seraient pas de retour sur place avant lundi. Le ciel était encore ensoleillé en cette soirée de fin de printemps et Jimmy avait coutume de « terminer » sa semaine par une promenade à pied revigorante jusqu'à son domicile parisien de la rue du Faubourg-Saint-Antoine, l'ancien quartier du meuble où il habitait avec sa nouvelle amie, Lucie Dupuis, en face du square Trousseau. ».
Un jeune vétérinaire et sa compagne artiste peintre, une géologue retraitée passionnée d'oiseaux, les parents petits-bourgeois d'un enfant au coeur sur la main, un libraire du Quartier latin amateur de football : voilà une galerie de portraits aussi attachants que singuliers.
Ces personnages qui partagent le même immeuble du faubourg Saint-Antoine nous dévoilent les petites étincelles comme les grands feux qui s'allument dans leurs aventures du quotidien. Et dans ce joyeux méli-mélo, nul ne s'attend à l'arrivée d'un mystérieux criminel...
L'humour conjugué à la gravité des sentiments est le terreau fertile d'où jaillit ce nouveau roman de Christophe Agogué.
Les derniers pas de l'homme sur la Lune remontent à plus de 45 années : une éternité, à l'aune des progrès technologiques des dernières décennies. Pourtant, depuis 1972, aucun homme ne s'est extirpé hors du champ de la force de gravitation terrestre, et l'exploit des astronautes d'Apollo reste de nos jours encore inédit. Cette performance, favorisée par l'émulation idéologique des années 60, fut en réalité un véritable sprint.
L'auteur se livre à un récit passionné, personnel et documenté, de la grande aventure de la Lune et des premiers hommes de l'espace. Des 7 sélectionnés du programme Mercury aux 12 hommes qui foulèrent le sol lunaire, il partage son enthousiasme et ses questionnements sur les successeurs de Magellan et de Lindbergh.
Les idéaux sont-ils les accords mineurs qui se jouent morendo dans notre partition intime, qui s'épuisent et s'éteignent petit à petit?
Un homme, né au milieu des années 1930, dans une famille communiste de Montmartre. Très vite, il sort des sentiers battus, s'engage dans des combats dont il maîtrise à peine les desseins.
Vient l'après-guerre: un temps ouvrier, il naviguera de l'Italie aux Amériques en quête de stabilité et d'un but à une existence qui ne cesse de lui échapper, malgré sa richesse. En toile de fond à son histoire, nous découvrirons notre si récent vingtième siècle où la liberté n'est qu'un leurre, où l'équilibre est trompeur.
Sous la plume de Christophe Agogué, les anti-héros ont du vague à l'âme et une évidente tendance à l'échec. Humains, si humains, ils prennent corps avec toute la force que peut revêtir une fin de partie.
Christophe Agogué vit à Paris et travaille dans une entreprise énergétique. Il est l'auteur de plusieurs essais et romans ainsi que de nouvelles théâtrales et de musées imaginaires.
« La perte de souveraineté est souvent évoquée lorsque l'on parle du déclassement de notre pays, de son manque de manoeuvrabilité dans les affaires du monde, voire du discrédit géopolitique dont il serait affublé. Elle est parfois confondue, dans certains discours réactionnaires, avec la perspective fantasmée d'une fin de la civilisation occidentale judéo-chrétienne, son « remplacement » par des envahisseurs barbares issus d'une religion guerrière incompatible avec les lois de la République. Mais la question de la souveraineté transcende aujourd'hui les clivages gauche - droite, au même titre que celle de l'Europe. ».
Troisième volet du « Musée imaginaire » de Christophe Agogué, ce « Journal du chat » prend la forme d'un dialogue entre le narrateur et son complice de chaque instant, Filou, félin de son état. À l'orée de chaque chapitre, le compagnon à 4 pattes vient glisser sa griffe, ponctuant le sérieux d'un sourire en coin.
La part belle est faite aux artistes, à certains lieux emblématiques ainsi qu'au sport. La teneur philosophique et politique de certains passages relève, elle, d'une volonté liée peut-être au contexte d'une société sous pandémie, mais plus sûrement à un exercice auquel se plie l'auteur avec l'aisance qu'on lui connaît : l'essai.
Romancier, essayiste, également auteur de pièces de théâtre, Christophe Agogué cultive curiosité et humanisme avec tout le zèle d'un observateur insatiable de ses semblables.
Churchill disait d'elle "c'est le pire des régimes à l'exception de tous les autres". Héritière d'un âge d'or antique, la démocratie peut se muer en un régime oligarchique, garant seulement d'une professionnalisation des élites et des élus, travaillant au profit de rouages financiers et d'intérêts privés dépourvus de conscience politique. Peut-on aujourd'hui affirmer que la démocratie ne sert plus que de vernis, pour justifier des institutions beaucoup moins libres et ouvertes qu'elles n'osent l'affirmer ? Le temps démocrate, né de l'accaparement par le peuple des attributs de la souveraineté, ne s'est-il pas finalement estompé quand les souverainetés nationales ont cédé le pas au diktat des économies déterritorialisées ? A travers une démarche historienne et analytique, Christophe Agogué s'attache à révéler les dessous d'institutions occidentales aux finalités émoussées, où les pouvoirs exécutifs ne sont plus que les valets d'intérêts supranationaux aux antipodes des libertés politiques.
Il propose ainsi des solutions pour retrouver un esprit et une forme d'organisation résolument démocrates, dont l'épanouissement serait indéfectiblement lié à une remise à plat du système éducatif.
« Tous les hommes se valent et chaque homme est différent. Il n'y a pas de modèle a priori supérieur et pur. La civilisation ne vaut que par les avantages qu'il y aura eu à construire de nouveaux moments inédits. Elle s'exprime au futur antérieur sans renier le passé, mais en le considérant comme une base de départ, un acquis lui-même produit par les nombreux brassages antérieurs. ».
La société occidentale, ultralibérale, se présente comme le modèle le plus abouti pour une communauté humaine. Mais est-ce vraiment le cas ? Christophe Agogué en appelle ici au sursaut d'une conscience politique pour penser autrement le développement, l'éducation et la solidarité.
Après son dernier roman, « Le condamné », Christophe Agogué revient dans cet essai philosophique sur un thème qui lui est cher entre tous : la place de l'homme et son devenir. Réfléchir pour s'émanciper et s'élever contre les dogmes : une approche somme toute profondément humaniste.
« C'est bien parce que la société capitaliste semble, au moins en première analyse, avoir atteint quelques limites au sens mathématique du terme, qu'il est opportun de se réapproprier la question d'un sens de l'histoire, d'une fin de l'histoire, ou même d'une absence d'histoire. » La vision émancipatrice de l'Histoire est-elle aujourd'hui une idée dépassée pour l'Homme, ou mérite-t-elle au contraire un nouvel examen à la lumière des évolutions économiques et politiques du monde occidental ? L'homme lui-même a-t-il un avenir, un sens dédié, ou bien n'est-il décidément qu'une invention de lui-même ?
Pour y répondre, Christophe Agogué questionne la place de l'Histoire dans une société en apparence figée politiquement et économiquement. Faisant écho à des penseurs tels que Sartre, Foucault, Deleuze et Badiou, il revendique l'apport des concepts existentialistes, marxistes et structuralistes au débat sur la fin de l'Histoire. Au travers d'exemples récents d'engagements politiques et de conceptualisations philosophiques de la liberté et du savoir, il construit avec érudition et intelligence une réflexion sur la place de l'Homme et le devenir de l'Histoire.
Christophe Agogué a 53 ans, vit à Paris et travaille dans une entreprise énergétique. Le sens de l'histoire est son premier essai philosophique et politique.
« Une saveur printanière doublée d'une gravité de bon aloi auréolait des visages à la fois détendus et déterminés. Les premiers slogans hostiles à l'autorité, aux forces de l'ordre et au pouvoir se fabriquaient avec une forme de spontanéité à peine contenue ».
étouffés par le carcan moral étreignant la France gaulliste des années soixante et opposés à la société de consommation imposée, la jeunesse française s'est brusquement révoltée lors des célèbres affrontements de mai 68. Philosophe féru de politique, Christophe Agogué imagine une fresque sociale vivante, dans laquelle deux familles parisiennes se confrontent aux événements sans précédent de cette période historique.
Dans ce récit dynamique au style contemporain, il noue une intrigue prenante tout en nous interpellant sur les origines de ce mouvement révolutionnaire, à la fois poétique et idyllique, à la limite de l'utopie. à travers les péripéties de ses protagonistes, il ranime les remises en cause des modèles économiques, éducatifs et sociétaux. Convainquant, il nous entraîne dans une promenade à travers un Paris en pleine mutation urbaine et idéologique. Sous les pavés, déjà, la plage...
« Il n'empêche, l'affaire a pris une telle ampleur, la petite amie de l'agresseur a été la nounou d'un des neveux d'un terroriste rentré de Syrie, elle est elle-même musulmane et... ».
A l'issue d'une réunion des principaux journalistes de la chaîne de télévision franco-quatari « Bien Chez Vous », l'équipe apprend l'arrestation d'un de leurs collaborateurs, accusé d'apologie du terrorisme après que son enfant eut refusé de respecter la minute de silence lors de la récréation. La situation est bien évidemment irréaliste... Mais l'est-elle vraiment ?
Dans cette nouvelle théâtrale, Christophe Agogué poursuit sa réflexion sur la société démocratique de normalité. Drôle et cynique, il invoque l'absurde pour caricaturer les médias et les libertés publiques. Avec humour et humeur, il dénonce notre monde fragilisé par ses certitudes morales et par la peur de la différence. Sans concession, la férocité de son propos n'a d'égal que sa finesse.
Quels sont les points communs entre Astérix le Gaulois, l'astronaute américain John Young, le cardinal de Richelieu, le chanteur Mick Jagger ou encore le philosophe Jean-Paul Sartre ? Ici, l'auteur s'essaie à un exercice bien différent de ses précédents ouvrages, et rassemble plus de 80 noms propres de lieux et de personnages, réels ou ctifs, à travers un musée imaginaire. Éclectique mais au gout sur, il nous dévoile ses choix puisés dans l'histoire, la littérature, les sciences ou les arts, le sport ou le théâtre, justi és par la seule passion. À la façon d'un Panthéon personnel non exhaustif, ce recueil se construit comme un dialogue intime, à parcourir d'une traite ou à consulter ponctuellement, au gré et selon le rythme qu'il plaira à chacun de s'imposer. C'est un compagnon de route, un témoin culturel, une invitation au débat et à l'échange : en somme, un espace de vie et de partage de ses coups de coeur et ré exions. Christophe Agogué a 55 ans, vit à Paris et travaille dans une entreprise énergétique. Il est l'auteur de plusieurs essais et romans ainsi que d'une pièce de théâtre.
Alors qu'elle se con ne aujourd'hui au simple rôle de production et de reproduction des élites, condamnant au passage des pans entiers de notre société à la marginalité, « L'école des hommes » doit changer. Offrir à chaque enfant la possibilité de devenir un citoyen pleinement actif au sein de la collectivité, lui permettre de réaliser un projet de vie, tout autant personnel que professionnel : c'est à ce prix que l'école sera vraiment démocratique. Et révolutionnaire, aussi ! En s'appuyant sur la philosophie dès le plus jeune âge, en s'attachant à la promotion des sciences, de la politique, de l'art et de l'amour les 4 dimensions vertueuses d'Alain Badiou , l'éducation publique doit aussi remettre en cause ses méthodes. Terminé, le primat de l'académisme et le monopole des agrégés sur la dispense du savoir, place aujourd'hui à une formation plus participative, moins verticale, où chaque citoyen trouvera un rôle à sa dimension. Il s'agit là d'un véritable programme nécessaire à la reconquête d'une organisation démocratique et citoyenne, mais aussi, et surtout, un vrai dé face à la résignation libérale et passive du consommateur gouverné. Christophe Agogué a 53 ans, vit à Paris et travaille dans une entreprise énergétique. Il est l'auteur de plusieurs essais et romans ainsi que d'une pièce de théâtre.