Ce témoignage est celui d'une femme qui, ayant rencontré Dieu à vingt ans, s'est trouvée prise dans un combat contre une institution ecclésiale qui l'entraînait sur des chemins qu'elle ne voulait pas emprunter. Après un baptême rondement mené et une relation intime avec un religieux, la vie au sein des Fraternités monastiques de Jérusalem va s'apparenter à une descente aux enfers. De conduites douteuses en comportements pervers, de propositions d'arrangements en rendez-vous manqués, les figures et responsables de l'Eglise ne seront pas à la hauteur des enjeux. Le retour à la vie civile sera lui aussi une rude épreuve, mais permettra la reconquête d'une liberté jamais perdue de vue.
La vie est un perpétuel aller-retour qui peut nous enrichir et nous aider à voir les choses du bon côté. Le contraire rend la vie absurde et sans issue, au sens réel, du pourquoi de notre existence sur cette planète Terre. L'objectif de ce livre est une invitation à une prise de conscience face au constat peu élogieux des us et coutumes dans nos différentes sociétés actuelles, à partir de quelques textes de méditations.
Cet ouvrage d'initiation au bouddhisme indique la manière pour réaliser ce que l'on appelle illumination ou "état de bouddha" en restant exactement tel que vous êtes. Fondée sur l'enseignement du réformateur religieux japonais Nichiren, c'est l'une des formes de bouddhisme les plus populaires pratiquées en Occident, et elle réunit plus de 12 millions de fidèles dans le monde.
Le néo-bouddhisme actuel a-t-il encore quelque chose à voir avec la rigueur de renoncement prêché par le bouddhisme originel ? Cet essai propose une confrontation serrée entre les enseignements bouddhiques et la tradition philosophique occidentale. Il fait apparaître un paysage plus nuancé et des clivages plus accentués que ne le laisse paraître l'image idyllique d'une rencontre de l'Occident avec une spiritualité censée témoigner d'une rationalité quasi scientifique et d'un athéisme purificateur.
Historiquement, l'influence de la morale judéo-chrétienne sur l'islam est qualifiée par un terme générique : "tradition israélite", marquant sa jurisprudence ou fiqh, ce qui a donné la tradition musulmane actuelle. Ce fiqh s'est figé, interdisant tout effort d'interprétation en dehors de la jurisprudence officielle. Apostasie et homosexualité sont des freins majeurs dans l'inconscient du musulman, l'empêchant d'être l'homme libre que voudrait faire de lui la foi islamique.
L'auteur nous donne sa vision des choses qui lui tiennent à coeur y compris sur notre propre civilisation, ses valeurs et ses limites. En nous livrant un panorama de la musique liturgique syriaque, des coutumes de la Mésopotamie, dont sont puisées les racines de l'Europe, il évoque la légende de Gilgamesh, prônant une vision de la femme et de son rôle civilisateur en avance de plusieurs siècles sur la nôtre. Il rappelle le rôle de l'Esprit dans la compréhension de l'Eglise d'Orient, qui s'est implantée bien avant les Latins jusqu'en Inde et en Chine, sans imposer aux peuples sa langue et sa culture.
En parlant avec le jeune Maximin en septembre 1850, le saint curé d'Ars, sans s'en rendre compte, a mis le doigt sur l'origine des fameux secrets de la Salette. Le livre présente également la position de Pie IX sur les secrets" de la Salette, position que des documents, inconnus des anciens historiens, permettent enfin de connaître.
On a dit que l'apparition de la Salette présentait une sainte Vierge préoccupée de protéger son peuple contre son Fils qui, lui, voudrait châtier un peuple impie. Les relations prises sous la dictée des deux témoins montrent qu'en réalité à la Salette le Christ est présenté comme le Sauveur du peuple. - Mais pourquoi faut-il un Sauveur, puisque de toute manière Dieu est infiniment miséricordieux ?
L'anthropologie négro-africaine a-t-elle son mot à dire par rapport à l'anthropologie biblique et chrétienne dans un contexte de dialogue, à la lumière de la révélation apportée par Jésus-Christ ? Ce livre, pour répondre à cette question, aborde d'une part, les perceptions négro-africaines de l'homme et la problématique de l'anthropologie biblique et chrétienne, et d'autre part, une approche de l'incarnation et ses conséquences sur la création et sur l'homme, en particulier le Négro-africain.
Questionner la "théologie du corps" ou "théologie du sexe" développée par le pape Jean-Paul II au début de son pontificat permet d'éclairer autrement le regard chrétien porté sur le corps humain qui, aujourd'hui, se présente comme un bien-aimé malmené et pris en tenaille: d'un côté par le christianisme qui a la mauvaise réputation de mépriser le corps au nom d'une certaine piété puritaine; et de l'autre, la culture contemporaine accusée de vouer un culte au corps.
Il manquait un catéchisme écrit en français pour enseigner aux nouvelles générations les dogmes et la doctrine de la première Eglise de la chrétienté. C'est maintenant chose faite, par Albert Khazinedjan, spécialiste de la théologie, de la christologie, de l'histoire de l'Eglise arménienne. Il est conseiller du Primat de l'Eglise arménienne de France pour l'oecuménisme.
N'est-ce pas un paradoxe de mettre ensemble catéchisme et liberté ? Le catéchisme évoque ce qu'il faut croire, tandis que la liberté fait appel à la responsabilité personnelle. Nous vivons une époque où il y a une perte de contrôle des religions. Avec les avancées de la modernité, les vérités transmises, prescrites ne s'imposent plus. Nous sommes témoins de la fin d'un monde et nécessairement de celle d'une Eglise. Témoins aussi de la naissance d'un autre monde et de l'émergence d'une Eglise passionnante où l'important est d'être en chemin.
L'auteur contribue à la Théologie africaine en présentant le Christ comme "Ancien" et non uniquement "Ancêtre". Il s'agit ici de présenter Jésus de Nazareth dans l'horizon de sa mort et de sa résurrection, conception inexistante dans le milieu bantu. Car chez les Bantu, la mort est une malédiction dont il faut trouver la cause. Il leur présente un véritable paradigme salutaire et libérateur en la personne de Jésus, Véritable et Unique Parole de Dieu, qui est un Ancien à suivre.
Pourquoi tant de violences au nom du Coran ? Lui obéissent-ils, ces fanatiques qui se réclament de lui pour tuer ou se faire tuer ? Avec clarté, l'auteur fait la synthèse d'un siècle de recherche indépendante. Il met en lumière une idéologie qui a contaminé le christianisme et l'islam, avant d'inspirer les totalitarismes du siècle dernier : le messianisme. Un éclairage saisissant apporté au nécessaire débat sur la naissance du Coran, ce brasier qui enflamme périodiquement la planète depuis la fin du 7e siècle.
Le kharijisme, cet autre grand pôle de la pensée islamique, est sinon dévalorisé, du moins ignoré, à la différence du sunnisme et du chiisme, et plus encore le courant ibadite qui en est une ramification. Pourquoi n'a-t-on pas suffisamment pris en compte la version kharijiste dans le débat conflictuel qui opposa les sunnites aux chiites sur la légitimité du Califat omeyyade, et qui les divisa à jamais ? Une redécouverte d'une pensée islamique incroyablement diverse et riche.
Le présent ouvrage se propose de relire le droit de la vie associative, expression d'un des droits fondamentaux des fidèles dans l'Eglise, et de rendre compte de son application concrète au sein des communautés ecclésiales un peu plus de trente ans après la promulgation du Code de droit canonique en 1983, qui a mis en normes juridiques l'enseignement du Concile Vatican II. Il s'agit donc ici de se pencher sur les rapports qui peuvent exister entre cette liberté des fidèles de s'associer et le contrôle que peut exercer l'autorité ecclésiastique sur les associations de fidèles.
Cet ouvrage offre au lecteur la première traduction française de l'édition critique latine du Liber De natura et origine animae de Saint Albert le Grand. Ce dominicain du XIIIe siècle, maître en théologie à l'Université de Paris et évêque, fut un esprit universel et joua un rôle clef dans la transmission et l'appropriation du péripatétisme gréco-arabe dans l'Université médiévale. Oeuvre de maturité, ce traité permet de saisir la pensée d'Albert en elle-même et dans son rapport à la tradition philosophique.
Les allégations fortes de nos Saints-Pères venus sur le siège de Saint-Pierre après le Concile Vatican II sont souvent citées d'une façon disparate dans les textes et les réflexions des africains. Le souci de cet ouvrage est de les rendre visibles. Au lieu qu'ils soient perdus au milieu d'autres textes, que l'on puisse les repérer facilement pour se rendre compte de la considération que les plus hauts responsables de l'Église réservent non seulement à la théologie africaine d'inculturation mais aussi au peuple africain en tant que tel.
Le monde du Talmud, ce monument de la littérature juive, est, à une écrasante majorité, un monde d'hommes, celui des Rabbins et des Sages. Dans cet ouvrage, l'auteur choisit d'engager le dialogue avec des femmes issues d'un lointain passé. À partir des textes talmudiques, qu'elle traduit au début de chaque chapitre, elle tente de reconstituer le monde de ces femmes, les idées et les moeurs qui avaient cours à leur époque.
Cet ouvrage se compose de 80 textes ou poèmes jaillis du coeur, précédés d'un prélude, ayant pour thème le mystère de l'amour infini, ou ce qui revient au même, le mystère infini de l'amour. Seul un langage poétique est susceptible d'appréhender ce mystère fondamental de toute vie humaine impossible à enfermer, à circonscrire dans quelque philosophie que ce soit. Ce mystère est lié intimement à la notion de foi, qui est avant tout confiance en une Personne qui aime chacun de nous. et la foi est d'abord réponse à un Amour qui nous dépasse.
Comment combattre la violence monothéiste ? Un rabbin, un théologien catholique et un universitaire tunisien historien des religions répondent aux questions d'un agnostique. Chacun présente un diagnostic, évoque les remèdes envisagés au cours de l'histoire, analyse les succès et les échecs. En particulier, le rabbin présente l'entreprise d'humanisation de la Torah ambitionnée par le talmudisme, le théologien expose les conditions d'une lecture du texte biblique de nature à éviter les risques de dérive théocratique, l'historien tunisien décrit le climat de violence qui, selon les textes, a accompagné l'action de Mahomet et des premiers califes. De nouvelles pistes de remède sont explorées.
Ce texte poursuit la démarche d'un premier livre : L'évangile de Jérusalem, rapportant dans le texte de Marc, l'existence d'un socle araméen de 265 versets écrit dans les dix ans après la Passion de Jésus. Quatre-vingt-deux doublets sémitiques/grecs ont ainsi été mis en évidence. Il devenait crucial de continuer la recherche avec Matthieu où l'Église situe la source des évangiles, afin de voir si les doublets étaient de Marc l'évangéliste, ou s'il en était l'héritier, ce qui est effectivement démontré ici. Bien que les textes de l'Église Assyro-Chaldéenne d'Orient, dits : Peshittâ, se révèlent être une traduction du Matthieu grec, les Églises d'Orient ont donc bien été enseignées en araméen par Thomas, en même temps que Paul écrivait en grec aux Églises d'Occident.
Je raconte ici mon enfance, ma montée vers l'autel et mon immersion dans les bidonvilles du Chili d'Allende. À gauche toute et en communauté. Applaudi par la majorité des catholiques chiliens, le coup d'État du 11 septembre 1973 marque la fin de cette vie. Le dieu du général Pinochet ne pouvait plus être le mien. Depuis, je ne suis plus ni prêtre ni chrétien. A la déchristianisation de l'Europe a succédé un islam trop souvent sanguinaire. Ce retour des religions m'a décidé à clarifier et partager mon expérience. Réflexion faite, ce sont mes racines chrétiennes qui m'ont permis de me libérer de toutes les religions. Je suis la preuve que sans renier ses racines, on peut s'inventer un autre avenir.
Cet ouvrage prend la suite de Sagesse de l'astrologie traditionnelle, essai publié dans la collection « Théôria » (L'Harmattan, 2018), qui explorait la nature et les fondements de l'astrologie. Il s'agit ici de renouer avec les significations intemporelles de la langue astrologique, dans une perspective certes actualisée, mais soucieuse de se référer à un ordre naturel transcendant, donc critique par rapport aux valeurs admises de notre culture postmoderne. Ce premier ouvrage de formation porte uniquement sur, la matière lexicale - corps célestes et zodiaque - du discours astrologique.