Par quels processus intellectuels les institutions de nos démocraties modernes ont-elles été forgées depuis cinq siècles ?
Comment se distinguent les trois grandes familles de théories que sont la droite, la démocratie libérale et la gauche, et pourquoi semblent-elles aujourd'hui encore irréconciliables ?
Pourquoi la liberté - intellectuelle, politique, économique - joue-t-elle un rôle fondamental dans la gestion des sociétés modernes ? Le présent manuel, le plus complet actuellement disponible, précise le contexte historique où sont nées les idées politiques de la modernité. Il montre la genèse des notions qui nous sont devenues familières : État de droit, souveraineté, contrat social, droits de l'homme, constitutionnalisme, liberté de penser, justice sociale, révolution... Il offre des exposés détaillés des principales doctrines : Machiavel, Bodin, Grotius, Hobbes, Harrington, Locke, Montesquieu, Rousseau, Sieyès, Kant, Bonald, de Maistre, Constant, Tocqueville, Hegel, Marx, Lénine, Maurras, Rawls, Hayek, etc.
En ces temps où les prélèvements obligatoires battent tous les records et atteignent, pour la première fois dans l'histoire des pays civilisés, quelque 50 % du PIB, il convient de remettre entièrement à plat les principes de la fiscalité. Il faut s'interroger sur les fonctions légitimes des impôts, leur volume souhaitable, leur juste répartition, enfin le type même de société que chaque conception de l'impôt tout à la fois reflète et engendre. Réflexions devenues rares en France depuis les lendemains de la Seconde Guerre mondiale, où ont paru triompher, avec l'accord de la plupart des partis politiques, les principes fiscaux inspirés par le socialisme marxiste ou modéré, le solidarisme et le keynésianisme.
Une telle démarche ne prend tout son sens que si l'on dépasse le point de vue technique du juriste fiscaliste ou de l'économiste. En effet, la fiscalité n'est pas un phénomène autonome, mais un rouage de la vie politique, économique et sociale. À ce titre, les idées qu'on se fait à son sujet dépendent de celles qu'on se fait de l'État, de la société, de l'économie, et même de la nature humaine et de la liberté. D'où la nécessité d'une Philosophie de l'impôt.
Les auteurs de cet ouvrage sont une quinzaine de chercheurs et professeurs éminents, membres de l'Institut, professeurs d'universités, de grandes écoles ou de classes préparatoires, directeurs de centres de recherche, inquiets du devenir de notre enseignement secondaire. Les enquêtes internationales, tels les tests PISA ou TIMSS, ne cessent de confirmer année après année une inquiétante baisse de niveau, fruit des réformes contestables de ces dernières décennies. Les auteurs ont donc décidé de prendre le taureau par les cornes.
Ils ont essayé de déterminer ce que l'enseignement secondaire de l'avenir doit être en toute hypothèse si l'on veut qu'il puisse remplir à nouveau correctement sa mission, qui est de donner leur formation intellectuelle de base aux scientifiques et aux experts en tous domaines dont un grand pays moderne a besoin. Les auteurs ont donc remis entièrement à plat la question des programmes et des méthodes de l'enseignement secondaire. Ils ont reformulé les principes essentiels qui doivent guider l'enseignement de chaque discipline, et ils en ont même réécrit dans les grandes lignes tous les programmes, de la 6e au bac, en français, histoire, géographie, langues anciennes et vivantes, enseignements artistiques, mathématiques, physique et chimie, sciences de la Vie et de la Terre, philosophie...
Le collège et le lycée sont en crise, tout le monde le sait. Il faut redresser la barre si nos pays ne veulent pas régresser sur le plan intellectuel - ce qui serait le prélude à bien d'autres reculs technologiques, économiques et sociaux. À ceux qui veulent sauver le collège et le lycée, le présent ouvrage, par sa rigueur et la qualité de ses contributeurs, offre un cadre de réflexion incontournable.